la tentation ardente (julebert)

quoi de mieux qu'une soirée avec mon meilleur ami pour fêter dignement ma liberté. ma sortie de l'hôpital psychiatrique où j'ai séjourné deux semaines. retour du summer camp marqué par une courte disparition auprès de mes proches. retour également marqué par ma mise en couple avec julia, la fille de mes rêves. elle a enfin cédé à mes avances et a accepté d'être ma petite amie. faisant de moi l'homme le plus heureux du monde. c'est tellement niais mais en vrai, c'est ce que je ressens à l'intérieur de moi. je me sens bien. bien mieux. l'impression que la paix s'invite doucement mais surement en moi. je n'en suis pas à mon premier verre de vodka redbull mais je ne suis pas encore bourré. on profite tous les deux avec travis. on s'amuse comme des gosses à qui on a proposé des petits shoots d'euphorie. ça me fait tellement du bien de le voir, de m'éclater avec lui. j'adore ce type, quand on est ensemble, je sais d'avance que je vais passer une bonne soirée. un bon moment. « il est où travis ? » « hein ? » j'entends rien avec la musique assourdissante. je me rapproche d'elle pour entendre sa question. question qu'elle me répète au creux de l'oreille. « j'en sais rien »  c'est vrai ça d'ailleurs. je me rends compte maintenant qu'il est un peu long pour juste aller pisser. « qu'est c'que tu lui veux ? » que je lui demande de mon ton désagréable à souhait. « j'suis lily, on devait se retrouver aux toilettes mais il n'est pas venu » je pouffe de rire, ça ne m'étonne pas de travis. mais cette folle pose sa main sur mon torse. « hé tu fais quoi là ? » je déteste qu'on pénètre ma zone safe sans mon accord. je ne supporte pas les contacts non prévus. je deviens agressif mais elle se colle à moi. « j'ai changé de plan, t'es beaucoup plus divertissant que lui » « barre toi » elle fait mine de ne pas comprendre. je suis obligé de me rapprocher de son oreille pour qu'elle entende. « dégage » avant j'aurais profité de la situation, clairement. surtout qu'elle est loin d'être dégueulasse à regarder. mais plus maintenant.

Encore une soirée de service mouvementé qui se termine. Tu retires tes patins et enfiles tes talons. Tes collègues, principalement Angel, ont décidé que vous rentrerez tard ce soir. La fatigue se lit sur ton visage Julia, pourtant, tu ne refuses pas de les suivre. Qu'importe où elles t'embarquent, tu ne refuseras jamais un bon verre d'alcool. C'est la règle d'or. Les talons qui claquent le bitume, annonce ton arrivé, main qui pousse la porte et silhouette qui monte les escaliers d'une ambiance déjà tamisée pour pénétrer dans cette gigantesque salle déjà bondée. L'expression de ton visage s'assombrit soudainement à la vue de ta découverte au bar. Une meuf qui n'aurait jamais dû franchir la limite. Lorsqu'elle lui caresse le torse, c'est ton sang bouilli, ton pulse s'accélère, la colère monte à vitesse grand V. T'es rouge Julia. Rouge de colère... Encore plus lorsque tu le vois s'approcher d'elle pour lui chuchoter à l'oreille. Tu n'entends rien, mais cette vision est déjà écœurante pour toi. Tu ne la supportes pas. Tu laisses tes collèges s'installer ailleurs, tandis que toi, tu rejoins tes futures victimes. Parce que dans ta tête, tu ne sais combien de fois, tu les butes de sang-froid et ça tourne en boucle encore et encore. À leur niveau, l'envie de lever les yeux au ciel te parut très tentante, mais tu optes pour quelque chose de plus... Clair ? Comme un éclair qui s'abbat, tu poses tes fesses sur les cuisses d'Hebert. Regard tranchant que tu balances à cette sorcière presque grotesque. Ton index se plaque contre son front et tu la pousses à reculer, faisant même en sorte que ton ongle s'y plante pour lui laisser une petite trace. — À quel moment t'as cru que tu pouvais poser tes sales pattes sur mon mec ? Conasse ! S'en est pas terminé, le voile de la colère te fait perdre la raison, tu n'es plus apte à réfléchir, à voir la réalité. Alors tu prends le verre d'Hebert encore rempli et tu balances le contenu à la tronche de cette pétasse. — Va ken ailleurs barbie ! Blonde, gros nichons, cheveux très long, silhouette presque parfaite, bouche extrêmement pulpeuse, on dirait même qu'elle se les refaite. C'est ça son genre ? À Hebert ? C'est ce genre de filles qui pourraient le faire bander ? Le faire oublier que tu existes ?

