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    Mes quatre vérités
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    Lien du postJeu 17 Mar - 10:23
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    Mes quatre vérités
     
    Annalynne & Clay / Janvier 2016

    Le temps de cette marche s'achève lorsqu'elle se fige une fois passée le portique de fer et vient se caler contre la carrosserie. Non ce n'est pas totalement le cas car elle se risquerait à une remarque peut-être un peu masquée vu la tournure que prennent les événements de ce soir. Elle l'aurait fait, se serait risquée à rayer la peinture métallisée et je l'aurais simplement rapprochée de moi silencieusement pour ne paraitre grossier voire déplacé. Son regard se fait soudainement plus obscur comme le mien l'était au préalable avant de ne tout lui avouer sur cette imposture qu'est mon passé. Et à cet instant, je me doute qu'elle aussi va devoir me révéler quelque chose d'offusquant mais s'il le faut et puisque nous sommes finalement arrivés à ce qui ressemble à l'aboutissement de mois de recherches, je n'y couperais pas et endurerais tout comme elle cette énigmatique confidence. « Je n'abandonnerai pas Omnicom. » C'est peut-être con à dire mais je m'avoue vaincu par ses mots que je digère très lentement. Je le savais bien avant qu'Omnicom était ce qu'il y avait de plus important, héritage qu'elle souhaite acquérir depuis trop longtemps rien que pour prouver à ses aïeuls qu'une femme de caractère peut tout avoir sur cette Terre. Et pour prétendre à ce droit, c'est Suttler qu'elle épousera. C'est comme çà. « Si tu me prends, c'est comme ça »

    Voilà. Nous sommes donc sur la même longueur d'onde concernant son avenir et visiblement emmerdé par ce qu'elle vient de me dire, mes yeux oscillent sur mon visage dérouté que me reflète la vitre à ses cotés. " Pour quelques mois..." Moins d'un an et c'est à regret, amer, que je me rends finalement compte de tous ces moments gâchés, perdus à se faire la gueule pour des conneries si bien que je ne peux qu'abdiquer à son chantage à l'idée de ce à quoi les prochains pourraient - avec un peu de chance et si nos caractères ne s'enflamment à nouveau - ressembler. Ses paumes balayent le vent dans un mouvement la traduisant toute entière, comme un tout, un lot... de consolation. « J'accepte ton passé, tu fais de même avec mon présent. » Et même si nous en sommes certainement au moment le plus prenant de cette histoire, la réplique a le don de me faire sourire car comparé à mon passé, je pense sincèrement que je suis celui qui va devoir le plus endurer. Dans un ricanement, pensif quant à ses paroles, je me passe le pouce sur les lèvres, balayant du regard le reste de cet environnement dépourvu de gaieté pour railler: " Tu veux dire ton futur. " Ce n'est pas le moment présent qui m'inquiète tant puisque ce qu'elle est ne m'a jamais répugné, mais plutôt ce qu'elle devra me faire subir lorsque ce contrat arrivera à son échéance. On est là, au milieu d'un merdier dont les deux extrémités sont d'une telle noirceur que l'on ne préfère tous deux clairement y songer. Je n'ai jamais été véritablement très mesuré en cours de phylo mais un crédo me revient alors comme un écho... Carpe diem, cueille le jour présent sans te soucier du lendemain. Plus facile à prononcer qu'à concrétiser alors que je tente toujours d'en comprendre la panacée pour accepter cette idée: l'avoir en semi-exclusivité pour au final être balancé. C'est une perte de temps, comme vivre une relation adultérine qui ne trouve de finalité que dans un échec cuisant pour les deux parties. Enfin non, pas totalement car l'un des deux profite toujours plus que l'autre de ce genre d'histoire si elle n'est révélée. Le hic, c'est que même si je ne suis que son gigolo - et encore à cette pensée ma vision se dépose sur son cadeau - je ne pourrais la tromper puisque soit disant elle ne le fera de son coté, sans même d'ailleurs pouvoir le vérifier.

    Mes yeux finalement trouvent grâce à visionner la terre battue à nos pieds, articulant maladroitement faute de la confusion dans laquelle sa proposition m'a plongé, riant connement à moitié: " C'est beaucoup me demander ". Mais elle le sait depuis le début, bien avant d'avoir souhaité entendre une concession m'échapper. Peut-être qu'avec un peu de temps encore, je la ferais changer d'avis. Pour en revenir à elle et lui répondre en toute franchise, c'est dans son noir jais qui souligne ses yeux que je m'aventure, tentant de réclamer moi aussi une contre-partie.  " A une condition, " et ma paume s'égare de sa hanche jusqu'à son aine dans un tracé qui si je voulais continuer irait roder sur son intimité. " Qu'il n'y parvienne jamais. " Plus durant ces courts mois où je ne te veux qu'à moi, pour mon plaisir et mes envies que tu as jusque là pleinement réussi à assouvir. Être le seul à pouvoir recueillir le parfum doux et acidulé de tes charmes que j'aime tant déguster. Si tu veux être l'unique, je souhaite être le seul à venir y reposer.
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    Lien du postMar 22 Mar - 22:42
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    Mes quatre vérités
     
