Le jour du mariage. Ce n'était pas demain ou hier mais bien aujourd'hui, j'étais en smoking noir, chemise blanche et lunette aux verres teintées bleu dans la salle prévue pour le marié, j'attends patiemment qu'on me dise que je pouvais descendre mais personne ne venait alors je m'amusais au piano laissant mes doigts courir sur les touches pensant à Anastasiya qui n'avait surement pas terminé de s'habiller. Mes pensées divaguaient je repensais aux derniers jours qu'on avait vécus, les nombreuses émotions qu'on avait ressenties. On en avait vu de toutes les couleurs, moi particulièrement, je ne cessais pas de penser à la grossesse nerveuse que mon épouse avait faite, par ma faute. Il n'y avait pas de bébé, j'en revenais toujours pas, je n'étais pas soulagé, j'étais choqué. Je lui mettais la pression, clairement c'était ça, même la gynéco l'avait laissé sous entendre que certaines femmes sous la pression et surtout la peur déclenchait ce genre d'état. Les jours qui avaient suivis cette annonce, je m'étais noyé dans le boulot, je l'avais un peu évité pour lui donner de l'espace seulement aujourd'hui, ce soir, on allait enfin pouvoir se retrouver de toutes les manières possibles, non sans craintes de mon coté.
Tapant à la porte de la chambre de mon épouse, Irina sortait la tête. Elle me scrutait, le visage impassible, je savais que je ne devrais pas être ici mais j'avais envie de la voir, je voulais pouvoir être le premier à la découvrir et non pas attendre qu'elle soit à mes cotés et être bon dernier. "Je veux voir Anastasiya." Dis-je simplement. La tradition voulait que je sois en présence du paternel de mon épouse seulement j'avais semé Igor dans le palais prétendant que j'avais besoin d'aller en cuisine pour chercher mon insuline, il avait rien vu venir. "S'il vous plait." Tentons encore en vain. Irina me disait que c'était impossible, qu'Anya était en robe de mariée et que je devais attendre, je soupirais sans gêne, ni retenu. Je paniquais honnêtement quand j'avais allumé la télévision et que j'avais vu toutes les chaines de télévision braquées sur l'église ou on allait y aller, je peux vous dire que pour la première fois de ma vie, j'avais eu une sueur froide. "Je vais devoir insister." Elle m'avait promit, elle m'avait bien dit que j'avais le droit de la voir, qu'elle serait là si j'avais une question ou un doute, j'avais besoin d'elle et encore plus après ces derniers jours qui entre nous avait été tendus le soir notamment sous la couette car bien entendu avec le coup de la grossesse nerveuse j'avais eu la bonne idée de lui dire que maintenant on allait se protéger deux fois plus, madame m'avait prit au mot, j'en payais donc le prix. "ANYA !" m'écriais-je pour qu'elle m'entende. "Tu me l'avais promis !" continuais-je de crier, déclenchant des éclairs dans les yeux de ma belle-mère.

Tout était compliqué ces derniers temps, j'avais fait une grossesse nerveuse, ce qui me soulagée sans pour autant le faire complètement. Je n'avais pas envie que cette peur me ronge à longueur de temps, je n'avais pas envie de douter à chaque fois que je ferais l'amour avec mon époux. Il se sentait coupable et je le savais. Je ne disais rien, parce qu'en effet, il m'avait mis la pression et sa mère aussi. Il m'évitait depuis que nous l'avions appris, chose qui n'était pas vraiment évidente, alors je faisais ma petite vie comme il faisait la sienne. Ce soir, pourtant, nous allions devoir nous affronter. C'était l'impression qu'il me donnait. Je ne savais pas comment j'allais passer ma soirée, est-ce que nous aurions des choses à nous dire, éviter le sujet ou nous regarder dans le blanc des yeux ? Je me préparais tout en me posant ces questions, ma mère me parlait mais je me contentais d'hocher la tête ou de balancer quelques humhum ou oui pour la satisfaire et qu'elle puisse penser un minimum que je l'écoute. Quelqu'un toquait, ma mère se précipitait vers la porte, je remettais mon diadème sur mes cheveux détachés et ondulés en entendant la voix de Kenny. J'étais surprise, je savais qu'il voulait venir me voir avant mais après tout ce qu'il s'était passé, je n'étais pas certaine qu'il le fasse réellement. Laisses le entrer Irina dis-je en accompagnant mes paroles d'un geste lasse. On est déjà marié, ça ne va pas nous porter malheur lui dis-je en secouant la tête, elle me regardait une dernière fois avant de nous laisser tous les deux. Je le regardais de la tête au pied avec un petit sourire Je les aime bien moi tes chaussures finalement ... t'es superbe comme ça dis-je en allant vers lui, puis au dernier moment, je m'arrêtais, interdite. Oui c'était assez étrange comme sensation, il m'évitait depuis tant de temps que finalement, je me demandais si c'est ce qu'il voulait vraiment Je vais arranger ta cravate dis-je en riant un peu, voyant qu'il y avait un plis dans le noeud.