mais elle va me foutre la paix cette conne ? les esprits sont échauffés ce soir. comme toujours dans ce genre d'endroit où l'euphorie règne en maître. je n'en suis clairement pas à mon premier verre et il ne sera surement pas le dernier. je suis encore en parfaite maitrise de mes faits et gestes. je me rends tout juste compte que mon pote m'a visiblement lâché. il est bien long pour juste aller pisser. et les mots de cette fille me confortent dans mon idée. il devait la rejoindre le salopiot. je rigole, ça ne m'étonne tellement pas de lui. il a bien raison. j'aurais pu profiter du reste de la soirée si une folle ne m'importunait pas. parce que c'est le cas. elle ne me lâche pas d'une semelle. je veux juste qu'elle dégage. j'essaie simplement de ne pas trop m'énerver. j'ai pas envie de faire d'esclandre ici. surtout que je suis tout seul. personne pour me calmer. pour me faire redescendre d'une quelconque crise. alors je tente de lui dire plus ou moins gentiment de dégager. elle ne comprend rien cette folle. j'ai une patience très limitée dans ce genre de cas. « me cherche pas trop, dégage j'te dis » que je râle à son oreille. et elle n'a pas le temps de réagir que tu fais une apparition fracassante. tu t'assois sur mes cuisses. et j'assiste à la scène sans broncher. le sourire qui s'étend jusqu'aux oreilles. la voilà la julia jalouse. je ne l'ai volontairement pas cherché. la jalousie nous tombe dessus pour remettre de l'ordre. je ne cherche même pas à retenir le verre quand tu me le prends des mains. mes yeux ne te quittent pas. dois-je avouer que ceci m'excite un peu trop ? je le dirais après. c'est admiratif que je te regarde l'insulter. mener la danse d'une main de fer. « putain ça c'est ma meuf ! » je sais que tu vas me pourrir et tu serais en droit de le faire. cette situation porte à confusion. elle avait sa main sur mon torse. j'ai dû m'approcher d'elle pour lui parler. pour qu'elle comprenne. mais te voir en furie là. j'en ai presque les yeux qui brillent d'admiration. vas-y, je suis prêt pour la tornade. ou pas.

Est-ce une trahison ? Tout ceci n’est qu’une question de point de vue. Beaucoup profitent des sentiments d’autrui afin qu’ils servent leur cause. D’autres mettent du temps à se rendre compte que l’on se sert d’eux. Mais l’important est de pouvoir enfin ouvrir les yeux… Quoi que. Certains préfèrent vivre toute une vie dans la cécité la plus totale tellement la vérité les détruirait. Le choix appartient à chacun. Toi, tout ce que la colère t'a fait voir, c'est une trahison. Il n'aurait pas dû dépasser la limite de distance, ce n'est ni une copine à lui, ni sa sœur. C'est une meuf qui a un but bien précis ce soir. Tu n'es plus tellement apte à réfléchir Julia, tu sors les griffes, les mots crus balancés sur une pointe sanglante. Si le crime était permis, elle serait ta première victime ce soir. La meuf se barre, mais tu n'es pas pour autant calmé. La colère qui t'anime ne fait que grandir, et dans ces cas, il est impossible de te résonner. Butée, il sera difficile de te faire entendre raison. Alors tu quittes les cuisses de ton petit ami, pivotes pour lui faire face. — Alors toi, une meuf te caresse le torse, te colle, t'aguiche et tout ce que tu trouves à faire, c'est lui chuchoter à l'oreille ? Tu crois que c'est suffisant pour une nana qui ne veut qu'une seule chose ce soir ? Que tu la sautes ! Regard noir, poings qui se serrent si fort, tu sens la colère déchirer tes entrailles. Tu piques le verre qu'on vient de servir à votre voisin, sans mot, tu bois d'une traite et fait claquer l'objet sur le bar. Sous le regard choqué sûrement de ton voisin qui ne doit rien piger. — Va te faire foutre ! Silhouette qui s'éloigne de lui, se fond dans la foule pour finir par disparaître de sa vision. Tu ne veux pas qu'il te retrouve. Tu as besoin d'effacer les images que tu as vu. De la main de cette connasse sur son torse. Des lèvres de ton mec près de son oreille...

