Briony avait insisté au téléphone pour que je vienne quand même la voir, alors j'avais fini de ranger ma valise pour le week-end et j'avais pris la voiture, sans trop me poser des questions, pensant simplement qu'on allait profiter, oublier ce clash qui avait eu lieu par sms à propos de sa grossesse et qu'on allait passer du temps tous les deux, comme nous n'en avions pas eu beaucoup dernièrement. J'avais presque eu la sensation qu'elle m'évitait, mais peut-être que ce n'était qu'une impression, qu'elle avait était trop occupée avec la sortie de la mather house. J'étais bien loin de me douter de la raison pour laquelle elle m'avait demandé de venir, bien loin de me douter que tout allait se finir ce soir alors qu'il y a même pas une demi-heure je lui disais par sms que je l'aimais. C'est con la vie, hein ? Je garai ma voiture devant son immeuble, relevant les yeux vers la porte et en peu de temps, j'étais devant la porte, entrant sans toquer. Après tout j'avais le double des clés. Pour l'instant encore, du moins. Pour l'instant encore, je me sentais chez moi dans son appartement. C'est moiii, dis-je en retirant ma veste pour éviter de crever de chaud, maintenant que je n'affrontais plus le froid et la neige à l'extérieur.  

J'avais réussi à changer Andy d'avis. Il allait quand même venir ce soir, même si l'ambiance n'était pu aussi bon enfant qu'au début, quand j'lui promettais d'mettre des sous-vêtements sexys par sms ou bien que j'lui ferai des cupcakes pour son retour d'Alaska. Non, tout était devenu bien plus sérieux quand j'lui avais dit que j'étais capable de tout faire pour lui.. ou presque. La grossesse faisait partie de nos vies depuis un mois quasiment, depuis que Keyla m'avait dit que j'devrais faire gaffe à mon état de santé et que j'pourrais peut-être être enceinte. J'aurai jamais dû l'écouter et encore moins en parler à Andy. J'vais l'perdre si il n'est pas l'père. Pour toujours sûrement et c'est de d'ma faute. Et c'est ce soir, que tout allait se décider. Et c'pour cela que j'mis des plombes à trouver mon marqueur dans mes affaires, avant d'le poser sur une commode dans l'couloir, en entendant l'homme que j'aimais. J'm'habilla ensuite un peu plus correctement, m'arrangeant pour m'faire jolie.. (jor cf l'avatar parce que j'la trouve suuuuublime **) Ptete que ça le fera changer d'avis pour la suite ? J'l'espérais. De tout mon coeur. C'est moiii, J'l'avais entendu depuis ma salle de bain où j'terminais de me maquiller et un sourire s'étira sur mes lèvres, même si j'étais tendue. J'posa rapidement une main sur mon ventre qui s'enleva aussi vite qu'elle était venue. Putain de réflexe. J'arriiiiive ! J'passa une main dans mes cheveux, checka une dernière fois puis sortis rejoindre l'Eliot dans l'salon. T'as été rapide.. J'me rapprocha de lui et l'embrassa avec passion. Comme si c'était l'un de nos derniers baisers, comme si j'voulais m'imprégner de lui. Me quittes pas Andy. 

Ptain il faisait bon, bien plus qu'à l'extérieur. La cheminée était allumée dans le salon, j'y jetai un coup d'oeil à la recherche de Briony mais elle n'y était pas. J'entendis ensuite sa voix provenant de la sable de bain, esquissant un sourire alors qu'elle en sortait rapidement pour me rejoindre et venir se blottir dans mes bras en m'embrassant longuement et passionnément, d'une telle façon que ça ne m'échappa pas. J't'ai manqué ? demandai-je avec un sourire amusé, inconscient qu'en fait, ces quelques jours loin de l'autre étaient pas grand-chose suite à mes menaces de rupture si elle était enceinte. Je relevai la tête et me regardai dans le miroir. J'en étais sûr, elle m'avait foutu son rouge à lèvres super foncé partout. On dirait Lipoutou. T'es pas douée pour maquiller en embrassant. Je lui adressai un regard amusé. Pff tant pis. Puis ça sert à rien d'arranger ça tout de suite, puisque je me penchai de nouveau pour l'attirer contre moi et m'emparer une nouvelle fois de ses lèvres, le cœur battant alors que je me rappelai encore et encore de ses dernières paroles avant qu'on raccroche. On se disait vraiment rarement ces mots-là, les "je t'aime" étaient pas nombreux mais leur effet ne s'usait pas, au moins. Je finis par mettre fin au baiser, me passant la main sur les lèvres pour essayer d'arranger ce carnage. J'étais pressé de t'retrouver, avouai-je pour répondre au fait que j'avais été rapide. 

