Wala. Ma vie avait eu un semblant de bon déroulement pendant une ou deux semaines et à nouveau tout partait en vrille totale, c'pas merveilleux tout ça ? Alors entre l'accouchement de deux mois en avance de Feldt, plus l'accident d'Hendrix, plus le fait que j'avais perdu Andy, plus mon hypothétique accouchement, plus la tentative de suicide de Jude.. mmh, comment vous dire que j'avais pas spécialement le moral entre nous ? J'avais l'impression de couler et le sevrage se faisait plus que ressentir à l'heure actuelle. J'avais besoin de m'évader, tout en restant physiquement ici pour veiller sur mes proches. Et pourtant, j'avais pas l'droit, j'devais rester forte, comme je l'avais fait durant le deuil de mes parents. Ouai, nan, mauvais exemple. A force de tout intérioriser, j'avais pêté un véritable câble. Et c'que j'allais de nouveau faire. Alors que j'devais me rendre au bâtiment administratif pour prévenir de l'absence pendant quelques temps de Jude, j'sentis les larmes me venir à petit à petit sans que j'puisse contrôler quoique ce soit. C'tait horrible comme sensation, comme si notre corps ne nous appartenait littéralement plus. J'passa rapidement une main sous mes yeux pour tenter de stopper le flot avant d'finalement aller m’asseoir sur un banc, à l'extérieur, en espérant secrètement que le vent viendrait sécher mes larmes. J'me sentais juste terriblement mal, comme si tout mon être était foutu de l'intérieur mais tenait encore un peu la route de l'extérieur. J'en avais marre que le monde s'acharne contre moi putain. Pourquoi est-ce que les gens ne peuvent pas être heureux un peu ?

Encore une journée de merde comme une autre, rien à faire à part me déchirer la gueule en attendant qu'elle me fasse un signe, bien qu'intérieurement j'espérais qu'elle ne vienne plus me voir. J'en ai ras-le-bol au bout d'un moment, je sais même pas ce que je fous là depuis toutes ces années, je suis présent à Harvard pour elle, mais au fond j'essaie de tout faire pour qu'elle ne s'attache pas à moi, ça me hante, ça me bouffe de l'intérieur, un vrai calvaire. Je devais me changer les idées, mais passer encore une soirée avec des gars que je ne pouvais pas voir en peinture, non merci. Mes potes ? J'ai trop d'une main pour les compter et la plupart sont bien trop occupés pour passer la soirée avec le connard de service. Bref c'pas grave j'irais me déchirer la gueule tout seul, c'est pas si mal au bout du compte. Je me dirigeais alors vers la mather house avant de faire le grand tour dans les bâtiments d'Harvard, j'avais un papier à rendre à la meuf de l'accueil, un truc pas bien important mais peu importe. C'est en sortant que j’aperçus Briony assise de dos sur un banc. Ma bizutrice, peut-être l'une des seules qu'arrive à me supporter par je ne sais quel miracle. Un pas devant l'autre j'avançais vers elle en lui parlant bien fort pour qu'elle m'entende même de dos. Tu fais quoi ce soir ? J'ai rien de prévu on se fait un fifa ? J'amène les bières et .. Mais en arrivant devant elle je voyais bien que quelque chose n'allait pas, suffisait de voir ses yeux. Je repris la parole, bien plus sérieux qu'auparavant, inquiet pour celle qu'a fait de moi un vrai mather. Bri' ça va pas ? Lui lançais-je en restant debout devant elle, fronçant les yeux d'un air perplexe.

