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Ce sont des spasmes violents qui m'avaient amené ici. Cela c'était passé en plein milieu d'un cours d'histoire. C'est ainsi, que les médecins m'avaient mis en quarantaine au second étage de l'hôpital. Ce n'était pas étonnant vu le nombre de personne qui était infecté. Quelques jours plutôt, j'avais été voir Maëlys à l'hôpital et je me portais très bien. A présent, j'étais aussi malade qu'elle et j'avais l'irrépressible envie de vomir.

Il n'avait jamais aimé les hôpitaux, à part dans Grey's Anatomy, et encore, ce n'était pas l'endroit qu'un hypocondriaque tel que lui aimait fréquenter. Bien vite, il trouva un lit sur lequel il bondit avant de s'asseoir en tenant fermement le drap contre sa poitrine. Cody ne dormait plus. Son état physiologique l'en empêchait complètement, il était incapable de s'allonger, fermer les yeux puis s'endormir. Il faut dire que la pièce l'angoissait. Il se croyait dans un mauvais rêve, un véritable film d'horreur. Malheureusement pour lui, il sentait qu'il ne serait pas le héros qui s'en sort au final. Tout ce qu'il souhaitait, c'était de ne pas souffrir davantage. En plus, proie aux hallucinations, il restait assis dans son lit, complètement immobile et le regard vide. Comme un chien aux aguets, le moindre bruit attirait son attention.  Il regarda avec une attention presque déstabilisante sa voisine qui s'installait et pointa du doigt ses pieds pour la mettre en garde ; « Il ne faut pas toucher le sol, on pourrait tomber malade. Monte vite sur ton lit. » lâcha-t-il très sérieusement, alors que c'était complètement con. Malades, ils l'étaient déjà, tous.

Il était encore bien sagement entrain d'essayer de superbes fringues lorsqu'Eugene eut son black-out. Maintenant, il se retrouvait confiné dans un hôpital. Certes, il avait été quelques peu agité et montrait tous les signes de la grippe, il le savait et ça ne l'avait pas atteint. Son cas semblait plus sévère maintenant, car s'évanouir suite à une crise d'angoisse, ça ne lui était jamais arrivé. Gégène n'angoissait pas, jamais, il était super confiant et se surévaluait à vrai dire. Mais les médecins ne faisaient que leur boulot, à le garder ici, et Eugene le sien, en tant que malade fort désagréable. « Vous êtes sûrs que la blouse est essentielle ? Ça me remonterait le moral d'avoir les fringues que j'ai à peine eut le temps d'acheter quand vous m'avez escorté ici » déblatéra Eugene, assis sur son lit, causant à voix haute à on ne savait trop qui, entre deux vilaines toux. N'ayant aucune réponse, le garçon dévisagea les personnes qui l'entouraient. Super, des loosers. Et il en tenait un bon là (Cody) avec sa théorie du sol contagieux. « Ah, t'es sévèrement atteint toi » commenta l'allemand, en se marrant doucement, sans provoquer une nouvelle salve de toux. Voilà un spécimen qui allait lui mettre du baume au coeur s'il délirait de la même façon le temps de leur quarantaine.

Ca faisait quelques jours que je me sentais barbouilée. J'avais sûrement attrapée la grippe. Mais ça s'était tellement propagé dans la ville qu'on nous avait mit en quarantaine. Apparemment, nous n'étions pas les premiers puisqu'on ne mena au deuxième étage. Ils m'avaient mis une blouse d'hôpital et je m'avançai vers un lit près d'un garçon que je connaissais de vu. Il me semble bien que c'était la gars au Mr. Freeze. (Wyatt) Je m'assis donc sur le lit en soupirant. C'est pas possible !avais-je lancé en m'asseyant dans les draps blancs. Comment j'allais rester longtemps ici... sans mes verres de vodka ?

