Oh lala... plus les secondes passaient plus elle se demandait ce qu'elle était venue foutre ici. Pas a la soirée, mais dans les pattes de Micah et sa greluche. Voila qu'il jouait tous les deux a un petit jeu qui ne lui plaisait pas vraiment. Enchantée enchantée... Tu parles ouais. Sienna ignorait depuis combien de temps il sortait avec cette fille, ce qu'il y a de sur, c'est qu'il y a a peine 4 jour, il la prenait dans sa cuisine. Pauvre fille qui ignorait tout de cela... c'était un peu gênant. Voila qu'il l 'appelait mon cœur en plus? Elle leva les yeux au ciel devant ce spectacle désastreux, puis reposa son regard sur Micah. Sienna Rose ou comment se faire virer en 2 secondes. Elle était sur le cul. "C'est ca, on se revoit plus tard. J'ai un petit truc a te dire..." Dit elle avec un sourire forcé. Qu'il aille se faire voir. elle tourna les talons sans plus attendre et partit se prendre un verre, seule au bar.

Vaut mieux tard que jamais ! Tu avais décidé à la dernière minute de te présenter à cette soirée d'ouverture - ouais en fait tu n'avais pas trop le moral, là... Ça faisait quoi, cinq jours que tu essayais de rejoindre Emrys par tout les moyens possibles et tu restais sans réponse... Ce distance aurait raison de vous et ça, tu ne voudrais pas l'accepter. Tu entras donc dans le grand théâtre et fut surpris de voir la foulée de gens. Quelques cliques à gauche, à droite. Beaucoup de beaux mondes, fallait l'avouer - et toute université confondue ! Tu te dirigeas rapidement vers le bar parce que ouais, tu avais besoin d'un remontant. Et quelle surprise lorsque tu remarquas Sienna, là toute seule - visiblement un peu... frustrée. « Ça va, Sisi ? » (Sisi ? Ouais, vraiment...) demandas-tu tout naturellement en lui offrant un beau sourire.

Aaaaah les mecs. Vraiment tous les mêmes. Elle allait finir par se reconvertir et finir lesbiennes. Ce bon vieux Charlie avait sans doute trouver la bonne solution. Cest peut etre plus simple avec quelqu'un du même sexe. Tiens tiens, quand on parle du loup... A peine était elle assise que Charlot arriva. Une belle fille ne reste jamais seule ! "Sisi?!" répéta t elle en grimaçant. "Pitié trouves autre chose... ca va et toi?" Okay, elle avait deja été plus convainquante pour faire croire qu'elle allait bien. Elle déposa une bise sur sa joue et elle n'eut pas le temps d'ajouter quoi que ce soit avant de Jay et Natese ramènent avec ce superbe compliment. Elle lâcha un petit rire et lui fit la bise. "Toi, tu sais parler aux femmes ya pas de doute!" Elle salua Nate de la même facon et se rassit avant que Jay en rajoute une couche. Okay, la ca devenait un peu gênant de dire ca devant Nate puisque Sienna et lui avait deja... enfin vous voyez quoi. Est ce que Nate avait tout raconté a Jay? La loose...

Après avoir négocié des heures, j'avais finalement réussi à trainer mon frère jusqu'à la soirée d'ouverture de l'Ivy League. J'étais venu ici pour oublier deux yeux bleus qui me hantaient depuis maintenant un mois et j'étais déterminé à tout faire pour ne plus y penser. Alors quoi de mieux qu'une soirée ? Pas celle rêvée certes mais c'était mieux que rien. Cependant, je ne me voyais pas lâcher mon frère tout seul dans une ville inconnue de nous deux pour aller à la soirée. Du coup, j'avais négocié avec lui pour qu'il m'accompagne. J'avais sûrement promis un truc en retour mais là impossible de m'en souvenir. J’espérais juste que ça aller me revenir avant que mon frère s'en aperçoive et se venge... Un peu. C'était pas son genre quand il s'agissait de moi et je le savais. Donc j'en profitais mais pas trop non plus. On se dirigea vers le bar et Aimo commanda un verre d'alcool. Je fis de même avant de l'entendre se plaindre. Je souris et lui mis un petit coup dans l'épaule :

"-Fais pas le grognon... On est venu ici pour s'amuser pas pour rester enfermés !"

