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I LOVE HARVARD
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    « happy birthday ... mister president. » clay et anna.
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    Lien du postMer 9 Mar - 22:23
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    Happy Birthday ... mister president
     
    Annalynne & Clay / Déc 2015    
    Je ne le lâche pas une seconde au moment de lui demander si la voiture lui plaît jaugeant la moindre de ses réactions, à l'instant où l'idée même qu'elle soit à lui fait son chemin dans son esprit, et dans sa surprise, c'est étrange, je me complais. Satisfaite de l'effet provoqué, de cette façon qu'il a de me regarder et de la contempler, j'en mords mes lèvres, un brin mièvre. Bien que lui et moi on ne se soit rien promis, bien qu'on ne sache pas de quoi sera fait l'avenir, je me dis d'une façon un peu stupide que c'est mieux que ce que j'aurai pu l'envisager, que c'est tant pis si ça semble laisser penser que je suis sa petite amie, aux yeux du monde, du gérant, nous ne sommes rien d'autres que deux alliés qui aiment trop dépenser et se fondent dans un univers totalement démesuré, oui, c'est pour ça qu'on est en train de passer, non pas pour un béguin à mon humble avis trop prononcé, qui donne envie de gerber, vous savez. Il s'avance vers la bagnole et moi je ne la regarde toujours pas, me contente de lui, rien que ça. Il en fait le tour, et j'en craque un nouveau sourire, appréciant ce petit air hébété qu'il tente tant bien que mal de cacher. Pas la peine, je le connais, et lorsque sa langue se délie, je me fais taquine dans mes agissements, mon expression, mes bras, se croisant, en secouant le visage pour répondre par la négative à son « C'est une blague? » Même s'il ne me regarde pas, ses prunelles engluées à la carrosserie. Une blague, absolument pas. Je voulais juste faire quelque chose pour lui, un truc que je n'avais jamais fait avant, essayer d'agir sans aucune arrières pensées. Sachant parfaitement qu'on en finira par ne plus se parler, par ne plus se toucher, je ne risque pas de lui reprendre … En définir c'est ça, c'est pour lui parce qu'il compte pour moi, bien qu'il a du – a pu – en douter maintes fois. Je n'ai pas appris à montrer ce qu'on appelle l'affection d'une autre façon. Chez moi, on achète, on vend, comme si de rien était, si simple lorsqu'on a la quantité de billet adéquat, pas vrai ? « Non, elle est à toi. » Et j'espère qu'elle te convient, parce que ça a tout de même eu le don de m'angoisser. Cependant, si ce n'est pas le cas, j'imagine qu'on pourra en négocier une autre, il suffit de le préciser. C'est maintenant ou jamais. Dois-je tout de même lui signifier que s'il la refuse notre relation – aussi étrange soit elle – sera totalement terminée ? Non parce que il ne faut tout simplement pas pousser. Mais son visage fait enfin face au mien, je me demande s'il tente de définir si je me paie sa tête ou pas, et je m'agace en ayant grandement l'envie de lui expliquer que c'est une voiture que je lui achète, qu'une simple voiture, putain, c'est rien. « Elle est... magnifique » Bordel, j'en lâche un soupir, il faut dire qu'il détient le chic de m'avoir fait douter de mon choix, mais surtout de moi. Ses lèvres s'étirent, les miennes leur répondent, avant qu'il ne se permette d'ouvrir ce qui officiellement lui appartient, ce qu'il accepte et me rend un peu plus sereine. Non sans une hésitation, il finit par prendre place derrière le volant, et moi, je me fais cette réflexion de le trouver très classe dedans. Un charisme sans égal ... je m'abreuve de son élégance, de loin, silencieuse. Dès lors, il crampe ses mains sur le cercle, et hoche la tête, m'interpellant. Mon attention le quitte un instant pour aller se reporter sur l'employé. « Votre père reviendra ? » Inquiet, il m'interroge, bien qu'il connaisse déjà la réponse, puisque Clay trouve l'automobile, je cite, magnifique. « On verra. » Parce que je suis vipère et que l'effrayer était plus tentant que directement approuver. « J'espère qu'il n'aura aucune mauvaise surprise. » Avec la voiture, s'entend, parce que je suis capable de le détruire, et pour conclure finalement, au moment où mes talons martèlent le sol de l'habitacle, je balance « Relever votre grille. » Sous entendu, nous partons, et de vous, nous n'avons plus besoin. Ma paume, après avoir parcouru les mètres me séparant de mon achat, active le mécanisme afin d'ouvrir la portière, et je vais m'asseoir à ses côtés. Lui servant un nouveau sourire, avant de parler. « Décrispes toi. » Moqueuse j'en lève les yeux au ciel, en riant à moitié, pour tenter de couper court au moment bien trop solennel que je nous ai imposé. Ce n'est pas parce que je lui ai offert cela que ça doit changer le déroulement de notre relation, son côté aussi aliénant que galvanisant, sa nature ou que sais-je, je nous souhaite toujours autant Clay et Anna. Je n'avais pas réalisé de l'importance de mon cadeau en réalité, mais qu'on ne s'y trompe pas, je ne regrette pas. Et quand l'homme que j'ai forcé à venir jusqu'ici en soirée se détourne enfin de la devanture de la voiture pour aller exécuter mon dernier ordre intimé, j'en deviens plus féline envers mon compagnon, m'incline en sa direction et laisse mes doigts parcourir les lignes couturées de son veston. « T'as la panoplie complète. » Ma langue sur mes lèvres, mes airs de prostituées éphémères. « Super héros ... » et mords encore une fois « Ou bien maquereau. » Arquant les commissures de ma bouche et lâchant le tissu, notre factice proximité m'apercevant que la grille a terminé de se redresser. « Allez, fais la rouler, qu'on voit si ça valait le coup d'autant dépenser. » Mais pour son attitude, pour sa complaisance au moment de la voir, assurément … Ça le valait, j'suis bien loin d'en douter.

