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    Lovers separated by the Milky Way ft. Joyce (22.08)
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    Ji-hun HwangMembre de la Pforzheimer House
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    Ji-hun Hwang
    Membre de la Pforzheimer House
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    Âge : 28
    Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
    Quartier.s d'habitation & Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
    Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
    Études & Métiers : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
    Date d'inscription : 16/04/2022
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    Warning : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
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    Lien du postMar 22 Aoû - 9:20
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    Après la lourde conversation qu'ils avaient eue, Joyce et Ji-hun ne s'étaient pas revus. Le brun avait demandé du temps pour digérer l'information qu'elle lui avait confiée, mais avait promis de la recontacter une fois qu'il serait prêt. Il avait pleuré comme jamais encore il ne l'avait fait, profitant de l'absence de l'ami chez qui il dormait pour évacuer tout ce qu'il avait réussi à garder durant le trajet. Les nuits suivantes avaient été agitées, et il aurait préféré souffrir des souvenirs de sa vie passée plutôt que des images de son ex-copine entrain de tromper tout ce qu'il avait pu lui donner. Ça avait été compliqué d'accepter de s'être fait berner, la sensation désagréable que rien n'avait compté, petite voix qui lui rappelait qu'elle avait mis moins de semaines à l'oublier dans les bras d'un autre quand, des mois durant, elle avait été peinée par le départ de son militaire malgré toutes ses fautes. Il lui avait fallu deux semaines pour apaiser la douleur qu'il ressentait, mais le message envoyé ne voulait pas dire qu'il lui avait pardonné – probablement qu'il ne pourra jamais l'excuser. Il avait hésité, mais au final avait appuyé sur le bouton pour l'inviter à se retrouver pour les festivités.

    Ça avait été une promesse qu'ils s'étaient faite plus d'un an auparavant, avant même qu'ils ne deviennent de simples – et bons – amants, sur un bateau en plein milieu de l'océan ; ça avait été écrit sur les lattes d'un lit, dans la cabine où elle avait très souvent dormi. Ji-hun sauta alors du bus qu'il avait pris, à presque une heure de l'après-midi. Il allait donc la faire patienter quelques minutes avant d'arriver, le temps de remonter l'allée principale et de bifurquer pour la quitter. Ce n'était pas dans ses habitudes, mais il s'était occupé toute la matinée pour être certain de ne pas annuler, car il ne fallait pas se leurrer, malgré le sourire qu'il affichait, il en était encore un brin perturbé. Mais la veille il avait retrouvé Lilia, et l'annonce que ses parents ne viendraient pas lui donna assez de courage pour affronter ça. Il se devait d'être présent parce qu'il se doutait que ça n'allait pas. Qu'importait ce qui se passait, et comment leur histoire s'était terminée, Joyce et lui c'était un peu pour la vie, et tant pis pour les  « on dit ». Il avança à grandes enjambées, jusqu'à voir la longue file d'attente de clients qui attendaient, et la doctorante qui se tenait tout près.

    Je ne suis pas à l'heure, désolé, fit-il en arrivant à ses côtés, tu aurais pu entrer et t'installer, j'avais réservé. Elle n'aurait eu qu'à annoncer son nom au comptoir, aurait été invitée ensuite à s'asseoir. Il lui fit signe de le suivre à l'intérieur du restaurant, glissa la vitre et salua les employés en s'inclinant. C'était comme passer la porte d'un monde différent, il y avait bien plus d'asiatiques que de gens d'autres continents. Établissement familial, les serveurs parlaient dans la langue natale de leurs parents – Ji-hun fit de même, bien évidemment. Quelques phrases rapidement échangées, et ils furent conduits sur l'un des bancs disposés dans la salle où l'on déjeunait, d'autres personnes étaient déjà assises sur celui qu'on leur présentait. Mets-toi ici, je vais me mettre en face, ce sera plus simple pour parler, lui indiqua-t-il de se placer près d'une femme âgée qui ne parlait certainement pas un mot d'anglais. Un verre d'eau leur fut rapidement apporté, Ji-hun lâcha un remerciement avant de la regarder : alors, tu t'es rendue au labo ce matin finalement ? Quelques jours plus tôt, elle ne savait pas encore comment elle allait s'organiser pour travailler.

