J'savais pas ce qui s'était passé et ça commençait très sérieusement à m'stresser alors que j'tais en train d'marcher en direction du campus d'Harvard. J'venais d'échanger quelques sms avec Andy. Ca faisait deux semaines qu'on était en froid presque. Deux semaines qu'il me manquait de plus en plus, deux semaines que j'tentais avec difficulté d'arranger les choses petit à petit en lui envoyant de temps à autre des sms. Mais aujourd'hui, en lui voyant un simple "hey.." j'aurai jamais cru recevoir une telle réponse. Aussi weird, aussi noire.. J'avais pas compris ou alors j'voulais juste pas comprendre ptete ? J'en sais rien, mais lire qu'il a été un appât pour une rançon, ça m'avait fait.. mal. J'avais de suite stressée, mon pouls s'était acceléré, ma gorge s'était serrée et j'avais eu mal au ventre directement. Ma respiration s'était faite également douloureuse en l'imaginant en.. appât ? Comment est-ce que ça avait pu s'passer ? Qu'est-ce qu'il y avait eu même ? J'comprenais pas.. Il s'était passé quoi lors du week end Eliots putain.. ? J'me dépêcha d'entrer dans le Yard, en direction de l'infirmerie. J'étais plus qu'inquiète et j'avais qu'Andy en tête, j'pensais à plus rien d'autre en fait. Tout ce que j'souhaitais c'était qu'il aille bien.. Finalement, j'entra bien rapidement dans la salle où se reposait plusieurs personnes. Mon coeur me faisait mal à battre à c'point fort dans ma poitrine. Andy.. t'es où ? J'fronça des sourcils, avant de demander mon chemin à une jeune femme qui m'indiqua la direction à prendre que j'suivis. Pour enfin arriver devant lui. Andy. J'soupira de soulagement de le voir.. plus ou moins entier. J'me précipita vers lui, qu'importe notre froid, qu'importe tout ce qui s'était passé. C'tait lui que j'aimais, c'tait lui qui faisait battre mon coeur et j'tais tellement soulagée de le voir. Vraiment. Hey. J'me mis doucement à côté de lui, hésitant à prendre sa main.. J'ai fait aussi vite que j'ai pu.. Mon dieu, j'avais juste envie de pleurer de soulagement de le voir, j'me sentais vivante alors qu'il allait mal.. Andy, dis moi ce qui s'est passé..

Dire que ça avait été le pire week-end de ma vie aurait été légitime... mais j'étais un mec pas normal qui avait vécu d'innombrables choses et avait traversé un nombre incalculable d'épreuves et de souffrances alors... c'était un traumatisme de plus ? Je pinçai les lèvres en reposant mon téléphone sur la table de chevet à côté de moi, isolé dans une chambre parce que l'infirmière avait tenu à me garder pour la nuit à cause de ma jambe. J'étais tout de même on ne peut plus soulagé que ma mère, qui s'était ramenée à Cambridge pour l'occasion, gérait les journalistes les plus curieux parce que je ne me sentais pas d'humeur à me faire harceler. Je me redressai doucement dans mon lit, relevant le coussin pour m'appuyer confortablement dessus en baissant les yeux vers ma jambe. La pliant délicatement, je relevai doucement mon pantalon jusqu'au-dessus du genoux pour regarder l'énorme pansement qui descendait jusqu'à la moitié du pied afin de tenir correctement ma cheville foulée. Puis la porte se fit entendre, et je vis Briony s'avancer dans la pièce, mon cœur faisant automatiquement un bond dans ma poitrine alors que j'étais partagé entre le soulagement de la revoir, la colère que je ressentais toujours et la crainte de sa grossesse, que je n'avais pas oubliée. Hey. Je savais pas vraiment comment réagir avec elle, me mordant les lèvres en la regardant alors qu'elle s'installait sur la chaise à côté du lit. T'avais hâte d'assister au spectacle d'un Andy momifié avoue. Mon regard se reporta sur ma jambe, sans ajouter un mot de plus. De toute manière qu'est-ce qu'elle veut que je lui dise ? Ces mecs avaient utilisé la force dans l'espoir de nous soutirer du fric, y avait pas grand-chose de plus à savoir.