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    Lien du postVen 18 Mar - 18:53
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    Très vite la dame adresse ses dernières convenances à l'hôte distingué qui a su prendre sur sa soirée pour venir nous accueillir. « Relever votre grille. » Son air autoritaire n'est pas sans me surprendre mais j'avoue avoir de la peine pour le pauvre crétin à qui elle s'adresse puisqu'il n'a aucun moyen de se défendre ou de la reprendre. « J'espère qu'il n'aura aucune mauvaise surprise. » Si je ne lui étais pas moi non plus redevable à ce point, je me serais permis une petite réflexion. Je sais qu'elle aime jouer de son statut de riche héritière mais... Le fait est que je suis l'un de ces pauvres cons qu'elle apprécie rabaisser, sorti moi aussi de cet insalubre charnier qu'est la classe moyenne et qu'elle n'a l'habitude de côtoyer. Si je n'avais pas été son voisin, jamais elle ne m'aurait autant accordé de son attention. Preuve que parfois, il suffit de se donner la peine de connaitre les gens pour les apprécier. Je reste donc muet, légèrement soucieux lorsqu'elle se sent obligée de rajouter « Relever votre grille. » " S'il vous plait " que je murmure de mon coté les yeux rivés sur le portique qui nous fait face et qui va sous peu se soulever.  

    Elle contourne le véhicule et finit par prendre position sur le siège passager pour s'apercevoir de cette gêne qu'elle a su en quelques phrases occasionner. « Décrispes toi. » Et si j'avais été un con de policier qui t'avais, à défaut d'être ton voisin de palier, embarquée pour conduite en état d'ivresse, de quoi m'aurais-tu insulté? Comment t'y serais-tu prise pour me faire passer l'envie de te contrôler?  A ces questions je préfère me contenter d'observer le volant surpiqué sur lequel mes mains viennent s'agripper. Mais dès que l'homme nous fait dos, la voilà qui se part d'un autre masque, d'une autre personnalité beaucoup plus excitante et dont les ongles n'ont de gêne à venir se risquer sur le pan de ma veste. « T'as la panoplie complète. » ou presque... « Super héros ... Ou bien maquereau. » Perso, à cet instant , je me sens plutôt dans la peau d'un certain Bond. Belle femme à ses cotés dans une voiture luxueuse et se donnant toujours à fond dans un métier à risques qui le fait quelques fois voyager, je pense sans pouvoir me vanter correspondre un peu à cette définition.  " Un maquereau.... ne se laisse pas attacher " , ce que moi aussi j'aurais bien du mal à supporter parce que je n'ai pas oublié ses paroles qu'elle a eu lorsque nous avons quitté mon logement. Doublé donc d'un  égo de julot, je jette un regard amoral sur ses lèvres qu'elle ne cesse d'incurver avant que l'autre n'ai l'idée de se retourner. « Allez, fais la rouler, qu'on voit si ça valait le coup d'autant dépenser. » Et le regard à présent rivé sur la voie de sortie à coté de laquelle cet homme patiente, j'embraye et roule lentement, à défaut de faire violence à ce diamant qu'il faut à sa naissance polir avec constance. " Bien Madame " , sérieux, comme l'aurait été ce britannique auquel je me suis pour quelques secondes identifié.  Moteur rutilant mais à faibles tours pourtant, le véhicule sort de la concession jusqu'à atteindre le premier stop que nous rencontrons sur notre route. " Le planning de la soirée touche à sa fin ou devons-nous nous rendre dans un endroit en particulier? " Que je sache au moins quand je vais devoir commencer à appréhender le fait de me faire ligoter contre mon gré.