A un moment donné, j'allais véritablement péter les plombs et aucun de mes proches ne le verra vraiment venir. Personne en a quelque chose à foutre de savoir comment j'arrive à vivre tous ces événements en ce moment. J'aurai dû l'savoir que c'tait chacun pour sa pomme dans notre monde actuel, qu'on pouvait pu compter sur les autres désormais. T'es pas bien, tu t'sens coupable, tu t'sens mal ? Bah démerdes toi mon coco. Personne remarquait que l'accumulation de toutes ces conneries dans ma vie m'achevait petit à petit et j'avais sincèrement l'impression qu'on était en train de m'enterrer petit à petit. J'sombrais. J'coulais. Tous les synonymes sont bons. Et la situation empirait plus les heures avançaient. C'qui la prochaine personne qui allait s'retrouver à l'hosto hein.. ? Les paris sont ouverts. Assise sur mon banc, pour essayer de stopper mes sanglots avant d'aller à l'accueil pour Jude, j'avais pas remarqué que j'me donnais en public, bien trop dans ma bulle. Et que certaines personnes voudront venir me parler.. Tu fais quoi ce soir ? J'ai rien de prévu on se fait un fifa ? J'amène les bières et .. J'reconnus sa voix dès les premiers mots mais encore plus lorsqu'il évoqua un fifa. Duncan. Mon bizut. Une des personnes envers qui j'me sentais vraiment liée, que j'voulais protéger et que j'appréciais vraiment beaucoup. J'avais pas envie qu'il m'voit dans cet état et j'commençais déjà à passer une main sous mes yeux pour sécher mes larmes. Bri' ça va pas ? J'lui lança un faible sourire. Moi, bonne comédienne ? Naturellement. Si, si. J'pris une respiration entre mes sanglots qui voulaient pas se stopper facilement. Pour la fifa, c'ton bon, chuis libre ce soir. J'peux ramener un kebab stu veux.. Masques les apparences Bri, vas-y.

J'suis pas le genre de mec qui parle de ses problèmes, généralement je ferme ma gueule et je garde tout pour moi. Mais je me doute bien que tout le monde n'est pas comme moi, que certaines personnes ont besoin de parler ou juste d'avoir une épaule sur qui pleurer, suffisait de voir les yeux de Briony pour se rendre compte qu'elle en avait besoin. Pourquoi ? J'en sais rien, mais je n'allais certainement pas la laisser toute seule sur ce banc, hors de question. On va se le faire ce fifa c'est certain, idem pour le kebab mais avant toute chose j'veux savoir ce qu'elle a, ça me fait chier de voir l'une des seules personnes qui compte pour moi dans un état comme le sien, quitte à ce que je lui tape sur les nerfs, je m'en fous. J'passe ma vie à mentir, alors tu vas pas me la faire à l'envers Bri'. J'vois bien que ça va pas. Surtout quand j'apprécie la personne en question, et donc Briony. Ok j'étais peut-être pas la personne qu'elle aurait aimé avoir à ses côtés en ce moment, je suis juste son bizut avec qui elle délire de temps en temps, mais moi je l'aimais bien et vous pouvez me croire c'est quelque chose de rare. Je m'étais assis à côté d'elle, sortant mon paquet de clopes. Alors je bouge pas mon cul de ce banc avant que tu m'expliques. J'ouvrais mon paquet avant de prendre la première cigarette avec ma bouche, tendant ensuite le paquet à Bri' avant de rajouter en souriant. Et comme j'ai rien à foutre de ma journée, j'peux rester jusqu'à ce soir, ça me dérange pas. ça me ressemble pas ce genre de choses, mais que voulez, on fait souvent des choses inexplicables dans la vie.