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T'allais bien, y a une semaine, puis d'un coup, tout c'etait plus ou moins degradé. T'avais des enormes coup de fatigue et maux de tete, puis tu avais aussi senti ton coeur s'accelerer dans ta poitrine mais ca c'etait surement du au stress avec les jumeaux. T'etais quasiment jamais malade, et la derniere fois ou t'avais ete vraiment mal et n'etant pas relatif a tes problemes depressif, c'etait juste avant que tu decouvre pour ta grossesse. Seulement, tu ne pouvais pas etre a nouveau enceinte, et tu ne pouvais pas avoir encore des problemes de coeur. Ton cardiologue t'avait affirmé que celui-ci s'etait bien retabli de l'arret cardiaque pendant l'accouchement. Tu voulais quand meme etre sure que ce n'etait pas le cas et c'est pour ca que tu avais decide de te rendre a l'hopital. Cependant, t'avais jamais cru qu'en allant a l'hopital ce matin pour des coups de fatigue et des maux de tete, t'allais te retrouver en quarantaine avec sous pretexte que t'avais les signes de cette debile de grippe. Couchée sur un des lits d'hopitaux, tu essayais de gagner un peu de sommeil, mais il y avait une personne (Eugene) qui etait oblige de faire du bruit et de faire une remarque a propos de la blouse. On est dans un hopital quoi. Tu laissais echapper un gros soupire. "Ca sert a rien de te plaindre, ils nous donneront pas nos habits." Tu te tournais vers lui pour le regarder. Etre dans cet hopital, ca te rappelait pas de bons souvenirs, surtout que la, tu ne pourrais meme pas voir les jumeaux, et ca te faisait mal a l'idee de les laisser seuls pour tu ne sais combien de temps.

Honnêtement, je n'avais même pas captée que je n'allais pas bien ces derniers jours. Evidement je ne me sentais pas bien, je m'étais recroquevillée sur moi-même et je m'étais coupée du monde car cinq jours auparavant, je m'étais faites agresser par Royce. Un fou furieux qui avait voulu me faire des attouchements non consentis, il avait été brusque et suite à cela, je ne me sentais plus pareille. Je voyais les choses différement, remettant tout en question dans ma vie. Bref, j'entrais dans une grande salle avec pleins de lits, on m'avait dit de venir ici, okok. Mais pas de téléphone ? Limite j'aurais dû en ramener un dans mon soutif ou en attacher un à mon string pour pouvoir communiquer. Et si j'étais enfermée dans cette chambre sans pouvoir fumer ? Excuse me but it's impossible. J'avançais vers un lit et j'aperçus Aaron.. Mon sauveur. C'est lui qui m'avait sauvé des griffes de Royce et je ne pourrais jamais assez le remercier pour cela.

Un garçon (Eugène) faisait une remarque sur les vêtements que nous donnait l'hôpital. Malgré ma mine fiévreuse, j'esquissais un léger sourire. C'est vrai qu'ils ne nous avaient pas gâté sur ce coup là. C'est pas possible ! Une voix venait d'attirer mon attention. Je tournais la tête et découvrais une silhouette familière. Je l'avais déjà rencontré quelque part, mais où ? Avec cette foutue grippe, j'avais du mal à me concentrer. Ah mais, oui ! C'était la jeune femme que j'avais rencontré à l'anniversaire d'Aaron. Comment s'appelait-elle déjà ? Elis...non...Emma ! Oui, c'était ça. Je me tournais vers elle. " Eh si, c'est possible... Emma c'est ça? " Je n'avais pas vu mon autre meilleur ami dans la pièce. C'est lorsqu'il prononçait mon prénom, que je me tournais vers lui. eh Wyatt. Il était aussi moche que moi à ce moment là. "Aaron ... T'es aussi moche que moi" Une autre jeune femme (Idylle) s'exclamait soudainement en disant qu'il y avait de l'ambiance. Au moins, elle le prenait avec ironie. C'était mieux que de voir quelqu'un pleurer sur son sort.