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    Lien du postLun 28 Aoû - 17:29
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    Sa nuit avait été avortée par un réveil bien trop matinal, sans compter les insomnies qui avaient entrecoupé son sommeil. Vers cinq heures du matin, consciente qu’elle ne serait plus capable de retrouver le sommeil, Joyce avait pris le vélo pour rouler jusqu’à Castle Island, avalant les kilomètre sa longueur queue de cheval fouettant son dos. L’océan avait tenté de guérir les blessures autant que les cernes sous ses yeux, alors que l’horizon se parait d’un bleu azuré. Le sel restait accroché à sa peau, comme la trace infinie des larmes qui avait trop coulées ces derniers jours, creusant des sillons sur ses joues, et pire encore, comme le goût de celles de Jay ce jour vacillant de leur dernière rencontre.
    Elle n’avait aucune idée du nombre de kilomètre qu’elle avait bien pu effectuer, mais était ressortie des vagues un peu plus d’une heure plus tard, trouvant la fraîcheur de sable et du matin. Maillot de bain balancé au fond de son sac, habits secs enfilés et cheveux roulés en boule sous un bonnet, il lui avait ensuite fallu faire le chemin inverse. De quoi chauffer ses mollets à la perspective du triathlon qui avançait. Un objectif, au moins, dans tout le brouillard dont était constitué sa vie.

    Après une rapide douche pour chasser l’iode et ses pensées, elle s’était jetée à corps perdu – comme bien souvent quand les nuages pleuvaient la tristesse dans sa tête – dans son boulot. Articles qui passaient sous le coup de ses stabiliser, plusieurs mails envoyés, relecture des derniers compte-rendus… Les heures s’était égrainées sans qu’elle en prenne conscience, soudain interrompue par le réveil qu’elle avait programmé afin de se refaire une façade. L'anticernes pour parer les nuits écourtées, un peu de flush pour réveiller ses pommettes, du mascara pour ouvrir son regard ourlé par le poids des dernières pleurs. De quoi faire illusion face aux sourires, de quoi faire semblant puisqu’elle ne ressentait plus vraiment le droit au malheur. Pas alors qu’elle avait fauté, pas alors qu’elle avait brisé le cœur de l’être aimé. Pas le droit au malheur, pas le droit au bonheur non plus.

    Après avoir vérifié son reflet dans le miroir de son armoire, Joyce rejoint l’arrêt de bus afin de se rendre jusqu’au lieu de rendez-vous, un restaurant où célébrer ce Chilseok particulier qu’ils vivraient et qui n’aurait sans doute rien des couleurs de l’année passé. Le soleil ne se fanerait pas sur leur peau en fusion cette année, les deux amants séparés non pas par la voie lactée, mais par des erreurs et une mauvaise compréhension. Elle avait le cœur lourd, qui traînait un peu à cette idée, comme la pierre de Sisyphe qui l’emportait vers le bas. Mais il fallait bien pousser, il fallait bien avancer, redonner à la vie un souffle qui palpitait entre ses côtes frémissantes.
    Le trajet avait été calculé pour la faire arrivée pile à l’heure. Celui qui ne l’était pas, en revanche, c’était Jay. Un instant, elle se demande s’il ne viendrait pas, si c’était la condamnation – sans doute méritée – dont elle écoperait. Un lapin qui l’abandonnerait sur un trottoir ce jour de fête si particulier, celui qu’ils s’étaient pris de toujours fêter ensemble. Mais il finit par venir, silhouette essoufflée qui s’excuse de son retard, s’étonne qu’elle ne soit pas déjà entrée dans le restaurant – comment lui dire qu’elle avait peur qu’il ne vienne jamais, peur de se retrouver face à un bol de nouille nourri aux larmes ?
    Après les salutations d’usage, elle le suit à l’intérieur, imite sa posture qui se penche devant les serveurs. L’endroit est animé de sonorités qui sonnent musicalement à ses oreilles, sans que son cerveau ne puisse les comprendre. Les deux doctorants – amis, anciens amants, qu’étaient-ils encore – sont rapidement conduit dans un coin et Joyce se glisse à côté d’une femme à qui il est difficile de donner un âge tant la sagesse semble marquer ses iris. Sourire timide avant qu’elle ne prenne place à ses côtés, puis Jay s’assied en face d’elle. Un verre d’eau est apporté à chacun, quelques gorgées pour étouffer, non pas la soif, mais les nœuds faits de sel dans son ventre.