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    Lien du postMer 23 Mar - 11:39
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    Un instant encore, mes ongles accrochent le tissu, je me fais taquine dans mes paroles alors que mes prunelles se refusent à lâcher les siennes. " Un maquereau.... ne se laisse pas attacher " Et le sourire que je lui offre lui signifie que c'est ce qu'on verra, que son appréhension et son côté insoumis a le don de me plaire et de décupler encore plus mes envies de contrôle total sur son être auquel je prévois de faire subir un bon nombre de plaisirs. Ses iris papillonnent au dessus de mes lèvres toujours recourbées, tandis que je détourne ma propre attention de son visage afin de lui intimer de démarrer. Ne se faisant pas prier, mon compagnon en cette soirée fini donc par s'exécuter. La voiture amorce notre sortie et sa voix résonne encore lorsqu'il me dit. " Bien Madame " Les mots me plaisent et en un soupir amusé, mes yeux observent le chemin que nous commençons à emprunter. Le code de la route nous incombe de respecter le panneau qui demande l'arrêt, et c'est à ce moment là que mon ancien colocataire m'accorde une nouvelle demande afin de savoir si la soirée est en passe de s'achever. " Le planning de la soirée touche à sa fin ou devons-nous nous rendre dans un endroit en particulier? " Mes doigts torturant ma pochette nonchalamment, j'incline le visage en sa direction, me permets une fraction de seconde pour le contempler, cet homme dont la présence dans ma vie devient en crescendo une nécessité. A notre quotidien tarabiscoté, je veux bien avouer que je suis à deux doigts de réellement m'y habituer. Même si je ne saurai définir exactement ce qui nous lie, je me dis que tant que cela me plaît, que j'arrive à allier notre relation sans remettre à cause mon avenir au sein d'Omnicom, j'ai le droit d'être égoïste et de le garder, en tant qu'ami, en tant qu'amant, en en oubliant quelques fois de ma vie, ses diamants. Alors ma main s'égare sur le volant, que je caresse en preuve d'un amusement, l'entourent de mes doigts habiles, et directement mon mouvement en perd de son aspect futile. Puisque clairement, c'est sur autre chose que j'aimerai refermer mes phalanges, qui d'ailleurs, se déplacent sur son avant bras, sa cravate, sa chemise, et glissent en contre bas. Mes prunelles, étincelles, parlent dans un premier temps pour moi, je m'assure même qu'il comprenne parfaitement ce à quoi j'aspire à présent. J'émets de ce fait sur son pantalon, une délicate pression, quand de ma langue lubrique, je souffle un départ d'idée érotique. « Nous pouvons retourner à votre appartement. » Je me sers de ces mêmes expressions, entre dans le rôle de putain de luxe qui me va à la perfection, autant que celui qu'il a décidé de se donner, qui encourage mes désirs indomptés. « Après tout, une bouteille de champagne nous attend. » Pour plus tard … Mais il est vrai que plus tard, c'est maintenant. Et parce que je le devine ayant compris où je souhaite en venir, la voiture flambant neuve reprend sa course, de ma paume j'espère marquer encore un brin son corps qui sera assurément bientôt tendu en ma faveur, lui susurrant ; « De même que vos draps. » Parce que je te veux, à chaque instant, lorsqu'il s'essaie à la gentillesse à mon égard, mais encore plus lorsqu'on s'évertue à se quereller. Il me plait quand il m'accepte et aussi lorsqu'il me hait. Et au gré de nos batailles, il peut s'assurer, que ce soir pour son anniversaire, je ne compte pas me laisser faire, mais plutôt le contraire.

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    Lien du postMer 23 Mar - 15:37
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    Annalynne & Clay / Déc 2015    

    Et tandis que j'attends une réponse pour nous conduire là où bon lui semblera, elle se laisse à un geste qui ne me surprend pas, sa main effleurant le cuir surpiqué jusqu'à mes doigts, continue son avancée en ne brisant une seule seconde le contact. Son touché se fait affectueux, légèrement pressant lorsqu'il s'égare sur ma chemise et avec réticence, j'en crispe les miens lorsqu'elle s'épand sur le textile par lequel elle me veut voir soumis dans ses draps ou dans les miens.  Et comme si cela lui était apparu comme une évidence, elle étend la langueur de son geste en contre bas, caresse l'un des endroits les plus licencieux maintenant que nous ne sommes plus qu'entre quatre yeux. Sa main sur mon entrejambe qui témoigne de ses prochains desseins auxquels je ne vais nullement me plaindre, elle énonce clairement que nous touchons à la fin de cette soirée. « Nous pouvons retourner à votre appartement. » Et je me vois déjà coincé, acculé, forcé à accepter ce qu'elle aspire à me faire subir durant le jeu qu'elle a prémédité.  Je n'ai pas toujours été comme cela mais depuis deux ans, depuis un certain soir, je n'apprécie plus vraiment être cordé. S'en est même presque devenu une phobie que même le temps n'a pu effacer, ce pourquoi j'extériorise - selon les dires de la psy que j'avais vu en rentrant de New York, question de protocole - cette terreur sur mes partenaires de façon plus lascive que ce que je n'ai connu.