J'observais la foule, apercevant quelques élèves de Columbia que je connaissais mais je n'avais pas vraiment envie de leur parler. Non, actuellement, je cherchais deux personnes dans la foule. Lil pour vérifier qu'elle n'était pas là (sinon mes quelques jours loin d'elle tomberaient à l'eau) et Hazel. Ça faisait quelques temps que je ne lui avait pas parler autrement que par téléphone et nos débats me manquaient. Voilà pourquoi j’espérais la croiser ce soir.

@Aimo I. Lehtonen @Hazel N. Pennington

Un sourire chaleureux, un visage agréable à regarder et toute cette attention me réchauffait quelque peu les restants de cœur refroidit demeurant dans ma cage thoracique. Nos yeux se suivaient et ces regards qu’il m’offrait provoquaient en moi une certaine timidité tant le charme et la douceur étaient présents. J’étais complètement troublée par cet homme et par tout ce qu’il pouvait dégager ; Il y avait une certaine puissance et cette voix grave complètement pénétrante qui déclenchait sur ma peau, un frisson parcourant mon échine.

Lorsque j’eus fini mes révélations, c’était à son tour de m’avouer son passé. On ne se connaissait pas ; nos prénoms étant les deux seules choses que nous savions l’un sur l’autre et pourtant, nous nous dévoilions réciproquement. Au fond, j’en étais ravie et cela me rassurait grandement. Je savais désormais que peu importe ce que je pouvais ressentir, et peu importe ce que je pouvais penser, Carlisle ne me jugeait pas, car il avait vécu la même chose. Néanmoins, ce qu’il avait vécu était dur et je ne pouvais que lui témoigner toute mon affection après ce que je venais d’entendre. Je le comprenais parfaitement bien que ma situation fut été moins tragique…

J’étais soulagée et le poids que je portais devenait peu à peu beaucoup moins lourd. J’étais heureuse d’avoir trouvé une personne capable de comprendre et capable de m’apporter le réconfort dont j’avais, sans nul doute, besoin. Je l’écoutais avec toute l’attention que mon être pouvait fournir, toujours appuyée contre la balustrade, sur le côté, et totalement bouche-bée par tant d’étonnantes découvertes. « […] Afin de ne pas souffrir inutilement. » Comment avait-il pu pointer du doigt aussi facilement tout ce qu’il venait de se passer chez moi ? C’était incroyable, j’étais complètement admirative devant cet homme surprenant.

« Tu as le sentiment que même quand tu es accompagnée et entourée, tu es malgré tout seule dans ton cœur ? »
Ces mots résonnèrent dans mon esprit, c’était évident, c’était exactement cela. En quelques minutes Carlisle avait lu en moi comme si j’avais été un livre ouvert et je m’étonnais presque d’autant de compréhension. Il avait une vraie capacité d’écoute et d’empathie. J’avais eu auparavant le sentiment d’être une personne extrêmement empathique mais comparé au jeune homme, ce n’était quasiment rien. Mes yeux se baissèrent machinalement, mon cœur se resserra quelque peu et un voile humide s’empara de mes iris. « J’ai cru avoir été moins seule un moment… Mais tout ça était faux… » Mon regard se redressa à la fin de mes paroles pour se replonger dans celui de Carlisle. J’avais soudainement envie de pleurer à nouveau mais je me contentait et ravalais les larmes qui arrivaient. « Je suis désolée, je ne voulais pas raviver des souvenirs douloureux… » Dis-je d’une manière plutôt déçue…

Inconsciemment, je portai la coupe de champagne que je tenais à la bouche, et avalai le liquide doré d’une seule traite. « Mon verre est vide… Et si nous allions nous rechercher quelque chose à boire ? » Lançai-je tout en me décollant de la barrière. Il fallait absolument que nous changions de sujet, ou bien que nous nous remettions dans l’ambiance de la soirée…

SORRY: