WHEN YOU LOVE YOU DON'T COUNT, EVEN HOURS FLIGHT

eugénie and xaver

Ca faisait maintenant un peu plus de huit heures que j'étais dans l'avion, assise sur mon fauteuil de première classe. J'avais réussis à dormir quelques heures histoire d'être en forme une fois arrivée, mais malgré ça, la fatigue se faisait sentir quand même. J'avais consacré toute ma soirée de la veille et une partie de ma nuit à faire mes bagages. Tout était allé si vite. Xaver m'avait appelé la veille, dans l'après-midi, en me demandant de le rejoindre en Allemagne alors qu'il y était parti afin de ... réfléchir. J'avais immédiatement choppé un vol direct, fais mes bagages, m'étais rendue tard dans la nuit à l'aéroport Fitzgerald-Kennedy de New York, et prit l'avion de 05h07 tôt ce matin. Autant dire que ma nuit avait été agitée. Mais ça valait le coup. Enfin, j'espérais. Xaver devait venir me chercher à l'aéroport histoire que j'me perde pas. Moi et le sens de l'orientation, ça faisait dix-huit. Dans l'avion, j'avais eu le temps de réfléchir à plusieurs choses, à la manière de lui dire bonjour, par exemple. C'était perturbant de ne pas savoir si je devais lui faire la bise ou l'embrasser. Et puis même, je m'étais posée la question de pourquoi il m'avait invitée à le rejoindre. Après-tout, il était censé se remettre de ses émotions et du retour de Candice là où personne ne viendrait le chercher. Il était censé rester seul. De toute façon, j'allais avoir l'occasion de lui poser la question. Je jetais un coup d'oeil à travers le hublot et un petit sourire étira mes lèvres. Vu l'heure et l'endroit, l'avion allait bientôt atterrir. Je profitais des derniers instants pour me recoiffer et me remaquiller afin d'effacer toute trace de fatigue. J'voulais avoir bonne mine. Le pilote annonça alors l'atterrissage et au bout de quelques minutes, l'avion était enfin posé. J'étais heureuse comme tout. Je m'empressais de descendre de l'avion et d'me diriger vers le hall de sortie des passagers en suivant la foule, bagages en main. Et une fois dans le hall, cherchant Xaver du regard mais ne le trouvant pas, je m'arrêtais dans un coin et décidais de l'appeler. Allo ? Oui c'est moi, hm, j'suis arrivée, t'es où ? Parce que y'a trop de monde et j'te vois pas. J'me sentais perdue. Je ne connaissais pas du tout la ville en plus, alors si j'me perdais, j'étais foutue.

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Cela devait bientot faire un mois que Candice avait reapparu dans ta vie. Le jour de vos un an. Cela faisait aussi maintenant 3 semaines que tu etais de retour en Allemagne aupres de tes parents. Tu n'avais pas pu rester a Cambridge, vivre dans cet appartement, cette ville alors que Candice s'y trouvait. Pour toi, elle etait morte, elle etait morte et tu n'avais meme pas encore fait le deuil d'elle quand tout se chamboula a nouveau. T'avais besoin de distance, d'un esprit clair et sans influences de l'environment. Tu savais que tes amis allaient te dire de revenir vers elle, mais tu ne pouvais pas, tu ne pouvais pas juste continuer votre vie d'antan alors qu'il y avait autre chose. Eugenie. Elle avait ete la, elle n'avait pas juge et elle n'avait pas affiché de faux sourire pour se donner un air de sympathie. Puis il y avait eu ce baiser en decembre. Non, tu n'arrivais pas a te faire sortir cette scene de la tete. C'est pour cela que tu lui avais demandé de venir te rejoindre a Munich. Ta mere allait crier scandale, mais elle voulait aussi ton bonheur et pour le moment, Eugenie arrivait a te faire sentir normal. Il devait etre aux alentours de 19 heures du soir quand son avion atterit enfin. Tu l'attendais dans le hall d'arrivée, un peu a l'ecart de la masse de gens. Visiblement, il y avait eu beaucoup de vol qui arrivait ce soir. Ton telephone vibra alors dans ta poche. Le nom de la jeune blonde s'afficha et tu decrochais immediatement entendant sa voix. "J'suis un peu en retrait, y a un grand ecran juste au dessus de moi." Tu levais la main pour lui faire signe en esperant qu'elle te voit. Tu ne savais pas comment ca allait se passer. Tu ne l'avais pas vraiment vu depuis la quarantaine et disons qu'au grand publique, vous ne pouviez pas parler si facilement. Cependant, maintenant cela allait etre que vous deux et tu ne savais pas comment les choses allaient se passer.

