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I LOVE HARVARD
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    « happy birthday ... mister president. » clay et anna.
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    Lien du postDim 17 Jan - 16:04
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    Happy Birthday ... mister president
     
    Annalynne & Clay / Déc 2015    
    Mon égo toujours titillé, je ne le remarque qu’à moitié se débattre avec les quelques boutons qu’il lui reste encore sur sa tenue à fermer, et quand je lui précise que j’aurai pu lui proposer de prendre le jet privé plutôt qu’une simple limousine, il s’en devient mesquin et me crache un semblant de venin. «  Pour faire 15min de trajet...» Nos regards ne ressentent pas le besoin de se croiser à nouveau, cependant je me refuse de laisser ce détail en suspens, puisque j’utilise le même ton, presque sifflé, afin de lui préciser, en piqûre de rappel détournée. « C’est toi qui a choisi la destination. » Il est complétement tangible de souligner, que s’il m’avait parlé de l’Europe ou de l’Asie, nous serions partis aussi. Bien évidemment, il m’aurait probablement accusé d’avoir la folie des grandeurs, mais ce dont je prends conscience moi à présent, c’est que cette hérésie est directement reliée à mon cœur.  Et n’en finissant plus de divaguer à ce sujet, je choisis ce moment pour nous servir un nouveau verre afin de me permettre de survivre à la soirée, le prenant pour excuse, bien que je me pense autant que lui, par la situation, déroutée. Mais cela m’importe peu, j’essaie de rester un brin naturelle, et de ne plus trop penser, je nous veux simplement ensemble le temps de cette nuit. Oubliant les contraintes et tout ce qui peut faire en sorte d’éradiquer une possible union de nos deux êtres. «  Parle pour toi » Et je lui offre un sourire carnassier, plein de malice et gaité. Le remerciant de façon muette de par ses mots faire passer outre le côté solennel de l’instant, et tout aussi espiègle, je lui réponds. « Moi, très cher, je n’ai pas entamé la soirée avec un pack de bière. » Mais cela ne m’empêche pas de porter à mes lèvres mon verre et de me laisser charmer, par le gout doucereusement piquant de l’alcool qui doit compter quelques ans.

    C’est aisément que ma main va à l’encontre de sa jambe, épouse les formes de sa cuisse, et reste posée de cette manière délicate, sans vraiment calculer le fait, que mon pouce, amoureusement, le caresse, à répétition. Attitude qui ne me dérange en rien, bien au contraire, cela me semble presque d’une logique sans nom, tant je me laisse surprendre agréablement par ce que ça a le loisir de provoquer chez moi, sauf que lorsque sa paume vient faire pression sur la mienne, je réalise que peut-être je suis allée trop loin, que je nous ai cru capable de nouveaux jeux, alors que cette soirée fait plutôt partie des rares fois, où nous ne sommes pas en train de nous disputer tous les deux, n’est ce pas ? Pourtant, depuis mon départ, je pensais que les choses avaient changé, alors je cherche dans ses prunelles d’autres raisons de penser que je ne me suis pas totalement fourvoyée. Mais c’est son sourire que je recueille, c’est ses phalanges qui renforcent leur étreinte envers les miennes, c’est ce bien être extrême que je ne ressens que trop peu souvent. « Rien ne presse. Ils répètent toutes les semaines » Sourcils froncés, j’essaie de déterminer ce qu’il a voulu insinuer. Et ne sachant pas comment réagir, c’est surprise que j’accuse le fait qu’il délaisse mes doigts, qui paraissent bien dénués de tout but à présent qu’ils sont esseulés, silencieuse je l’observe boire son verre, avant de le déposer à son emplacement originel, reporte mon attention à ses prunelles … « Encore une voiture empruntée à ton père... » Je lui concède le fait que la contrariété doit à présent se lire sur mes traits que c’est pour cette raison que ma main le quitte soudainement et que de ma voix je lui intime ce que je désire plus que tout autre chose, pour une fois … Juste une, Clay, pour toi, pour moi, mais à la vérité, surtout pour nous. « Oublie mon père. » Je suis persuadée, qu’on est capables d’omettre ce détail, de déraisonner en toute impunité. C’est d’ailleurs pour cela, que je me permets, de laisser mes doigts s’aventurer dans sa nuque cette fois. Je m’acoquine avec sa peau, pour tenter de lui faire effacer certains de ses maux.

    Quand la fenêtre du chauffeur descend, furtivement, je quitte à nouveau son derme, et écoute lorsqu’il nous indique que nous devrions nous tenir prêts à descendre dans quelques instants. « Faites le tour » Intriguée, je le regarde sur le côté, et tandis que la vitre remonte, je le questionne sans le faire réellement « Vraiment ? » Encore une fois, j’avoue ne pas comprendre, et être perturbée par ce fait là, ce changement de programme, et il est vrai que je n’apprécie guère qu’il tente de reprendre les rênes d’une soirée qui se doit pour lui d’être organisée. Et comme coupée dans mon élan déjà deux fois, je ne réitère pas le fait de le toucher, non, me contente de poser mon verre tout à côté du sien, tandis que je lui lance, ironique sans l’être réellement, il n’y a que le ton que je prends, et non le véritable sentiment. « Mettre un si beau costume, et choisir d’entrer par derrière. » Un laps de temps court et gênant, je me dis qu’il ne veut pas risquer d’être vu à mes côtés, quand moi-même je n’y avais même pas songé. Et lorsque je ressens le moteur ralentir à nouveau, je me demande bien pourquoi je me bride, après tout, les fois où j'ai laissé mes volontés parler en sa présence, je ne l'ai pas regretté. Avec candeur, j’approche mon visage du sien, lui affiche un air des plus serein, sans peur. Avec assurance, je commence … « Tu as du mal, hein ? » Non pas avec son anniversaire, non pas avec moi. Me fais intrusive, alors que je reprends confiance en moi, renvoie mes paumes courir sur sa peau, sur sa cuisse, dans sa nuque, m’approche encore, dangereuse. « A me laisser contrôler. » Mais c’est ce qui chez lui m’a toujours charmé. Depuis le premier soir. Depuis qu’il s’est montré si mauvais dans le rôle de l’homme soumis et assagis. Allumeuse je continue de jouer, une seconde de trop peut-être, et l’intime finalement. « Cinq minutes de retard, c’est excusable, mais … » Plus, ce serait mal vu. Tout en moi l’appelle, assaillie par des envies diluviennes. Seulement si l’on continue sur ce chemin, de ce concert, nous n’en aurons même pas un semblant de refrain. Et puis … c’est le chauffeur que je crains, c’est mon destin, le chien. Je m’éloigne, à regret, et lui désigne sa portière afin de le voir sortir de l’habitacle, un sourire sur les lèvres, tandis que ses doigts, un peu crispés, vont finalement actionner le cliquet. C’est rapidement alors, que j’attrape sa main, lorsque l’air nocturne se heurte à nos visages et que nos pas s’en deviennent plus précipités, nous menant jusque devant la porte arrière de l’opéra, ouverte, à moitié, et dans le couloir, nous voilà entrés. Mon cœur battant, nos phalanges entrelacées. Contre toute attente alors que nous devrions encore accélérer et malgré mes précédents dires, je lui résiste et dans cette claire obscurité, le défi du regard, quand sur le mur mon dos va cogner.


