Il marquait un point là dessus. Aussi en paix avec ma conscience, je remis la boîte dans le sac. C'était plus sûr ainsi, alors je pourrais envoyer sa au bureau de mes parents à Londres pour des vérifications d'authenticité malgré que j'étais plutôt convaincue de ma découverte. Je replaçais donc le tout et le regardait, il était un peu témoin de ce que j'avais fait alors sa saurait la moindre des choses de lui laisser savoir les derniers développements.

-''Haha aucun problème Ortega, tu es un peu témoin alors tu as le droit de le savoir.''.

J'avais encore un peu l'accent britannique malgré que cela faisait désormais maintenant 3 ans que j'étais à Harvard. J'avais puisé dans mes connaissances lointaines pour sortir une phrase en espagnol. À voir l'expression amusé d'Alejandro, je devais avoir formuler un truc compréhensible. Essaie sincère? Il fallait toujours qu'il prenne un doux moment pour critiquer mais j'ignorais le tout. Il était pas mal quand il souriait, mignonne ah ouais?...

-''Merci, je suis sûr que je pourrais t'impressionner encore plus avec ta langue maternelle.''.

C'était un défi personnel que j'allais me donner, promesse. Il avait beau être froid malgré que je réussissais à lui arracher un sourire de temps à temps, j'allais lui montrer que je pouvais réchauffer sa si je le voulais, fallait pas me tenter. Je pensais à sa question pendant quelques moments, serai-je prête à vendre ma première découverte?

-''Oui et non je te dirais. Si l'offre est bonne et si c'est au nom de l'histoire pourquoi pas mais évidemment je dois aimer ce que je vois devant moi pour céder.''.

J'étais plus farouche en affaire alors le contexte pouvait jouer beaucoup. Je devais prendre sa comme une bonne nouvelle? Je souriais, j'allais pouvais lui donner une nouvelle chance et surtout mon attitude serait bien meilleur.

-''Je crois qu'effectivement je viendrais te saluer, ah moins que tu fasses à croire de ne pas me connaître. Là je serais offusquée.''.

Hazel comptait le tenir au courant puisqu'il avait été témoin, ce à quoi le jeune homme acquiesça avec un sourire satisfait. Puis, quand la belle parlait du fait qu'elle pouvait l'impressionner encore davantage dans sa langue maternel, Alejandro eut un rire sincère.

-Dis de cette façon, c'est plutôt amusant, mais je suis toujours ravi de parler espagnol. Étonnamment, je n'en ai pas si souvent l'occasion.

Puis à sa question sur la possibilité de vendre sa découverte, Hazel se montra plus songeuse et réfléchie qu'il ne l'avait prévu. Alejandro pensait plutôt que la réponse serait directe. Alejandro n'était pas trop certain du sens de la dernière phrase et préféra ignorer cette phrase. L'anglais n'est pas sa première langue après tout et il lui arrive encore de ne pas tout saisir. Aimer ce qu'elle voit?

-Ou bien tu pourrais le céder au British Museum avec une petite plaque à ton nom. Tu trônerais au côté de tes parents, déjà.

Sur ce, il était prêt à y aller et chacun se disait au revoir, avec une promesse de mieux se comporter la prochaine fois.

-Oh, faire semblant, ce n'est pas mon fort, je fais un bien piètre acteur. Non, non, je te rassure, je te reconnaitrai.

-''Tu rigoles? Tu n'as pas souvent la chance de parler la langue? Pourtant y dise que l'espagnol est la langue de l'amour non? C'est tellement séduisant quelqu'un qui parle une langue qui n'est pas la nôtre.''.

Bon, peut-être qu'après sa allait être la troisième langue mondiale qui allait nous liés d'amitié qui sait, il fallait s'attendre à tout maintenant. J'avais expliquer à mon interlocuteur que c'était pas une question que je prenais à la légère, quand il s'agissait de découverte. Il fallait y penser et surtout ce que je voulais éviter, c'était que quelqu'un s'attribue le mérite de ma découverte si je vendais ma trouvaille alors c'était une question de logique. À l'idée d'avoir mon nom aux côtés de celui de mes parents à Londres me fit frémir, des frissons quoi.

