Alejandro & Leevy ;; what a surprise, you're in boston

Leevy avait toujours été compliquée en matière de mode et il était d'ailleurs bien rare pour la blondie de s'habiller avec des vêtements qui n'était pas de marque et elle n'allait pas se mentir sur le fait comme elle venait de le dire à Alejandro que les créateurs français et italiens était bien ses préférés. Mais bon en disant ça à un espagnol c'est certain que ça n'allait pas plaire, après tout on protégeait toujours sa fratrie. Elle le regardait alors en gardant son fidèle sourire amusée haussant alors un peu ses fines épaules. C'est pas ce que je dis, je t'avoue simplement que la mode italienne et française c'est ce que je préfère. Dit-elle en souriant amusée, après tout Chanel, Jean-Paul Gauthier, Gabanna, Prada, y'avait rien de mieux pour Leevy, c'était carrément le graal de la mode pour elle ! Elle l'écoutait ensuite s'expliquer sur le fait de pourquoi il était à Harvard, sa réponse ne l'étonnait pas vraiment après tout la blonde connaissait Alejandro comme un homme qui voulait toujours le meilleur du meilleur et en venant à Harvard c'est totalement ce qu'il avait. Et bien je dois remercier ton gout de la perfection vu que grâce à ça je te retrouve ici et je vais pas te mentir, je suis contente de te revoir. Dit-elle d'un doux sourire après tout il fallait bien lui avouer qu'elle était contente de le voir. Elle continuait alors de marcher dans le magasin à la recherche de la chemise parfaite s'arrêtant ensuite à un rayon puis hausse doucement ses épaules à la question du brunet. Non, disons que je préfère rester seule et m'amuser. J'étais amoureuse y'a pas si longtemps mais il est partie donc bon je me rend compte que vaut mieux pas s'attacher. Pourquoi cette question senior Ortega ? Dit-elle amusée alors qu'elle sortait une chemise bleu marine qui semblait parfaite à la blonde et en même temps vu le prix qu'elle valait c'était un peu normal.

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Leevy ne cherchait sûrement pas à l'insulter, mais en précisant sa pensée, elle venait lui faire une piqûre au cœur et l'Espagnol ne put résister à développer sa pensée à son tour, avec un ton un peu plus intransigeant.

-Ah si, je comprends... Et tu sais avec quels designers tes couturiers français font affaire? Dans quels ateliers de couture ils font coudre leurs plus beaux vêtements. Par des femmes comme celle qui travaillent dans les ateliers de mon grand-père, les designs de grande échelles sont conçus par des équipes internationales. Il n'y a plus de mode française ou italienne, juste des gammes et des franchises mondiales. Mais je ne t'apprends rien.

Se faire regarder de haut, non merci. Vaut mieux faire attention à ce qu'on dit en sa compagnie, surtout si on parle à travers son chapeau. Heureusement, la conversation passe à autre chose et Alejandro se calmait aussitôt. Il était comme ça, sincère dans ses opinions, il n'en faisait pas d'affaire personnelle pour autant. Il était juste un bon plaideur de sa cause.

Leevy put donc apprendre ce que faisait l'Espagnol aux États-Unis, lui qui ne parlaient pas toujours en bien des Américains. N'étant pas du genre à faire une action sans raison, Leevy comprit vite pourquoi Alejandro était à Harvard et elle l'en remerciait, se disant même contente de le revoir, remarque qui lui fit chaud au cœur. Tous ceux qu'ils croisent ne sont pas toujours contents de le revoir.

-Hum... J'aurais apprécié que tu me dises au revoir la dernière fois... Mais je crois que le hasard fait bien les choses. On ne sait jamais ce que la vie nous réserve.

Traduction? Il était content de la revoir aussi. Arrêtés à un rayon, le beau brun laissait la blondinette fouiner pour une chemise bleue. Il posait alors une petite question, histoire de faire la conversation. Leevy fut franche. Célibataire, elle désirait même rester seule et se demandait pourquoi poser la question.

-C'est toujours aussi sexy quand tu parles espagnol.