Pourquoi est-ce qu'il fallait qu'il s'occupe de moi ? On avait jamais vraiment parler privé avec Duncan, ça restait de la déconnade entre nous, avec le bizutage, notre rituel fifa et bière mais ça n'allait pas plus loin. Ou alors.. si une fois. Mais ça, ça avait été particulier. Lorsque les Eliots s'étaient ramenés un dimanche matin et que Duncan m'avait aidé à rendre plus ou moins jaloux Andy. Il avait compris que j'tais proche de l'eliot et m'avait aidé. Au final.. j'l'avais jamais remercié putain, chuis ingrate. J'passe ma vie à mentir, alors tu vas pas me la faire à l'envers Bri'. J'vois bien que ça va pas. J'me mordis la lèvre, le coeur au bord des lèvres quand Duncan se mit assis à côté de moi. Il faisait quoi exactement là ? J'gardais les yeux rivés vers le sol, incapable de le relever vers le mather, ayant bien trop peur de ne nouveau me remettre à pleurer. Déjà que j'tais certaine qu'un rien ferait péter ma couverture, ma carapace. Alors je bouge pas mon cul de ce banc avant que tu m'expliques. J'déglutis avec vraiment beaucoup de difficulté. Casses toi Duncan, j'veux pas que tu m'voies dans cet état, ça fait trop mal, j'veux pas que tu m'saches faible. Tout va revenir à la surface et j'vais pas arrêter de pleurer sinon. Le jeune homme me tendit son paquet de clopes.. et même si à la base j'en voulais pas, j'en pris une rapidement, avant d'sortir mon briquet de ma poche. Merci. J'soupira en l'allumant avant d'tendre finalement mon précieux () au mather. Et comme j'ai rien à foutre de ma journée, j'peux rester jusqu'à ce soir, ça me dérange pas. Me voilà bien barrée. Bon, au moins, j'savais que j'peux compter sur lui et sur son amitié vu qu'il avait l'air d'pas envisager de lâcher prise et me laisser seule. Mais est-ce que j'ai envie de tout déballer ? C't'un autre débat. Tu veux que j'te dise quoi sérieux.. ? J'regarda un instant le ciel, tout en prenant une latte sur ma clope. Que cey la merde actuellement ? Craques pas Briony. C'trop tôt là.

C'était impossible que je laisse celle qui m'a accueilli à la Mather House les bras ouverts dans un tel état, je pigeais même pas ce qu'elle foutait toute seule, alors qu'elle est toujours entourée de sa petite bande et les personnes qu'elle fréquente en temps habituel. J'vous jure si un connard lui fait du mal, j'suis prêt à prendre mes boules à deux mains pour lui éclater la gueule, yep j'suis ton bizut pour la vie (a). Elle et moi on est lié d'une façon ou d'une autre, on la touche c'est un peu comme si on faisait du mal à une partie de moi, je ne saurai m'expliquer mieux que ça, mais j'tenais à elle. J'allumais ma clope avant de tirer une première latte, rendant son bien à ma bizutrice. Merci. Je voyais bien qu'elle se retenait, qu'elle n'osait pas. Elle me demanda même ce que je voulais qu'elle me dise, je passais doucement mon pouce en haut de sa joue, mon doigt étant alors mouillé par ses larmes qu'elle tentait de dissimuler tant bien que mal. J'veux que tu m'expliques ça. Je lui montrais rapidement mon doigt, avant de tirer une nouvelle latte sur ma cigarette. J'sais pas trop ce qu'elle avait, mais à l'entendre ça n'était pas la joie actuellement pour elle. Elle pouvait me parler si l'envie lui venait, mais je voulais pas non plus passer pour le lourd de service, ma présence l'emmerdait peut-être plus qu'autre chose. Ok je n'fais pas partie du groupe de personnes que tu fréquentes, mais tu peux me parler, j'suis pas là pour te juger. Je me surprenais à être honnête et sincère, putain c'est bizarre cette sensation, s'inquiéter pour quelqu'un sans avoir peur de le montrer, pas comme avec Lily .. Dans tous les cas t'es dans la merde Bri', ton bizut te lâches pas, que ça te plaise ou non.