C'n'était pu mon appart. Au début, cet endroit avait été celui de Feldt et de moi.. puis désormais d'Andy également. Il était chez lui complètement ici et c'pas pour rien qu'il avait les clés.. ou bien qu'il avait été pour faire le sapin de Noël qui trônait dans un coin du salon, tout bien décoré. On vivait pas ensemble pour ne pas aller trop vite.. mais c'tait presque tout comme. Andy passait régulièrement ici, pour des aprems, mais la plupart du temps avec en complètement la nuit. Ce qui ne me déplaisait pas, vous suivez ? Est-ce que ça allait encore continuer comme ça longtemps.. ? J'en doute fort mais j'ose espérer le contraire malgré tout de tout mon coeur. Andy m'avait dit "je t'aime" au téléphone et par sms, en moins d'une heure.. Ce qui était rare. Et ptete que ça changerait la donne nan ? J't'ai manqué ? J'inclinais la tête, l'air innocente, essayant d'oublier que ce baiser était plutôt pour.. garder un souvenir d'Andy plutôt que pour rattraper le temps perdu. C'est inhumain de vivre quand t'es pas là.. J'en étais pas capable et j'redoutais ses menaces de rupture encore plus, en m'rendant compte à quel point j'tais dépendante de lui. Oui.. il y aura toujours mes meilleurs amis près d'moi, Avery, Jude.. mais sans Andy.. ? Qu'est-ce que vivre alors qu'il est mon pilier, mon oxygène, ma raison d'aller de l'avant ? Yop, j'crois que j'suis amoureuse là. On dirait Lipoutou. T'es pas douée pour maquiller en embrassant. J'ris doucement, lançant un regard taquin à Andy, avant que celui-ci ne revienne m'embrasser. Oh gosh, mon coeur me faisait mal tellement il battait fort et tellement il se serait redoutant les prochaines minutes. T'sais.. j'vais limite croire que tu veux que j'te maquille vraiment.. J'ai touuuut mon attirail à quelques mètres, stu veux j'vais les chercher vite fait bien fait et t'es ma poupée grandeur nature. J'pourrais d'nouveau faire de toi une magnifique damoiselle, vu que t'avais l'air d'aimer ça la dernière fois.. Référence à la course des bizuts, où monsieur avait reçu comme défi d'être une dame, avec un boa et compagnie. pic. J'étais pressé de t'retrouver, Et moi dont. Tu n'imagines même pas à quel point j'aimerai que tu vives ici pour que ça soit plus facile. Serais-tu accro à ma personne McDougall ? Sourire amusé aux lèvres, j'osais vraiment pas lancer de sujet, de peur qu'on dérive sur la conversation que j'redoutais.