    « Après tout, une bouteille de champagne nous attend. » Un détail qui n'est pas si anodin car avec une peu de chance après en avoir bu quelque coupes, elle oubliera. " Excellente idée " et ce n'est pas peu dire puisqu'elle me permettra peut-être d'y échapper.  Sur ce, je ré-embraye et reprends cette route que j'emprunte plus de dix fois par semaine, pour le boulot principalement. D'ailleurs le poste n'est qu'à quelques minutes et je serais bien assez curieux de voir les collègues d'astreinte admirer ce bolide sans pouvoir apercevoir qui se trouve derrière le volant. Question d'orgueil naturellement. Et légèrement crispé parce que ses doigts ne se sont délaissés de leur emprise, je l'écoute me glisser  « De même que vos draps. » Je préfère omettre le seul détail qui entachera ce qu'elle vient d'insinuer, accélérant en prenant la bretelle direction Cambridge et ses entours pour un peu plus loin me jouer d'elle à nouveau car ce n'est pas une riche héritière qui me fera bête enchainée. Quelques minutes plus tard, alors que ma main vient délier le nœud de ce qui me contraint depuis un certain temps, j'observe les nombreux gadgets sur la tableau de bord, en effleure certains en guise de diversion jusqu'à abaisser la vitre pour y laisser s'engouffrer le vent frais de ce mois de décembre. Et la dévisageant un instant avec cet air méfiant, avec un sourire de concupiscence, j'empoigne le textile de ses envies pour le laisser s'envoler au gré du vent. " Dommage... Il te faudra trouver autre chose. " C'était pourtant bien essayé de sa part mais il lui faudra bien plus batailler pour me mater et j'accélère d'avantage, soudainement plus soulagé.

    Il nous faudra bien quinze minutes pour regagner Cambridge St mais j'ai quelques remords à quitter l'I8 là, stationnée, dans l'allée. Le quartier n'est pas le plus malfamés et Annalynne n'a jamais eu le moindre problème avec les siennes - ou plutôt celles de son père - lorsqu'elle venait les récupérer. Mais c'est parce que j'ai un peu plus la notion du fric qu'elle que je crains de la laisser sans surveillance. Alors après quelques secondes d'hésitation, je sors de l'habitacle pour la contourner et la contempler une dernière fois avant d'arriver à hauteur de celle qui me l'a généreusement offerte. Et cotes à cotes, partageant quelques sourires quant à la pensé de ce qui nous attend un peu plus haut, nous gravissons les marches jusqu'au premier palier, là où le chien de la vieille se met évidemment à aboyer. " Le mien donc..." Mon lit, mon appartement parce qu'une bouteille nous y attend forcément. Il est vrai que nous n'avons jamais profité du sien, je ne sais pourquoi. Et parfois je me demande même, un peu trop suspicieux, si ce n'est parce qu'elle ne veut que je vienne souiller ses draps ou trouver la preuve qu'un autre s'y ai aventuré avant. Les clefs dans la serrure et d'un bref mouvement, la porte s'ouvre de nouveau sur mon logement.
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    Lien du postSam 26 Mar - 19:36
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    Annalynne & Clay / Déc 2015    

    Licencieuse dans mes dires, dans mes gestes, j'ai l'agréable plaisir de le ressentir accélérer à ce moment là, pensant que c'est l'envie qu'il peut éprouver à mon égard qui le guide, j'en laisse traîner sur mon visage un semblant de sourire. Mes prunelles observant l'extérieur, j'en perds – durant quelques secondes seulement – ce qu'il se passe à l'intérieur. Ses doigts papillonnant sur les boutons, la fenêtre qui s'ouvre, et sa paume qui va finalement, desserrer cette cravate, l'envoie valser sur le bitume alors que je comptais – volontiers – l'utiliser. Mes paupières soudainement plissées, je l'observe légèrement outrée par l'affront auquel il se plaît de me confronter. " Dommage... Il te faudra trouver autre chose. " me susurre sa voix, si bien qu'il paraît être fier de ce qu'il vient d'accomplir. Pour ma part, j'en claque ma langue sur ma mâchoire supérieure lui offrant, un brin, taquine et maligne un « Tut tut tut. » qu'il comprendra bien plus facilement que je ne pourrai le croire. S'il pense vraiment que je vais me débiner à cause de son acte, il ne sait pas à quel point il a tort. Il m'en faudra bien plus que cela, lorsque j'ai une idée en tête, c'est rarement que je fais demi tour sans être parvenue à mes fins.
    Le reste du trajet, pas très long, nous restons taciturnes mais pour ma part, pas pour le moins pensive, bien au contraire. Je cherche dans ma mémoire ce qu'il peut se trouver dans ses tiroirs, comment pourrais-je assouvir mes envies, et décupler les siennes. Juste pour jouer. Pour changer. Par pure envie, en réalité, pour étancher mon désir de le voir par moi, contrôlé. Chose à laquelle je ne suis jamais parvenue depuis qu'on se connaît. Nous sortons de la voiture, et je remarque, en souriant, qu'il lui lance encore des regards furtifs, un peu inquiet de la laisser, je le sais. Et c'est pour cela, que je me permets de préciser. « T'inquiètes pas, au moindre problème, tu n'auras qu'à aller au garage et elle sera réparée. » Et ce dans les vingt quatre heures, s'il vous plaît. L'on entend par la suite, que le bruit de mes Louboutins claquant dans les escaliers, tandis qu'on monte et que je suis encore toute à mes pensées. On arrive à l'étage, j'en relève le regard vers lui, et l'entends me demander sous forme de précision que je lui ai déjà donné. " Le mien donc..." Exactement. Bien que pour accéder à mes volontés, il est certain que mon habitacle m'aurait plus aidée, étant donné que j'en connais tous les recoins. Et ce qu'ils contiennent, évidemment, trouver un substitut de corde n'aurait pas été un réel problème. Mais peu importe, je le prends comme un défis. Me damne à cause de mes envies. On entre à nouveau, la tension qui nous entoure s'en devient presque palpable, jusque dans nos respirations, dans nos regards, et aspirations. Avec nonchalance, je me dirige vers le frigo. Attrape cette fameuse bouteille et reviens sur mes pas, à nouveau dans le salon où nous avions laissé nos coupes à l'abandon. Je les remplis encore, et lui tends la sienne, à lui plaire, je me démène. Avant d'en boire une gorgée de la mienne, je me permets de l'observer, et fini par placer dans ses prunelles, les miennes. Les bulles sur ma langue pétillent dès l'instant où elles se déversent sur cette dernière, du goût, j'avoue ne pas en profiter pleinement, puisque j'ai en moi trop d'envie de me délecter de quelques parts de lui. J'incline le visage et laisse mon verre, sur le côté en un tintement. Je m'approche, lascive, doucement de son être, je veux prendre les commandes, mais pas le voir fuir, comme une proie. Non, je le veux, tout à moi. Comme un caprice, un foutu délice. Mes doigts se glissent sur sa chemise, que très lentement je déboutonne, un à un. Toujours plus ralentis, je mords ma lèvre à chaque nouveau mouvement, relève mon regard quelques fois vers le sien, avant d'achever ma tâche, de rester d'un calme serein, alors qu'en mon être mes désirs se font déjà pressant. Alors que mes phalanges se permettent de l'effleurer, ma voix quant à elle, lui demande « Tu as apprécié ta soirée ? » Prête, presque, à lui préciser qu'il devrait attendre la fin de la nuit pour me répondre comme il se doit. Je m'aventure plus encore sous le textile, frôle jusque ses épaules et murmure, érotique. « Fais moi confiance. » Comme tu l'as fait jusqu'ici, aujourd'hui. Et ce soir, en ce jour de son anniversaire, je suis plus que tentée, d'essayer. Perverse en son honneur, libertine ayant envie de marquer son esprit, comme aucune. Je souhaite le voir se décharger de son oppression, et que je me fonde en sa seule et unique obsession.
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    Annalynne & Clay / Déc 2015    