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J'avais vraiment hâte de le retrouver. Ca faisait déjà plusieurs semaines que Xaver était parti, et vivre son absence à Cambridge, c'était interminable. C'était la raison principale de ma venue à Munich : son absence pesait lourd. Et plus les jours passaient, plus il me manquait. Et plus il me manquait, plus je me rendais compte que je l'aimais. Et c'était dans des moments comme ceux-là, quand j'me rendais compte qu'il était l'homme de ma vie, que je me demandais comment j'avais pu l'abandonner et comment j'avais pu vivre quatre ans avec un homme pour lequel je n'ai jamais porté aucun véritable sentiment amoureux. Je ne me comprenais pas et je ne me comprendrais jamais. Je cherchais donc Xaver du regard, un peu paumée dans la foule. Et lorsqu'il répondit au téléphone, je le vis enfin, main levée et effectivement planqué sous un grand écran du hall. J'te vois, c'est bon. Je raccrochais, sourire jusqu'aux oreilles, et repris mes valises en main en me dépêchant de le rejoindre. Je traversais le bain de foule et à quelques pas de lui, je lâchais mes valises et lui sautais dans les bras, comme folle de joie. Enfin ! Je reposais doucement le pied à terre, laissant mes bras entourer son cou, souriante à souhait. Ca faisait un bien fou de le sentir contre moi. Là j'pouvais le dire : j'étais aux anges. Tellement aux anges que, sans me poser de questions, je profitais du fait que nous étions à l'écart pour l'embrasser. Une irrésistible envie. Un baiser court et discret, sans en faire trop, mais qui rappelait déjà un paquet de souvenirs. C'que tu m'as manqué ... c'était interminable sans toi là-bas. Et puis là-bas, à Cambridge, le retour de Candice était un événement dont on parlait beaucoup. Sa fausse mort faisait du bruit. Beaucoup trop de bruit pour mes oreilles. C'était insupportable. Et ça l'était encore plus depuis que Xaver était parti.

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C'etait tellement etrange de te dire que la personne qui serait la de l'autre cote de cette porte c'etait Eugenie et non Candice. Surement que beaucoup de gens auraient pensé qu'avec le retour de la jeune americaine, tu allais sauter dans ses bras. Cependant, pour toi, c'etait impossible d'etre pres de ta femme - parce que oui vous etiez toujours marié. Tu avais toujours cet sensation de faux, que tout cela n'etait pas vrai et que tu vivais dans une monde illusoire. Il te fallait sortir de cela, revenir a la realite et ce n'etait pas en restant avec Candice que tu allais retrouver cela. Tu n'avais meme pas encore vraiment son deuil qu'elle etait revenue. Comment voulait-on que tu vives avec cela? C'etait impossible pour toi. C'ets pour cela que tu etais partie, mais fallait dire que ca te manquait un peu Cambridge. C'etait un peu comme ta nouvelle maison depuis 4 ans maintenant. Une fois que tu aies dis a la jeune francaise ou tu te trouvais, elle raccrochait et quelques instants apres, elle se retrouvait dans tes bras. Tu ne t'attendais pas a ce qu'elle te saute dans les bras ainsi, mais tu mentirais si tu disais que cela ne te faisait pas plaisir. Tu etais heureux de la revoir, de voir quelqu'un de familier et qui n'avait aucun rapport avec Candice ou quoique ce soit. C'etait juste toi et Eugenie et le sujet Candice ne serait surement pas mentionner le temps de son sejour. Tu fus surpris alors que ses levres entrerent en contact avec les tiennes, mais c'etait un gout attendu qui te donnait une certaine envie. Tu regardais vite fait autour de toi pour etre sure qu'il n'y avait personne dans les environs qui auraient pu vous voir. Tu ne voulais pas savoir si le retour de Candice et ta presence ici faisaient des rumeurs. Pour le moment, tu voulais juste profiter d'Eugenie. "Tu m'as manqué aussi." Tu attrapais alors ses valises et commencait a te diriger vers la sortie ou ta voiture etait garée. "T'as passé un bon vol?" Elle etait surement partie en tout hate et n'avait donc pas vraiment eu le temps de se reposer.

