Alejandro & Leevy ;; what a surprise, you're in boston

Cela faisait plusieurs jours déjà que Leevy n'était pas vraiment en haut de sa forme, en même temps normal, sa fille venait de mourir. Et c'est clair qu'elle ne savait pas comment gérer la situation alors la seule solution qu'elle avait trouvée été de partir en pleine débauche buvant et se droguant constamment. Mais aujourd'hui, la débauche n'était pas le programme de la journée. Elle décida de sortir faire un peu de shopping, ça avait le don de lui rendre le morale surtout qu'elle ne regardait jamais les prix. Avant de rentrer dans les magasins elle se prit alors un café à emporter pour ensuite marcher le long des rues tout en buvant sa boisson chaude. Et c'est quand elle ne se rendit compte de rien qu'elle rentra dans un homme lui renversant presque la totalité de son café dessus. Se genre de situation était totalement cliché et pourtant là c'était réelle. Elle releva alors son regard bleu sur l'homme prête à s'excuser jusqu'à ce qu'elle reconnue Alejandro. Elle entre ouvrit alors légèrement ses lèvres vraiment surprise de le voir ici. Alejandro ? Dit-elle en demeurant assez perturbée.

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Une énième journée en ville bien tranquille pour Alejandro. Il avait garé sa Ferrari un peu plus loin et passait récupérer un colis. Pour l'occasion, le bel Espagnol portait une paire de lunettes fumées, une chemise en jeans dont il avait retroussé les manches au niveau des coudes, compte tenu de la température et une paire de jeans également. Il n'était plus très loin du bureau de poste lorsque soudain, en tournant un coin, quelqu'un, quelque chose, sur le coup, il ne saurait dire, lui fonça dedans et le café alla en plein sur lui, scénario qui lui était arrivé avec une autre femme (une autre Cabot en prime...) il y a de cela quelques jours à peine! Sur le coup, inutile de dire que la chaleur, voir la légère brûlure, le fit s'esclaffer en espagnol. Au moins, il ne l'avait pas reçu en plein visage, maigre consolation!

Puis, la demoiselle en question l'interpella par son prénom et à ce moment, Alejandro fronça des sourcils. Oh, le jeune homme reconnut presque tout de suite la belle blonde à l'accent british qu'il a connu il y a environ un an au cours d'un de ses séjours en Angleterre, cependant, il avait aussi très fraîchement en mémoire comment un beau matin, il s'était levé sans Leevy à ses côtés, qui ne lui donna plus de signes de vie.

-Pardon, est-ce que nous nous connaissons?

Alejandro avait décidé de faire comme s'il ne la connaissait pas, après tout, elle n'avait pas pris la peine de lui dire au revoir la dernière fois, alors pourquoi lui accorder une quelconque importance cette fois-ci? Oui, l'Espagnol a sa fierté.

tenue:

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Leevy c'était vraiment sentie bête après avoir renversée la totalité de son café sur un homme, c'était le genre de chose qui n'arrivait que dans les films mais bon il avait fallu que ça lui arrive à elle. Elle était alors prête à s'excuser mais elle s'arrêta en reconnaissant Alejandro. Elle se souvenait bien de lui. Elle avait en fait passée plusieurs jours de rêve à ses côtés et sans vraiment savoir pourquoi elle avait disparu du jour au lendemain et elle se doutait d'ailleurs bien qu'il lui en voulait. Certes, elle aurait peut-être du donner des nouvelles mais bon Leevy était assez tête en l'air et surtout qu'elle n'était pas non plus très responsable donc bon le prévenir ou lui dire quelque chose ne lui était pas vraiment venue en tête. Elle finit par doucement arquer un sourcil une fois qu'elle entendit ses mots. Alors sois elle c'était trompée de personne et ça n'était pas Alejandro, sois il se foutait ouvertement d'elle et il n'avait pas oublié la façon dont elle l'avait abandonné. Elle allait plutôt croire en la deuxième option, après tout elle était blonde mais elle n'en était pas bête pour autant. T'es pas drôle tu sais ? Je suis certaine que tu dis ça parce que je t'ai vexé en partant sans te prévenir.

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Alejandro faisait mine de ne pas la reconnaître, mais Leevy est une fille intelligente, un peu son genre de femme d'ailleurs, il se lasse d'autant plus vite des sottes qui ne savent rien et ne déduisent rien. Une femme avec de la personnalité, c'est toujours plus intéressant.

Alors la belle Anglaise, qui n'était pas dupe, lui disait, souriante tout de même, qu'il n'est pas drôle et l'Espagnol fronça les sourcils, comme s'il n'était que plus confus, mais finit par sourire aussi quand elle avouait qu'elle l'a probablement vexé en partant sans prévenir. Vexer oui, c'est un des mots qu'il aurait employé.

-Ah, si, ça me revient... Lila, c'est cela? Non, c'est plutôt en "i", comme Livy, ou Leevy plutôt... Je me souviens, si, très impolie de ta part. Je me serais attendu à cela d'une Américaine, mais d'une Anglaise... J'étais très déçu, mais on oublie vite une femme impolie.