    Même les paroles d'Annalnnne concernant le service après-vente ne sont pas pour me rassurer. Cependant je l'ai bien délaissée en bas dans la ruelle, regrettant presque de l'avoir abandonnée sous un spot constamment éclairé, à visu du premier passant qui aurait la mauvaise idée de venir l'abimer. Et maintenant que je suis sur le point de pénétrer à nouveau dans mon appartement en si charmante compagnie, j'ai cette étrange sensation d'oubli liée à celle d'une appréhension à laquelle je sais donner un nom.  

    Et bien qu'en redécouvrant mon intérieur je devrais y retrouver un quelconque réconfort, voir mes meubles, ma déco, les deux coupes à l'abandon ne fait qu'ajouter à ce sentiment d'éviction. De toutes nos envies et nos vils penchants, elle ne s'est jamais refusée alors je me vois mal à présent rejeter son idée lorsqu'elle pense avant tout à me combler. Plus mes pas me rapprochent inconditionnellement de la table basse et plus l'atmosphère se fait pesante, pensée idiote puisque de toute manière je n'ai plus de raison de m'en faire, le lien avec lequel elle souhaitait m'avilir envolé lors du trajet. Et perturbé par la situation, ce n'est qu'une fois la bouteille à la main qu'elle obtient à nouveau toute mon attention. Elle se sert, puis c'est au tour de mon verre qu'elle me tend silencieusement. Est-elle toujours aussi déterminée qu'elle ne l'était au moment où nous avons quitté mon logement... Ses yeux un instant se plantent dans les miens en quête de réponse à la question qui me ronge encore. Décontenancé, je ne tiens pas particulièrement à boire comme elle vient de le faire devant moi, pouvant ne pas en apprécier la saveur à sa juste valeur juste par anxiété. Je dépose donc ma flute de coté bien que l'alcool et ses vertus pourraient m'aider à me décrisper quand je la vois faire de même et de ses doigts, venir s'accoler. J'en détaille chaque geste à la microseconde près lorsqu'elle fait glisser ses ongles, fébriles et sereins à la fois, s'entête lentement sur le dernier rempart qui me dissimule de sa vue.