c'est mal de dire que j'ai un peu trop aimé la façon dont tu l'as envoyé chier ? dont tu t'es débarrassée d'elle en deux ou trois phrases bien piquantes ? je l'avoue, j'ai kiffé. tu m'as bluffé sur place. je jubile tellement d'avoir provoqué la julia jalouse. c'est pas bien je sais, surtout que je ne l'ai même pas fait exprès. pour le coup, aucune raison de se mettre dans cet état là. tout est une question de point de vue. tu es arrivée en cours de route et tu n'entendais pas ce qu'on disait. la blondasse partie, tu te lèves de mes cuisses et me fait face. je vois à ton regard que je vais m'en prendre plein la tête. tu n'es pas contente et c'est légitime. c'est mon tour. tu m'enchaines sur place. je te regarde me descendre devant tout le monde. mes yeux se plissent. tu vas un peu loin là. je peux entendre que tu sois sous le coup de la colère mais fais attention à ce que tu dis. lorsque tu as terminé de parler, je m'apprête à répliquer mais tu te barres. avec un bon va te faire foutre en prime. ma langue glisse sur mes lèvres. j'inspire longuement. je ne dois pas céder à l'énervement. il faut que je me contienne un maximum. je ne dois surtout pas empirer mon cas. « julia attends » je lève mes fesses du canapé et m'avance vers toi. tu vas vite. tu marches d'un pas déterminé et je manque de te perdre. je bouscule quelques personnes au passage. chaque coup d'épaule me piquant au vif un peu plus. c'est pas bien. l'environnement n'est pas bon pour moi là. trop de bruit. trop de monde. et l'impression de te perdre qui commence à devenir de plus en plus réelle. « attends putain » je presse le pas pour te rattraper. et quand enfin j'arrive à ta hauteur, j'attrape ton poignet et t'oblige à t'arrêter de marcher. tu veux faire une scène devant tout le monde ? pas de souci, faisons une scène. « laisse moi au moins t'expliquer bordel » l'agacement s'entend dans ma voix. « t'as mal interprété les choses. ok j'suis d'accord que ça porte à confusion mais elle est tarée cette meuf. elle s'est fait planter par travis donc elle est venue m'demander où il était. elle a posé sa main sur moi, j'lui ai dit de l'enlever et si je ne l'ai pas fait moi même c'est pour pas la toucher. j'avais qu'une envie c'était de lui attraper sa main pour la retirer mais si j'le faisais, je l'emplafonnais au mur. j'lui ai dit de dégager mais elle faisait exprès de rien comprendre. elle m'faisait répéter cette conne ... sans déconner putain julia, tu crois vraiment que j'vais foutre en l'air tout ce qu'on est en train d'construire pour une salope bourrée ? tu m'crois assez stupide pour perdre la seule chose qui a d'la valeur à mes yeux. j'tai fait une promesse ... » je ne sais même pas ce que je peux dire pour te faire entendre raison. quoi que je dise, t'as vu une scène, un scénario et ça va être compliqué - voir impossible - de t'en détacher.