    – Finalement je suis restée travailler chez moi, j’avais de la lecture à rattraper. Et toi ?

    Ils étaient plongés dans l’univers du biochimiste, puis ils nageraient dans celui de la biologiste marine en rejoignant l’aquarium. Une après-midi qui pourrait paraître léger et agréable s’il n’était pas encore alourdi par les rides de leur dernière rencontre.
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    Lien du postMar 29 Aoû - 22:19
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    warning : mention échanges/appropriation culturels(/lle)
    Arrivé plus tard que ce qui avait été annoncé, Ji-hun trouva aussitôt les mots pour s'excuser, toutefois bien surpris qu'elle n'ait pas décidé de rentrer, de s'asseoir sur le banc qu'on lui aurait présenté pour patienter. Il ne la fit pas attendre plus longtemps, invita Joyce à l'intérieur et salua les employés en se penchant. Ils furent très vite approchés et conduits à deux places face-à-face qui restaient. Typique des petits restaurants, plusieurs inconnus mangeaient sur une longue et même table sans que ça ne paraisse gênant – en tout cas, pas pour ceux qui y venaient régulièrement. Quelques mots échangés avec le serveur dans une langue d'un autre continent et le doctorant s'intéressa à la jeune femme tout en la regardant. C'était étrange de la voir plongée dans ce décor asiatique, pour autant ça n'en était pas moins fantastique, puisqu'il aurait rêvé qu'elle trouve bon de s'imprégner de quelques unes des traditions qu'il adorait. Je suis allé chercher quelqu'un à l'aéroport hier, répondit-il à son tour. Les vacanciers disaient peu à peu adieu aux vacances d'été, et doucement ils se mettaient à retourner au quotidien qu'ils connaissaient. Du coup j'ai commencé tôt pour rattraper l'après-midi que j'ai loupé, continua-t-il sur sa lancée, mais je n'ai pris que deux semaines, donc une grosse partie du travail est déjà fait, alors... Il ne faisait que s'avancer pour l'année qui arrivait, toujours dans l'espoir de pouvoir l'achever – de rester.

    Il prit à son tour le verre d'eau qu'on lui avait laissé, et but tranquillement quelques gorgées, en profitant pour observer les traits de celle qu'il avait invitée. Et elle avait beau avoir tenté de cacher les expressions attristées qui avaient marqué sa beauté, la luminosité n'était pas assez poussée pour empêcher les ombres de se dessiner. Il devinait ô combien les jours précédents avaient dû être épuisants, parce qu'il ne les avait pas vécu plus sereinement, mais il ne se voulait pas trop compatissant, parce que c'était elle qui les avait plongé là-dedans. Tout ce qu'il pouvait faire c'était de donner un rythme aux échanges qu'ils auraient, histoire qu'ils puissent passer une bonne journée, à défaut de passer la soirée ensemble comme ils l'avaient fait au mois d'août dernier. C'est la famille de mon coloc' qui tient ce restaurant, l'informa-t-il, ça doit être l'un des premiers où je me suis rendu quand je suis arrivé, c'est drôle que je ne t'y ai jamais emmenée. Après tous ces mois durant lesquels la proximité s'était jouée, c'aurait été logique qu'ils déjeunent ou dînent dans les établissements coréens de Brookline et de Cambridge qu'il aimait fréquenter. Mais il ne lui fallut pas plus de quelques secondes pour se rappeler de ce qui l'en avait empêché. Un an auparavant, elle avait avoué ne pas vouloir s'approprier sa culture, parole qui avait d'ores et déjà trop américanisé ce que serait leur aventure, et tenir en laisse ce qu'on était, n'était ce qu'il désirait.