    Et étrangement, moins il reste de boutons et plus sa présence, cette proximité qu'elle nous impose m'exalte. En une dernière caresse sur ce qu'elle vient d'exhiber, sur le derme de mon bas-ventre dénudé, elle m'oppresse d'une question à laquelle j'hésite un court instant à répondre. « Tu as apprécié ta soirée ? » La voiture, l'opéra et ses petite attentions, tout était parfait jusque là. Mais le problème, c'est que cette soirée... " Elle n'est pas terminée. " Mes doigts viennent se perdre sur son visage alors que les siens effleurent lascivement mes épaules. Elle a toute la nuit pour me dresser et déjà mes pensées s'égarent sur ce qu'elle pourrait trouver pour remplacer ce dont j'ai eu l'audace de me dépourvoir. J'ai bien quelques idées déjà sur ce dont ses mains pourraient se saisir dans mes affaires. Pas de menottes, ce serait du déjà vu et elle aime innover dans ses jeux déplacés. Les liens seront de textile ou de cuir sûrement. « Fais moi confiance.  » Les ceintures....Ce avec quoi je les menacée une fois. C'est ce qui me vient directement à l'esprit dans ce genre pratiques vouées à la luxure et qui choqueraient les plus pudiques. Dans le jeu de mes mains éperdues qui s’égarent sur ses hanches saillantes, je me fais complice de sa lubricité en l'invitant à rejoindre de l'autre coté, débraillé, les reflets anthracites de mes draps moirés. Sa peau mate et gorgée du soleil indien m'aspire à des jeux de plaisirs annoncés, d'ajuster ses dérivations à mes étreintes pour ne les voir se concrétiser. " Et maintenant?  " Si tant est qu'elle ait tout autant que moi de suite dans les idées... Involontairement de ma part, mes yeux s'égarent de temps à autre vers le tiroir de cette commode où sont rangés, enroulés, les liens que je ne souhaite la voir utiliser. Où est le maitre, où est la chose....Et à défaut de la prendre à son propre jeu, mes lèvres s'aventurent en une succession de caresses et de morsures inattendues, susurre à son oreille une dernière condition: " Fais moi plaisir, garde tes talons, " pour finalement me démunir de ma chemise, acceptant d'être pleinement sous son emprise.

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    Lien du postSam 16 Avr - 11:56
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    Annalynne & Clay / Déc 2015    

    Sur sa peau, en l'effleurant, mes doigts lui jouent un concerto. S'amourachent un peu plus de son être, me lient à lui, sans que je ne le vois. Dessinent en caresses avec justesse, mon inclinaison, affection, qui tend à augmenter sans cesse, en crescendo. Ce n'est plus son côté interdit qui m'attire, ni même le fait de mener un rébellion envers mon père et ses convictions. C'est à présent tout le reste, tout ce qu'il est, ce que je connais. " Elle n'est pas terminée. " Presque fébrile, j'en esquisse un faible sourire. Accueillant ses paumes délicates sur les traits de mon expression qui à nouveau en pernicieux se fond, je n'en stoppe pas pour autant mes frôlements, étant donné que j'apprécie tellement le toucher. Et non pas que là, les courbes complètes de son corps, je les adore, c'est tout que je veux dominer une fois qu'il en viendra à se faire docile pour moi. J'use de mots d'ailleurs afin de l'entraîner dans cette chute vers les enfers endiablés que je souhaite lui proposer. Une confiance mutuelle que je lui ai déjà totalement allouée. Je suis à lui, chaque nuit, quoi que je veuille en penser, quoi que j'essaie de nier.

    Je veux me maîtresse de cet homme qui m'a bien des fois soumise et rendue dingue par son emprise. Et malgré toutes mes volontés, j'ai l'impression qu'on échange encore une fois les rôles lorsque se sont ses mains qui nous guident sur le chemin de sa chambre. Ses doigts qui s'accrochent à mes hanches. Mon corps qui accule le sien, dans son désir impudique de le voir me prendre, c'est certain. En un soupir, j'en laisse de côté un seconde mon hérésie … " Et maintenant?  " Maintenant tu te laisses faire, et tu me laisses gérer les choses, à ma manière. Mes iris reviennent aux siens, qui se détachent de moi, parfois, s'accrochent à sa commode, et j'en devine – ou presque – la contenance. Je le découvre de plus en plus enclin à me céder. A se laisser aller et me donner ce contrôle qu'avec lui, je vais encore plus que d'habitude apprécier.

    Et le parfum de ses lèvres vient sublimer ma peau, enchante mon rythme cardiaque, lorsqu'il embrasse et embrase mes sens dorénavant altérés, tous enfiévrés. " Fais moi plaisir, garde tes talons. " Sait-il seulement à quel point il est obsédant ? En un faible feulement, le textile de sa chemise tombe sur le sol, et coquine, je l'observe gésir sur ce dernier, avant de redresse mon regard afin de trouver le sien, malin. Un instant, mes lèvres s'épanchent avec douceur sur son torse alors que mes doigts s'agrippent au tissu entourant sa taille, sur son derme je laisse courir ma respiration, avant de me reculer, m'éloigne – à regret – et érafle au moment de mon départ, son entre jambe et objet de mes espoirs charnels pas encore totalement confessés. Je le veux complice de mes moindres caprices.