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    Lien du postVen 22 Jan - 14:38
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    Happy Birthday ... mister president
     
    Annalynne & Clay / Déc 2015    
    « Vraiment ? » Ai-je pour habitude de plaisanter en de tels languissants moments? Imagine que nous soyons aperçus tous deux à l'entrée de ces lieux un soir d'hiver si peu couverts. Alan serait certainement le premier à apprendre qu'un autre homme t'a accompagnée, partageant cet espace exigu et dans lequel, cachée, tu as pu briser tes vœux, choses qui a failli - si je ne me m'abuse - arriver à l'instant. Et tandis qu'elle finit son verre à son tour, j'ai en guise de remerciement le droit à une réplique qui va sans dire, m'embarrasse quelque peu puisque je la sens légèrement déçue. « Mettre un si beau costume, et choisir d’entrer par derrière. » Je sais ce qu'elle doit déjà penser de moi et cela m'incommode presque qu'elle puisse croire que je n'ai assez de cran pour l'accompagner dans un tel accoutrement. Non il en autrement Malcolm, je souhaite seulement te préserver et bien qu'il te plaise de croire que nous pourrions nous exhiber, j'aspire à d'autres sentiments. Le moteur se fait finalement de plus en plus silencieux, preuve que nous touchons au but lorsqu'elle se rapproche de nouveau, plus tactile qu'auparavant en m’effleurant la nuque. « Tu as du mal, hein ? » De nature méfiante, c'est sur la vitre tintée nous faisant face que mes yeux sont venus s'égarer. Et pourquoi donc aurais-je peur de ce qui va suivre, presque à craindre pour elle un plausible affrontement avec son père, comme si son avenir de femme d'affaires était plus important. En vérité, c'est pour elle et son honneur que je souhaite moi aussi cacher cette mutuelle attirance, qu'elle n'ait à choisir et que nous puissions profiter du temps que cette vaine histoire puisse durer. Alors forcé de constater que je ne suis qu'un amant comme tous ces gars par millier qui courent après une femme interdite, désirable, se jouant des règles et de la morale dans une tragédie pleinement condamnable, je la regarde me susurrer « A me laisser contrôler. » C'est un sourire qui vient lui répondre car je n'ai de mots à dire pour lui avouer qu'elle a, une fois de plus, raison sur ce point. Le contrôle, fâcheuse manie dont elle se joue en boucle tel un refrain. « Cinq minutes de retard, c’est excusable, mais … » Alors voilà qu'elle reprend congé de cette dérive sans filet et d'un regard complice m'invite à sortir en premier, ordre que j’exécute en empoignant la portière.  

    Curieusement, elle ne semble démontrer aucune réticence à s'engager par la voie destinée d'ordinaire au peuple sous classé. De nos mains liées, elle m'entraine prestement à l'intérieur et ce n'est pas sans arrière pensée que j'interprète sa hâte à nous voir enfin quitter la chaussée.  Nous pénétrons donc dans le corridor, délaissant limousine et chauffeur derrière nous en faveur du clair obscur régnant à l'intérieur.  Et tandis que dans notre marche rapide je m'apprête à débouler dans ce qui s'apparente à un carrefour, je la sens ralentir soudainement et se faire insolente.  Me retournant, j'éprouve en la voyant dos au mur ce même et fiévreux sentiment, désir intarissable, que précédemment ressentit dans le véhicule. " Ici? " Mon regard la délaisse quelques fugaces secondes pour s'enquérir vainement à l'autre bout du couloir d'une quelconque présence avant de me rapprocher d'elle. Et quand à moi elle veut se lier, son corps et ses lèvres à ma portée, mes sens affolés lorsqu'elle se laisse effleurer, je glisse une autre question qui ne l'est pas tant " Maintenant... " . Ma paume caressant sa joue, écrivant ce que je n'ose dire, je n'ai guère plus l'intention de courir après des violons lorsque sa dévotion chante à mon âme sans détour les promesses de caresses compromettantes.

    Et sous l'emprise d'une pulsion, je lui envoie moi aussi un message dont elle ne pourra présumer de la teneur, mes lèvres venant empoigner les siennes, trahissant mon impatience puisque séduit par ses charmes et son attitude, je me soustrais une fois de plus à ce que nous nous étions dit dans mon appartement. inconsciemment, je la veux sous mes doigts encore une fois consentante et viens chercher sur sa cuisse le délicat tissus de soie. " Plus tard... C'est ce que tu avais dit "  C'était avant que tu n'assièges mes envies.
    Mais un raclement dans mon dos me coupe dans mon élan et d'un coup d'œil par-dessus mon épaule j'entrevois l'un des artistes à peine sorti de sa loge nous épier avant de repartir. Il va de soit naturellement que les aristocrates ne s'adonnent pas particulièrement à ce genre de représentation. Il s'est donc éclipsé comme un gentleman pour nous laisser reprendre nos esprits et c'est amusé que je décoche un autre regard à Annalynne, effaçant de la tranche du pouce les quelques traces de vermeil que son gloss aurait pu tatouer sur mes lèvres.