Tu as peur Julia. Ta précédente relation ne t'a pas laissé de bons souvenirs, alors tu as constamment peur que lui aussi finisse par t'abandonner. Te laisser tomber sans même se retourner. Regarder une autre que toi. Ressentir de l'attirance pour une autre. Tu n'as pas envie de le voir aussi proche d'une autre que toi. Alors ton regard n'a rien de doux, rien de bon. Au contraire, il se veut meurtrier. Tes mots sont venimeux. Tes jambes pressent le pas pour t'éloigner rapidement de lui, pour oublier leurs proximités. Vénère, c'est vers la sortie que tu te diriges, la soirée se termine là pour toi, t'as plus tellement le cœur à t'amuser. Tu vois la porte, mais rapidement, tu sens aussi une pression sur ton poignet, tu t'arrêtes et tu baisses la tête avant de pivoter vers ton petit ami. Il s'explique, tu entends tout ce qu'il te dit, mais tu ne contrôles pas la colère qui t'emporte dans ce tourbillon d'inquiétudes. — Mets-toi à ma place. Si tu avais vu cette scène, quel aurait été ta première réaction ? Tu le connais, sous la colère, il se serait jeté sur le gars pour le tabasser. Il n'aurait plus été en mesure d'écouter quoi que ce soit. Tu aurais simplement attendu qu'il déverse toute sa colère pour le raisonner et t'expliquer. — Ça m'a soûlé. Ça m'soûle. J'déteste ça. Je déteste qu'une autre te touche. Plus encore, je déteste qui tu franchisses la limite de proximité. Tu n'as pas le droit d'être aussi proche d'une inconnue jusqu'à pouvoir sentir son parfum... Tête baissée, lèvres pincées, tu n'oses pas le regarder. La colère t'a rendue complètement rouge. Heureusement qu'il fait assez sombre. Si tu pouvais l'enfermer dans une tour pour qu'aucune autre ne pose les yeux sur lui, qu'aucune autre n'éprouve de l'attirance pour lui, qu'aucune autre ne bave sur son passage, tu le ferais. Mais tu aurais trop peur que ta jalousie finisse par l'étouffer. Alors tu ne dis rien de plus. Tu te contentes de prendre une grande inspiration et de te calmer. Ne te fais pas de film Julia, il ne compte pas te tromper, il te l'a dit, il t'a fait une promesse, qu'il compte tenir.

je comprends tellement ta réaction. à ta place, j'aurais fait pire. tellement pire. j'aurais sauté à la gorge du mec. j'aurais surement fracassé son crâne avec le premier truc venu. céder à l'impulsivité. et toi, t'as agis comme une reine. tu l'as envoyé chier avec une répartie sans précédent. tu l'as fait fuir avant de toi-même prendre la fuite. je te rattrape. je tente de t'expliquer les choses. ce qu'il s'est réellement passé mais tu ne me crois pas. le doute est compréhensible. je suis bien conscient que d'extérieur, on aurait dit qu'on se draguait. qu'il se passait quelque chose entre elle et moi. « mais j'aurais vrillé julia. j'lui aurait éclaté sa sale gueule » je fais preuve d'honnêteté. on sait tous les deux comment j'aurais réagit pour personne. l'impulsivité aurait pris le dessus. la tête baissée, tu me fais comprendre ce que tu ressens. ce que tu as ressenti et je sais que tu as été blessée. ça n'aurait pas dû se passer. j'ai pas envie de te faire du mal. je tente de me rapprocher de toi. un seul pas dans ta direction. « je sais ma puce, je sais. j'aurais pas dû la laisser poser sa main sur moi. mais j'voulais pas la toucher. j'avais pas envie d'la toucher. elle voulait juste baiser avec travis et comme elle l'a pas trouvé, elle s'est rapprochée d'moi. jamais je n'aurais cédé à ses avances, tu m'entends ? jamais. elle ou une autre. je m'en tape de ces meufs. j'en veux aucune à part toi. c'est toi ... j'vois que toi putain julia. j'suis prêt à tellement de choses pour toi. j'suis accro à toi et j'ferais rien pour perdre ce qu'on a. qu'est ce que j'peux faire pour que tu me crois ? faut que j'me mette à genoux ? » je fléchis les genoux devant tout le monde. regarde jusqu'où je suis prêt pour que tu me crois. regarde comme j'suis prêt à tout. je te prends les mains et lâche un petit rire. « stp bébé ... »

