"On ne change pas les mauvaises habitudes." J’esquissais un sourire, pensant au plusieurs mauvaises habitudes que j’avais accumulé en grandissant. « Pourquoi se débarrasser des choses qui nous rende plus humain » Minute philosophique bonjour. Je lui avouais, que le principal était qu’elle soit heureuse. A mes mots, elle retirait sa main de la mienne, détournant le regard comme pour fuir ce que je venais de lui dire. "Le bonheur n'est pas quelque chose qui me connait." Elle murmurait ses mots comme pour les cacher. Après tout ce qu’elle avait traversé, elle ne trouvait pas le bonheur ? Pourtant, il y avait ses enfants, non ? « Tout le monde mérite le bonheur, mais parfois, il met du temps à arriver »

« Pourquoi se débarrasser des choses qui nous rende plus humain » C'est vrai que la perfection ne nous rendrait humain. On serait tous des genre de dieux, des choses qui ne devraient pas exister. Nous sommes humains parce que nous faisons des erreurs et que nous pouvons en apprendre, bien qu'il y avait certaines habitudes que l'on aimait bien trop pour les abandonner. Pour toi, il s'agissait de ta grande gueule. Tu aimais bien trop ouvrir pour dire ce que tu pensais, bien que cela devait te coûter quelques amitiés quand même. Tu ne répondis plus à cela, parce qu'il avait raison et il n'y avait rien à répondre de plus. « Tout le monde mérite le bonheur, mais parfois, il met du temps à arriver » Tu haussais les épaules. Tu pensais qu'il y avait des gens qui le méritaient et d'autres non. Tu faisais partie de la deuxième catégorie et ceux depuis la mort de tes parents. "Je pense qu'il y a certaines personnes qui ne le méritent pas et que les dieux ont décidé de s'acharner sur eux. Il faut juste se contenter de ce que l'on a." Répondis-tu en remontant ton regard sur la nuit étoilée.   

"Je pense qu'il y a certaines personnes qui ne le méritent pas et que les dieux ont décidé de s'acharner sur eux. Il faut juste se contenter de ce que l'on a." Est-ce qu’elle avait raison ? Cette hypothèse m’avait déjà effleuré l’esprit, mais je ne pouvais pas être d’accord avec cela. On avait tous la possibilité de changer notre destin. Il suffisait d’avoir de la volonté pour se sortir de la merde et cela même les coups bas. « Je pense que l’on peut avoir plus. Si on continue de se battre » Tôt ou tard, les personnes malchanceuses seront récompensés et ce seront aux autres d’avoir un peu de malchance. C’était une sorte de cycle et personne ne pouvait y échapper. C’est pour cela, que l’on disait la roue tourne. « Tu l’auras ton bonheur Feldt » disais-je en passant mes bras sur ses épaules dans un geste réconfortant.

Tu ne croyais pas au bonheur, à ce que tout le monde le mérite. Tu trouvais que le monde était bien trop cruel pour laisser cette chance à tout le monde. Il y avait les plus fortunés qui y avait droit. Les autres, eux, devaient se contenter de ce qu’ils avaient. Tu faisais partie de ses derniers. « Je pense que l’on peut avoir plus. Si on continue de se battre » Se battre? Toujours se battre dans cette vie. Cela devenait vraiment fatiguant à la fin. « Tu l’auras ton bonheur Feldt » Tu souris alors que Wyatt passait son bras autour de tes épaules. Tu posais ta tête contre son épaule. Cela faisait du bien d’avoir le sentiment d’être aimé rien qu’un peu. Tu restais silencieux un petit instant, avant de te relever. “Merci Wyatt. On devrait peut-être rentrer. Torrey va se demander où tu es passé. J’veux pas te créer encore plus de problèmes.” Bien que tu avais fait la paix avec Wyatt et votre passé, tu ne voulais pas le mettre dans une position inconfortable avec sa copine actuelle.
 

Feldt posait sa tête sur mon épaule et nous restions ainsi, pendant quelques minutes. “Merci Wyatt. On devrait peut-être rentrer. Torrey va se demander où tu es passé. J’veux pas te créer encore plus de problèmes.” Elle avait raison. J’avais suffisamment de problèmes. Il était inutile d’en rajouter plus. Doucement, j’enlevais mon bras de ses épaules. « Tu as raison et toi aussi. C’est pas prudent de rester seule dehors » Et cela même si elle était à Harvard. Il fallait avouer qu’elle portait une tenue assez spéciale et de mauvaises personnes pouvaient aller l’embêter. « On y va » A la suite de cela, je l’aidais à se relever, avant de rentrer à l’intérieur avec elle. Une fois arrivé dans la salle, nous nous séparions.