this is my room, darling

romy & aaron

J'essaye de me convaincre que tout cela n'est rien, pas grand chose. Que je n'ai pas à me sentir coupable car en soit, je ne fais rien de mal. Mes intentions sont pures. Enfin presque. Car même si je ne compte pas franchir cette limite que je ne dois pas franchir avec Aaron, je sais que je prends de gros risques. Je sais qu'en réalité Vega dirait que je dépasse déjà les bornes. Mais officiellement, c'est faux. Je ne fais que me mettre en sous vêtements face à son faux petit ami. Sourire jusqu'aux oreilles alors qu'il m'avoue être très tenté par ma présence. Cette situation m'amuse tellement que je dois me cacher sous les draps pour ne pas le laisser me voir rire. J'ai l'impression d'être une gamine qui sait qu'elle est en train de faire une bêtise. C'est excitant, c'est tellement drôle. Je le sens qui se glisse dans son lit à côté de moi et me me mords la lèvre pour m'empêcher de rire davantage. « Quoi, ça te dérange ? » je lui dis en sortant la tête de sous le drap avant de me retourner pour lui faire face. Je l'observe faiblement éclairé par la lumière, amusée, je peux lire dans son regard qu'il est confus. J'attrape un oreiller et m'installe confortablement dessus les yeux mi-clos, rapprochant au passage mon visage du sien. Je soupire et mon souffle s'écrase dans son cou. « J'aime pas dormir sans avoir un drap sur moi. » je dis avec un air faussement innocent. Je n'oublie pas de lui rappeler que je suis ici pour dormir, que rien d'autre ne peut se passer.

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CODES © LITTLE WOLF.

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romy & aaron

A voir mon comportement, on pourrais se dire que ça m'amuse. Que j'aime m'attirer des ennuis, que je vis limite pour ça. Je ne vais pas mentir en disant que c'est faux. Je suis de ces personnes qui ont besoin d'aller trop loin pour se sentir vivantes. De ces personnes qui refusent de se donner des limites dans leurs vies car elles souhaitent vivre chaque chose à fond. Dans la présente situation, je me suis tout de même forcée à ne pas aller plus loin avec Aaron. J'aime la vie et j'y tiens et je ne souhaite donc pas que Vega y mette fin parce que je l'ai trahie en couchant avec son faux petit ami. Mais alors, pourquoi ne pas être partie ? Pourquoi avoir accepté de dormir dans ma même chambre qu'Aaron, puis dans le même lit ? Pourquoi m'être presque dénudée face à lui ? Je suppose que c'est comme ça que je sais que je vis. Quand je sens les battements de mon coeur qui ne cessent d'accélérer alors que tout mon corps me pousse à aller vers lui. Quand je résiste, quand je cherche la difficulté. Cet instant où on est à deux doigts de balancer d'un côté ou de l'autre de la balance. Cet instant d'incertitude. Je suis plus proche d'Aaron que je ne l'ai jamais été et pourtant je dois me convaincre que cela restera ainsi. Pour le moment. Je souris alors qu'il me dit qu'il a chaud et qu'il laisse glisser le drap le long de son torse. Je le laisse s'installer et le regarde alors qu'il tourne la tête vers moi. « Si tu as trop chaud, je peux toujours aller dans l'autre lit. » je lui dis. Il aura plus d'espace et plus de fraîcheur si je m'écarte. Mais dans le fond j'y compte pas trop alors je me rapproche de lui, passe un bras autour de son corps et une jambe autour de la sienne. « Bonne nuit. » que je rajoute dans un soupire avant de fermer les yeux, un large sourire s'étirant sur mon visage.

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