J'allais l'épouser devant la Terre entière, j'étais nerveux et excité. Ces derniers jours avait été compliqué pourtant je n'étais pas en colère contre elle, j'étais juste malheureux de savoir que je pouvais lui faire du mal car à travers la grossesse nerveuse qu'elle avait fait tout ce que je voyais c'était moi dans la peau d'un bourreau. Je tapais à la porte. Irina me regardait encore et encore jusqu'à l'accord d'Anya, je crois que sa mère n'avait pas apprécié mais tant pis, je n'étais pas non plus là à me dire que je devais me faire aimer. J'avançais fermant la porte jusqu'à la découvrir. Elle était parfaite. Mes yeux brillaient de milles feux, j'eu une vague de frisson, j'étais ému aussi, elle était… parfaite, je me répétais ce mot encore et encore alors qu'elle avançait vers moi en souriant. "Je…" Je ne trouvais rien d'autre à dire, un feu d'artifice se déroulait dans mon regard alors qu'elle arrangeait ma cravate en souriant, elle avait l'air heureuse. Je n'étais pas le seul alors, si on avait longtemps dis que ce mariage était une simple formalité je crois que dans le fond on avait autant peur l'un que l'autre de faire un faux pas. "Laisse-moi encore te regarder." Dis-je d'une voix un peu tremblante d'émotion. J'étais fébrile, voilà ce moment là arrivait et la découvrir ainsi dans une véritable robe de princesse me mettait la petite larme dans le coin de l'œil, tant pis si elle me prenait pour un idiot, c'était sincère et cette journée serait inoubliable. "Bouge pas." Dis-je en lui tenant la main, je souriais encore et encore, la terre pouvait me tomber sur la tête que je ne verrais rien trop éblouis par autant de perfection. "Tu es si belle ma puce." Je me penchais, je lui volais un bisou pour la faire tourner sur elle-même en riant légèrement. Un rire innocent et heureux. "Je ne regrette pas d'avoir semé ton père, il m'aurait jamais laissé te voir et… Olala." Terminais-je ma phrase en poussant un soupir de contentement. "Tu regrettes toujours pas de m'épouser aujourd'hui après ces derniers jours?"

Il était dans la pièce, je laissais promener mon regard sur lui pour admirer sa tenue bien que pour ma part, j'ai pu déjà le voir chez nous lorsqu'il avait fait ses essayages. J'arrangeais sa cravate, j'étais bien heureux qu'il n'ait pas mis le noeud de papillon, ça faisait trop serveur à mon goût. Il voulait me regarder, alors je m'éloignais un peu avec un sourire sur le visage mais lorsque je vis une larme au coin de ses yeux, je m'approchais rapidement pour la lui essuyer. Tu vas pas commencer à pleurer maintenant, tu vas renifler pendant que le pape fait son incroyablement long discours dis-je en levant les yeux au ciel. Il me demandait de ne pas bouger, je le fis, jusqu'à ce qu'il me fasse tourner sur moi même, je riais à nouveau, faisant attention à ma robe et à ma traine. Marches pas sur ma traîne hein dis-je en voyant son pied approcher dangereusement du fin tissus en dentelle. Il doit surement être en train de te chercher dans tous le palais dis-je un peu contrarié, je sais que cette journée était importante pour mon père aussi et qu'il tenterait de tout mettre en oeuvre pour que ça ne soit que perfection, c'était important. Retournant devant mon miroir, j'arrangeais mon rouge à lèvre très naturel jusqu'à ce que Kenny ne me demande si je voulais toujours l'épouser aujourd'hui. C'est pas la première fois que je vais dire oui, techniquement on est déjà marié j'étais un peu froide et distante, je le savais mais je n'avais pas bien vécu le fait qu'il m'évite après la nouvelle. si j'avais dû regretter, c'est avant que je l'aurais fait et ... tu sais très bien que c'est pas le cas dis-je en haussant une épaule.