Merci. J'fis une petite moue. J'savais juste pas vers où ma conversation avec Duncan allait tourner. J'sais que j'aurai fait la même chose pour mon bizut, que j'l'aurai très certainement pas ignoré si j'l'avais vu dans son coin à se morfondre.. Que j'aurai tout fait pour lui redonner son sourire habituel. Parce Duncan, c't'un peu comme un frère. Ou je sais pas.. C'est plus qu'un pote en tout cas. Avec le bizutage, on a créé un lien que je ne saurais même pas définir tellement il est profond et puissant vous m'voyez. Alors du coup.. j'ressentais ce sentiment protecteur envers lui.. C'est étrange mais c'est là et j'peux pas le nier tout simplement. J'veux que tu m'expliques ça. Ma respiration se fit très lente quand le doigt de Duncan passa sur ma joue pour attraper avec douceur l'une de mes larmes. Mais mon coeur paradoxalement battait à tout rompre. Il avait une manière très poétique d'amener les choses lui en tout cas. Ok je n'fais pas partie du groupe de personnes que tu fréquentes, mais tu peux me parler, j'suis pas là pour te juger. Il s'inquiétait réellement pour moi et venait de me le prouver.. Il allait vraiment rester ici, sur ce banc, jusqu'à que j'déballe tout. Et ça m'faisait plaisir. Ca m'touchait et j'savais juste pas quoi lui dire. Mon regard plongé dans celui de Duncan un instant, j'baissa finalement les yeux vers ma clope. J'te fais confiance. C'est vrai. Il avait beau être perçu parfois comme un enfoiré ou autre par d'autres personnes, il n'empêche qu'il était MON Duncan et que je l'aimais comme ça tout simplement. J'lui faisais vraiment totalement confiance. J'tira une latte avant de reprendre la parole. Il s'passe que j'ai trop d'choses qui s'accumulent putain. Je leva les yeux au ciel, appréciant alors le vent qui passait sur mon visage. Et hier soir, y a eu la goutte d'eau qui a fait carrément péter le vase.. Et quelle goutte omg. T'façon, depuis que ma famille est morte, tout part en couille. Simple constatation mais efficace.

Ça ne me ressemblait pas de faire ça, mais Briony a toujours été présente pour moi ces deux derniers mois, je lui ai jamais dit mais ça me faisait du bien de déconner avec elle, rendre son eliot jaloux, déconner, boire et faire les cons sur fifas, être avec une personne qui ne me juge pas constamment sur mon comportement de petit con ou mes addictions. Alors qui serais-je pour l'abandonner sur ce banc, seule en tête à tête avec sa misère ? Ma clope se consommait petit à petit en écoutant celle qu'a fait de moi un vert. Elle m'avoua me faire confiance, j'avoue ça me faisait bizarre d'entendre ça et à la fois plaisir. Bri' enchaîna sur les événements de sa vie qui s'enchaînent sans qu'elle ne puisse rien y faire, je suis prêt à l'écouter. Si tu veux vider ton sac j'suis là, je t'écoute. J'étais visé sur ce banc à côté d'elle et certainement pas prêt à partir. Qu'est-ce qui s'est passé hier soir ? Je ne quittai pas mon regard du sien, attendant qu'elle déballe son sac, prêt à être présent pour elle si jamais ses larmes et sa tristesse prenaient le pas sur elle. Je l'entendais ensuite me parler de sa défunte famille, mine de rien ça faisait mal de la voir comme ça, d'entendre le ton de sa voix tellement triste, voir abattue. J'suis désolé. Je pourrai très bien lui dire que je comprenais ce qu'elle ressentait, mais ce serait lui mentir, on ne peut pas savoir ce que ça fait de perdre sa famille sans l'avoir vécu et je n'avais pas envie de lui mentir, elle n'a pas besoin de ça. Je tirais la dernière taffe de ma clope avant de balancer le mégot au sol, recrachant la fumée en l'air tout en parlant. Rien ne pourra jamais remplacer ta famille, mais faut que tu saches que t'es pas seule Bri', tu le seras jamais. Que ce soit moi ou quelqu'un d'autre, c'est une évidence.