C'était peut-être sévère, mais il voulait lui faire sentir qu'il se souvenait très bien et qu'il n'avait pas le pardon facile. En le quittant de cette manière et en connaissant un minimum sa fierté, elle savait très bien l'effet que cela aurait et faire comme si de rien était n'était pas une option. Baissant les yeux vers sa chemise, il la déboutonnait un peu, histoire de ventiler.

-Encore heureux, tu ne m'as pas brûlé, mais en revanche, ma chemise est foutue. Décidément, tu accumules les méfaits, Leevy.

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Leevy n'allait pas se mentir si elle réussissait à faire en sorte qu'Alejandro l'a pardonne elle en serrait ravie. Après tout elle avait passée de superbe moment à ses côtés et elle ne savait d'ailleurs pas pourquoi elle était partie. Un coup de folie ? Oui sûrement. C'était le genre de choses qui arrivait souvent à la blondie. Elle décidait finalement de se la jouer cool face à lui, après tout valait mieux prendre ça avec amusement vu que si elle commençait à s'énerver jamais elle allait avoir l'occasion de lui reparler comme elle le voulait. Elle souriait donc amusée à ses mots qui l'amusait en fait plus qu'autre chose. Franchement, comment t'as pu oublier mon prénom ? Il est inoubliable ! Dit-elle en riant un peu amusée ne sachant pas vraiment si il allait rester froid ou bien ne pas se prendre la tête et rire avec elle. Elle haussa ensuite ses épaules doucement tout en gardant son sourire ravageur. Oui j'crois que je me déçois aussi.. Tu sais ça fait un moment que je suis en Amérique, ils ont du déteindre sur moi. Dit-elle amusée alors qu'elle posait son regard bleu sur sa chemise et mordilla légèrement sa lèvre. En effet, elle avait fait une belle tâche. Je peux peut-être me faire pardonner en t'en achetant une nouvelle ? Dit-elle en affichant une moue enfantine à qui il était bien trop dur de résister.

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Leevy-Jeff eut une petite réaction lorsqu'elle réalisa qu'Alejandro avait oublié son prénom, ou plutôt, faisait mine de l'avoir oublié, comme pour lui montrer qu'il était rapidement passé à autre chose ou qu'elle n'était qu'une parmi tant d'autres. En l'entendant dire "inoubliable" Alejandro eut un sourire amusé car il eut envie de répondre "inoubliablement mauvais!", mais ce garda de le faire.

-Je vois que tu as toujours autant une haute estime de toi.

La belle blonde ne faisait pas dans la modestie et le beau brun non plus, même s'il restait classe et distingué, la plupart du temps à tout le moins. Après quoi, l'Espagnol tint un petit discours pour indiquer que déçu, il avait rapidement oublié miss Cartwith, qui ne paraissait pas trop s'en offusquer et même, elle gardait un beau sourire et Alejandro se plaisait à la regarder dans les yeux. Cela lui rappelait presque les regards qu'ils avaient pu échanger à d'autres moments. Secouant un peu sa chemise après avoir déboutonné un bouton du haut, il ne rétorqua rien. En revanche, à la proposition de son ex-amante, il eut un fin sourire.

-Voilà enfin une bonne idée. Puisque tu offres, je ne dis pas non.

De toute façon, avec la mine que Leevy prenait, il aurait eu du mal à dire non, même si sa sœur emploie la même tactique à son endroit ou d'autres femmes aussi, reste qu'il trouvait cette idée pour le moins intéressante. Il était donc près à à la suivre à une boutique de son choix pour lui acheter une nouvelle chemise.

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Elle était quand même contente de revoir Alejandro, ça lui faisait du bien en quelque sorte, c'était comme si elle retournait dans le passée où tout allait bien. Après tout à cette époque, elle n'avait pas perdu sa fille, elle n'était pas une mafieuse recherchée elle avait juste des soucis avec ses parents mais bon ça n'avait rien de méchant. Donc bon c'est pour ça que se rabibocher avec le brun lui ferrait un grand plaisir. Elle sourit un peu amusée à ses mots, il n'avait pas vraiment tord, Leevy savait très bien que c'était une belle femme et qu'elle plaisait beaucoup, donc pourquoi être modeste ? Oh mais ça tu le savais déjà. Dit-elle avec amusement pour ensuite sourire toute contente une fois qu'il accepta qu'elle lui repaye une chemise. Elle prit alors sa main et marcha rapidement le long de la grande avenue en recherche d'un magasin de luxe masculin, après tout Alejandro était un eliott il ne lui fallait pas quelque chose de bas étage et puis la blonde avait les moyens de se le permettre. Elle finit par s'arrêter devant un magasin qui avait l'air parfait pour lui. Ici ? Ça te vas ?

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C'est vrai qu'il savait déjà que Leevy a une haute estime de elle. Sourire en coin, il ajouta quand même, posant son doigt sous le menton de la belle blonde pour qu'elle croise son regard.

-Attention Leevy, l'arrogance a conduit bien des gens à leur perte.