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    Lien du postDim 24 Jan - 18:33
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    Happy Birthday ... mister president
     
    Annalynne & Clay / Déc 2015    
    Au moment d’entrer dans ce couloir, je ne savais pas, il m’a fallu une fraction de seconde pour me permettre de réaliser, comprendre et me laisser porter par l’évidence. Accepter ce besoin de l’avoir quelque peu pour moi, m’appartenant et me délecter de ce fait là. J’ai en moi le souhait grandissant d’oser un jour hanter le moindre de ses désirs. De m’ancrer dans ses songes, égoïstement, marquer son âme. Autant qu’il a tatoué la mienne. Mais en attendant d’y parvenir, j’espère atteindre un des buts secrets de cette soirée, lui démontrer, une fois pour toute mon affection, lui faire oublier ce mariage forcé qui mènera à ma perdition, lui faire entendre le savant mélange d’adoration et fascination qu’il a su insinuer en chacune de mes veines comme le plus dangereux des venins, à chaque fois que se trouve à proximité son corps du mien. Puisqu’à présent, de toutes les manières, je ne suis plus réellement capable de le nier, tout est palpable dans mon comportement. C’est en moi, c’est écrit, c’est d’un affreux, mais c’est la vie. Mon échine butant contre le béton bariolé, je me fais carnivore de par mes propres lèvres, parfait reflet du manque que je ressens profondément pour les siennes qui depuis trop de jours ne m’ont pas effleurée. Je sens mon rythme cardiaque s’accélérer, mon sang battre dans chacune des nervures que constitue mon être, et mon regard l’interpelle encore, quand d’un seul mot, par avance, il me dévore. " Ici? " J’m’exaspère lorsqu’il délaisse mon visage de ses paupières, observant furtivement si nous sommes désormais seuls et se persuade que personne ne pourrait être susceptible de nous arrêter, et déjà il s’approche de moi. L’adrénaline augmente, crescendo, fait frissonner ma peau. Ses ongles éraflent délicatement, ses iris m’enflamment irrémédiablement … " Maintenant... " Je ne réponds pas, reste muette, ploie sous l’emprise qu’il a sur moi. Sa main connaissant ma joue, une nouvelle, fois, ma langue frôle mes lèvres, qui attendent. Ca suffit, perds plus de temps. Et accédant enfin à ma requête pernicieuse silencieuse, sa bouche vient enfin voler à mes espoirs un baiser dans lequel je me noie volontiers.

    Très vite, mes mains vont s’accrocher à sa nuque, traduisent mon appétence croissante à son égard, et cette carence dont j’ignorais jusqu’à présent l’ampleur. Brutalité et passion se lient alors dans un parfait amalgame et mon dos choque encore une fois le béton, bridée par ma dépendance, sous le poids de mes volontés charnelles je balance. A chaque nouvelle caresse, je tressaille entièrement, sa paume s’aventure jusque ma cuisse, relève le tissu de ma robe pour se heurter à celui de mes bas, épanchant notre attirance de cette façon, je savoure chaque seconde qui s’éternise dans notre union. " Plus tard... C'est ce que tu avais dit " Je l’ai dit, et pour peu, je me maudis. Puisque je ne veux pas d’un plus tard, mais bel et bien de ce dont il a parlé précédemment, ce que je souhaite au plus haut point, c’est un maintenant. Qu’il me prenne, contre ce mur, comme une chienne, indéniablement soumise à ses volontés, qu’il trouve son chemin entre mes cuisses et que j’en subisse avec délectation jusqu’aux plus infimes des délicieux supplices. Et déjà vers des desseins lubriques s’envolent mes pensées, je le désire plus que jamais, juste avant d’être coupées. C’est comme une douche froide, un coup dans ma cage thoracique. Ce raclement de gorge inattendu qui l’éloigne de moi. Et notre discrétion ne vaut dorénavant plus rien, pris sur le fait, comme deux gamins. Mes prunelles assassines se penchent vers l’homme qui vient de nous interrompre et présentement souris, avant de s’éclipser pour nous laisser le loisir, le temps, de nous replonger dans la normalité, et de mettre de côté la folie de cet aparté. Mes esprits se remettent en place avec plus de rapidité que je ne l’aurai cru, et je m’en veux, quelque peu, de ma faiblesse. Puisque je parle de trop, surement, de contrôle, je suis mise au pied du mur, et constate, qu’en sa présence j’en ai bien du mal, à ne pas me laisser submerger par ce que me dictent ces envies des plus primaires, ces besoins qui me laissent un tant soit peu amère. Mais le fait est que ce qui me dérange réellement c’est ce que je ressens, cette extrême frustration, baptisée en son nom … Je blâme absolument tout ce qu’il est, réaction totalement injustifiée. Soudainement revêche, puisque je lutte contre moi-même, que je ne m’explique pas, que je suis plus attachée que je le devrai, et qu’en une seconde ça passe de l’acceptation ou simple rejet, ça me fait clairement perdre la raison, je délire à répétition, et je plante mon regard dans le sien tout en prononçant. « La bienséance voudrait que nous allions rejoindre nos sièges. » C’est un ordre détourné, cependant, dans mes contradictions personnelles je me fourvoie, un peu plus, un peu moins, j’ai le sentiment que ça ne compte plus vraiment, car déjà, je m’approche à nouveau, comme aimantée, doucereuse j’en viens à parcourir l’ouverture de sa veste de mon index et pouce, c’est d’ailleurs avec lenteur qu’ils glissent finalement en contrebas, suivant le chemin invisible que trace en mon être mes caprices. On ne peut plus assurée, quand finalement ma paume s’aventure et s’arrête, à la lisière de sa ceinture, je lâche un soupir maitrisé, traduisant d’une hésitation dont je ne fais absolument pas preuve. Et je me feins d’abord dans la vulnérabilité lorsque mes phalanges se déploient afin de frôler par-dessus le textile sa virilité. Fais preuve de délicatesse le temps de quelques caresses vicieuses. Me menant à cet acte que certains qualifierai de soumission, là où je ne vois qu’une confiance mutuelle et la route érotique de notre perdition. Avec ardeur, candeur, et douceur, je l’empoigne là où je le devine s’éveiller, attisant ses envies et décuplant les miennes, mes prunelles n’ayant pas décrochées de son propre regard, je murmure, sexuelle. « Tu ne voudrais surement pas passer à côté de ton premier cadeau. » Et je ne sais plus si je parle du concert, ou de moi, mais ma main le délaisse, à regret, puisque même si je le voudrai, c’est plus tard, n’est-ce pas, que j’ai prévu de me donner. Et le concert on va vraiment finir par le louper.





