phalanges qui agrippent l'écharpe pour garder chaques centimètres de peau à l'abri du froid. vous entrez dans la maison, celle réputée hantée du quartier. touriste du paranormal que t'es c'était un passage oblige. l'accueil chaleureux, quelqu'un qui arrive pour vous expliquer le déroulement. simplement des pièces, un plan, vous déambuler à votre guise, à la recherche de phénomènes étranges. première piece où tu rentres, papier entre les doigts. si tout ce passe bien, il va rien se passer. que tu lâches en rigolant. loin de toi de ne pas y croire, mais pas naïve, c'est du business.

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

l’impression qu’on me traîne ici de force. si je suis là, c’est uniquement pour te faire plaisir. je ne suis vraiment pas fan des lieux hantés. perplexe, j’ignore encore si je crois au paranormal ou pas. autant je peux comprendre l’énergie de l’ésotérisme, autant ça j’ai un peu de mal. mhh ouais, normalement. haussement de sourcils. regard qui se perd un peu partout dans la première pièce. c’est quoi déjà le délire ? y a quelqu’un qui s’est suicidé ici et qui hante la maison ? j’ai pas vraiment suivi. je te suis à la trace. l’ambiance est quand même assez glauque. | @Ava Powell-Jobs

ambiance sombre, les fenêtres fermées pour rajouter du cachet à l'atmosphère. les meubles anciens, dans leur jus, positionnements parfaitement étudiés pour rajouter une nouvelle couche dérangeante. oui et la dame qui a tué tous ses amants aussi à l'étage du dessus. le ton de voix totalement déchargé de toute inquiétude. les billes qui lisent les lignes du prospectus sur cette pièce. celui là c'est maxwell, 18 ans quand il s'est suicidé.. on dit qu'il revient griffer les mollets des gens parfois. tu ricanes simulant une griffure sur son avant bras avec des ongles trop longs. t'aimes ça pourtant les griffures d'habitude, pourquoi t'as aussi peur ? taquines.

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

yeux qui se lèvent au ciel lorsque tu me racontes l’histoire de la femme avec ses amants. puis celle du gamin qui s’est donné l’a mort. soupir qui s’échappe de mes lèvres. 18 ans ? c’est chaud putain… il avait toute sa vie devant lui. j’ai du mal à imaginer ça. mais quand tu griffes mon bras, je serre la mâchoire fortement. frisson qui me parcours l’échine. toi t’es pas un mort qui cherche à s’venger de je ne sais pas quoi, rire pas très franc. je n’ai pas peur, c’est juste que l’atmosphère me dérange. c’est hyper malaisan. tu crois à tout ça toi ? je m’approche de la fenêtre pour regarder à travers. je me retourne vers toi. | @Ava Powell-Jobs

billes qui continuent de lire les lignes, instructives. lui qui s'échappe retrouver la lumière quelques instants. le visage qui se relève quand tu sens son regard sur toi. oui j'y crois mais pas à tout ça. les doigts qui miment l'ensemble de la pièce pour désigner la maison entière. tout ça c'est principalement du fake et commercial. même si il y a eu une fois des choses paranormal ici je pense que ça fait sacrément longtemps qui s'est pas réellement passé quelques choses. la main qui se tend vers lui, qu'il attrape tes phalanges pour le ramener vers toi. on est là pour s'amuser non ? un sourire aux lèvres.

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

tu n’as pas réellement tort. à tes mots, je regarde autour de moi et effectivement, ça a l’air d’être des mises en situation. si l’atmosphère est aussi malsaine, c’est voulu. haussement d’épaule. t’as sûrement raison. j’attrape ta main et me rapproche de toi. sourire malicieux sur les lèvres. oh je le connais ce regard. ce sourire. toi, tu as quelque chose derrière la tête. mhh, tu penses à quoi ? tu as forcément une idée, je te connais trop bien. corps qui se colle contre le tien. si tu veux invoquer les morts, jsuis pas chaud. pour le reste, propose toujours. rires qui accompagnent ma demande. @Ava Powell-Jobs

l'humeur joueuse toi. lui qui se rapproche de toi, un baiser que tu laisses sur sa joue. gloussement qui sort d'entre tes lèvres quand il te taquine sur les éventuelles questions peuvent traîner dans ta tête. mine faussement angélique. peut être que j'ai une idée. visage malicieux. y'a des gens avant nous et j'en ai vu rentrer après qui vont bientôt arriver.. on pourrait peut être rendre leur visite intéressante ? le diable aux yeux. je suis sûre que t'es bon comédien.

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

cet air là, je le connais par cœur. je peux deviner quand tu as une idée derrière la tête et ça m’excite un peu trop. tu as ce petit grain de folie que je recherche chez une femme. tu m’embarques toujours dans tes délires. ça me plaît un peu trop. j’éclate de rire à ta dernière remarque. moi ? pas vraiment nan, jsuis un très mauvais menteur… c’est une catastrophe, je ne sais pas mentir. ça se lit automatiquement sur mon visage. je m’approche de toi, encore un peu plus près. mais jsuis sur que ça fait parti de l’un de tes très nombreux talents. tu veux leur faire croire que tu as vu quelque chose ?

gamine quand tu t'y mets et avec lui, tout est exacerbé. meilleur ami, en partie comme t'aimes lui dire. tu veux rire et t'amuser, c'est tout ce que tu voulais. t'es dents qui attrapent la lèvre inférieure quand il se rapproche de toi. aiguise t'es humeurs taquines. la porte qui s'ouvre derrière vous, le couple qui est arrivé en dernier rentre dans la première pièce où vous êtes encore. un sourire à hugo avant de continuer de regarder ton prospectus, innocente. quelques minutes avant d'attraper le bras de ton homme, discrètement, sans le prévenir, griffer sur son avant bras, suffisamment pour laisser des traces rouges. un ta voix qui monte, par stupeurs simulée. Ho mon dieu !!! Je viens de voir une marque de griffe apparaître sur ton bras ! ca va ? t'as rien senti ??? tu parles fort.

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

tu n’as pas le temps de me répondre que le prochain duo fait son apparition dans la pièce. tu me lances ce sourire que je ne capte pas trop. je le sens mal. je sais que tu ne m’as pas écouté. tu en fais qu’à ta tête, comme toujours. je te regarde, je sais que tu vas faire un truc mais j’ignore quoi encore. et ce sont finalement tes ongles dans mon bras. tu fais chier ava. je t’ai dis que je suis un très mauvais comédien. dans la précipitation du truc, je lâche un aïe et toi qui en rajoute des tonnes. ma mâchoire se serre fortement. je te maudis en cet instant. ma main vient soutenir mon avant bras. ahh bordel… c’était quoi ça ? ça fait mal… j’en rajoute des tonnes. j’essaie de rendre tout ça crédible. je saigne putain. c’est pas vrai mais c’est bien rouge. c’est que t’as de longs ongles.