Erf, y avait trop d'amour... Tellement d'amour que c'en était presque bizarre. On n'avait pas souvent des moments comme ça, des moments de tendresse et où on se disait les choses telles qu'elles étaient. J'commençais à avoir l'impression que quelque chose ne tournait pas rond, mais bien vite, mon cœur eut tôt fait de bâillonner mon cerveau. Fausse alerte. J'avais effrayé Briony avec mes menace de rupture et elle craignait désormais encore plus de passer le test de grossesse voilà tout... Elle en avait peur parce qu'elle savait que c'était quitte ou double. Que si elle était vraiment enceinte, elle devrait choisir entre le bébé et moi. Y aurait pas les deux, j'en voulais pas. Je tentai de détendre un peu l'atmosphère en évoquant les traces de rouge à lèvres qu'elle m'avait laissées, haussant les sourcils à sa réplique. Genre, moi, vouloir qu'elle me maquille et avoir adoré d'être déguisé en femme ? Dis-le plutôt qu'c'est un fantasme pour toi de m'voir en femme. Elle appréciait mon côté féminiiin... ouh, terrain glissant, j'avais pas franchement envie de m'rappeler qu'elle comptait des femmes dans son tableau de chasse, erk. Je lui souris, me rapprochant d'elle et entrelaçant mes doigts aux siens en hochant la tête. Peut-être, peut-être pas, répondis-je sur un ton énigmatique alors que je me collais contre elle en savourant cette proximité qui m'avait tant manquée, le coeur battant la chamade, comme à chaque fois que j'étais avec Briony. Je plantai mon regard dans le sien et, lâchant finalement une de ses mains, je vins caresser sa joue doucement, effleurant sa peau et replaçant correctement une mèche de cheveux rebelles. Comment tu vas ? J'parlais vis-a-vis de ses soucis, comment ça se passait avec ses meilleurs amis, avec Jude aussi pour la tentative de suicide. J'savais pas, qu'elle savait qu'elle était enceinte et que ça la minait aussi, j'savais pas qu'je rapprochais dangereusement le sujet de conversation.

Il avait beau être mon parfait opposé sur un tas d'choses, Andy restait malgré tout quelqu'un qui avait du mal à s'exprimer en amour.. comme moi. J'tais ptete plus expressive que lui.. mais on s'disait rarement tous les deux à quel point on s'manquait l'un à l'autre, à quel point on avait besoin de l'autre dans notre vie, à quel point on l'aimait aussi. Et c'est toujours dans les moments critiques qu'on s'dévoilait. Comme aujourd'hui en fait arg. Dis-le plutôt qu'c'est un fantasme pour toi de m'voir en femme. Oh la nan, pas vraiment. J'fis doucement tourner ma tête de gauche à droite, grand sourire aux lèvres. Mmh.. pour être honnête nan. T'es mille fois mieux comme ça. Naaan.. c'plutôt pour que j'puisse avoir du dossier sur toi, tout naturellement. J'bien d'autres fantasmes. Beauuuucoup plus intéressants que d'être avec un travesti huhu. J'ai ptete des tendances bi, mais faut pas abuser non plus. J'étais proche d'Andy, nos corps se rejoignaient comme si ils avaient été moulés ensemble et cette sensation.. de lui appartenir m'rendait plus forte, me donnait du courage. Et gosh, oui, j'avais bien besoin de ça. Peut-être, peut-être pas, Ah nooon, il abusait d'pas donner de réponses. Chuis sûre que si. J'me mordis la lèvre, ne quittant pas le regard d'Andy dans lequel je m'étais totalement plongée. Son contact m'électrisait totalement. Sentir ses doigts contre ma joue, remettre mes cheveux en place, juste être là.. m'rendait toute chose et mon coeur battait à toute allure. Comme toujours, mais encore plus que la normale. Comment tu vas ? J'me figea et me tendis aussitôt, baissant instinctivement le regard vers le sol puis vers nos mains liées. C'te question à la con qui allait entraîner notre fameuse conversation. Chuis vraiment obligée de répondre ? C'était ptete plus facile d'aller dans cette voie, d'répondre sincèrement à la question mais c'tait.. trop tôt, j'me sentais pas prête.