J'savais pas ce qui s'était passé durant le week end d'Andy et désormais, j'regrettais d'pas être allée vers lui plus tôt pour prendre des nouvelles. Parce que si ça s'trouve, ça avait été grave, très grave.. et j'avais pas été là pour lui. J'veux pas faillir à mon rôle, j'veux pas foutre en l'air notre couple, déjà qu'il était au bord du gouffre vous voyez ? Alors, j'm'étais dépêchée. J'lui avais pris quelques trucs pour égayer ses journées sur le chemin, mais j'avais quand fait en sorte d'être rapide. Pour le voir, sur son lit, déprimé, avec un énorme bandage sur l'une de ses jambes. Mon coeur se serrait et je l'avais au bord des lèvres. Qu'importe ce qui s'était déroulé lors de ce week end, les responsables allaient le payer cher. J'sais pas comment j'pourrais leur faire regretter ce qu'ils avaient fait à Andy, mais j'vais trouver. Comment ça il avait été un appat.. ? Kidnapping ? Alors qu'on avait rien eu aux infos.. ? J'comprenais pas.. Hey. Bon, au moins, il m'ignorait pas et c'tait une bonne chose. On faisait un ps en avant. T'avais hâte d'assister au spectacle d'un Andy momifié avoue. Mon regard descendit un instant jusqu'à sa jambe avant de remonter vers le visage d'Andy. J'tais inquiète et en même temps, j'voulais savoir ce qui s'était passé. Comment tu as eu ça.. ? Chuis pas très réceptive à l'humour vois-tu ? J'ai trop de scénarios horribles en tête pour même sourire. J'me leva de ma chaise après avoir posé ma veste et mon sac, pour me mettre sur le matelas, près d'Andy.

J'aimais pas vraiment la situation actuelle, parce que je savais que Briony allait me poser tout un tas de questions et je n'étais pas nécessairement prêt à y répondre. J'étais partagé, j'avais l'impression que c'était la troisième guerre mondiale en mon fort intérieur. Une partie de moi voulait se jeter dans ses bras et tout oublier... Et puis l'autre, qui se disait que c'était sous le choc et que j'devais pas céder. Alors j'restais là sur mon lit, stoïque et malgré moi un peu distant. La question tomba sur comment j'm'étais fait ça et je me poussai un peu pour lui laisser un peu de place, regardant ma jambe en me mordant les lèvres, puis relevai les yeux vers Briony en haussant les épaules. J'suis un warrior. Quand y a un barrage avec des meubles, j'm'arrange pour passer de l'autre côté, alors que le barrage signifiait "attention plancher trop fragile" et j'suis passé au travers comme un abruti. Je pinçai les lèvres, après coup j'me trouvais véritablement stupide. Puis à cause de ces cons j'ai pas eu les soins comme il fallait, y avait des échardes, ça s'est infecté.. et voilà. Belle conclusion. Et voilà, j'suis à l'infirmerie parce que l'infirmière veut vérifier que j'n'ai pas de poussée de fièvre dans la nuit, et si tout va bien, demain j'suis tranquiiile même s'il faudra plusieurs jours pour que j'puisse marcher normalement.