    Joyce avait parfois des convictions trop prononcées, qui dérivaient aux portes de l'extrémité, et pour quelqu'un qui venait d'un pays comme le sien, c'était compliqué de le prendre aussi bien. Plus tard, il avait entendu parler  « d'appropriation culturelle », et ça l'avait énervé de plus bel, parce qu'ils n'auraient eu qu'à en parler qu'il puisse lui prouver qu'il n'y avait pas forcément de danger ou d'irrespect à se laisser bercer par des coutumes ignorées, ou porter des vêtements étrangers, que ça permettait de se comprendre et d'échanger, et que c'était une fierté – ç'aurait été sa fierté de la voir enfiler un hanbok en ce jour si particulier. Jamais il n'aurait pensé qu'elle tenterait de le dominer en acceptant de s'en habiller, ça avait même donné l'impression que ça ne valait pas le coup d'essayer ; rejet mal réceptionné tout compte fait, et qui était resté gravé. Il a ouvert un autre resto dans le centre de Boston, à Chinatown, ajouta-t-il après que la carte des menus leur soit tendue, on vit donc en décalé, je ne peux plus rester à l'appart' pour bosser, de peur de le réveiller. Quand il se réveillait, son colocataire dormait à poings fermés, et quand il revenait, ce dernier travaillait. Il regarda les plats proposés et se permit de demander : tu te sens de choisir ou je le fais ?

    @Joyce Millett
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    Lien du postMar 5 Sep - 14:28
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    C’était étrange cette impression de marcher sur des œufs dont la coquille pouvait irrémédiablement se briser à chaque instant. Surtout avec lui, dont elle avait été si proche. Quelques mois seulement encore auparavant, elle lui aurait ouvert son cœur et ses secrets les plus intimes sans la moindre trace d’hésitation ; ou peut-être que si, justement, elle avait trop hésité. Il le lui avait reproché après tout, de toujours vouloir gérer les choses toute seule, de ne pas s’abandonner à lui. Solitude de la louve de mer, elle avait toujours grandie seule, ou presque, ses parents avaient beau lui avoir donné tout l’amour dont ils étaient capable, ce n’était pas comparable à ce qu’une amitié, ou même simplement un frère ou une sœur aurait pu lui apporter. Joyce avait appris à noter les secrets sous son lit, à graver les peines dans le bois pour les oublier là. À ne pas les affronter, également. Elle était douée pour fuir, comme elle avait pu le faire par le passé après le décès de sa grand-mère, changeant d’horizon, d’état, d’université. Mettre de la distance avec Denzel et tous les cauchemars accrochés à la sueur du militaire, toutes les douleurs, les larmes qu’elle voyait couler sous la douche et contre lesquelles elle ne pouvait pas se battre. Le soldat gérait seul ses problèmes ; et elle aussi puisqu’il vivait à l’autre bout du monde. Ça n’avait sans doute pas aider, à devoir affronter seule les cauchemars, on finissait par refuser de les partager.
    Et puis les incompréhensions, toujours, cet éloignement qu’elle avait imposé après le bal, la sensation que tout était fini, cette avalanche qui s’était abattue sur des épaules qu’elle pensait solide et qui, pourtant, était peut-être trop frêle pour porter tout cela. La solitude, oui, mais incapable de tout porter. 2023 avait été de trop, puis il y avait eu Eduardo, un éclat dans la nuit, le goût du sel, l’espoir d’ainsi pouvoir passer à autre chose. Toutes ses copines en parlaient, non ? Se séparer c’était comme tomber de cheval ; il fallait remonter le plus vite possible pour pouvoir avancer. Grosse bêtise. Ça n’avait fait que la rendre encore plus malheureuse, et ainsi elle avait fini de tout casser, de tout bosseler, pour faire émerger une vérité qui tournait dans sa tête depuis et qui la blessait profondément.
    Peut-être que Jay et elle n’étaient simplement pas faits pour être ensemble.
    Après tout, si c’était le cas, c’est pour elle qu’il se serait rendu à l’aéroport à son retour de Grèce, dans une toute autre ambiance. Bien sûr, il y aurait eu les cauchemars de son voyage, mais pas cette autre peau qui avait entrechoqué la sienne, ce goût qui n’était pas celui qu’elle souhaitait garder sur le bout des lèvres. Elle aurait retrouvé les bras de Jay, aurait pu fondre contre lui, se réfugier dans l’étreinte de l’ancien nageur. Bien loin de cette relation étrange qui avait éclos entre eux, ces politesses bizarres quand elle connaissait par cœur chaque parcelle de son corps.