Elle avouait que c'était pas un fantasme, mais bel et bien uniquement pour avoir du dossier sur moi. Han. Traitresse quoi, y avait pas d'autres mots, elle voulait m'faire chanter. Parce qu'on va pas s'le cacher, elle montrerait peut-être pas les dossiers aux autres, mais la menace de le faire planerait toujours. Comme si y en avait pas déjà suffisamment. Je me rapprochai d'elle, avide de contact. Un simple geste, une simple recherche de contact qui trahissait très clairement qu'elle m'avait effectivement manqué, et que oui, j'étais accro. Complètement accro à elle, même si j'n'avais pas voulu lui répondre pour me la jouer énigmatique... Au fond de moi, je savais pertinemment que j'étais pendu à ses lèvres. Je souris à sa réponse et haussai doucement les épaules pour rester dans cet air qui se voulait mystérieux, caressant sa peau, sa joue et replaçant une mèche de cheveux avant que mon regard ne se perde dans le sien. Après la déconnade, après les blagues, vient le sérieux. Je lui avais demandé si ça allait, c'était important pour moi de le lui demander parce que je n'ignorais pas qu'elle tenterait autant que faire se peu de ne pas "m'ennuyer" avec ses soucis. Je la sentis se raidir contre moi et sous mes doigts, trahissant bien le fait que ça n'allait pas. Je fronçai légèrement les sourcils en fixant toujours ses yeux, posant complètement ma main sur sa joue. Faut qu'tu m'parles Bri. Qu'on communique, qu'tu me dises comment tu vas vraiment. J'suis pas parmi ces personnes à qui tu sers des sourires en carton pour inquiéter personne... Moi il me faut la vérité. Retirant ma main de sa joue, je reculai d'un pas en tirant doucement sur sa main qui tenait la mienne. Viens on va s'asseoir, dis-je en l'attirant vers le canapé du salon, proche de la cheminée.

Autant j'pouvais gagner dix ans d'âge en étant avec Andy, en apprenant à côté de lui la vie active vu qu'il avait déjà des responsabilités importantes à son âge. Mais j'pouvais aussi retourner en enfance et être une vraie gamine. C'est ça quelqu'un avec qui on est proches. C'est pouvoir jongler entre le sérieux et le rire facilement et apprécier les deux côtés. Comme si y en avait pas déjà suffisamment. J'souris de manière amusée, ne commentant pas plus. C'est vrai que j'savais déjà pas mal de trucs sur Andy, ça faisait quand même six mois et plus qu'on se cotoyait. Des trucs qu'on avait fait ensemble, ou bien qu'il m'avait raconté quand on n'était que tous les deux.. J'pourrais devenir très riche si j'le voulais en fait, c'est ça l'truc. Mais bon.. j'ferai jamais rien. Vous avez bien vu avec Reaghan.. j'ai su avant pas mal de gens que Andy n'était qu'un pauvre à la base et j'avais rien laissé filtrer. Alors qu'à l'époque on était que des connaissances. Imaginez maintenant que je l'aimais. J'tais incapable de lui faire du mal. Tout simplement. J'étais accro à lui comme lui l'était à moi. Faut qu'tu m'parles Bri. Mon coeur battait fort et j'me sentais d'un coup vraiment mal. Non, j'veux pas t'parler Andy, j'veux pas être honnête avec toi aujourd'hui. J'veux que tu restes loin de cette histoire, que tu acceptes mes sourires faux et qu'on vive comme ça.. Bon, okay, non. Ca peut pas marcher.. mais j'peux juste pas t'raconter c'que j'ai vraiment. Viens on va s'asseoir, Le jeune homme m'attira avec lui près de la cheminée pour qu'on puisse se mettre assis sur le canapé. J'me cala automatiquement contre lui, voulant qu'il m'entoure de ses bras. Fuck it j'avais oublié le marqueur. Tant pis, j'vais aller l'prendre talleur. J'veux pas parler Andy.. J'fermais les yeux, me recroquevillant petit à petit, contre Andy. Restes près d'moi.