    Annalynne & Clay / Janvier 2016

    " Pour quelques mois..." Il se sent obligé de préciser, et m'achève plus que je n'aurai pu le penser, je me dois de l'avouer. C'est le contrat que je lui propose oui, quelques mois. Trop peu, dans le fond, je le sais, parce que de notre histoire étriquée je ne parviens pas à en être rassasiée. J'en demande toujours plus, le désire de manière croissante, quand ce que je ressens pour lui me rend démente. Je touche à l'aliénation suprême de ma raison, point culminant de notre relation, lorsque je clos mon semblant de tirade par le fait qu'il se doit d'accepter. Qu'il n'en sera pas autrement, que pour ma société je n'en finirai jamais de batailler. Et bien que certains s'évertueraient à croire que c'est pour l'amour qu'on doit le faire, et que je devrai savoir que Clay m'aime, à sa manière. Je me refuse de me battre pour ça, Omnicom est simplement tout pour moi. Omnicom et son argent. Ma vie et tout ce foutu brillant. Ce dont je me délecte, à chaque instant. Je suis reine d'un empire dont on veut me priver, et jamais ô grand jamais, à cette requête je m'appliquerai. Je vais me marier, mais en attendant, celui que je souhaite à mes côtés, n'est autre que cet homme qui se tient devant moi, qui vient de me confier son passé, et dont j'aspire à retrouver les bras. Il s'en vient à sourire et j'en fronce les sourcils, sans savoir si je me dois d'être rassurée par la première réaction qu'il m'offre, suivie d'un ricanement, teinté d'une ironie presque palpable par mes doigts, intérieurement je me vide, je crois. " Tu veux dire ton futur. " Joue pas, Clay, joue pas sur les mots, quand je n'ai pas plus cherché les tiens au sujet de ton ancien quotidien. Je veux des demains, je veux qu'on essaie de jumeler nos chemins. Je veux qu'on s'anéantisse, à deux, parce que c'est ce qu'on fait le mieux.


    Face à ses hésitations, j'accuse de ses secondes bien trop longues la torture, et mes désirs mutent en besoins, celui de le voir accepter. Même si je conçois que de me dire non, il en a le droit, mais à cette pensée, je sens poindre en moi des larmes nouvelles, une impression irréelle que son refus pourrait intimement me buter. Dès lors qu'il se met à rire, je comprends, que pour lui peut-être c'est trop insensé, qu'on ne fait pas les choses comme ça, dans sa réalité. Nos différences, ici encore, bien qu'on essaie de ne pas se noyer, elles me dévorent. " C'est beaucoup me demander " Je le sais, sauf qu'à présent, j'apprécierai que tu ne perdes pas plus de temps pour me confier qu'à défaut d'en être au début, nous actons notre finalité. Sauf qu'une fois n'est pas coutume, et il me surprend, se rapproche de ma personne, plonge son regard dans le mien. J'en vénère ses prunelles, assujettie à ces dernières, je tente une esquisse de sourire si bien qu'il reprend. " A une condition, " Très vite, je m'intrigue, et mon âme hurle quant à elle que ce sera absolument tout ce qu'il voudra. S'il veut bien de moi comme ça, je suis prête à faire des concessions, les premières de notre couple dépravé. Ses doigts s'égarent sur le tissus de la robe que je porte et choisie pour lui plaire et lui inspirer bien des envies, je m'électrise de ce contact pas assez intrusif, et pendue à ses lèvres, taciturne j'accueille la sentence. " Qu'il n'y parvienne jamais. " De mes lèvres résonne un soupir qui s'apparente au soulagement, si ce n'est que cela, alors qu'il se rassure, ce ne sera pas compliqué. Avec Alan, je n'ai jamais voulu partager plus qu'un compte en banque, rien d'autre puisque j'ai bien du mal à me tenir à ses côtés. A l'inverse de sa main, ma paume s'adonne aux prémices de jeux coquins. Effleurant cette cuisse plus bas, pour remonter entre ses jambes, son ventre et détaille, certaines courbes dessinées que je devine sous le textile, avant d'en venir à son buste, son cou, et accroche finalement mes doigts à sa mâchoire, taquine quand je souffle ; « Ok. » Sa condition, je n'ai absolument aucun mal à y accéder, et j'espère que ça le satisfait. Cependant, il est un détail que moi aussi, j'ai envie de préciser, puisqu'en réalité ce n'est pas que mon fiancé le problème, ce sont les hommes, en généralité, mais aussi les pétasses qui par lui s'aimeraient être culbuter. Et ça me rend malade rien que d'y songer, c'est bien pour cette raison, que rapprochant mes lèvres des siennes dangereusement – amoureusement – je murmure,  envoûtée. « L'exclusivité. » Pour les moments d'intimité, pour les sentiments qu'à demi mot on vient de s'avouer.  Mes lèvres vont se mêler aux siennes, afin de sceller nos dires, ma langue le reconnaît, assemble comme il se doit notre union, avec passion. Rapidement, mes doigts agrippent na nuque, les autres, sa veste, ça en devient vital de le ressentir plus profondément, mon corps choque le sien, mon souffle perdu entre deux reprises de baiser charnel, c'est d'ailleurs parmi ses soupirs de désirs, que je réitère ma demande précédente. « Rentrons. » mais plus comme une supplique, une nécessité de me retrouver au plus proche de sa personne et ne plus perdre de temps, puisqu'il ne nous en reste pas réellement. L'appétence augmente au fil des secondes, on se détache, et dans la voiture on prend place. Détendus, à l'inverse de ce qu'on était au moment de venir jusqu'ici, durant le trajet, ma main s'égare parfois, de sa cuisse à son intimité, ne voulant pas une seule seconde quitter la moindre de ses pensées, et lui offre par des caresses aussi furtives que lascives, la genèse de la nuit à venir, de ses mois où nous partagerons nos désirs.  

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