Laissait-il échapper. Puis, il prenait la peine de répondre à la question, en haussant légèrement des épaules à son tour.

-Pourquoi te demander si tu es célibataire? Bien j'aurais pu consulter ton compte facebook pendant que tu cherches une chemise, mais je trouve plus poli et tangible de poser la question.

Leevy sort une chemise et Alejandro la regarde comme il faut, vérifie l'étiquette, curieux de voir où elle était faite. Sourire en coin, il dit ensutie:

-Pas mal... Je vais l'essayer.

Ce fut son tour de prendre la main de Leevy et de l'entraîner vers les cabines d'essayage. Il la lâcha pour se diriger seul dans la cabine. La porte fermée, il enlevait souliers et pantalons, se débarrassait de sa chemise, avant d'enfiler la bleue, mais sans la boutonner. S'observant dans le miroir, il eut un sourire et eut une pensée pour l'Anglaise qui l'attendait sagement. Il l'appela alors:

-Tu peux venir me donner un coup de main? Je crois que c'est trop serré au niveau du collet.

Il se tournait alors pour être face vers la porte, histoire que Leevy le voit en rentrant. Elle se rendra vite compte que le collet était parfait. Il faisait juste cela pour l'avoir près d'elle, comme dans le bon vieux temps.

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Leevy avait toujours adorée le côté franc d'Alejandro et là il ne se gênait pas pour dire ce qu'il pensait sur la mode française et italienne. Elle ne put s'empêcher de sourire amusée en le regardant, tout ce qu'il lui disait elle le savait très bien mais bon elle allait pas se mentir, elle s'en fichait elle adorait les vêtements qu'ils faisaient donc la conception ça lui passait largement au dessus de la tête. Je le sais tout ça mais je change pas d'opinion pour autant. Dit-elle amusée alors qu'elle lui avait ensuite dit qu'elle était vraiment contente de le revoir ce qui était sincère et pour l'instant tout avait l'air de plutôt bien se passer entre eux ce qui ravissait totalement la Cartwith. Tu sais, je suis désolée d'être partie comme ça mais j'étais encore jeune et j'en avais rien à foutre des conséquences de mes actes. Dit-elle en haussant un peu ses épaules après tout la blonde avait prit pas mal en maturité cette année, elle n'était plus vraiment la gamine fêtarde qui s'en fichait de tout. Il lui avait ensuite demander si elle était célibataire et elle avait finis de répondre par sa question en disant des mots en espagnol, langue qu'elle pratiquait d'ailleurs couramment et elle ne put s'empêcher de sourire amusée à ses mots, elle savait bien qu'il aimait quand elle parlait espagnol. Gracias, se que te gusta cuando hablo español. Dit-elle en souriant amusée sachant très bien qu'elle n'avait pas un accent extraordinaire mais disons qu'elle faisait comme elle le pouvait. Il finit par lui répondre à sa question et elle se contenta d'hausser ses épaules, elle se demandait surtout pourquoi il était curieux de savoir si elle était célibataire ou non. Elle lui avait finalement choisis une chemise pour ensuite rejoindre les cabines avec lui, elle l'attendait alors devant en tapotant légèrement du pied attendant le résultat avec hâte mais sachant très bien qu'il serrait positif. L'espagnol finit par lui dire de venir le rejoindre pour l'aider, elle entra donc dans la cabine et ne put s'empêcher de sourire en coin en voyant son corps, il était toujours aussi parfait. Elle vient alors doucement passer ses mains contre son torse et le regarder en mordillant sa lèvre inférieur. Tu n'as aucun problème avec la chemise n'est ce pas ?

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Leevy disait apprécier son côté franc, mais ne changeait pas d'avis pour autant en ce qui concernait ses préférences pour les marques françaises et italiennes. Fort bien. Têtus tous les deux, ils n'allaient pas s'obstiner plus longtemps.

-Je respecte ton opinion.

Concluait-il, en autant qu'elle ait de bonnes raisons pour ses choix, comme simplement une question de goût, mais il ne veut pas entendre dire que telle marque est 100% italienne ou un truc du genre, c'est une bêtise.