-''Je crois pas que c'est assez important pour avoir une place au Musée, c'est pas comme si je venais de découvrir un truc relié à la Guerre froide ou à Watergate.''.

C'est l'heure de le laisser aller, alors je n'allais pas le retenir de force. J'étais contente que l'on pouvait être sur la même longueur d'ondes. Je lui souriais et lui dit d'humeur farceuse:

-''Bien alors...je vais même être heureuse de te revoir, avec honneteté.''.

Comment on se disait au revoir? Je lui tendais la main.

Alejandro hocha négativement de la tête. Hormis avec ces proches en Espagne, il n'avait pas vraiment l'occasion de parler sa langue maternelle.

-Je crois que l'italien est la langue de l'amour. Je peux te parler dans cette langue si tu veux? Sinon, c'est avec plaisir que je te parlerai espagnol.

Seul Hazel pourra décider de ce qu'elle fera de sa découverte. Ceci dit, l'Espagnol avait quelques sages parole à lui dire. Elle pourra toujours méditer là-dessus.

-Il y a de la grandeur dans les petits débuts.

Enfin, puisqu'il avait fini son verre et que l'heure avançait, Alejandro devait quitter le pub, comme il avait dit quelques instants plus tôt. Hazel semblait triste, mais était prête à lui dire au revoir, ajoutait même qu'elle serait heureuse de le revoir. Le jeune homme fit un petit sourire, serra la main tendue d'Hazel, puis, lui fit une accolade et en bonus un bisou sur chaque joue.

-Hasta luego Hazel.

Après quoi, il quittait tranquillement le bar, saluant le barman au passage poliment, il sortait dehors pour monter dans sa voiture et rentrer chez lui. Quelle rencontre étonnante! Il était presque certain qu'ils se reverraient bientôt.

Je trouvais sa dommage pour Alejandro de ne pas avoir la chance de parler l'espagnol. C'est vrai que ce n'était pas tout le monde qui parlait sa langue aussi. Cela me ramenait un peu dans mes pensées londoniennes, je m'ennuyais de l'accent de la maison comme celle de l'Afrique du Sud. Finalement, ma quête pour trouver ce ''trésor perdu'' de Kennedy m'aura permis de reprendre contact avec une vieille connaissance.

-''Ces deux langues, si exotiques. Tu sais également parler en italien? Impressionnant. Ouais je t'en pris comme sa, je pourrais apprendre quelques lignes à te dire quand on se reverra.''.

Si apprendre une troisième langue pouvait m'être utile, je n'allais certainement pas dire non à recevoir un peu d'aide. Je pensais maintenant à ce que j,allais faire avec ma trouvaille quand j'entendis Alejandro dire cette phrase pleine de sagesse. Je hochais la tête pour approuver ces dires.

Je savais que notre rencontre tirait à sa fin, sa bière terminé , le pauvre j'avais du l'empêcher de lire. Je lui avais tendis la main ne sachant pas vraiment comment lui dire au revoir, on fit une poignée de main et je ne pouvais pas m'empêcher de rire et trouver sa plutôt chaleureux son accolade et ses bisous sur mes joues. Est-ce qu'on avait officiellement briser la glace?

-''à la prochaine.''.

Je laissais le beau brun partir pour ensuite faire pareil. J'avais accompli ce que j'avais mis à mon agenda. Je repris ma place dans ma Maserati rouge et je téléphonais à l'étranger. Quand j'entendis que sa sonnait, je mis le tout sur Bluetooth et en décollant je pu répondre à Allo familier, maternelle.

-''Mère, vous ne devinerez jamais ce qui s'est passer aujourd'hui.''