    – C’est ta nature de Pfo qui prend le dessus, remarque-t-elle en s’efforçant de sourire avec légèreté.

    Attentive, elle l’écoute lui parler du restaurant, évoquant ce fameux colocataire chez qui il vit désormais et, elle s’en rend compte, qu’elle ne connaît pas. Comme si tous les repères, un à un, s’envolent. Elle ne peut plus visualiser sa chambre, son lit, l’endroit où elle le rêvait parfois en train de fantasmer après qu’elle lui ait envoyé des photos suggestives. Il fallait se raccrocher aux branches, quelques détails qui lui appartenaient encore – son bureau, ses poissons préférés à l’aquarium –, mais un jour tout ça finirait aussi par s’envoler. Et alors, ne seraient-ils plus que des étrangers l’un pour l’autre ?

    – Au moins ça veut dire que tu as quelqu’un capable de te cuisiner des plats. À moins que ça ne lui rappelle trop le travail ?

    Ouvrant la carte, elle parcourt du regard les différents menus, avec le détail des ingrédients en anglais sous chaque plat. Son esprit s’égare un peu sur une conversation qu’elle avait eue plusieurs mois auparavant, où Haley lui avait demandé si Jay essayait consciemment de les cacher, si tout cela n’était pas un peu malsain… Et il était vrai que, même auprès de ses amis, Jay l’avait toujours présentée simplement comme une amie, jamais rien de plus.
    Le fil de ses pensées est interrompu par le doctorant et Joyce se focalise sur la carte, son regard parcourant les différents plats avant de s’arrêter sur l’un d’entre eux.

    – Hmm, ça va, je crois que je vais prendre ça. Est-ce que tu pourrais m’aider sur la prononciation ?

    Elle tourne la carte dans sa direction pour lui montrer son choix du bout du doigt, s’efforçant de ne plus se laisser distraire par ses pensées intrusives.
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    Lien du postSam 9 Sep - 15:29
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    La réplique fit sourire le Nord-coréen ; mine de rien, Joyce le connaissait vraiment bien. Il n'avait pas eu à lui cacher sa personnalité, une ambition en fer forgé qui ne l'avait jamais quitté, qui le rendait bien plus organisé dans ses travaux qu'ordonné dans sa chambre – notamment celle de la PfoHo. Il travaillait d'arrache-pied, prêt à s'avancer pour cumuler les projets, à voir toujours plus loin que ce qui se trouvait à portée de main. Ça avait été ainsi qu'elle avait accepté de se lier à lui, de se soumettre à l'idée qu'elle passera au second plan dans sa vie. Le professionnel primant sur le relationnel, ça n'avait pas empêché au brun de dédier de son temps à la demoiselle. Il pensait avoir bien fait tout du long qu'ils s'étaient fréquentés, mais peut-être qu'elle ne saurait le valider, qui savait ? En attendant, ces mois passés ensemble lui permirent de remarquer que ses traits portaient le souci, qu'elle n'était pas dans un bon état d'esprit. La mine fatiguée, accentuée par le jeu d'ombre et de lumière, lui donnait une ou deux années supplémentaires – mais ce n'était plus qu'à moitié son affaire.