Trop possessive Julia, trop jalouse, beaucoup moins confiante qu'avant. Alors, oui, dès qu'une femme franchit la limite, ton corps entier est alarmé, tu as peur qu'une autre réussisse à le détourner de toi. Si ça arrivait, tu serais détruite pour de bon cette fois. Tu n'y croirais plus rien, ni personne. Confiance que tu garderas limite en cage dans ton esprit, tes pensées. C'est pour cela que tu gardes quand même une réserve malgré tout l'amour que tu lui portes. C'est plus fort que toi Julia, tu as peur et tu espères que cette peur disparaîtra au fil de la relation, qu'elle ne te pourrira pas, qu'elle ne t'aveuglera pas, comme c'était le cas ce soir, témoin d'une scène qui pouvait porter confusion. — Tu vois. Tu aurais eu pire comme réaction. Tout ce que tu souhaites, c'est que même quand tu n'es pas là, il ne franchisse aucune des limites que vous vous étiez fixés. — J'ai vraiment pris sur moi pour garder mon sang-froid, autrement, j'avais envie de l'étrangler pour n'avoir ne serait-ce penser qu'elle pouvait te mettre dans son lit. Nez retroussé, grimace grognante. Tu es la seule à pouvoir le toucher, le regarder avec des intentions peu catholiques. Tu comptais d'ailleurs te saisir du verre d'Hebert pour te détendre lorsque tu vois son corps se plier et descendre carrément à genoux, devant tout le monde. Du moins, ceux qui l'ont remarqué. P'tain H. — Qu'est-ce que tu fous bébé ! Les yeux écarquillés, ils vont tous croire qu'il te fait sa demande. Rapidement, tu penches ton corps au-dessus du garçon, tires sur ses bras pour l'aider à se relever. — T'es complètement dingue ! S'ayez, on voit tes dents Julia, le rire qui franchit tes pulpeuses, secoues la tête manquant de te facepalmer. — T'as cru que je te laisserais à une cruche ? T'es à moi p'tain ! Doigts qui viennent agripper son menton, ongles qui plantent sa chair, guide son visage jusqu'au tien pour épouser ardemment ses lèvres. Lui rappeler qui en est la propriétaire.

« mais bien sur que j'aurais fait pire. j'te blâme pas pour ta réaction. j'la comprends et si tu veux tout savoir, ça m'a même excité » je ne rigole pas parce que ce n'est pas encore le bon moment pour le faire. tu n'es pas redescendue. tes nerfs sont à vifs et j'essaie tant bien que mal d'adoucir la situation. la rendre moins critique. je ne sais pas quoi dire ni quoi faire pour essayer de te faire redescendre en pression. j'aurais pas dû la laisser poser sa main sur moi, je te l'accorde. mais si je l'avais enlevé, j'aurais certainement vrillé. alors je tente le tout pour le tout. genou à terre. « j'implore ton pardon » je suis conscient de l'effort surhumain que je suis en train de te demander de faire. « ça ne reproduira plus, t'as ma parole » et je ferais tout pour respecter cette promesse. je vais me balader dans la rue avec un écriteau : je suis en couple. ou me faire tatouer : propriété de julia steiner dans le cou. tu te penches vers moi et me force à me relever. je joins mon rire au tien. je me sens mieux d'un coup là. « nan j'suis pas dingue, j'suis amoureux de toi et j'ai pas envie que ça se finisse comme ça. j'ai pas envie que ça s'finisse tout court d'ailleurs » sans toi je ne suis rien julia. je ne peux plus imaginer ma vie sans ta présence à mes côtés. en quelques semaines, je me suis énormément attaché à toi. peut-être un peu trop. un peu trop vite. j'en sais rien. une chose est sure c'est que je ne reviendrais en arrière pour rien au monde. tu m'embrasses langoureusement. mes mains t'agrippent fermement jusqu'à te prendre dans mes bras lorsque ce baiser se termine. « jamais j'serais allé avec une pétasse pareille. tu l'as vu ? tu t'es vu ? c'est le jour et la nuit » mes lèvres glissent sur ta joue puis dans ta nuque. « tu ne vas pas te débarasser d'moi aussi facilement » que je murmure au creux de ton oreille. je redresse la tête et voit la fille de tout à l'heure passer à côté de nous. je rigole en regardant julia. « si tu veux te défouler vas-y, j'te retiens pas » en rigolant.

