un restaurant au centre de la ville avec @Isadora Williams
warning :: consommation d'alcool
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Le milliardaire se trouve vêtue comme lorsqu'il est partie pour la société Tesla, n'ayant pas eu le temps de rentrer à son manoir afin de passer des vêtements plus passe-partout. Et même s'il est improbable que l'on puisse passer à ses côtés sans le remarquer notamment grâce à son charisme, cela lui aurait davantage plu d'être vêtu comme monsieur tout le monde, avec un simple jeans et un pull. Seulement, il doit faire avec et lorsqu'il est entré dans ce restaurant en plein centre-ville, il s'est d'abord questionné sur la raison de ce choix. Il n'a pas pour habitude de se déplacer dans un tel lieu pour un dîner d'affaires. Le bellâtre est accoutumé aux restaurants cinq étoiles. S'asseyant malgré tout avec un naturel désarmant (comme s'il venait ici chaque jour et connaissait les lieux comme personne d'autre) il s'est saisi de son smartphone afin d'appeler la personne qu'il est censé rencontrer. Pas de réponse. Pire même : le répondeur. On n'agit ainsi avec Mason Witter sans en payer le prix. Toutefois, un serveur venant lui présenter la carte et ayant une fringale, le DG de Tesla s'est décidé à commander le plat du jour accompagné d'une bière. Souhaitant faire durer en longueur sa visite (sait-on jamais si l'homme en question arrive) il a profité de sa place de choix au fond de la salle qui s'est vu se vider à mesure où il dégustait son repas. Si de coutume, il préfère cuisiner pour lui-même s'il ne peut pas se rendre à l'un de ses restaurants étoilés, le Witter est surpris par la qualité du service ainsi que par le goût des aliments présents dans son assiette. Ayant ôté son trench-coat coûtant une fortune afin de se retrouver en costume trois pièces, jambes croisées, il termine son verre de bière lorsqu'il perçoit la voix d'une jeune femme. "Je n'ai pas encore commandé de dessert." Mason prononce à son intention, sans même lever le regard sur son minois. "La carte ?" Lorsqu'enfin, il daigne vouloir lui jeter un regard, le quarantenaire est surpris par le son qu'il perçoit. Il pleut des cordes, c'est indéniable. "Je pense qu'on a encore du temps, n'est-ce pas ?" Son regard de glace croise enfin celui de l'inconnue en question. "La carte des desserts." Il lui intime une nouvelle fois, de manière sans réplique envisageable.


hj - je me suis permise avec mon milliardaire des plus adorables, j'espère que ça te va    

un restaurant au centre de la ville avec @Isadora Williams
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Mason se plaisait bien dans ce restaurant qui ne paye pas de mine. La nourriture y est bonne et il se dit qu'il n'a finalement pas perdu de temps en découvrant ce lieu, bien qu'il se doute qu'il n'y remettra jamais les pieds après ce soir. C'est peut-être pour cette raison qu'il désire tant avoir un dessert. Ou tout simplement est-ce parce qu'il aime terminer par une saveur sucrée sur son palais. Le fait est que la jeune serveuse semble réticente à cette idée. Pire même, quelque part, elle s'essaye à le mettre à la porte par ce temps des plus détestables. Alors, Mason joint ses mains et entremêlent ses doigts, tout en continuant à la fixer, avec son regard de glace. Non pas qu'il pense que n'importe qui puisse agir de la sorte, mais justement, il n'est pas n'importe qui. Il s'agit de Mason d'Harcourt Witter, un milliardaire de la ville qui travaille tous les jours d'arrache-pied et qui entend bien à ce qu'on le respecte. Alors s'il veut déguster son désert tout en prenant son temps ; il le fera. "J'avais très bien compris à la première formulation." Laissant un instant de pause, afin qu'elle comprenne qu'il n'abandonnera pas, il termine de reprendre en sondant son regard, prêt à déchiffrer la moindre de ses réactions : "je veux un dessert et je vous demande la carte." Sur ses mots, il note qu'elle jette un coup d'œil au temps extérieur avant de revenir avec la carte des desserts. Dénouant sa cravate et défaisant le premier bouton de sa chemise, comme s'il se trouvait confortablement installé à son domicile, Mason se saisit de la dite carte lorsqu'elle lui apporte et l'écoute attentivement pour retrouver son visage aux doux traits. "Que reste-t-il dans ce cas ?" Il l'interroge, avant de lui faire signe de se rapprocher. "Entre nous, je ne mords pas." Il esquisse un semblant de sourire, tandis que ses iris s'animent. "Du moins, pas ce soir." La déposant sur la table, il lui redemande, on ne peut plus sérieux : "que me reste-t-il comme choix ? Je n'aime pas être déçu, mademoiselle." Autant qu'elle lui fasse part de ceux qui restent, puisque s'il demande un fondant au chocolat et qu'il n'y en a plus non plus, son humeur risque de s'assombrir plus rapidement qu'escompter.


hj -ça ne risque pas d'arriver, c'est sûr !