    Ji-hun tenta de faire passer ça en parlant du restaurant, de la vie qu'il menait maintenant. Il avait quitté la Maison des Dorés pour se retrouver dans un studio presque aussi petit que la pièce double qu'il occupait. Heureusement, ce dernier était bien optimisé, on ne manquait pas d'air pour respirer. Joyce n'y était jamais entrée, parce qu'ils s'étaient séparés avant qu'il ne vienne à déménager. Elle s'était éloignée au moment où il s'était arrangé pour ne pas prendre la chambre que sa famille d'accueil était prête à lui confier – ils n'avaient même pas pu tester au moins une fois les ressorts du lit-canapés sur lequel, à présent, il dormait. Ça lui arrive d'apporter des restes plutôt que de jeter, mais il ne cuisine pas non, dit-il avant d'ajouter : il n'est à l'appartement que pour se reposer. Pour cette raison il n'avait pas vu grand, en plus de se défaire d'un loyer exorbitant. Sa copine avait un logement, et il y passait aussi pas mal de son temps. Il ouvrit la carte des menus même s'il la connaissait, simplement pour voir ce qu'il pourrait commander pour la jeune femme qui avait un régime particulier.

    Il proposa de choisir de façon à s'assurer qu'elle prendrait plaisir à déguster des plats de la péninsule d'où il venait, mais elle refusa, à la place elle lui pointa une ligne du doigt. Japchae, jap-chae, décomposa-t-il les syllabes avant de préciser, il y a un numéro juste devant sinon. Il fallait simplement l'annoncer. Et puisqu'elle avait terminé de choisir ce qu'elle souhaitait goûter, il appela un employé. La liste des mets qu'il fit noter à celui qui vint à ses côtés avec un petit carnet dura plus qu'il ne fallait. Des accompagnements qu'il détailla pour qu'ils soient servis différemment. Pas trop épicés, et seulement avec des crudités, pour convenir à la doctorante qu'il avait invitée. Après un long échange, le serveur s'adressa à Joyce en anglais avant de filer, un petit sourire en coin sur les lèvres du biochimiste à présent posé ; il y avait un mot coréen qu'elle s'était risquée à prononcer l'an passé à la même période de l'année. Pas sûr, néanmoins, qu'elle puisse s'en rappeler, mais lui n'avait pas oublié le  « oppa » qu'à sa demande elle avait répété au point de fortement l'en émoustiller.

    Tu as eu le temps de lire un ou deux bouquins pendant tes vacances, demanda-t-il, même si une grosse partie d'entre elles n'en avaient pas été. J'ai trouvé des boutiques indépendantes, dont une spécialement dédiée aux poèmes, fit-il ensuite, j'ai passé des heures à l'intérieur, à découvrir des ouvrages du monde entier. À en apprendre un peu sur l'Histoire à travers les écrits, jusque là il s'était arrêté à la Corée et à ses nombreux récits. Il y en a un en particulier qui faisait écho à..., commença-t-il avant de laisser quelques secondes s'envoler pour compléter par un : comment tu vas, par rapport à ça ? Au souvenir que la Méditerranée, sans scrupule, lui avait laissé.

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    Le travail était un point qui les avait toujours rassemblés, même si c’était de manière un peu différente. Lui était porté par l’ambition, la soif de savoir et de se dépasser constamment ; elle était poussée en avant par sa passion pour les océans, son envie de vivre en harmonie avec les créatures qui les peuplaient et de pouvoir caresser cet horizon éclatant. Finalement, chacun à sa façon était un bon représentant des valeurs de leur maison – la preuve d’un choix réfléchi, pas si étonnant venant d’eux et de leur caractère. Ça les définissait bien, ces choix fait, même si désormais Jay ne vivait plus avec les autres dorés, mais avait trouvé une chambre ailleurs, sous la forme d’une colocation avec un ami. Un ami qu’elle ne connaissait pas – et c’était étrange cette sensation de s’éloigner un peu plus de lui encore une fois.

    – J’imagine qu’il doit être fatigué en rentrant du restaurant. Mais du coup il n’est pas étudiant ?

    Se croisaient-ils souvent ? Partageaient-ils régulièrement des moments ensemble comme elle savait que le faisait Haley avec sa colocataire ? Autant de question qui ne trouveraient probablement jamais réponse ; et puis même, de toute manière, Joyce n’était pas certaine qu’elle aurait rencontré cet ami, même s’ils étaient encore ensemble, ou alors de manière très officielle. Jay avait toujours éviter de l’inviter dans sa chambre si sa colocataire risquait de leur tomber dessus ; tout comme il avait imposé une certaine distance devant ses potes lorsqu’elle les avait vu à l’occasion du Nouvel An, les deux doctorants étant obligés de fuir les décomptes pour trouver un endroit plus sombre pour s’embrasser sur les coups de minuit. Il fallait croire que 2024 au moins, s’ouvrirait dans les lumières ; même si elle ne les partagerait pas avec celui qui avait pourtant encore une place si importante dans son cœur.