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    Lien du postMer 27 Jan - 21:22
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    Lien du postSam 30 Jan - 20:08
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    Encore sous le joug du désir grimpant que notre précédente proximité a provoqué, je me fais dominatrice pour pallier à mes envies qui auraient très bien pu se révéler salvatrices. Mes sens m’interpellent, augmentent cette obstination que je ressens envers cet homme qui plus que tous les autres est capable de me faire de l’effet, avilissent les moindres prérogatives qu’un jour j’ai pu dresser. Et plus pétasse que princesse, je fais pression sur sa virilité. Amoureusement, je le désire et avec fermeté, le cajole, le tenant par ses attributs masculins qui n’ont de cesse de réinventer à mon esprit des idées déridées, j’accuse la signification de son râle envieux avec un sourire que je mords, avant de le délaisser bien que l’attente de le voir me prendre une nouvelle fois semble difficilement surmontable à présent que mes lèvres ont gouté aux siennes encore, et que dans mon être tout l’appelle à venir me démontrer de ses volontés tous leurs penchants lascifs et délurés. C’est encore mieux intimement qu’on sait se connaitre et qu’on se retrouve, j’en suis persuadée. Tant j’ai apprécié, à chaque fois, même si j’ai feins la simulation, à répétition. Menteuse pour mieux m’en sortir et ne pas totalement sombrer dans ce qui s’apparente de plus en plus à une relation, peu importe sa qualification … Je lui laisse le temps de s’en sortir avec la révélation naissante de la dévotion sexuelle qu’il peut avoir, à mon égard. Son sourire me murmure qu’il est prêt à patienter, pour l’instant, que les évènements à venir ne font pas que lui plaire, mais l’inspire aussi, assurément. " Certes, mais je garde ceci en mémoire " Ce qui tombe bien, puisque je n’en demandais pas moins. Intéressée et amusée, je hausse les épaules afin de lui faire part de cette façon silencieuse que la promesse de nos futurs ébats me fascine déjà.

    Alors ses doigts accrochent les miens, qui se laissent entremêler, bien volontiers. Soudainement on échange les rôles, pour parcourir les mètres qui nous séparent encore desdits sièges. Et moi, encline à la stupidité, je réalise que ma main liée à la sienne, ça ne me ferait rien de la lui laisser. Alors je m’insurge et m’auto-flagelle, m’insulte en pensées, d’être aussi conne et dévouée, me rappelle encore de ce jour où j’ai quitté son appartement, à quel point je les trouvais moches nos sentiments. Notre ascension perdure, et dans mon être, c’est chaque partie de moi qui s’écartèle, trouvant dans ses souffles un semblant de vérité pour mes demains, et lorsqu’on arrive enfin, c’est sans remord que j’apprécie le fait qu’il lâche ma paume. Capable de respirer à nouveau puisqu’aucune enclave ne pèse sur moi … Alors qu’il semble s’enquérir d’une chose qui sur le moment m’échappe, je me dis, que je pourrai le toucher encore, tendre le bras, trouver son épaule, et la recouvrir de toute ma paume, l’inciter à se tourner, à venir me trouver. Lui inculquer le fait que cela fait trop longtemps qu’il ne l’a pas fait, et que je ne suis pas habituée et encore moins disposée à éprouver ce genre de manque, entêtant et divin, qui n’est en rien serein. Qui fait un mal de chien. Mes terminaisons nerveuses reviennent alors à lui, comme si elles avaient réellement pu le quitter, lorsqu’il s’approche de mon être, et s’interroge en un souffle vers mes tympans. " J'ai déjà une petite idée de la dernière surprise mais... et les autres? " En un frisson, j’en craque un sourire, redressant mes pupilles séduites, le temps s’arrête à ce moment, étant donné que je me perds dans son regard intrigué, dans ce mélange qui me hante, cette douceur qui se teinte de rancœur, et de nos batailles précédentes, du pouvoir qu’il a de faire en sorte que tout mon entendement déraille et j’en omets la musique qui pourtant nous enveloppe pour ne me concentrer que sur lui et sur ses clefs, qu’encore se trouvent dans ma pochette imprimée. L’espace d’une fraction de seconde mortuaire, je prévois de lui révéler mes projets, comme s’ils étaient un incroyable secret. Un mystère qui pourrait lier son âme à la mienne, indéfiniment. Parvenir à lui démontrer que je tiens à lui, en prévention de ma descente aux enfers personnelle. Irréelle. Cependant, lorsque mes phalanges, fugaces, vont à la redécouverte des courbes délicates et dures de cette mâchoire qui m’obsède, je me fais revêche, maligne et indomptée, afin de lui intimer. « Tout vient à point à qui sait attendre. » Mon souffle se suspend, coupé par une salve d’applaudissements. Je lui souris, mutine, et vais me caler dans un fauteuil, avant de le voir faire de même. Côte à côte, mon attention a bien du mal à rester sur le concert, tortillant mes doigts entre eux, quand je lui concède plusieurs regards en biais.
    Intemporelles se font les minutes qui brusquement me paraissent durer chacune d’entre elles, quelques heures. J’ai dans le cours sauvage de mes pensées, des piqûres de rappel au sujet de ces soirées que j’ai passé placée de la même manière, proche d’un homme que je ne connais pas plus que ça, mais auquel je devrai lier ma vie dans quelques mois. J’accuse cette injustice qui ne m’a jamais paru aussi fort que ce soir un supplice. Connaitre Clay est quelque chose dont je peux me vanter, je le crois tout du moins, pour ce que ça vaut, n’est ce pas ? Apprécier ses bons, et surtout, ses mauvais côtés. Défile encore le temps que je nous pensais capable d’arrêter, mais cette fois, je ne m’en plains pas, puisque j’ai depuis longtemps arrêté d’aimer ce genre de concert, bien que ce soir, je leur accorde, un délicieux nouveau contour. Quand j’aperçois ses mains se redresser afin d’applaudir, c’est poliment que je fais de même. Et restant assise encore un instant, je vais chercher mon téléphone afin de vérifier si j’ai reçu le message me donnant l’approbation d’aller au garage maintenant. Cela fait, c’est toute sourire que je lui dis fièrement. « On nous attend. » Comme je lui avais dit de le faire pour la révélation de mon second cadeau, justement.