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Fallait pas que j'fasse de conneries. L'embrasser était risqué mais il ne me semblait pas avoir décelé de danger. Vu la grande - pour ne pas dire énorme - popularité et notoriété de la famille de Xaver, il suffisait qu'un paparazzi prenne une photo de nous deux, la publie, et voilà comment faire jaser toute une population. Mais là, nous étions à l'écart et personne n'avait dû nous remarquer. Pas d'inquiétude. Un sourire attendri et soulagé de le retrouver étirait mes lèvres alors qu'il me disait que je lui avait manqué aussi. Il prit l'initiative de porter mes bagages et je me contentais de garder l'un de mes sacs à la main. Toujours aussi gentleman. Et ainsi, nous nous dirigions vers la sortie alors que, un peu plus de quatre ans après ma dernière venue, je retrouvais l'environnement de Munich auquel je n'étais plus vraiment habituée. Oh, hm, commençais-je alors que nous mettions le pied dehors, ça a été, j'ai voyagé en première classe donc j'me plains pas. Bon je t'avoue que j'ai du dormir que trois ou quatre heures donc j'suis un peu fatiguée, mais j'vais tenir la journée. Je pouffais de rire haussais les épaules. De toute façon, je voulais tenir la journée entière, j'me laissais pas le choix. Une fois devant la voiture de Xaver, je le regardais ranger mes bagages dans le coffre et rangeais ensuite le mien, tout sourire. En tout cas j'suis bien contente d'être arrivée. Et puis ça faisait longtemps que j'étais pas venue ... ici. C'était le cas de le dire. Tellement longtemps que je ne me souvenais plus vraiment de la ville. Mais enfin, j'allais pouvoir changer d'air, pour une fois. Ca n'pouvait pas me faire de mal. Et puis j'allais pouvoir profiter de Xaver autant que j'le voudrais. Et ça, c'était le principal.

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Tout ce qui etait paparrazi et magazines people, ca ne t'avait jamais interessé et tu t'en fichais pas mal ce qu'on disait de toi dans ce genre de revues. Cependant, maintenant, c'etait different. Il y avait tellement de bruits avec le retour de Candice et un tas d'histoires avec comme quoi le couple royal allemand allait se retrouver. Si ta proximité avec Eugenie ressortait, ca allait vraiment mal finir cette histoire. Tu voulais parler avec Candice de cela avant meme de ne commencer un truc serieux avec Eugenie. Si il y avait vraiment quelque chose. Tu ne pouvais pas nier q'il y avait quelque chose entre toi et la francaise, mais apres, il y avait aussi votre passé qui surnageait encore un peu votre relation actuelle. Beaucoup de choses s'etaient passé depuis Novembre, entre votre rapprochement, l'epidemie puis le retour de Candice et maintenant cela. Bref, oui c'etait vraiment le bordel dans ta vie en ce moment. Vous sortiez alors de l'aeroport. La nuit etait deja tombée mais il ne faisait pas si froid pour une fois. Tu ecoutais Eugenie qui parlait de son voyage. "Tu veux qu'on aille manger maintenant ou tu veux deposer tes affaires a la maison?" Ta mere savait qu'Eugenie venait et meme si au debut elle etait un peu spectique, elle avait fini par s'y faire et meme se rejouir de revoir ton ex/copine(?). Tu rangeais alors ses valises dans le coffre de la voiture avant de t'asseoir dans le siege conducteur. "Oh tu sais, y a pas grand chose qui a changé. C'est toujours la meme ville, les meme cafés et restaurants. Tu verras, tu t'y habituera assez vite." Tu lui lancais un petit sourire avant d'allumer l'engin et te mettre en direction de la ville.

