the bad days are over
C’était une coquille vide que tu avais laissé avant ton départ. Je ne pouvais que te remercier pour ces journées que tu avais sacrifié pour les passer auprès de moi. Les réjouissances des fêtes m’avaient permise de relativiser quant à ma situation. J’avais retrouvé un peu de joie de vivre, grâce à mes proches. Il avait toujours été clair, que ma famille était mon roc et ils me l’avaient prouvé une nouvelle fois, alors même que nous traversions actuellement une tempête. Mais je croyais à ce foutu dicton qui disait qu’après la pluie, vient le beau temps. Tu étais mon soleil Quincy. Tu l’étais devenu à l’instant même où tu t’étais immiscé dans ma vie. J’avais beau avoir mal, j’avais beau avoir des difficultés à faire face à ma situation actuelle, j’en venais à oublier tous mes problèmes dès lors que t’étais là. Devant ton immeuble, je priais intérieurement pour que tu sois seul, ou que Sim soit au moins enfermé dans sa chambre. Oui, c’était mieux qu’il soit enfermé dans sa chambre, plutôt que coincer quelque part avec son ex. Je montais jusqu’à ton étage, toquant, avant de me permettre d’entrer directement. J’étais une ancienne habituée de toute façon. Je me dirigeais jusqu’à ce lieu, qu’on appelait notre QG, il fut un temps, poussant ta porte les yeux presque fermés. Loin de moi l’envie de te surprendre au pieu avec l’une de tes conquêtes. — Surpriiiise. Que je soufflais en tendant la bouteille dans ta direction. Une belle bouteille de rhum arrangé qui m’avait coûté une blinde. — On célèbre où on oublie ? Que je questionnais, impatiente.
(Maze Faulkner)
— save yourself
I'll be facing all my demons now