Alejandro ne cachait pas non plus une certaine rancune disons pour ce qui s'était passé lors de leur première rencontre en Angleterre. À force de marteler le clou, la blonde allait peut-être réagir, mais elle fit surtout des similis excuses, avouant qu'elle était immature à cette époque, insouciante aussi. Le jeune homme acquiesça doucement, semblant se satisfaire de cet aveu.

-Et tu es différente aujourd'hui?

Sans doute, puisque le temps fait son œuvre. Alejandro ignore bien sûr toutes les épreuves qu'elle a traversé. Plus tard, dans la boutique, ils eurent une petite conversation en espagnol. Leevy ne semblait pas avoir perdu l'usage de cette langue. Alejandro de son côté en parle un bon nombre, un vrai Européen! Il était toujours heureux ceci dit de parler sa langue et appréciait l'effort de ceux qui s'essayait.

-Sí, adoro cuando hablas español mi bella.

C'est qu'elle commençait à compter des points la belle Anglaise. Elle était gentille, lui payait une chemise, parlait espagnol et regrettait même ses petites erreurs passées. Faut dire qu'Alejandro gardait bien plus de bons souvenirs de leur rencontre que de mauvais.

Raison pour laquelle il la fait venir dans la cabine avec un faux motif, qu'elle devine d'ailleurs. La blonde détaillait son torse, tandis que le beau brun la détaillait de son regard.

-Non, je suis certain qu'elle me va bien.

Elle avait l'air de la bonne taille et tout et puis le bleu lui va quand même bien. Pour être honnête, il n'y a pas grand chose qui ne lui va pas de toute façon, tant que c'est bien fait et de bonnes marques. Tout près de la blonde, il se rapprochait encore, si une telle chose est possible. Ses yeux ancrés dans ceux de l'Anglaise, un fin sourire sur les lèvres, il ne faisait rien de plus, il semblait attendre de voir ce que ferait Leevy de son côté.

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Leevy aimait peut-être sa franchise et son franc parler mais cela n'empêchait pas que la blonde avait aussi un gros caractère et qu'elle était rarement du genre à donner raison aux autres. Têtue ? Oui elle l'était totalement. Elle sourit alors amusée aux mots du brunet, il valait mieux passer à autre chose comme discutions vu que ça partirait loin et ils ne se mettraient jamais d'accord sur quelle mode était la mieux. Elle lui avait ensuite fait des excuses pour son départ, après tout il méritait bien d'en avoir vu que la Cartwith n'avait jamais eu l'occasion de s'excuser avant. A sa question elle haussait doucement ses épaules tout en le regardant. Je pense que oui, en tout cas je l'espère. Dit-elle d'un léger sourire vu que bon Leevy se souvenait très bien de l'ancienne personne qu'elle était, une fille capricieuse, superficielle et surtout complètement immature. Elle venait ensuite de parler espagnol l'une des nombreuses langues qu'elle savait parler, après tout quand on venait d'une famille de la haute société c'était toujours mieux d'avoir de la culture. Elle souriait alors en le regardant étant contente que ça se passe aussi bien. Y me encanta cuando me llamas bella. Dit-elle d'un sourire en coin tout en essayant de prendre l'accent du mieux qu'elle le pouvait. La blonde ne faisait pas vraiment exprès de gagner autant de points, elle se comportait simplement normalement, elle voulait se la jouer naturelle pour une fois. Elle se retrouvait à présent dans la cabine d'Alejandro et elle n'allait pas se mentir sur le fait qu'elle le trouvait totalement attirant et même plus qu'avant. Au fond d'elle elle avait une petite voix intime qui l'a suppliait de venir l'embrasser. Je pense aussi, mais tu es quand même mieux sans. Dit-elle d'un petit sourire en coin alors qu'elle faisait glisser sa chemise au sol ses mains venant ensuite se placer le long sa nuque son corps étant plutôt coller au siens, après tout une cabine d'essaye ça n'était pas forcement spacieux.