    Se plongeant dans la carte pour dissiper les troubles qui pouvaient encore la hanter, elle lit les différents ingrédients des plats avant d’arrêter son choix sur l’un d’eux, demandant de l’aide à Jay. Syllabe intégrée comme elle peut bien qu’elle se doute que la prononciation ne sera pas parfaite, après tout ce n’est qu’un mot quand le nord coréen a lui dû apprendre tout un vocabulaire et une grammaire. Elle attend donc qu’il commande dans sa langue avant de répéter le nom du plat en s’appliquant, désignant en même temps le mot sur la carte pour être certaine d’être comprise.

    – Japchae, please.

    Elle réalise qu’elle ignore comment dire « s’il vous plaît » en coréen, se contente donc du français. Il y a bien peu de mots qu’elle connaît, à vrai dire. Oppa, pour l’avoir appris d’une bouche tant embrassée un an auparavant, mais aussi saranghae - parce qu’elle avait un jour espéré l’entendre lors de l’un de ses réveil aux côté du biochimiste ou quand leur corps s’embrasaient, et qu’elle voulait être certaine de pouvoir l’entendre à sa juste valeur. Mais ça, il ne le saurait probablement jamais.

    – Seulement dans l’avion. L’eau et les bouquins ça fait pas bon ménage.

    Sans compter qu’elle n’aurait probablement eu ni le temps, ni l’attention nécessaire à cela. Scruter les étoiles, deviner leur histoire avait, finalement, été la seule occupation qui lui avait permis de penser à autre chose. Ça, et Eduardo… mais les constellations, au moins, la ramenait à Jay. En été en Europe, le lion surgissait tout au début de la nuit, quelques points lumineux pour s’égarer vers celui avec qui, une année auparavant, elle était partie sur d’autres vagues. Moins meurtries par le rouge des mains sales de politiciens qui fermaient les portes de leur pays.
    Elle peine à l’écouter parler de poésie quand ses pensées sont parasiter par les souvenirs estivaux aux goût de sel. Et peut-être doit-il le percevoir puisqu’il l’interroge précisément sur ça – du moins elle le devine dans cette phrase qui ne s’achève pas vraiment. Sourire un peu forcé, elle fuit son regard.

    – Ça va.

    Un mensonge, peut-être trop évident, mais ô combien nécessaire. Elle se voyait mal divaguer sur ce sujet après tout ce qu’ils avaient pu se dire la dernière fois. Il était temps de grandir aussi, d’apprendre à affronter ses propres cauchemars ou au moins de vivre avec puisqu’aucune bulle ne semblait vouloir combattre le goût du sel ou le piquant des cicatrices. Elle préfère changer de sujet.

    – Ça va faire bizarre de voir autant de monde sur le campus avec la rentrée.

    L’impression de patauger un peu, mais qu’importe ; il faut bien en passer par là pour espérer revenir à quelque chose de fluide.
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    Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
    Études & Métiers : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
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    Lien du postVen 22 Sep - 21:06
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    La tête de Ji-hun vint à se secouer des deux côtés une fois la question posée, puisque son colocataire n'était pas étudiant, avait quitté les bancs de l'école depuis bien longtemps. Très vite plongé dans le rythme du restaurant que tenaient ses parents, il avait préféré travailler plutôt que de continuer à étudier. Il fallait dire que le sud-coréen n'avait pas eu l'impression de trouver sa voie, se sentait rassuré d'œuvrer dans un domaine qu'il connaissait déjà. Il n'était jamais aller à l'université et il n'en était pas moins paumé. De ce qu'il lui avait raconté, au début, les fins de mois avaient parfois été compliquées mais son acharnement avait fini par payer – la preuve en était qu'il avait ouvert son propre établissement, et c'était, pour lui, plus que satisfaisant. Que de vies sur lesquelles le Nord-coréen prenait appui, autant pour apprendre et comprendre, que pour surpasser celui qu'il serait devenu s'il n'avait pas fui son pays. Challenge qu'il s'était donné dans le secret, mais qu'on pouvait aisément deviner à force de le côtoyer.