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Ma seule appréhension, c'était de revoir la famille de Xaver. Sa mère, en particulier. En plus, n'ayant pas posé la question, j'ignorais si elle était au courant que je venais. J'avais toujours apprécié la famille de Xaver, surtout sa mère. Je m'étais toujours bien entendue avec elle. D'après mes souvenirs, elle était toujours souriante, serviable, accueillante et avec cette volonté de toujours faire plaisir. Mais maintenant, j'avais la trouille. J'ignorais ce qu'elle pensait de moi et ce qu'elle allait penser en m'revoyant. Après tout, j'avais fait vivre un calvaire à son fils lors de notre séparation. Et là, elle allait me voir arriver chez elle. J'appréhendais vraiment. Allons manger maintenant. Je sentais mon ventre prêt à gargouiller alors ça tombait bien. Une fois les valises rangées, je montais dans la voiture, m'asseyant au siège conducteur. Tout de suite, j'attachais ma ceinture. Et alors qu'une fois attachés, Xaver faisait démarrer la voiture et nous emmenait dans un restaurant, je regardais par la fenêtre, reconnaissant deux ou trois magasins et édifices de la ville, sourire aux lèvres. J'reconnais déjà quelques endroits ... c'est vrai que ça a pas l'air d'avoir changé. Je me retournais vers Xaver et enchaînait directement, voulant avoir une réponse à la question qui me trottait dans la tête. Ta mère sait que je viens ? Dis-moi qu'elle au courant et qu'elle a pas trop mal réagit. J'espérais qu'il allait m'dire que oui elle était au courant et que non, elle n'avait pas trop mal réagit. Ca m'ferait un poids en moins.

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A vrai dire, peut-etre que tu aurais du mettre les choses au claire avec Candice avant d'inviter Eugenie en Allemagne. Seulement, tu avais l'impression qu'en faisant cela, tu allais te trouver un tas d'excuses pourquoi tu devrais rester avec elle. Tu l'aimais, tu aimais Candice et tu ne pourrais pas le nier, mais tu ne pouvais juste faire comme si rien ne s'etait passé ces derniers mois et Eugenie avait eu un grand impacte sur cela et sur ta vie. C'est pour cela que tu voulais passer du temps avec elle et seulement avec elle, les autres pouvaient faire ce qu'ils veulent. Tu avais grandis avec des principes, mais parfos, tu avais la sensation que ses principes t'empechaient de vivre comme tu voulais. Tu pensais souvent aux autres mais c'etait parce que tu avais ete eduque ainsi, mais pour la premiere fois dans ta vie, tu voulais faire quelque chose d'egoiste. Tu observais la route pendant que tu conduisais pour retrouver la ville, ecoutant tout de meme Eugenie. "Je t'avais dis que tu allais vite t'y habituer." Lui repondis-tu avec un petit sourire. Tu t'arretais a un feu, alors qu'Eugenie te demandait par rapport a ta mere. C'est vrai qu'il fallait dire qu'apres votre rupture, ta mere t'avait clairement fait comprendre que tu devais l'oublier et continuer ta vie. Tu avais ete dans le service militaire un an avant pour completement te changer les idees. Tu tournais alors le regard vers la jeune francaise gardant quand meme un oeil sur le feu. "Oui, elle sait. Elle est plutot contente de te revoir, meme si elle est un peu sceptique quand a notre relation." Faut dire que bon ta femme etait revenue et que surement beaucoup de monde s'attendait a vous voir ensemble a nouveau, mais tu ne pouvais pas, t'allais pas y arriver.