    C'est avec une dose de ferveur, que mes mains ouvrent l'un des tiroirs de la commode, et rapidement je pose les doigts sur ce qui pourrait m'aider à concrétiser cette envie libertine et déplacée que j'ai de l'attacher. Cette chose qu'il m'a lui même proposé dans un acte manqué. Je me retourne finalement vers lui, la ceinture en main, tout en lui offrant un sourire taquin, que je mords lorsque je m'avance à nouveau. Seulement, je ne m'exécute pas tout de suite, j'ai des envies de prendre mon temps, de faire augmenter son appétence, mais aussi mes propres ambitions. De ce fait, en résulte mes ongles écorchent son omoplate, descendent le long de son bras, et pouce et index s'amusent en encercler son poignet que bientôt j'aurai ligoté. Mes lèvres vont à la suite de mon acte, se poser sur le départ qu'avaient pris mes phalanges, avant qu'en un claquement de talons sur le sol, je me déplace, me glisse dans son dos, et j'en déroule le cuir, en forme une boucle pour la laisser raser le long de son échine, et tenter de provoquer en lui quelques frissons. Une fois encore, ce sont mes lèvres qui prennent la relève, avant de ne permettre à mes dents, de le mordre insolemment.

    J'en finis de faire le tour de sa personne et reviens me positionner face à lui, pour le distraire, je vais baiser sa bouche, tandis que mes mains amènent les siennes à se rapprocher, j'use de dextérité, alors que ma langue s'acoquine à sa jumelle, je boucle le premier de ses poignets au second, et serre l'attache au maximum pour ne pas le voir l'enlever alors que je serai encore en train de jouer. L'idée de l'avoir à ma merci et des plus électrisante, je me vois déjà en train d'embraser chaque partie de son être, m'imagine lustrer sa virilité, le rendre dingue de moi, de sexe perdus aux confins de ses draps. Je m'éloigne de quelques centimètres, constate mon exploit, en crache un soupir, exalter par nos délires. Et là, sur le côté de ma robe, je vais chercher sa fermeture, pour la descendre lentement, et laisser glisser le tissus sur moi, en guise de troisième présent, je lui offre celle que je suis, princesse et chienne à la fois. En dentelle couvrant quelques parts de ma peau, apparat destiné à l'entêter sans qu'il ne puisse pour autant toucher. « Tout ce qu'il te plaira. » Persuadée dans ma fierté que c'est déjà le cas, ça lui plaît. D'un mouvement furtif, je me débarrasse de mes paillettes pour de bon, en l'envoyant sur le côté, et reste, en tenue sexy à souhait sous son regard qui n'en fini pas de brûler. J'en reviens à ses hanches, débute le retrait des vêtements qu'il porte encore. Frémissante, ne sachant plus qui est le maître, qui est l'esclave, puisque je me jure d'être celle de tous ses plaisirs.  

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    Quand ses nombreuses caresses pulpeuses se déposent sur mon torse, qu'elle parviendrait presque à me faire oublier ses noirs desseins, me berçant d'illusions quant à un possible sentiment de pitié à mon égard, elle se retire non sans frôler ce que je la devine aimer et vouloir posséder. C'est à cet instant qu'elle se dirige là où mon regard s'est, par crainte, égaré à de nombreuses reprises, en ai un bref geste de repli lorsque ses mains plongent dans mes affaires afin d'en tirer ce qui lui sera nécessaire pour me faire soumis à ses désir. Sa silhouette fait volte face dans un mouvement lent et lancinant ce qui me laisse tout le déplaisir de contempler ce qu'elle s'amuse à cingler entre ses mains, une ceinture de cuir dont la boucle métallique ne cesse de me faire appréhender d'avance les futurs supplices. Et si j'aime voir une femme se plier à mes quatre volontés, la réciproque n'est vraie. Pourtant j'obtempère sans protester face à ses exigences qu'elle pourrait sans doute me faire, avec patiente, aimer. Et s'approchant, elle me fait languir, se fait délicieusement possessive, mon visage ne se détachant pourtant de ce point fixe face à moi puisque je ne préfère d'avantage contempler ce bout de cuir.

    Objet de son plaisir, esclave de son désir lorsque sa main s'appose sur mon dos pour en lacérer la peau. Prédatrice, je la laisse s'adonner à son petit caprice érotique, enlaçant dans un prélude mon poignet, plus nerveux que je ne souhaite le laisser paraitre lorsqu'elle se permet de me contourner. Et cette présence, cette indécente empreinte qui me brule l'échine juste de part son contact me fait me crisper, prêt malgré moi à recevoir cette sanction, cette privation de jouir d'elle en parfaite impunité de mes paumes crantées sur sa peau. Elle souhaite savourer les plaisirs de la vie sans les contrariétés, ce pourquoi elle m'a choisit moi plutôt que l'autre. Menaçante lorsque nos regards se croisent de nouveau puis vient s'épancher sur mes lèvres en un tendre renouveau. Cruelle diversion quand je la sens et la laisse, grisé par ses baisers, venir de ses doigts conclure ses viles idées. Me voilà déjà incapable de m'opposer, mes deux mains rassemblées dont la boucle les associe en une prise ferme alors que mon premier réflexe est d'en éprouver la solidité. Et je ne saurais dire de quel feu je me consume, délicieuse sensation que celle de ce lien qui m'arrache toute faculté, et ce sentiment de faiblesse qui me frustre lorsqu'elle se dessaisit du lien et s'éloigne pour mieux me contempler dans mon état d'impuissance, d'impatience. Le lubrique prend ici une toute autre direction, une dimension teintée d'une pointe de perversion. Elle s'effeuille alors, un bel ouvrage dont j'aurais eu à cœur de me délecter si je n'avais eu les mains liées. La robe d'abord qui choit devant moi jusqu'à ses hanches dans un bruit feutré, se dénudant à ma vue et s'offrant à mes mâles appétits qu'elle a si sournoisement entravés. Les doigts cherchant inconsciemment à se libérer, je n'ose bouger mais mate avec perversité ce qu'elle soumet au tragique de la scène, le charnel tatoué sur ses lèvres, « Tout ce qu'il te plaira. » Arabesques sensuelles que sont ses courbes redessinées par le fin voilage dissimulant sa féminité, elle s'expose entièrement en envoyant valser le textile de coté. Et glisse son ombre jusqu'à moi pour venir à nouveau effleurer ce que ses griffes viennent profaner, à la lisière de la couture. La provocation de ses doigts sur la fermeture bafoue mon aisance de mâle orgueilleux, pris au piège de mes propres attentes lorsque je ne peux ni ne veux me sentir démuni face à ses audacieuses invitations. L'opéra.... La voiture... et maintenant son corps dont elle veut me faire profiter.  " Anna "  S'en est presque une supplique lorsque je sens la pression sauter et mon jean glisser, mon sexe raidit de tant d'émois à la simple pensée de mes mains qui pourraient profiler sous la tiédeur taquine de ses dessous provocants. Mes mains s'empressent d'aller sur les siennes avant qu'elle n'aille plus loin et  souffle, les yeux rivés sur ses ambitieux élans: " J'voudrais pas que tu le regrettes, " si d'aventure je me montrais un peu moins docile que ce que tu réellement ne souhaites.    