Je voulais la faire parler, même si je me doutais bien qu'elle ne devait pas avoir très envie d'évoquer la tentative de son cousin par exemple, ou la situation tendue comme un string avec Feldt, mais elle devait m'en parler. Parce que si elle ne pouvait pas m'en parler à moi, à qui elle le pouvait ? J'étais plus qu'un ami maintenant, je partageais sa vie. On vivait pas ensemble, on avait pas de gosse et on était pas mariés, mais on était quand même un couple, je l'aimais et j'ferais ce que je pouvais pour elle, pour l'aider et pour qu'elle aille mieux. Je la jugerais pas sur ses potentielles erreurs, elle pouvait me parler sans se poser de questions. C'était ça la confiance non ? Elle se blottit immédiatement dans mes bras lorsqu'on fut assis sur le canapé et je la serrai contre moi, embrassant sa tempe par automatisme et fronçai les sourcils en entendant sa réponse. Maintenant plus que jamais elle avait l'air complètement anéantie, affaiblie et fragile, j'avais l'impression que le moindre coup, aussi petit soit-il, pourrait la briser. Et elle s'imaginait vraiment que je n'allais pas broncher ? Que j'allais respecter son silence. Pourquoi ? D'une main, je relevai doucement son menton pour la regarder dans les yeux, caressant sa joue à nouveau. T'es une mauvaise comédienne Bri, j'le vois bien que ça va pas du tout, tu peux pas garder tout ça pour toi. Et j'suis borné moi aussi, j'arrêterai pas.

Dans les séries, des fois, quand y a des super héros, ils arrivent à arrêter le temps. Pourquoi est-ce qu'ils font pas ça maintenant ? Pourquoi est-ce que j'peux pas rester dans ma bulle avec Andy, pour toujours ? Pourquoi est-ce que j'étais tombée aussi amoureuse de lui ? Pourquoi est-ce que j'allais encore lui faire du mal alors que c'tait certainement pas ce que j'voulais ? J'en avais marre de ma vie, marre de tout. J'tais plus faible que jamais, j'tais vraiment vulnérable à l'heure actuelle et j'pouvais pas essuyer un abandon aussi important que celui d'Andy. Certainement pas. Pourquoi ? Il voulait que j'le regarde mais j'en étais juste incapable, même si il relevait mon menton, j'laissais divaguer mon regard ailleurs ou ses lèvres. Mais pas ses yeux, surtout pas. Il comprendrait alors forcément que j'allais vraiment pas bien. Encore plus que ce que l'Eliot pensait à l'heure actuelle.. T'es une mauvaise comédienne Bri, j'le vois bien que ça va pas du tout, tu peux pas garder tout ça pour toi. Pitié, j'vais me mettre à pleurer, foutues hormones. J'garda le silence, ne trouvant pas la volonté ni la force de dire quoique ce soit en fait. Pour finalement, me décaler d'Andy. J'reviens.. lui dis-je en me levant en lui lançant un regard pour l'rassurer. Nan, j'vais pas prendre de couteau, ni de lame, ni rien. Arrivée dans le couloir, à l'abri du regard de l'Eliot, j'inspira et expira un bon coup, laissant même couler quelques larmes, le temps de retrouver un peu un certain équilibre. Sauf que j'tais détruite. j'aurai tellement aimé ne jamais vivre ce moment. Il fallait toujours que le karma nous impose une nouvelle épreuve. Alors qu'on en avait déjà eu une y a une semaine ou deux avec la mort de Candice. Fuckin life. J'pris le marqueur et reviens me caler contre Andy, prenant son poignet dans ma main. Laisses moi faire.. Il était contre les tatouages mais j'voulais quand même qu'il me garde égoïstement près d'lui. J'lui dessina un petit coeur sur le poignet et écrivit sur son avant-bras un simple "mine" en majuscule. Il était à moi, pour toujours. Pour un moment encore que vous le vouliez ou non. Il manque encore quelque chose.. J'me mordis la lèvre, j'tais vraiment comme une petite chose, faible, comme une enfant qui s'amusait. "ILY" se retrouva inscrit sur son second poignet avant que j'ne retrouve les lèvres d'Andy le temps de quelques secondes. J'ai oublié d'le faire la dernière fois quand t'es venu faire le sapin..