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Il allait absolument falloir que je revisite Munich. C'était une ville pleine de belles choses à voir, plein de petits endroits tranquilles et de magasins de fringues. Depuis la voiture, j'en arrivais même à distinguer les deux tours de la cathédrale de la ville. Oui, il allait vraiment falloir que j'me balade un peu. Je rendis un sourire jusqu'aux oreilles à Xaver alors qu'il arrêtait la voiture à un feu. Et là, en quelques mots, un peu de mon appréhension s'envola. Je regardais Xaver avec des yeux ronds, mais souriante, tout de même. T'es sérieux ? Je poussais un soupir alors que je me laisser aller entièrement contre mon dossier, soulagée. Tu sais que j'appréhendais vraiment de la revoir ? Comme j'appréhende de revoir tes soeurs aussi, si je devais être amenée à les revoir. J'en avais la boule au ventre dans l'avion, j'avais peur qu'elle m'voit d'un mauvais oeil. Bon après, fallait pas oublier que selon lui, elle était sceptique vis-à-vis de notre relation. Et ça s'comprenait parfaitement. Je n'étais pas Candice. Et pourtant j'étais invitée à passer quelques temps au prés de Xaver. Y'avait de quoi se poser des questions. Mais j'comprends qu'elle soit sceptique. Après tout, y'a d'quoi l'être, je pense. A peine avais-je terminé de parler que le feu passa au vert. Et à nouveau, je me mis à regarder la fenêtre, nostalgique du temps où sa mère me voyait comme une potentielle belle-fille.

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Meme si ton attention etait surtout rivée sur Eugenie, tu faisais attention a la route. Cela devait faire 2 semaines que tu etais de retour dans ta ville natale et tu connaissais deja a nouveau les routes par coeur. Fallait dire que c'etait ici que tu avais appris a conduire et tu connaissais la ville presque comme ta poche. Le feu tournait vert et tu accelerais pour continuer ton chemin vers un restaurant plutot sympa ou tu savais que vous ne serez pas deranger. Le probleme quand on est plutot celebre ou connue, c'etait qu'on ne pouvait pas toujours manger tranquillement dans restaurant et tu voulais vraiment juste profiter d'Eugenie pour cette soirée. Quand vous seriez chez toi, ta mere allait surement lui poser un tas de question, et tu n'pourrais avoir un moment avec elle avant demain surement. "Je ne pense pas que tu verras mes soeurs. Maria est assez occupée en ce moment, Helene vient d'accoucher et Louisa est au ski avec son copain." Parfois quand tu voyais la vie de tes soeur, tu te disais que tu etais bien trop en retard. Maria etait mariée depuis presque 9 ans et avait deja 4 enfants, Helene venait d'accoucher du deuxieme et Louisa se posait doucement, mais apres elle n'avait que deux ans de plus que toi. Enfin, tout cela pour dire que t'etais un peu celui qui n'avait pas du tout une vie stable, avec une femme revenue d'entre les morts, une ex qui ne te laissait vraiment pas indifferente et un tas d'autres problemes. La joie on pourrait dire. "J'crois pas que t'as trop de soucis a te faire en ce qui concerne ma mere." Tu te garais alors dans une petite rue, un peu a l'arriere d'un restaurant que tu aimais. "Et voila, on va manger ici." Tu pointais du doigt le petit restaurant typiquement allemand. Bah oui, si elle venait ici, autant lui redonner le gout de la culture.