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    Lien du postMer 17 Fév - 20:49
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    Annalynne & Clay / Déc 2015    

    « Tout vient à point à qui sait attendre. »  Et ses doigts qui me laissent en émois m'abandonnent subitement au gré d'applaudissements sonores en contre bas. Le premier acte vient de se clore et c'est sur ce qu'elle met un terme à cette proximité qui se voulait forte en promesses. Le visage angélique, elle va donc prendre place dans l'un des quelques sièges et je vais la rejoindre, me posant modérément à ses cotés pour observer un peu plus assidument l'orchestre qui reprend de plus bel sous un vent de spots aux couleurs ambrées. C'est un spectacle assez exceptionnel à observer de cette hauteur et que seuls quelques privilégiés peuvent se permettre d'admirer alors il est à mon sens normal d'en respecter le silence bien que mes pensées s'osent vers d'autres contrées. Les couleurs varient selon le rythme, bleues aux dégradés d'un vert iridescent lorsqu'une femme élégamment habillée entame un doux chant réconfortant qu'il me sied d'entendre. J'en ferme les yeux méthodiquement afin d'en savourer chaque note pleinement, m'amuse presque à en deviner à l'instant même les instruments. Les corps, les cuivrés, les cordes. Impossible de les dissocier tellement l'enchainement se fait avec une telle célérité, une telle fluidité. S'en est envoutant, apaisant et redonne à cette soirée un peu de sa sérénité. Les plus grands titres auxquels j'aspirais sont repris un à un, des scènes de films projetées en accompagnement sur un écran mural les surplombant. Je ne comprendrais jamais comment peut-on se lasser d'un tel spectacle dont j'écouterais bien volontiers en boucle les salves avant mes matchs si je ne pouvais ne serait-ce que les enregistrer. Quelques minutes seulement me suffiraient pour puiser dans ce calme ce qui me fait défaut lorsqu'il s'agit de parer.  

    Chaque note me transporte presque dans un autre univers dans lequel je prends plaisir à perdre pied. Ce n'est qu'au bout de quelques minutes que j'ose un regard séduit vers Annalynne lorsqu'un chœur reprend le thème principal de ce film retraçant l'épopée du capitaine romain devenu gladiateur contre son gré. Now we are Free... La voix du dernier m'interpelle particulièrement, typée israélo mais si belle qu'il est difficile de ne pas se pencher légèrement pour en entrevoir l'origine et découvre stupéfait un jeune handicapé. Le malheureux se déplace par le biais d'un fauteuil roulant d'un blanc immaculé tout comme l'est la pureté de sa voix. Il clôt au bout de deux heures ce spectacle sous une salves d'ovations auxquels je prends part mécaniquement, me levant tout en applaudissant, Annalynne en faisant de même rivée sur son siège. Après quelques secondes, je me retourne vers elle légèrement contrarié lorsque je la vois encore textoter. Mais rapidement, elle supplante mes aprioris par une déclaration résolument entonnée: « On nous attend. » .

    Dans mon esprit, tout se joue sur ses quelques mots entachés de mystère. Il n'est plus vraiment l'heure d'aller diner quoiqu'il se pourrait, la connaissant, qu'elle ait graissé la patte de quelques commis. Mais non, ce n'est pas vers cette idée précise que se dissipent mes pensées. C'est un amalgame de ses paroles, de ses gestes et de ses promesses qui m'amènent à supposer à quelque chose de plus libertin qu'un simple diner. Voyez-vous, la cravate, sa volonté de me voir attaché, cet abrégé en bas dans le couloir de service et maintenant le "On" qui sous-entend que nous ne serons plus seuls pour le restant de la soirée. Alors j'attends qu'elle daigne se relever, opine favorablement à sa déclaration d'un sourire à peine dissimulé avant de lui emboiter le pas et de reprendre notre chemin. Mais à peine est-elle dans les escaliers que ma main l'agrippe pour lui empêcher toute avancée et avise sournoisement en venant fermement rechercher son contact. " Comment le sais-tu ? " qu'une partie de jambes en l'air à trois pour mon anniversaire ne serait pas pour me déplaire... Puis lui murmure une fois enlacée " J'espère que ses courbes sont aussi fuselées que les tiennes " sans quoi je ne suis pas certain d'apprécier.  

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    Et sur ma phrase, sur son sourire, je me relève, lui à ma suite. Je le devance afin de sortir de l’alcôve, notre aparté culturel terminé, et au plus profond de moi, j'espère de manière sincère qu'il a apprécié. C'est presque trop rapidement que l'on s'engouffre dans la cage d'escalier, et que ses doigts viennent me retrouver, ils m'arrachent un soupir – de surprise, et de cette envie qui ne me quitte plus quand je suis avec lui – mais je me fais patiente afin de connaître le fond de ses pensées, les explications qu'il pourrait donner à mes dires précédents, la traduction de ses possibles interrogations." Comment le sais-tu ? " Interloquée, je fronce les sourcils, sans savoir si la question est sérieuse ou pas, puisque c'est moi qui ai organisé l'entière soirée. En son honneur, pour lui démontrer que ne plus partager le même toit que le sien, me fend un tantinet le coeur. Evidemment que je suis au courant qu'on nous attend. J'en reste muette encore, persuadée qu'il va enchainer, que ses songes vont suivre leur chemin et se transcrire entre ses lèvres qui depuis toujours m'obsèdent. Cela ne tarde pas, puisqu'il m'enlace de ses phalanges toujours sur moi, et vient murmurer une chose à laquelle je ne m'attend réellement pas. " J'espère que ses courbes sont aussi fuselées que les tiennes "  Et j'en retiens un ricanement, qui se traduit par un souffle lâcher fortement, seulement. Si en fait, je le fais, parce que c'est impossible à contenir, putain. J'en passe ma langue sur mes lèvres, presque agacée qu'il puisse l'envisager. Parce que je ne suis pas bête, ses propos vont bien vite trouver une justification dans mon esprit, en écho. Une partie à trois. N'importe quoi. Jamais, parce que je suis beaucoup trop orgueilleuse pour ça. Ne supporterait pas, que son attention ne soit pas toute à moi. Je n'aime pas, non, franchement, j'ai horreur qu'on touche mes affaires, tu vois ? Superficiellement moi, mentalement je tente de me reprendre, mais quand j'ose penser « qu'on touche à celui qui est à moi » ça bloque, sérieux, ça ne veut pas. J'en mords ma lèvre, quand mon regard fait face au sien. Quand mon visage s'approche dangereusement, luxurieuse, j'en deviens féline envisageant de planter mes ongles dans sa chair, me contentant de cette cravate qui traduit ma névrose obsessionnelle, avec ferveur nos jeux sexuels, et mes lèvres viennent narguer les siennes, tentatrices et désireuses de nombreux baisers. Mais malgré ces envies, elles restent aux limites de la proximité. C'est ma langue qui l'effleure, acte avec lequel je l'ai déjà – bien des fois – attisé, persuadée que ça fait son effet. Et elle claque finalement, en un : « Ne sois pas stupide, s'il te plait. » Rieuse et dominante, mes traits se radoucissent cependant, étant donné qu'ils s'étaient durcit, rien qu'à l'idée de me voir le scinder entre une femme et moi. « Tu devrais te douter, que je ne suis pas du genre à partager. » Je m'explique, autoritaire, même si de m'avouer aussi possessive, me donne la gerbe. C'est tout de même un sourire que je lui sers, effleurant sa bouche d'un moindre baiser, et me subtilise à ses bras pour terminer notre descente. Et lorsqu'on arrive à nouveau dans ce couloir, précédent témoin de nos désirs entremêlés, mes doigts s'amusent et parcourent les tapisseries lentement, tout en continuant d'avancer, l'esprit vacillant et mes talons résonnant quelque peu sur le sol, je ne justifie pas mes gestes, me laisse juste aller à des volontés que j'ai mis de côté durant de trop longs mois, et c'est donc pour cela qu'à nouveau, je m'en vais chercher ses doigts, les lient aux miens, et avance en calant mon allure sur la sienne, mon visage contre son épaule, parfois,   observant le sol, non sans lui lancer quelques regards en biais. On passe la porte, et je m'enivre, contrôlée par cet élan de légèreté, le vent choque mon visage, fait valser mes cheveux, je le regarde encore, dans les yeux … Ne comprenant pas toute l'importance qu'il peut avoir pour moi, juste en me réjouissant qu'il soit tout à côté, en cette soirée. A nouveau je souris, et la limousine revient à l'endroit exact où elle nous a déposé. Avant de monter, je lui assure tout de même ; « Ce n'est pas une femme, mais je te promets qu'avec on pourra aussi s'amuser. » Avec … ou à l'intérieur, même lorsqu'il sera éteint, le moteur.