Andy était froid avec moi, il était distant et ça m'blessait. Oui, on était pas dans notre meilleure période, j'le conçois, m'enfin.. J'espérais ptete mieux de notre rencontre.. C'tait la première fois en trois semaines qu'on s'voyait vu qu'on s'était pas vu savant Halloween.. et voilà, c'tout c'qu'on avait. Même pas de sourire, même pas de petits gestes pour l'autre, que dalle.. C'tait dur de se dire qu'il allait falloir que j'm'habitue à ça, jusqu'à qu'il m'pardonne. Si c'est possible. Assise sur le lit d'Andy, en face de lui, j'quittais pas du regard l'homme que j'aimais. J'retrouvais ses traits, ses tics, sa façon de comporter quand il était pas à l'aise. Et c'tait moi qui le mettait dans une situation délicate cette fois, ma présence tout simplement. J'suis un warrior. Quand y a un barrage avec des meubles, j'm'arrange pour passer de l'autre côté, alors que le barrage signifiait "attention plancher trop fragile" et j'suis passé au travers comme un abruti. Je fronçais des sourcils. wtf ? C'tait tellement délabré comme manoir leur truc. ? Pourquoi est-ce qu'il avait fait ça.. ? J'comprenais jute pas du tout.. Puis à cause de ces cons j'ai pas eu les soins comme il fallait, y avait des échardes, ça s'est infecté.. et voilà. Et il m'disait ça comme si il avait mangé avec sa grand mère ? Et maintenant, comment va ta jambe.. ? T'arrives à marcher un peu ? J'fis une petite moue avant de reprendre. C'quoi cette histoire d'appât Andy.. ? Fais pas en sorte de me raconter l'histoire comme si c'tait quelque chose de banal. T'as eu deux trucs d'affilé de dur. Passer dans l'plancher et ce kidnapping.. ? Mon coeur s'accélerait à l'entente de ce mot, j'avais peur d'entendre ce qui avait pu s'passer.. J'voulais tellement prendre sa main dans la mienne, le prendre plus simplement dans mes bras, l'embrasser, le sentir contre moi, mais rien n'était possible. C'tait frustrant.

C'tait dur. Dur de la regarder sans repenser à ses aveux par sms, sans l'imaginer prendre son pied à Halloween avec Hendrix et penser probablement à tout, sauf à moi à cet instant-là. Pourtant j'l'avais pas quittée. J'aurais pu, j'saurais d'ailleurs pas dire concrètement pourquoi j'l'avais pas fait... Au fond, j'en avais peut-être tout simplement pas envie, malgré ce sentiment de trahison, et j'osais croire que j'pourrais m'en remettre, qu'une fois le choc passé j'accepterais son erreur et j'reviendrais vers elle. Même si avant qu'ça s'produise, je craignais déjà qu'elle lui retombe dans les bras et aujourd'hui c'était pire que jamais. J'ai pas envie d'être le con d'l'histoire. Pas envie d'être celui qui a potentiellement foutu son mariage en l'air... pour rien. Ça va. L'infirmière l'a bien nettoyée. J'peux marcher, je boite juste, parce que j'ai la cheville foulée. En ayant plus qu'assez d'être allongé dans mon lit, je me redressai totalement et repliai doucement les jambes, détournant les yeux et me passant une main dans la nuque. J'peux être difficilement plus clair Bri... Quand y a réclamation d'rançon y a prise d'otage. Je me raclai légèrement la gorge, remontant ma main jusque dans mes cheveux. Tu vois à l'Eliot House... On n'est plus les bébés surprotégés, et pas encore non plus les adultes sous les feux des projecteurs. Les cibles parfaites pour des connards à la recherche de fric qui ont appris qu'les Eliots faisaient une sortie dans la campagne sans grande protection, quoi.