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Pour une fois, Leevy se montra relativement modeste, comme plus vulnérable sur ce point, lorsqu'Alejandro demanda si elle avait changé par rapport à leur dernière rencontre. La blonde disait l'espérer, sans trop donner l'impression de le prendre pour acquis. De son côté, avait-il changé? Il était peut-être un peu plus musclé, quoiqu'à peine, un peu plus barbu peut-être, mais pour le reste, au niveau du caractère et tout, il restait le même. Sourire en coin, l'Espagnol n'ajouta rien de plus. S'il passe plus de temps avec elle, il sera à même de se faire sa propre idée.

Puis, ils eurent une petite conversation en espagnol, qui se conclut avec Alejandro qui fait un beau sourire à Leevy, signe qu'il était heureux qu'elle aime qu'il l'appelle "ma belle". Alors tout allait pour le mieux, mais puisqu'elle avait trouvé une chemise, la conversation espagnole arrêtait ici et Alejandro allait l'essayer. On sait ce qui arrive ensuite et la blonde se retrouve dans la cabine avec lui et les deux étaient bien proches, il y avait de la tension dans l'air, mais aucun ne semblait prêt à faire en sorte qu'elle diminue. Leevy lui dit alors qu'il est mieux sans chemise et la fit glisser au sol. Docile, l'Espagnol se laissait faire, sourire aux lèvres et comme elle vint s'accrocher à sa nuque, le beau brun plaçait ses mains au niveau des hanches de la belle, qu'il caressait un peu, son nez venant effleurer le sien. Il allait ensuite déposer un baiser contre le cou de l'Anglaise, puis un autre, plus vers son épaule, avant de lui susurrer à l'oreille.

-Je serais curieux moi de voir si tu es aussi belle que dans mes souvenirs, sans rien pour nuire à mes yeux.

Il tassait alors sa tête pour pouvoir regarder Leevy dans les yeux, un doigt venant effleurer le bas de la mâchoire de son ancienne amante.

-Seulement, il y a un détail... Je ne suis pas célibataire.

Avouait-il, à regret presque, sachant ce que cela pouvait empêcher, ou pas d'ailleurs. Leevy lui a parfois donné l'impression d'être une femme qui se souciait pas de ce genre de... critères disons, mais elle prétend avoir changé alors, il ne voudrait pas l'impliquer dans une histoire à son insu.

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Leevy lui avait bien fait comprendre qu'elle n'était plus vraiment la même du moins c'est ce qu'elle espérait, mais elle avait quand même gardée son fort caractère mais aussi sa séduction ce qu'elle ne cachait pas une fois qu'elle se retrouvait pratiquement collée à Alejandro dans la cabine d'essayage. Elle n'allait pas se mentir sur le fait que d'un coup elle avait beaucoup plus chaud puis revoir le corps du brunet ne pouvait que lui rappeler de merveilleux souvenir de nuit assez passionnel qu'ils avaient partagés ensemble.  Elle lui avait ensuite retirer sa chemise pensant qu'il serrait beaucoup mieux sans et elle n'avait pas tord vu qu'elle se régalait à observer son physique d'Apollon. Elle ne put alors s'empêcher de frémir légèrement en sentant les lèvres de l'espagnol venir contre son cou puis son épaule, il lui faisait toujours autant d'effet ça c'était certain. Elle souriait alors doucement en coin à l'écoute de ses mots comprenant bien qu'il voulait aussi la voir sans vêtement, elle était donc prête à répondre mais Alejandro vint lui dire qu'il n'était pas célibataire. Ça ne semblait pas vraiment logique pour Leevy vu que sinon il ne lui aurait jamais demandé de le rejoindre dans cette cabine et il n'aurait pas non plus déposer des baisers contre sa peau comme il l'avait fait. Elle le regarde alors en mordillant légèrement sa lèvre tout en affichant un sourire en coin. Et alors.. ? C'est pas un détail important pour moi. Dit-elle en ayant approchée son visage du siens alors que son souffle s'écrasait doucement contre sa peau.