Si tu veux vider ton sac j'suis là, je t'écoute. Il était tellement adorable avec moi. Et doux et gentil et généreux et calme et attentif et tellement d'autres choses encore. J'savais qu'il me voulait pas d'mal mais d'un côté, j'voulais pas le mêler à mes histoires.. Sinon, il allait forcément juger de manière subjective les différents intervenants, d'après ma version des faits qui n'était pas la meilleure j'pense. Mais d'un autre côté.. j'avais besoin de parler à quelqu'un d'extérieur à tout ça, qui pourrait m'donner un avis concret sur cette situation. Fin j'en saivais rien. Est-ce que Duncan était la personne adéquate ? No idea. Qu'est-ce qui s'est passé hier soir ? J'répondis rien au début, décrétant que c'tait depuis le décès de ma famille en entier à la fin de l'été que tout avait commencé à battre de l'aile. Ou bien, c'était avec l'attentat, lors de la bombe. Parce que c'tait à partir de là que j'avais commencé à m'droguer donc.. Faudrait que j'mette tout sur papier pour voir quand ma vie a commencé à être merdique. Fin, vous m'direz cette période post-rentrée est vraiment terrible avec l'accumulation. J'suis désolé. Ouai. Tellement d'gens me disaient ça quand ils apprenaient la nouvelle que j'savais pu quoi penser de ce petit mot qui voulait dire pourtant beaucoup de choses au début. J'me doute qu'il était sincère, m'enfin.. bref. Rien ne pourra jamais remplacer ta famille, mais faut que tu saches que t'es pas seule Bri', tu le seras jamais. J'relevais le regard vers Duncan, vraiment touchée par ses paroles, tandis que j'me tirais une nouvelle taffe. Ptete.. On verra bien, quand les gens en auront marre de me réconforter tout l'temps. Il n'empêche que j'ai une malédiction avec ma famille.. tu sais ce qui s'est passé hier soir ?(/b] J'riais mais j'étais juste dégoûtée, j'riais jaune et nerveusement. Tout ça en même temps. [b]Mon cousin a voulu se suicider. L'un des derniers membres de ma famille. Et devines qui a eu l'honneur de l'retrouver.. ? C'est Bri.. J'avais le coeur lourd et ma respiration me faisait mal. Rien que repenser à cette vision de Jude.. mort dans mes bras, ça m'refoutait mal putain.

Pas besoin d'avoir un doctorat pour s'apercevoir qu'elle était à deux doigts de péter un plomb, personne ne peut endurer toutes ces merdes, personne ne peut se lever chaque matin en se demandant quelle merde va encore lui tomber sur le coin de la gueule aujourd'hui, quelle catastrophe va encore lui arriver, pourtant c'est visiblement ce qu'elle se demandait chaque matin. Elle m'expliqua ensuite pour son cousin, dur, je n'ai pas d'autre mot. Je passais ma main sur son épaule d'une façon fraternelle, comme ferait un frère pour consoler sa sœur ou pour lui montrer qu'il est présent pour elle. Je soufflais légèrement, levant quelques secondes la tête au ciel pour réfléchir à ce que je pouvais lui dire, ce que je pouvais faire pour l'aider, pas grand-chose je pense. J'aime pas les câlins, j'trouve que c'est pour les gonzesses mais j'suis prêt à faire une exception pour toi. Je ne la lâchais pas du regard, non je ne vais pas la laisser toute seule dans sa misère, personne ne mérite ça. Alors viens-là. Lui lançais-je en souriant légèrement, vous savez ce genre de sourire fait pour rassurer, pour montrer qu'on est présent, oui c'est ce genre de sourire que je lui lançais en ouvrant mon bras vers elle, histoire qu'elle vienne se caler contre moi. Elle n'était pas obligée de le faire mais si elle en avait besoin, elle savait à présent que cette place l'attendait. Comment il va maintenant ? Enfin son état de santé .. Même si je t'avoue que c'est pour toi que je m'inquiète le plus pour l'instant. Oui ça me faisait chier pour son cousin, je ne le connaissais pas tant que ça, mais il avait l'air d'être un mec sympa .. Mais c'est surtout pour elle que je m'inquiétais, elle n'avait pas à supporter toutes ces épreuves toute seule et pourtant je ne savais pas quoi faire pour l'aider, mise à part être présent à ses côtés et l'écouter.