"Je pleure pas, j'ai juste une poussière dans l'œil c'est ce palais il est tout miteux." Mentais-je en regardant ailleurs. Je me mettais dans tout mes états, j'avais tellement eu peur de la perdre au cours des derniers jours, peur qu'elle se rende compte que j'étais trop exigeant avec elle, peur qu'elle se dise qu'elle avait fait une erreur, je l'aimais comme un malade, beaucoup trop fort et mes nerfs étaient donc souvent à fleur de peau, le prix du bonheur à payer surement. Je la faisais tournoyer, je souriais, rigolais en voyant sa longue chevelure blonde déployés. "Ah." Je retirais mon pied qui avait faillit écraser la dentelle en faisant la grimace. "Pas grave, je dirais que j'étais au toilette." J'haussais les épaules tout en posant la question. Anya était distante, elle se remettait du rouge à lèvre en me parlant presque froidement. "Ouais.." Je fourrais mes poches dans mon pantalon, je savais pas quoi penser, est-ce qu'on devrait avoir cette discussion maintenant? Je pense. On avait le temps, le chrono de ma montre montrait qu'il restait encore 15 bonnes minutes avant qu'on prenne la voiture pour aller à l'église. "Je sais que tu m'en veux pour ces derniers jours." Avouais-je en la regardant encore et encore. Mon visage n'était plus souriant, j'avais l'impression de marcher sur des œufs, je ne voulais pas qu'elle soit en colère, je voulais qu'elle comprenne juste ma position, pourquoi j'étais comme ça ces derniers jours. "J'ai pensé que te donner de l'espace pour respirer te ferait du bien, j'ai très mal prit le fait que je te mettais la pression… Je ne m'en rendais pas compte et j'ai rompu un de mes vœux en même pas un an de mariage, je te devais mon soutien et quelque part je l'ai pas donné en te faisant comprendre involontairement que je voulais un autre bébé. C'était pas contre toi, c'était ma manière de me punir, me priver de toi." Terminais-je par avouer.

Je me détournais de mon mari pour me replacer devant la coiffeuse afin d'arranger mes cheveux qui était pourtant parfaitement coiffés et mon rouge à lèvres. Je sais que je n'en avais pas besoin mais me retrouver face à lui, était assez ... je ne sais même pas ce que je ressentais. J'étais énervée qu'il m'ait laissé seule durant ses jours, qu'il m'ait ignoré et évité. J'avais eu besoin de lui, j'aurais aimé qu'il me soutienne, qu'il me dise que ça ne lui fasse rien, qu'il ne m'en voulait pas. Je levais mon regard dans le miroir, je ne voulais pas le regarder, mais mes yeux le faisait à quelques moments sans vraiment que je n'y réfléchisse. Je ne répondais pas, c'était une affirmation, il ne me demandait pas si c'était le cas, parce qu'il savait que ça l'était. Que je lui en voulais. Aujourd'hui devrait être une belle journée, mais j'étais morose. Je sourirais bien entendu, je ferais bonne figure pour mon pays, pour mes parents, pour cette journée mais en ce moment, je n'avais pas la tête à notre couple, peut être parce que ces derniers jours, il n'y avait pas vraiment de nous. Je l'écoutais me confesser ses erreurs, ses pensées, ses ressentis. Il s'en voulait de m'avoir mit la pression involontairement pour ce bébé, il laissait peser cette grossesse nerveuse sur ses seules épaules. Il me parlait ensuite de soutien, de voeux de mariage qu'il n'avait pas respecté et de punition. Il se disait s'être puni lui-même en se privant de moi. Il savait que je n'aimais pas lorsqu'il se permettait de penser pour moi même mais là ... j'avais comme l'impression qu'il s'infligeait ça à lui même, qu'il voulait se torturer comme pour s'infliger ce que j'avais vécue. T'as eu tord, parce que j'avais besoin de toi ces derniers jours dis-je tout simplement sans m'énerver. Je n'avais pas envie de m'énerver d'ailleurs, je voulais pouvoir être encore calme quelques instants, sachant que dans quelques minutes je ne le serais plus. Que je serais prise par la panique et le stresse. Je voulais faire les choses bien, vraiment bien, j'avais déjà tellement déçu mes parents. J'avais rompu des fiançailles pour Kenny, j'avais eu un enfant hors mariage, je prenais la défense de mon mari quitte à parler d'un ton non avenant avec mon père et je n'étais plus aussi concentrée sur l'objectif de ma vie, alors aujourd'hui, je voulais lui prouver que je pouvais bien faire les choses. Ecoutes, je veux que tout se passe bien aujourd'hui, je le dois à mes parents dis-je en me retournant pour arranger ma robe devant le miroir. et arrêtes de te punir parce que tu me punis aussi