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    Lien du postSam 27 Fév - 10:02
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    Ses lèvres s'effeuillent soudainement d'un souffle léger comme emporté par le vent. Mais dans le sens délicatement contrarié. Aussi je comprends bien vite que je me suis fait des idées quant à la nature de ce qui m'attend. Pourtant tous les indices le laissaient supposer et moi qui me targue d'être d'habitude fin limier, je ne comprends plus vraiment où elle veut en venir à présent. Ses doigts viennent, possessifs, se fixer à la seule étoffe qui d'un coup sec pourrait me museler avant de s'approcher, envieuse je le sens je le sais, de s'agripper fermement à moi. Et pourtant elle se joue, moqueuse encore une fois, à l'imminence d'un baiser qui ne viendra pas, plutôt supplanté par sa langue qui satirise  une envie refoulée au détriment d'une autre remarque : « Ne sois pas stupide, s'il te plait. » Baisé, ce n'était vraiment pas çà mais la question se pose toujours car je n'ai pas plus d'indice pour trouver ce à quoi elle veut nous confronter. Il n'est pas stupide d'y penser, c'est juste un fantasme comme un autre auquel il m'arrive souvent de penser. « Tu devrais te douter, que je ne suis pas du genre à partager. » Elle semble peut-être s'être adoucie juste avant de prononcer cette vérité concernant son caractère de fille pourrie gâtée mais je n'y vois là qu'une façon détournée de mieux diluer la vérité. Que devrais-je dire, moi, lorsqu'elle se pavane à son bras? Alors d'un ton sec malgré le fait que toute cette soirée soit pour le moment placée sous le thème de l'ambigüité, je ne peux m'empêcher de lui reprocher que - même si la réciproque se veut vraie - je dois toujours pourtant passer au second plan, jouer le bouche trou à mes dépends. « Moi aussi...d'habitude » Sur ce point nous sommes d'accord et c'est peut-être cela qui la fait sourire avant de venir déposer un bref baiser sur les miennes qui sont encore légèrement acerbes à la pensée qu'il s'en octroie les pleins pouvoirs à temps partiel.  

    Annalynne s'écarte alors subtilement, replongeant dans cette attitude d'adolescente exubérante, avant de reprendre le chemin par lequel nous étions passés quelques heures plus tôt et me laisse toujours tergiverser de mon coté, subtilisant à ma mémoire tous ses mots qu'elle a soufflés pour tenter encore vainement d'en trouver le sens. Mais très vite l'énigme est mise au rebut lorsque ses doigts viennent à nouveau se mêler au miens dans ce couloir où nous nous sommes faits ficher, cette fois-ci clairement unis quand elle appose sa joue sur mon épaule. Une œillade vers elle avant que nous ne sortions et je ne peux le nier, j'apprécie pleinement ce moment éphémère où elle trouve réconfort sur ma personne, geste tendre qu'il nous faudra cacher encore et encore ou qu'elle n'osera tout simplement plus réitérer dorénavant.  