On était proches et en même temps tellement loin l'un de l'autre. Est-ce qu'un jour il allait m'pardonner de mon erreur ? Est-ce qu'il allait accepter que j'sois allée voir ailleurs le temps d'un soir.. ? Qu'il ne s'inquiète pas, oui, les remords me bouffaient H24, 7 jours sur 7. Ca, oui, c'est clair et net. J'me souvenais alors ce que j'avais répondu à mon ptit frère, y a quelques jours, quand il m'avait demandé qui j'choisirai entre Hendrix et Andy. Andy. J'l'avais dit clairement et nettement. Et pourtant.. j'suis retombée dans les bras d'Hendrix, car il restera ma faiblesse qu'importe ce qui arrive par la suite, dans l'avenir. Mais c'tait Andy que j'aimais le plus à l'heure actuelle. J'avais enfin fait mon fuckin choix. Enfin, il serait plus juste de dire que j'acceptais enfin le choix que mon inconscient a fait depuis longtemps déjà.. Ça va. L'infirmière l'a bien nettoyée. J'peux marcher, je boite juste, parce que j'ai la cheville foulée. Mmh. Okay. J'resta pensive un instant, regardant deux ou trois secondes sa cheville avant d'finalement lui poser des questions sur ce qui s'était passé. Il avait pas envie d'évoquer ça mais qu'il s'mette à ma place deux secondes. La personne que t'aimes le plus.. a été un appât ? Et t'es au courant que maintenant.. ? Frustrant. J'peux être difficilement plus clair Bri... J'me sentais mal d'un coup, et pris le drap fermement dans mes mains, dans une pensée stupide qu'elle m'empêcherait d'me casser la gueule. Tu vois à l'Eliot House... On n'est plus les bébés surprotégés, et pas encore non plus les adultes sous les feux des projecteurs. Les cibles parfaites pour des connards à la recherche de fric qui ont appris qu'les Eliots faisaient une sortie dans la campagne sans grande protection, quoi. Mon coeur s'arrêta un instant, avant de reprendre encore plus vite. Ils t'ont fait quoi ? C'est ce qui m'importait. Est-ce qu'ils ont osé te toucher ? Te faire du mal, te blesser ? Ils ont l'argent qu'ils voulaient ou pas.. ? Est-ce qu'ils vont revenir.. ? J'avais jamais eu la situation financière autant en pleine face qu'aujourd'hui. J'avais jamais imaginé à quel point l'fait qu'il ait un gros compte en banque pouvait mettre sa sécurité en danger.. Et ça m'faisait vraiment très bizarre de voir les choses sous cet angle désormais.

Ptain, tout ce que j'voulais à ce moment précis, c'était qu'elle s'jette dans mes bras. Qu'elle vienne me serrer contre elle, me dire que c'était fini, qu'ils reviendraient plus nous emmerder, nous faire peur, nous menacer. Qu'j'étais rentré et qu'elle était toujours là... Pourtant, j'ignorais quelle serait ma réaction si elle le faisait, même si j'en avais envie. J'voulais pas me laisser aller à mes sentiments, je voulais pas faiblir face à elle. Et pourtant elle me faisait tourner la tête, l'inquiétude qui se lisait sur son visage, la colère de savoir que des mecs avaient pu me blesser, me vouloir du mal... Ça m'faisait du bien et ça me détruisait à la fois. Je pouvais même pas me demander comment elle avait pu aller voir ailleurs, je connaissais la réponse, et je ne pouvais pas prétendre ne pas comprendre... C'est dur d'avoir le cul entre deux chaises. Dur d'être trompé, aussi. Je secouai négativement la tête quand Briony me demanda s'ils avaient eu l'argent qu'ils voulaient, sans répondre à sa question sur ce que ces mecs avaient bien pu m'faire. Les flics ont réussi à les avoir cette nuit, on est rentrés ce matin. J'avais le coeur au bord des lèvres, j'avais tellement envie de trouver du réconfort dans ses bras, et en même temps, tellement envie qu'elle s'éloigne. Je déglutis péniblement et fronçant les sourcils, je me pris la tête dans les mains. Arrête ça Bri, juste, arrête... Arrête de t'montrer si attachée, si amoureuse, si en colère qu'on ait pu m'blesser. Ça m'tue, ça aurait été tellement plus simple que ça ne t'importe pas autant.