Une chose est certaine, avec lui, ce sont les montagnes russes, il arrive à te faire monter d'un cran et redescendre d'un coup. C'est juste incroyable comment cet homme sait exactement comment s'y prendre avec toi. Tu ne sais pas pourquoi tu as perdu autant de temps loin de lui. Pourquoi t'es allée voir ailleurs alors que le bon était juste là, devant tes yeux pendant tout ce temps. — Ça t'aurait moins excité quand je t'aurais étranglé après avoir étranglé cette pétasse. Tu retrouves petit à petit ton sourire Julia. Il est trop doué pour éteindre rapidement le feu qui te ravage. Si tu comptais lui faire la tronche, tu pouvais vite oublier avec les excuses à genoux qu'il venait de te faire. — Je peux être en colère contre toi, te faire la tronche, crier et tout ce que tu veux, mais te quitter ? Non. Ce n'est plus possible Hebert ! Je t'ai dans la peau. Finito pour moi, j'peux plus m'échapper. Il t'a eu, t'as ensorcelé, t'a pêché comme un poisson, enfin une sirène, c'est beaucoup plus embellissant. Tu lui appartiens, tu es sa propriété et tu kiffes ça, Julia. Tu kiffes n'appartenir qu'à lui. Toi qui t'étais juré de ne plus tomber dans ce piège, te voilà piégée jusqu'à ce qu'il veuille de toi dans sa vie. Baiser que tu lui donnes pour lui transmettre un message bien clair. Langues qui se retrouvent rapidement pour une danse sensuelle, jusqu'à ce qu'il y mette fin pour te prendre dans ses bras. Bras qui entourent sa taille, tête nichée au creux de son torse. — Elle a un cul repassé au fer à repasser en plus. Et ne parlons même pas de sa poitrine absente... Tu rigoles, parce que t'es méchante là, mais elle s'est attaquée à la mauvaise personne. — Je ne comptais pas te laisser faire de toute façon ! Te débarrasser de lui, se débarrasser de toi. Il en aura marre de toi. Tu vas le hanter encore et encore. Il murmure à ton oreille, frisson qui parcourt ton échine. — Bébé, ne m'excite pas, je risque de ne pas savoir me tenir... Pivotes la tête pour regarder Barbie chercher encore son Ken. — J'sais ce que tu fais, tu veux t'exciter devant un combat d'meufs. Sauf qu'il n'y a pas de boue ici et ce serait accorder trop d'importance à Barbie. Puis tu sais que je suis devenue trop vieille pour jouer à la poupée mh. Tourne de nouveau la tête pour plonger ton regard dans celui de ton petit ami, sourire s'étirant jusqu'aux oreilles, tu passes tes bras autour de son cou pour lui voler un smack. — J'préfère accorder toute mon attention à mon petit ami ! Voix sensuelle, regard espiègle, opte pour une petite provocation, petit coup de langue dans le creux de son cou avant de t'échapper à nouveau pour aller sur la piste de danse, là où tu deviens reine. Où tes courbes charment, dandinantes.