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    Les laçages et dentelles de mon justaucorps coquin offerts à ses prunelles, à ses mains liées qui pourraient, si elles le pouvaient, me caresser jusqu'au bout de cette soirée. Mon envie de lui semble impossible à tarir, continuellement grandissante. Obsédante alors qu'il se prend à mon jeu libertin, même malgré ces réticences qui le rendent encore incertain. Toujours proche de lui et accrochée aux textiles qui recouvrent encore la partie basse de son corps, je cherche dans ses iris la confiance que je lui ai demandé de me donner. Et mes phalanges dégrafent l'attache première de son pantalon bercé par un « Anna. » auquel je pourrai très bien répondre un « Clay ... » Cependant je reste muette, préférant commencer à descendre le tissus et libérer d'une couche l'objet du moindre de mes désirs, ce sexe déjà gonflé, dont je désire me délecter. Le problème de mon envie, c'est qu'elle est avortée, par ses mains attachées venues se poser sur les miennes, pour m'arrêter. Et mon regard se détache de son caleçon pour remonter en amont. " J'voudrais pas que tu le regrettes. " Regretter quoi ? De m'offrir à lui, ou plutôt de me l'offrir à moi. Ses mains toujours sur les miennes, j'en inverse la pression, afin de venir en prodiguer une sur ses doigts. Les guidant, le long de mon ventre, acte encore bourré de cette lenteur qui fait battre mon sang, mon coeur. Le mouvement perdure, effiloche les secondes, quand de ses index il effleure, esquissant les broderies recouvrant par endroit mon derme hâlé, et lui permets de ce fait, de constater, ma respiration accélérée, ces frissons qui me font perdre la raison. Lui indiquant le chemin encore, on gravit ensemble mes monts, dont ses paumes se délectent une courte durée, voulant simplement le convaincre et non lui donner des idées de me dominer. Mon visage flanchant en arrière, résultat de ce contact éphémère. Mon être dans son entièreté est infecté de la jonction de nos mains, de nos âmes en émois. Cette impression me consume lorsque notre ascension se termine dans mon cou, que de sa force il pourrait indéniablement briser. Fébrile, à la merci de ses doigts, même lorsqu'ils sont noués. « Arrêtes ... » Je murmure entre deux inspirations lascives, quand mes mains se positionnent sur ses poignets, pour à présent l'éloigner. « De penser ça. » Que je pourrai avoir des remords, quand ma volonté de le ressentir en moi, partout, en bouche, entre mes cuisses, devient un foutu besoin. Parce que depuis notre intermède inachevé à cause de l'irruption de son ancienne petite amie, nous n'avons plus été proches, et aujourd'hui, je réalise que j'en suis meurtrie. Alors j'en délaisse ses bras, pour revenir à son boxer plus bas. Mes ongles éraflent par dessus l'étoffe son membre frémissant, à plusieurs reprises afin de le ressentir bander. « Si ... » Mes pouces roulent sous l'élastique. « D'aventure ... » Ma vision jongle entre son entre-jambe et son regard. « Ça ne te plaît pas. » Je m'abaisse afin de le dénuder, prenant le soin de laisser mes phalanges sur lui s'attarder, rayer sa peau électrisée. Et commence à délasser ses chaussures pour qu'il en soit de ça aussi, délester. A présent à genoux face à lui, je redresse mes yeux, les attardent sur sa volonté tendue avant de passer à ses billes bleutées m'observant. « Je te détacherai. » Si vraiment l'oppression est trop difficile à supporter.

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    Lien du postLun 6 Juin - 19:59
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