Dès que j'eus terminé ce que je devais faire de plus important – à l'occurrence donner à ma meilleure amie son cadeau d'anniversaire – je m'étais précipité pour rejoindre la plus belle femme de l'assistance : ma petite amie Sienna qui était en grande conversation avec deux personnes que je ne connaissais ni d'Adam ni d'Eve mais c'était l'Independance Day non alors c'était le jour parfait pour faire de nouveaux meetings. Alors oui je m'étais immédiatement présenté aux deux autres personnes tout en tenant tendrement ma blonde dans mes bras. « Certainement mais je dois avouer que le SC de l'année dernière, ça se passait dans tellement d'endroits que je ne savais plus du tout où me donner de la tête alors que cette année, on reste en Arizona ! ». Un sourire radieux apparaissait sur mon visage alors que je regardais ma petite amie, rayonnante dans son rôle de femme enceinte. « Non je n'ai croisé personne à part ma meilleure amie à qui j'ai donné son cadeau d'anniversaire. ». Je me tournais vers Devyn qui m'avouait qu'il n'était pas trop un Patriote Américian. « Je ne le suis pas à fond mais je garde une certaine fierté à être Américain bien sûr. Ce que j'apprécie le plus lors de l'Independance Day ce sont les parades dans les petites villes. C'est trop bien »

Heureusement, ma Léo comprend tout de suite que cet enfoiré n'est pas une personne fréquentable et se sauve bien vite nous laissant face à face Ezio et moi. Je n'ai vraiment aucune envie de rester à ses côtés. Je n'ai rien à lui dire, je ne suis venue lui parler que pour le mettre en garde. Je décide alors de partir mais ce débile part dans un monologue interminable qui me donne envie de dormir. J'en ai strictement rien à foutre. Il évoque vaguement ma réplique et un sourire se dessine sur mon visage, il l'a bien mérité. Puis il dit qu'il a eu une bonne raison de me mettre une gifle. Je suis sur le point de le démonter une nouvelle fois quand une petite salope fait son apparition. Cette pétasse prend Ezio part le bras en l'appelant "mon chéri". Putain, ce qu'elle est conne ! Je fais partie du FBI sale merde et je reconnais les menteuses de ton genre à 10km ! Enfin bref, son petit jeu me fait bien rire parce que je vois dans les yeux d'Ezio à quel point il est encore fou de moi. Mais apparemment il trouve que cette petite mise en scène peut être crédible ou en tout cas, il l'espère parce qu'il entre dans le jeu de cette salope blonde: "Ça va bien mon coeur, juste une ex qui m'ennuie. Je suis désolé de t'imposer ça, je ne pensais pas qu'elle serait là." Il n'a décidément jamais su mentir ! Je suis même prête à parier qu'il est venu à la fête uniquement dans l'espoir de me voir. Je lis encore en lui comme dans un livre ouvert. Tu n'as aucun secret pour moi, imbécile. Peu importe, c'est tellement pathétique que je ne peux m'empêcher de sourire. Puis il me lâche d'un ton agacé: "Bon, tu nous laisses tranquilles maintenant ?" Bon il commence à me briser les ovaires celui là ! Comme si j'allais croire à son histoire à la con ! Et en plus il se permet de me parler comme ça ? C'est une grosse blague ! Je serre mon poing de toutes mes forces pour me retenir de lui foutre en pleine gueule et lui dis: "Parce que tu penses que je suis en train de te croire là ? Que je vais rentrer pleurer chez moi morte de jalousie ? Mais t'es pitoyable Ezio ! Je veux qu'il sache que son scénario à la con ne vaut rien, qu'il n'oublie pas qui je suis ! "Je sais très bien que tu fais semblant parce que tu as jamais su mentir et encore moins ME mentir ! Parce que la vérité c'est que tu es toujours à moi, sous mon emprise et que tu le seras toujours dans un sens ! Pour ce qui est de ton superbe monologue à la con, sache trois choses. Premièrement, si ça n'aurait jamais marché, c'est uniquement de TA faute ! Tu n'as jamais voulu essayer de me faire confiance ni même de me donner ma chance. Deuxièmement, il n'y a aucune raison au monde qui pourra justifier ton geste. Et enfin, si tu t'étais défendu, je t'aurais massacré quand même."
Je commence à tourner les talons quand je me souviens que la pétasse blonde a assisté à toute la scène. Je me retourne et lance: "Et au passage, si tu veux me rendre jalouse, choisi autre chose qu'une petite salope de blonde décolorée, elle ne m'arrive même pas à la cheville !"

Independance Day
 

TG DU 4 juillet 2015

Loin de moi l'idée d'enfermer un tel oiseau dans une cage dorée. Néanmoins, Mickaela avait saisit le sous-entendu de ma proposition. Mais sa réponse eut le don de m'agacer légèrement et la dévisageant, je ne pus réprimer l'envie de la reprendre calmement " Clea? Je ne savais pas qu'elle avait un droit de regard sur la façon dont j'occupe mes nuits. C'est nouveau. " Les quelques gorgées qui suivirent eurent plus de mal à passer que les précédentes, la chaleur du rhum embrasant sur son passage chaque parcelle de ma muqueuse desséchée. Puis ce fut le coup de théâtre qui nous tira de notre de petit tête à tête privé:" Mickaëla ? Si tu veux parler de moi, tu me le dis en face au lieu de me montrer du doigt ! Oh sans doute parce que tu veux montrer une alcoolique, toxicomane libertine ? Ouais Clay, je suis comme ça ! Des vapeurs d'alcool me remontèrent  brusquement par le nez, me faisant sursauter lorsque Lockhart cru bon de me mentionner. Que lui prenait-il de se donner en spectacle et surtout pour si peu? Je la soupçonnai d'avoir déjà atteint le point de non retour. * Arrête de boire, ça vaudra mieux *. Mon attention toujours portée sur Mickaela, je tentai de la rassurer. " Ce n'est qu'une gamine trop gâtée qui ne sait pas ce qu'elle veut. D'ailleurs je vais te le démontrer...  " Et tandis que je me redressai pour prendre congé de la désirable, attrapant mon dessous de verre d'une geste rapide, je me mis à griffonner aussi lisiblement que possible une suite de chiffres que je lui fis discrètement glisser. " Appelle-moi quand tu voudras. A n'importe quelle heure...jours, et nuits " insistai-je avant de quitter le bar mon verre à la main, lâchant un dernier sourire au bel oiseau de paradis. Puis d'un pas déterminé, je me dirigeai vers le petit couple droit devant. S'ils se causaient de choses importantes? Peut-être bien... Mais de là où nous étions, je n'avais pu les entendre. Et pour être franc, je n'en avais rien à secouer, n'écoutant plus rien d'autre à présent que cette voix m'incitant à foutre en l'air leur belle soirée.

Alors interrompant leur conversation en m'imposant entre les deux, j'attrapai le verre que tendait la belle amérindienne pour le coller dans le flanc de son prétendant ( Carter) d'un geste ferme. Mes doigts agrippèrent le menton de ma galante et la contraignis à incliner la tête avant que sur elle je ne me penche. Sans une minute de répit, sans lui laisser le temps d'opposer la moindre résistance, mes lèvres s'emparèrent vivement des siennes. Depuis le temps que j'attendais ce moment. Quelques instants durant, et contre toute attente, j'ai cru qu'elle aussi y prenait du plaisir lorsque nos langues s'apprivoisèrent mutuellement. L'alcool et ses dérives.... Elle aura sans doute tout oublié d'ici demain. " Bon anniversaire p'tite toxico " murmurai-je le sourire aux lèvres à quelques centimètres d'elle.