Être sûr de soi, c'est bien, ainsi qu'être fier, mais tomber dans l'orgueil et l'arrogance, ce sont des vices, pas des qualités. Signe quand même de la générosité de son ancienne amante, elle était prête à lui payer une nouvelle chemise, puisqu'elle venait de gâcher celle-ci, offre qu'il accepte, naturellement. Leevy prit sa main (il ne l'appelait jamais Jeff d'ailleurs) et le jeune homme eut un sourire, leurs mains se quittant un peu plus loin, après tout, ils n'étaient pas en couple. Déjà, elle était sur la bonne rue pour lui acheter des vêtements. Faut dire que le grand-père d'Alejandro détient probablement une des plus vastes compagnie de textiles, franchise de vêtements, au monde. Arrêté devant la boutique, il observait la vitrine, avant de tourner la tête vers Leevy.

-Cela me va... Je vais être gentil et ne pas faire le difficile tiens. Je me souviens qu'à Londres, tu étais assez exigeante. Et tu te souviens du couturier espagnol que je t'avais présenté?

Il était prêt à tout pour satisfaire la demoiselle aux côtés du petit-fils du grand propriétaire de l'entreprise, si sa mémoire est bonne. Zara, Pull and Bear, autant de marques affiliées aux Ortega. Ils entraient donc dans la boutique et Alejandro jetait de petits coups d’œils aux vêtements, à Leevy surtout, lui adressant de petits sourires. Il avait hâte de voir ce qu'elle choisirait pour lui.

-Alors, quoi de neuf Leevy? Qu'est-ce qui t'amène à Boston?

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Elle lâcha simplement un léger un sourire quand il parla que l'arrogance pouvait mener les personnes à leur perte, en fait Leevy préférait beaucoup plus avoir confiance en elle vu qu'il y a quelques semaines quand elle était enceinte elle n'avait aucune confiance, elle c'était juste sentie abominable mais maintenant qu'elle c'était endurcie c'était redevenue cette femme pleine de confiance qui n'avait honte de rien et elle n'allait pas mentir sur le fait qu'elle se préférait largement comme ça. Après lui avoir renversée son café dessus la blonde décida de lui repayer une chemise après tout elle lui valait bien ça et en même temps cela pouvait permettre qu'elle se fasse pardonner pour la fois où elle l'avait complètement abandonné. Elle lui montra alors un magasin de luxe masculin souriant ensuite amusée à ses mots tout en entrant dans le magasin. Normal que tu puisses pas faire le difficile on est dans l'un des magasins les plus luxueux de la ville ! Et puis non j'étais pas exigeante.. Je t'es toujours dis que j'aimais la mode italienne ou française et toi tu me montres un espagnol. Dit-elle d'un petit rire amusée alors qu'elle commencée à se balader dans les rayons pour trouver la chemise parfaite tout en ayant sa lèvre légèrement pincé entre ses dents, elle faisait souvent ça quand elle réfléchissait. Elle haussa ensuite un peu ses épaules à la question du brunet tout en continuant de regarder les vêtements. Je suis à Harvard, enfin de base j'étais pas venue pour l'université mais plus pour retrouver ma soeur mais bon maintenant j'ai ma vie ici. Et toi qu'est qu'un espagnol fait chez des gens aussi peu civilisé que les américains ?

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Alejandro eut un soupir à la déclaration de Leevy comme quoi en lui présentant un couturier espagnol, ce n'est pas comme s'il lui avait présenté un couturier français ou italien. Ce snobisme qu'on peut avoir, ce chauvinisme aussi, cela l'agaçait, comme si deux peuples avaient le monopole des bonnes idées en matière de mode, alors que ce n'est pas le cas.

-Comme s'il n'y avait que les Français et les Italiens qui savent s'habiller...

Cela avait sans doute été un de leur désaccord dans ce cas, même si à l'origine, Alejandro en gardait un autre souvenir, Leevy avait tôt fait de lui rafraîchir la mémoire. Comme on dit, faut prêter attention à ce qui n'est pas seulement en gras et coloré.

Lorsque l'Anglaise demanda à son tour ce qu'il faisait ici, après qu'il eut apprit assez peu de choses sur ce qu'elle faisait à Cambridge, Alejandro ne put s'empêcher de rire. Ceci dit, c'est vrai que le savoir vivre n'est pas la qualité première de bien des Américains.

-Le prestige ma chère... Détenir mon diplôme de droit de l'université de Barcelone aurait été bien, mais l'avoir de Harvard, l'université des universités, c'est bien mieux et puis, cela fait changement un peu, de se retrouver dans une autre culture. Les Américains ont leur travers, c'est vrai, ils n'ont pas tous ton charme, mais quand même, c'est un bon peuple.

Le jeune homme déboutonnait sa chemise au complet, en attendant que Leevy lui trouve une chemise qui serait à son goût. Il avait hâte de voir ce qu'elle choisirait. Est-ce que ce sera une chemise en jeans semblable à celle qu'il porte présentement? On verra bien!

-Sinon, est-ce que tu as un petit ami?

Demandait-il tout naturellement.