    La porte passée et le vent frais ravive dans mon esprit cette fatalité qu'il me faut accepter. Ses deux obsidiennes se plantent une dernière fois dans les miens. Mais elle sourit toujours alors que déjà les feux de la limousine entaillent l'obscurité d'une lueur bleutée, se rapprochant au fil des secondes, à contrario de mes doigts qui délaissent les siens à leur approche. Gardons cette apparence de deux amis qui ne se sont jamais touchés même si certains regards n'ont plus rien à justifier. La berline s'arrête juste à nos pieds et c'est elle qui s'y engouffre la première juste après avoir soufflé: « Ce n'est pas une femme, mais je te promets qu'avec on pourra aussi s'amuser. » Nouvel indice sur cette chose qui pourrait d'après ses dires nous contenter tous les deux dans nos jeux libertins. Je lui emboite le pas, m'installant à l'intérieur en ne cessant de la questionner du regard, un brin inquiet et catégorique sur un fait cependant: « Pas avec le chauffeur au moins. J't'ai dis, pas comme çà. » Surtout pas. Tu ne veux d'une femme entre nous, je ne veux pas d'un gars qui te touchera. Déjà qu'un autre se le permet officiellement devant les caméras...
    C'est légèrement énervé et soucieux que j'attends que la limousine ne réentame son trajet, pianotant des doigts sur le cuir de la portière en observant les luminaires des feux défiler sur notre passage. Quelques minutes plus tard, c'est sur le périphérique que le chauffeur s'engouffre avant de le quitter pour la zone industrielle et s’arrête discrètement derrière une concession aux trois initiales de renom: BMW. J'en fronce les sourcils avant d'incliner le visage vers elle non sans sourire quand une idée me vient à l'esprit sur la raison de notre présence. « J'ai compris... Ton père vient de se l'acheter et t'as envie de... le faire chier en.....  » Le reste de ma phrase même si je ne prends le temps de la terminer est évident.
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    Lien du postDim 28 Fév - 2:28
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    « Moi aussi...d'habitude » Mais j'en lève les prunelles au ciel, puisque de toutes les manières nous ne sommes pas promis fidélité, bien que l'idée que d'autres filles puissent prendre place dans son lit la nuit, me donne facilement la nausée, depuis l'histoire Amy, il est vrai que nous n'en avons pas parlé, surement un accord licencieux de notre part, pour s'éviter une nouvelle scène comme celle qu'on a pu s'imposer le jour de mon départ. Même si ce soir, je fais preuve à son égard, d'une démonstration d'affection qu'on pourrait intelligemment trouver déplacée. Puisqu'il fait – je n'en doute pas – référence à mon futur mariage, et non à ce plan à trois précédemment évoqué. Mais je n'ai que faire d'Alan, depuis la naissance de mes fiançailles, tout n'est que joué, une maîtrise d'acteur qu'au fil des années j'ai appris à parfaire et dans laquelle j'en suis rendue à être plus que douée, forcée de le constater, puisque même lui, alors qu'il est le seul à m'avoir souillée depuis des mois, tend à penser, que j'prends plaisir avec l'autre et à me partager. Lentement, son idiotie et ignorance sur le sujet, me fait sourire et mes lèvres baisent les siennes, en un soupir. Et notre descente continue, notre arrivée au dehors de l'habitacle, le vent, le froid, le fait que nos mains ne devraient pas se tenir comme ça. Sur le coup, ça ne me frappe pas, me satisfaisant de la condition dans laquelle on se trouve, bêtement, évidemment, puisque la limousine ne tarde pas à refaire son entrée dans nos champs de vision, c'est en restant silencieuse que je sens sa main me quitter, quelque peu perturbée, avant de savoir que ce n'est que pour les apparences, qu'il n'est toujours que question de cela. Alors on entre, et je lui intime, un indice sur la suite des festivités, enfin, plutôt en ce qui concerne son futur cadeau, c'est vrai. Et c'est avec malice que j'accueille ses regards bourrés d'interrogations, adorant l'idée de tout contrôler, de réussir autant à l'intriguer, j'en mords un sourire, amusée ; « Pas avec le chauffeur au moins. J't'ai dis, pas comme çà. » Ce dernier fait d'ailleurs vrombir le moteur, tandis que j'exulte un rire incontrôlé face à la traduction de ses pensées. Et en passant ma langue sur mes lèvres, encore rieuse, j'approche mon visage du sien, pour lui confier à l'oreille un secret lubrique que je ne veux qu'à lui délivrer. « Aux dernières nouvelles, tu as toujours suffi à me combler. » Lors de nos équations lascives je n'ai jamais envisagé de positionner un autre homme à ses côtés. Ce n'est pas ce soir que je vais commencer. En un nouveau sourire, je m'éloigne, et hésite un instant, à ressortir du bar de la voiture verre et bouteille afin de nous plonger un peu plus dans un état de bien être euphorisant, aidant à mettre derrière nos prérogatives et limites obsolètes. Cependant je ne le fais pas, puisque j'ai tout de même en tête un plan, et s'il boit plus, on ne pourra pas profiter pleinement de ce qui va arriver. Alors les minutes défilent, et ses doigts s'impatientent sur la portière, les miens sur ma robe, et je bénis ce moment où j'aperçois la finalité de notre destination. « J'ai compris... Ton père vient de se l'acheter et t'as envie de... le faire chier en.....  » A mon tour d'en froncer les sourcils tout en le regardant, moqueuse mais avant tout empressée qu'il découvre ce que vraiment je lui réserve. Et sans rien prononcer encore, j'abaisse la vitre nous séparant du conducteur pour le congédier. « Je n'aurai plus besoin de vos services. » Sans plus de cérémonie, quand j'indique à Clay de la main qu'il faut sortir à présent, qu'il le fait, et moi derrière lui suivant. Cependant, avant de nous diriger vers l'entrée du garage où un homme en costard nous attend, je lui lance, pour répondre à son idée incongrue de baptiser de mon père, son nouveau jouet. « Monsieur Cooper, votre perversité est sans égale. » Carnassière quand je lui souris, je commence à marcher, réprimant l'envie de lui dévoiler qu'elle me captive sa dépravation, qu'elle est à l'origine de mon inclination … Et que si je l'ai dite sans égale, c'était en toute hypocrisie, du fait que la mienne et la sienne se combine sans cesse en curieuse harmonie. Notre marche perdure jusqu'à ce qu'on se retrouve à presque hauteur du dirigeant de l'établissement, qui nous reçoit en ouvrant les bras, comme si j'étais une vieille amie. « Mademoiselle Malcolm. » J'use d'un masque de fausseté, quand je me fais mielleuse pour lui parler. « Finalement, ouvrir en pleine nuit n'était pas si compliqué. » De ses excuses téléphoniques je me rappelle encore, quand ce matin je lui ai ordonné de me faire cette faveur, de ses « mais aucun employé ne sera disponible, vous comprenez. » assurément, je n'ai pas compris, étrangement quand j'ai prononcé mon nom, il a changé d'avis. « Veuillez m'excuser. » Et je lève la main, pour le stopper, parce que de ses paroles, j'en ai rien à cirer en réalité. « Dites moi que tout est prêt, et nous verrons si mon père se servira encore chez vous à l'avenir. » Il ravale son sourire contre mon autorité, et me répond automatiquement. « Oui, oui, bien sur, tout est là. » Je jette une œillade à Clay, et l'homme nous invite à entrer, mon regard s'étalant sur les nombreuses voitures présentes, jolies … Pour ce que j'y connais, je prends juste plaisir à derrière le volant me pavaner. Et l'autre déblatère « Vous verrez, c'est un excellent choix ... » Comme s'il lisait un manuel technique au sujet de ma – sa – future acquisition. « Elle combine batterie, moteur électrique, thermique ... » Mais on en a rien à foutre, 'fin surtout moi quoi. « Elle propose une accélération de ... » Je n'écoute plus rien, je me dois de l'avouer, cependant j'espère tout de même Clay captivé, quand enfin le directeur nous l'indique sur un des côtés. « La voilà. » J'en incline le visage, la regarde, la trouve belle, oui, il est clair qu'elle en jette cent fois plus que sur le catalogue où je l'ai chopé. « Au nom de Clayton Cooper, c'est bien ça ? » Il me demande tout sourire, me tendant ce qui ressemble à une carte grise. Habituellement on ne les a pas si vite, mais lorsqu'on s'appelle Malcolm, on obtient ce qu'on veut. Toujours. « C'est parfait. » Et mes doigts se referment sur le papier, quand je demande à Clay ; « Elle te plaît ? » Priant pour qu'il la voit comme un cadeau désintéressé, et non comme une manière de le proclamer comme ma pute attitrée.
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    Lien du postMer 2 Mar - 19:28
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    Le véhicule s'arrête sur le parking et c'est suite à ma petite réflexion sur son paternel et cette possible acquisition, je n'en vois pas d'autre raison, qu'elle renvoie son sous-fifre avant de m'ordonner d'une main leste d'en faire de même. Ce n'est pas sans broncher quelques secondes que je l'observe avant de quitter l'habitacle de la limousine, me demandant encore quelle folie l'a prise. Sans doute veut-elle me montrer une fois de plus que la grandeur des Malcolm est sans limite en me dévoilant sa dernière conquête, sa dernière victoire sur son père. Si ce n'est que cela, je suis prêt à donner de ma personne. Finalement je la quitte pour entendre presque aussitôt ses talons résonner derrière moi et nous tenant une fois tous deux droits au dehors, immobiles, avant de reprendre la direction du bâtiment, elle me lance: « Monsieur Cooper, votre perversité est sans égale. » Évidemment que la sienne l'est plus encore. De nous deux, je crois être celui qui en a fait le moins preuve de toute la soirée, par retenue et par égard pour son statut lorsque son employé aurait pu nous dénoncer. Son petit sourire parle de lui-même, inutile de  délibérer d'avantage sur la nature de ses envies et j'en perds un peu mon latin d'ailleurs chemin faisant, lorsqu'un homme patientant à l'entrée nous accueille. Enfin, elle plus précisément.  « Finalement, ouvrir en pleine nuit n'était pas si compliqué.» Mes yeux s'égarent et admirent au travers de la vitrine encore éclairée les nombreuses berlines et coupés cabriolets présentés. Non forcément contre quelques billets, il n'a pas eu trop de mal à retrouver comment on utilisait une clef. C'est une pensée qui m'échappe alors qu'elle continue sur un ton sec de le malmener et j'en souris sournoisement parce que rien ne semble décidément l'arrêter. « Dites moi que tout est prêt, et nous verrons si mon père se servira encore chez vous à l'avenir. » C'est bien ce que je m'étais imaginé, on a encore cédé à l'un de ses caprices d'enfant gâtée. Son père n'est peut-être pas l'heureux propriétaire de la concession mais elle a bel et bien obtenu quelque chose qu'elle veut à tout prix me faire partager.