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Ah les hommes, ils ne sont pas toujours logiques, pas plus que les femmes d'ailleurs. Parfois, ils laissent la passion les gouverner. Quand on rencontre Alejandro, on se dit que c'est un jeune homme réfléchi, mature et tout, mais sur un certain point, il est beaucoup plus spontané pour ainsi dire. Même s'il est capable de se réserver, il faut que cela en vaille la peine. Or, en ce moment, il ne voyait pas ce qui valait la peine pour lui de se priver d'une femme qui a marqué bon nombre de souvenirs et laisser une belle empreinte dans sa mémoire.

Ce qui n'empêche pas Alejandro d'être honnête, relativement honnête, en mentionnant qu'il n'est pas célibataire. Leevy fixa son regard sur le sien et rien qu'à cet air qu'elle avait, il devinait presque la réponse. Non, la blonde n'allait pas se préoccuper de ce détail bien longtemps. L'Espagnol vint alors l'embrasser sans le moindre remord ni la moindre hésitation, avec la chaleur qui est la sienne . Un baiser qui avait de quoi rafraîchir sa mémoire et sans doute pas seulement la sienne. Après, il murmurait, un fin sourire sur les lèvres.

-Je suis heureux de voir que tu n'as pas complétement changé.

Ses mains commencèrent alors à défaire la tenue de Leevy, histoire qu'ils soient à égalité au moins.

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Si Alejandro comptait que Leevy s'éloigne de lui après qu'il lui est dit qu'il n'était célibataire pas et bien il avait tord, après tout d'accord elle était un peu mieux qu'avant mais elle avait toujours son côté sombre et aller passer du bon temps avec le mec d'un autre ne l'a dérangeait sûrement pas. Et puis, c'était à lui de décider si il voulait tromper sa copine ou non donc d'un côté la faute n'était pas vraiment celle de Leevy. Elle lui avait donc dit qu'elle s'en fichait complètement qu'il soit célibataire ou non et à ses mots elle fut surprise qu'il vienne directement l'embrasser. Elle souriait alors en coin contre ses lèvres pour venir glisser l'une de ses mains contre sa nuque en prolongeant le baiser avec assez de fougue, tout ça lui rappelait tellement de bon souvenir avec lui. Ne t'en fais pas.. Je reste tout de même intéressante. Dit-elle d'un petit sourire en coin alors qu'elle le laissait enlever ses vêtements, après tout la blonde était toujours partante pour sentir le corps chaud et musclé d'Alejandro contre le siens.

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Les derniers détails écartés, Leevy et Alejandro pouvaient enfin se laisser aller. Oui, il la désirait et assumait pleinement son geste. D'ailleurs, il n'était jamais vraiment du genre à faire dans l'hésitation ou à faire les choses à moitié.

Le regard plein d'envie, il avait déshabillé son amante, non sans une certaine hâte et une fois celle-ci en sous-vêtement, il n'avait pas perdu à lui enlever le peu qu'il restait pour caresser ce corps dont il ne gardait que de bons souvenirs. De désir ils s'étaient embrassés, de passion ils avaient entamé des préliminaires, ne faisant peut-être pas toujours preuve d'une grande discrétion. Puis, il l'avait soulevé contre le mur, à côté du miroir, il avait uni leurs corps. La fougue avait suivi, emportant ses gestes, ses baisers. La chaleur qui bouillait en lui se déployait. Avec complicité, il l'avait laissé reprendre pied, juste le temps de l'embrasser encore, de la retourner, pour reprendre leurs ébats. Sans doute que Leevy avait fait sa part aussi et en bout de piste, ils avaient atteint le septième ciel, avec la forme qu'on leur connait. Alejandro ne pouvait qu'espérer qu'aux yeux de Leevy, ce moment était aussi bon que les autres qu'elle avait en mémoire.

Les deux amants reprenaient leur souffle lorsqu'on cogna à la porte. C'était une vendeuse, qui lançait, la voix un peu tremblante "qu'elle sait ce qu'ils ont fait" et qu'ils avaient intérêt à se rhabiller en vitesse et à quitter la boutique. Alejandro pouffa de rire et lança:

-J'espère qu'on peut vous acheter une chemise au moins!

Ce serait triste de repartir d'ici les mains vides. En attendant la réponse, il bécotait le cou de son amante et caressait encore son corps avec ses mains.