Je m'en voulais amèrement, cette grossesse c'était de ma faute, pas elle, juste moi. Je me livrais, disant pourquoi ces derniers temps je n'avais pas été prêt d'elle, c'était ma manière de me punir après tout ce qu'on avait vécu, je lui devais de l'espace. Mes mains dans mes poches, je regardais mes pieds comme le ferait un enfant qui avouait à haute voix sa bêtise, je jugeais que c'était bien une bêtise, une grosse. "C'est de ma faute Anya…" dis-je avec une voix remplit de culpabilité. "Je t'ai…" J'avais du mal à parler, c'était dur, je m'en voulais tellement c'était horrible, il m'arrivait encore le soir de me réveiller rien que pour vérifier si elle n'était pas partie après ce que je venais de lui faire même inconsciemment, je comprendrais. Elle était calme, je la contemplais se remettre un peu de rouge à lèvre en souriant, elle était si belle avec son diadème sur la tête, sa robe de princesse que j'avais du mal à croire qu'elle allait me redire oui à moi et pas un autre, c'était moi qu'elle voulait même si elle ne me montrait pas autant d'intérêt que prévu aujourd'hui. "Ok." Dis-je en baissant la tête sur mes chaussures. Le poids de la culpabilité allait encore peser sur mes épaules pendant un long moment, elle ne partirait pas, même après ce mariage, même en la regardant je voyais ma faute. Je passais ma main dans mes cheveux pour la remettre ensuite dans ma poche, je ne portais pas mon alliance comme prévu et ça me faisait un vide au doigt, j'avais pour habitude de jouer avec quand j'étais stressé là, j'avais rien du tout, ce n'était pas moi sans. "Je vais te laisser finir alors." Je souriais légèrement, faussement en fait on voyait que c'était forcé mais bon le stresse montait et c'est Irina qui revenait dans la chambre pour me demander de rejoindre son mari. "Je vais le voir, à plus tard." Je faisais un signe de la main, les lunettes sur le bout de mon nez, je les laissais, Igor allait encore voir rouge après avoir vu que je les avaient laisser mais j'avais trop mal aux yeux pour mettre mes lentilles tout de suite.

Je n'arrivais pas à être plus cordiale avec lui parce que l'espace qu'il avait mit entre nous se ressentait encore aujourd'hui. Tu m'as quoi Kenny ? Tu m'as quoi ? oui j'aimerai bien savoir ce que je ressens, apparemment il avait le monopole de mes pensées et il savait ce que je ressentais mieux que moi. Une main sur la hanche, je le regardais, attendant qu'il me réponde mais finalement lorsqu'il me disait que c'était une manière de se punir, la seule chose que je me disais c'est qu'il se torturait pour rien et qu'il me torturait aussi. C'était égoïste de penser ça, parce que même s'il pensait bien faire, il ne prenait pas en compte ce que je voulais parce qu'il n'avait même pas écouter ce que je voulais. J'aurais aimé qu'il reste à mes côtés, qu'on ne fasse rien d'extravagant, rien de spécial, mais j'avais juste besoin de passer du temps rien qu'avec lui. Si tu veux ...  dis-je en haussant une épaule, en ne disant rien de plus. Je n'avais pas envie de plus à vrai dire. Je n'avais pas envie de m'énerver. Ma mère arrivait demandant à Kenny d'aller rejoindre mon père, je le regardais partir, puis je regardais ma mère sans rien dire, terminant les petits détails futiles de ma tenue. La porte se fermait, je la regardais un instant avant de lever deux doigts ver ma mère comme pour lui dire deux secondes. Je courais vers la porte pour rejoindre Kenny qui était toujours dans le couloir. Tu ... tu pars avec moi dans la voiture ? ce n'était pas ce que je voulais lui dire, j'avais envie qu'il me serre dans ses bras, qu'il pose ses lèvres contre mon front, ma tempe ou bien ma joue dans un geste de tendresse mais rien de cela sortait, je n'étais pas la plus douée pour rattraper les gens, j'avais du mal à le faire, mais c'était un pas quand même, n'est ce pas ?