    Je les suis donc comme un con lorsqu'ils s'engouffrent à l'intérieur, curieux de voir sur quoi les gouts d'Annalynne se sont reportés. « Vous verrez, c'est un excellent choix ... »  Justement, je ne demande qu'à voir. Et tandis que j'admire le défilé de bijoux de part et d'autre de notre chemin, lui s'adonne à l'éloge de sa dernière acquisition. « Elle combine batterie, moteur électrique, thermique ... » En clair, il s'agit d'une hybride mais je doute sincèrement que Malcolm l'ait choisie pour çà. A ce que je sache, vu les berlines déjà à son nom, ou à celui de son père, ce n'est pas la préservation de l'environnement le principal sujet de ses problèmes. Il continue l'énumération des nombreuses qualités que propose ce moteur à la technologie avancée lorsqu'il nous la présente enfin, demeurant au fin fond de la salle. « La voilà. » Mon attention qui s'égarait ici et là vient subitement s'apposer sur celle qu'il vient de dévoiler, d'un haussement de sourcil pour toute preuve d'étonnement. La voiture n'a rien de féminin, ça me surprend. Croire un instant qu'Annalynne en ait voulu me dépasse totalement mais je dois admettre qu'elle a eu bon cette fois-ci encore même si je la vois pas du tout derrière ce volant. « Au nom de Clayton Cooper, c'est bien ça ? » Pardon? C'est lui plutôt qu'elle que je dévisage à  présent. Il doit y avoir erreur sur la personne. « C'est parfait. » Mais non, apparemment.

    C'est donc sur la riche héritière que je me concentre à présent, papiers en main avant qu'elle ne me demande: « Elle te plaît ? » Sans un mot premièrement, puisque de nature méfiante, mes mains viennent apprécier la voiture tout en la contournant pour une fois le tour effectué lui préciser le fond de ma pensée.« C'est une blague? » Même Weyland n'a jamais autant déboursé contre mon silence quoique cette rente qu'il me verse tous les mois à force pourrait atteindre une somme conséquente, si je ne la conservais que pour moi et moi seul évidemment. La voiture est magnifique: 3 portes stylée d'un noir mat aux quelques pièces métallisées et aux jantes agressives auréolées d'un bleu magnétique, éclairage led et feux xénons, calandre à la gueule béante soulignée de la même couleur azurée. Et ce n'est qu'un avant gout puisque je n'ai encore pris le temps d'en contempler l'habitacle que je devine tout aussi soigné. Voulant m'en assurer avant d'émettre la moindre parole, mes doigts viennent chercher le papier gris entre ses mains pour en vérifier le nom. Mais c'est bel et bien mon patronyme qui y est consigné sans pour autant en comprendre la raison. Elle m'achète donc elle aussi mais comme quoi?

    Lui faisant face, ma tête se braque à nouveau sur la sportive puis sur le concessionnaire qui nous épie tour à tour sans doute dans l'attente lui aussi de mon approbation. C'est un beau cadeau, vraiment, mais n'est-ce pas exagéré pour mes 30 ans? Il va de soi que je serais fou de le refuser d'autant plus que ce serait la vexer. « Elle est... magnifique » tout comme l'est celle qui vient de me l'offrir, une pensée qui m'anime lorsque je toise à nouveau les deux iris incandescents d'Annalynne visiblement apaisée par ma réponse. Un dernier sourire à son intention et je me dirige avec curiosité vers la portière qui s'ouvre d'une façon surprenante, à la façon d'un oiseau de proie déployant ses pennes, très élégante. Soigné était peu dire car à peine ouverte que se dégage déjà la douce odeur du cuir. Sièges baquets et griffés du nom de la marque, le tableau de bord reste très épuré, aux lignes fuselées. La clef, ou carte devrais-je dire, est déjà sur l'empiècement qui lui est réservé. C'est avec réserve cependant que je prends place à l'intérieur, juge de mes paumes plantées sur le volant de sa qualité avant de mettre en route le moteur, faisant un signe de tête à Annalynne de venir s'installer à mes cotés.

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