devant la chambre de @Yuri d'Harcourt
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Visite inopinée. Mason avait bien précisé à son assistant de faire attention à toutes celles et ceux qui désiraient s'entretenir avec lui, seulement, un Harcourt parvient toujours à ses fins, surtout lorsqu'il s'agit de l'aîné : Matthieu. Il était dans son bureau lorsque son demi-frère a fait son apparition. Le milliardaire s'est contenté de lui jeter un regard furtif, pour reprendre sa lecture sur son ordinateur portable. Bien sûr, la conversation a été à sens unique, comme Mason n'a pas prononcé un traitre mot en réponse à celui qui l'a toujours considéré comme un membre à part entière de sa fratrie. Seulement, les choses ont changé et le Witter est plus coriace et plus refermé qu'à l'époque où ils se retrouvaient en Angleterre. Il se remémore avoir prononcé un : "ce sera tout ?", lorsque Matthieu lui a demandé de prendre contact avec Yuri. S'il pensait l'étonner en lui faisant savoir qu'il se trouvait à Boston, rien n'a été de tel, puisqu'il sait tout, sur toutes les personnes dont il désire savoir où elles se trouvent n'importe où sur le globe. Suite à cela, Matthieu a passé une main lasse dans sa chevelure et a quitté l'immense bureau d'un blanc immaculé du DG de Tesla. Suite à quoi Mason, c'est redressé de son assise pour se poster devant l'immense baie-vitrée remplaçant un mur entier. D'ici, les personnes se trouvant au sol sont semblables à des fourmis et s'il aime cette idée de les dominer, il faut savoir, de temps à autre, redescendre afin de rejoindre ses dernières, qu'on le veuille ou non.
C'est en cette même journée que l'homme a souhaité s'arrêter à Harvard. Connaissant l'endroit où se trouve la chambre de son jeune frère, il a exprimé le désir à son chauffeur de l'y déposer, après lui avoir fait acheter une bouteille d'un excellent whisky. Cette dernière ayant été mise dans un sac pour cet effet, c'est une main dans la poche et l'autre tenant les anses dudit sac qu'il marche en direction de la Pforzheimer House, sans même demander son chemin. Après tout, il a été étudiant ici même et il a bien évidemment appartenu à cette maison. Montant avec son charme naturel les marches pour rejoindre les quartiers de Yuri, il prend appui sur le mur aux côtés de la porte de sa chambre. Croisant les chevilles, Mason en profite pour clôre ses prunelles le temps qu'il fasse son apparition. C'est en quelque sorte, un instant de pause dans son existence où il passe le plus clair de son temps à travailler : autrement dit ; cette dernière est la bienvenue. *Prends ton temps Yuri, ne te dérange pas*, Mason songe, tandis qu'il se trouve vêtu de l'un de ses costumes impeccables, signé par une maison anglaise, bien évidemment.

devant la chambre de @Yuri d'Harcourt
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La quiétude est sans pareil. Depuis combien de temps Mason n'a-t-il pas pris le temps de faire ainsi une pause ? Son esprit fourmille en permanence d'idées pour son travail, mais dans ce couloir, se trouvant adosser au mur derrière lequel se trouve la chambre de celui qu'il considère comme son frère (au même titre que Matthieu) il déconnecte. Cela lui fait un bien fou et ce sont les prunelles closent qu'il patiente avec envie, laissant Yuri prendre son temps afin de lui ouvrir. Car il terminera bien par le faire, étant donné que le Witter continuera à donner des coups contre sa porte jusqu'à ce qu'il daigne apparaitre. Poussant un soupir d'aise, il ignore les personnes pouvant passer dans le couloir, agissant comme s'il s'était statufié. En même temps, au vu de son corps d'Adonis, une statue devrait être faite à son effigie. Cette simple idée des plus stupides fait apparaître un sourire sur son visage. Comme quoi, prendre du temps pour faire une pause amène des idées incongrues et amusantes dans un esprit perpétuellement concentré sur le travail. "Yuri." Il prononce pour toute réponse, décollant nonchalamment son dos de la paroi, les anses du sac contenant la bouteille toujours présentes dans sa main. "Merci bien." Il souffle tandis qu'il le laisse entrer dans sa chambre universitaire. Jetant des regards alentours, Mason n'est pas surpris de ce qui s'y trouve. Encore moins de l'ouvrage présent sur son bureau. Son regard se pose sur le texte et son sourire s'épanouit. "Tu as dû dénicher ce petit trésor dans un endroit unique en son genre." La passion de Yuri l'a toujours fait se sentir proche de ce dernier, puisque lui-même ne vit que de passion en ce qui concerne son travail. Ce n'est pas pour rien qu'il a poursuivi ses deux doctorats en parallèle, pour obtenir ses diplômes avec succès. Seulement, à la question de son cadet, le regard pénétrant de l'homme d'affaires se pose dans celui de son frère et il répond sur un ton égal : "je passais par là." Hochement d'épaules comme pour signifier que cela est naturel, comme s'il le faisait depuis toujours, alors qu'il n'en est rien. "Tiens. Prends ça." Il lui tend le sac contenant la précieuse bouteille. "Tu m'en diras des nouvelles." Puis, c'est avec un naturel déconcertant qu'il s'installe sur le lit de Yuri, son dos se trouvant adosser contre le mur.