"Je t'ai blessé." Terminais-je par dire puis finalement après ses mots je me livrais totalement. Je me punissais, je méritais tout ça, elle était en colère et c'était de ma faute, je prenais ça comme une punition, j'étais à terre et je me laissais prendre des coups sans réfléchir parce que je le méritais encore et encore. Irina venait rompre nos explications, tant mieux, je commençais à me sentir tellement petit dans cet endroit, Anya avait son visage impassible et moi je n'osais pas la fixer alors je balançais une phrase bête. A plus tard. Quel idiot je faisais par moment, si j'avais été seul, je me serais collé une gifle. La porte fermée, je prenais une aspiration m'arrêtant quelques secondes face à la vitre, il y avait tellement de gens qui attendaient, tellement de journalistes qui chercheraient à avoir la moindre info, la moindre photo de nous non officiel. La panique ne me gagnait pas, je ne stressais plus autant en fait ma bonne humeur était retombée, parler avec mon épouse avait été plus difficile que je l'aurais cru, j'étais morose avançant jusqu'à entendre quelqu'un courir et voir Anya. Hein? Je fus surpris. Suspendu à ses lèvres, je l'écoutais puis sourit un peu. Elle n'avait jamais été douée pour rattraper les gens, pour se confier mais à travers cette phrase, ce geste, je pouvais savoir qu'elle cherchait à me retenir. Je gravissais les marches que j'avais descendu et m'approchait d'elle, Igor serait furieux si on prenait la même voiture, je devais pas voir sa fille après tout seulement à l'église mais si elle le voulait alors je le ferais. "Je ferais tout ce que tu veux." Dis-je en avançant vers elle. Je lui prenais la main puis finalement je l'enlaçais fortement, déposant un baiser sur son cou qui s'offrait à moi, on allait partager un moment très fort ensemble, mise à part notre mariage devant la Terre entière aujourd'hui presque un an plus tard on allait encore se dire oui. "Je peux t'embrasser?" demandais-je en regardant ses lèvres. Je demandais après tout est-ce qu'elle avait le temps de se repoudrer? J'en savais rien et j'avais envie qu'elle se sente totalement à l'aise. "Je tente pas le diable." Dis-je en déposant un baiser sur son front, sur son nez, sur sa joue en rigolant un peu. "Aujourd'hui, je me promets de nouveau à toi Anastasiya et cela pour l'éternité…" chuchotais-je en lui volant un très léger baiser sur ses lèvres qui eu le don de faire crisper Igor en nous voyant. "Que faites vous tous les deux !" Il criait presque, je me reculais pas, j'avais tellement envie de la laisser contre moi malgré sa robe de mariage très volumineuse. "

Je lui avais couru derrière, chose qui ne me ressemblait pas, je le laissais toujours faire le premier pas. Je n'aimais pas m'excuser et je n'arrivais généralement pas à le faire. Poser des mots sur mes sentiments n'était pas chose facile pour moi et je ne le faisais que trop rarement, mais c'est ainsi, ainsi que je suis. Je lui demandais s'il comptait prendre la même voiture que moi. J'espérais qu'il me dise oui, je voulais qu'il me dise oui et je me fichais bien que nous n'ayons pas le droit. Ses bras venaient s'enrouler autour de moi et je me laissais faire comme une poupée de chiffon parce que j'en avais besoin plus que tout en cet instant, de lui, j'avais eu besoin de lui ces derniers jours, mais il n'avait pas été là, maintenant oui, alors pour l'instant j'avais juste envie d'en profiter. Je le serrais moi aussi, pas aussi fort, mais je n'en étais pas capable. Non ..mon rouge à lèvres dis-je en lui montrant mes lèvres et pourtant j'avais tellement envie. Je souriais en sentant pourtant ses lèvres sur ma peau. Je frissonnais doucement avant de voir mon père, je me détachais un peu de Kenny en me pinçant les lèvres, même si lui ne voulait pas me lâcher. Igor, on se parlait des derniers détails pour la presse, rien de plus c'est les sourcils froncés qu'il me regardait avant d'hocher la tête Ah vous faites bien mais maintenant c'est l'heure ... chacun dans sa voiture je regardais Kenny puis finalement je lui murmurais un désolé du bout des lèvres, j'avais envie de faire plaisir à mes parents et j'espérais qu'il le comprendrait. On se rejoint là-bas finalement dis-je en haussant une épaule. Je m'approchais de lui et finalement je déposais un baiser dans le creux de son poignet Tu m'as manqué je ne le regardais pas, je partais avec mon père qui me pressait, faisant attention à ma robe.