J'tais inquiète pour Andy et je l'avais jamais autant aimé qu'en cet instant, vous voyez ? C'quand on a peur pour l'autre, qu'on s'rend compte de la puissance de ses sentiments. Eh bien, on y était, je l'aimais. Je l'aimais tellement fort que j'm'en voulais juste terriblement d'avoir commis cet impair, d'être retournée dans les bras d'Hendrix, d'avoir couché avec lui le soir d'Halloween.. J'voudrais tellement que tout redevienne comme avant, que j'puisse prendre Andy dans mes bras pour l'rassurer, pour lui dire que tout ira bien maintenant qu'on était de nouveau ensemble et réunis. Qu'on allait plus jamais le kidnapper, le prendre en otage ou chais pas quoi. J'tais certaine qu'il était pas indifférent à ce qui s'était passé, pas comme il le montrait là maintenant. Il était affecté et j'le savais.. Laisses moi être près de toi s'il te plaît.. Les flics ont réussi à les avoir cette nuit, on est rentrés ce matin. Il m'avait dit c'que ces mecs lui avaient fait. Il avait mis ça sous silence.. et chuis censée réagir comment faire à ça ? Faire à cette volontaire ellipse ? Putain Andy mets toi à ma place deux secondes. Mais non, l'Eliot avait l'air de penser à d'autres choses actuellement. Moins joyeuses en tout cas. Mais plus blessantes pour moi. Alors que j'croyais que la distance qu'il avait mis entre nous était la pire chose qu'il pouvait m'faire aujourd'hui. Arrête ça Bri, juste, arrête... J'reçus un coup de poignard dans l'ventre. Voire même plus. J'avais une sensation de chaleur et en même temps de froideur en moi tellement j'ressentais d'émotions d'un coup, mais surtout j'avais la gorge serrée. Mon coeur marchait un ralenti, la situation allait bientôt me dépasser. J'peux pas Andy. J'peux pas arrêtée de m'inquiéter pour toi, d'avoir peur, d'imaginer ce qu'ils ont pu t'faire alors que j'tais pas là. Même si j't'ai trompé, même si tout laisse croire le contraire, c'toi que j'aime et j'vais pas arrêter ça du jour au lendemain chuis désolée.

Purée. Même si ça m'aurait déchiré le coeur qu'elle finisse par choisir Hendrix, ça aurait au moins été la fin d'une période de doutes. On n'aurait plus eu à se couper en deux constamment, à se mentir, se voiler la face, se blesser les uns les autres, Apple, Briony, Hendrix, tout comme moi. C'était un tel bordel... Je ne bronchai pas aux paroles de Briony, qui me disait qu'elle ne pouvait pas. Non, elle pouvait pas... J'le comprenais parfaitement, je m'y étais attendu. Si elle avait été à ma place j'aurais été mort d'inquiétude pour elle, qu'on soit en froid ou pas. Je sentis ma gorge se nouer et relevai enfin la tête pour la regarder dans les yeux, sentant mon ventre se tordre dans tous les sens alors que j'admirais sur visage un instant. Ce qu'ils m'ont fait, ça dépend. Psychologiquement ou physiquement ? Ma jambe, c'est pas eux après tout. Pas totalement du moins, ils avaient seulement empêché qu'on s'en occupe proprement et étaient responsables de l'infection. Mais à part ça, ils ne m'avaient rien fait physiquement... Mentalement en revanche, c'était déjà plus dur. Vraiment plus dur. J'avais pas pu prendre mon traitement contre ma dépression correctement, j'en ressentais déjà le revers. Faible, incertain, trop sentimental, j'avais l'impression que toutes les plaies mal refermées dans mon cœur s'étaient rouvertes en même temps et dieu seul savait à quel point elles étaient nombreuses. Juste à cause de mon écart à mon traitement, à cause de cette prise d'otage qui était déjà une épreuve pour une personne en bonne santé, mais pire encore pour une personne malade sous traitement qui n'avait pas pu se soigner.