    Le menu fit son entrée, et Ji-hun se proposa de commander. Contre toute attente, Joyce décida qu'elle le fera, dans la langue que lui était habitué à utiliser. Il l'aida puisqu'elle le lui demanda, et probablement qu'elle ne se rendit pas compte ô combien il était joie de l'entendre prononcer ce simple mot-là. C'aurait été un peu bidon de l'avouer, mais il aurait aimé qu'elle puisse davantage s'intéresser à tout ce qui le définissait, y compris le langage étranger qu'il parlait. Il ne lui aurait bien évidemment pas demandé d'être experte en coréen, mais ça lui aurait fait du bien. Alors, naturellement, ce fut un petit sourire qui se permit de s'afficher sur ses lèvres épaisses et marquées par le passé, doux rappel du surnom qu'elle avait répété dans la même intonation. Qu'importait si elle fut parfaite ou non, ça laissait une agréable sensation ; comme à chaque fois qu'on faisait l'effort de dire entièrement son prénom, même s'il avait totalement adopté sa nouvelle version : américanisé  « Jay  ». L'effort fut tout autant salué par le serveur.

    Petit switch dans la conversation, le doctorant s'intéressa aux lectures qu'elle avait pu commencer, et peut-être terminer durant son voyage sur la Méditerranée. Petit détail manqué, il ne se priva pas de s'en excuser : forcément, j'aurais dû y penser... Il aurait pu y penser avant de l'interroger, surtout qu'il ne savait par quel miracle ses quelques papiers n'avaient pas été trempés par la mer de l'est lorsqu'il l'avait traversée en quête de libertés. Mais ça lui permit de faire le lien avec la poésie qu'il avait pour habitude de dévorer, et les boutiques qu'il avait trouvées lorsqu'il s'était baladé. Il était tombé sur des merveilles du monde entier, notamment sur un poème d'un écrivain, écrit au nom de ceux qui avaient tenté de migrer et qui avaient fini par couler – morts et oubliés. Yeux rivés sur ceux qui se hâtèrent à se baisser, il comprit que c'était encore un poids difficile à porter, réponse loin de refléter la vérité. Il ne cherchera pas à creuser cette fois – même si ça faisait mal de voir qu'ils en étaient arrivés à ce point-là.

    Un autre sujet fut lancé et il accepta d'enchaîner. Ouais, ça ne va plus être la même chose dans quelques semaines, acquiesça-t-il, on va devoir réapprendre à faire la queue devant la machine à café. Il remarqua quand son sourire rieur se pointa. Parce que ce n'était pas le meilleur qu'il avait goûté, ça lui permettait au moins de tenir une bonne partie de la journée éveillé – et parfois même la soirée. La cantine du campus va être blindée, et les tables les mieux placées chez Tatte Bakery et Starbucks vont être occupées par tous les  « premières années  », ajouta-t-il d'un air faussement dépité, alors qu'il jouait à tourner le verre duquel il avait bu la moitié. Je crois que je vais haïr la rentrée, plissa-t-il les paupières – il avait aussi énormément de choses qui l'attendaient et qui avaient de quoi le faire un peu plus stresser. Il va y avoir les élections des nouveaux Présidents pour cette année, lança-t-il, est-ce que tu vas te présenter ? Elle représentait en tous points les Dudley, ça pouvait être un nouveau projet.

    Il réfléchit un instant, les yeux levés vers le plafond du restaurant. Coude plaqué contre le rebord de la longue table autour de laquelle ils avaient été placés, à haute voix il se mit à penser : je me demande qui va bien pouvoir postuler chez les Dorés... Son ancienne colocataire aurait pu gagner le bal de fin d'année, se pourrait-il qu'elle puisse candidater ? J'espère en tout cas que les tensions vont pouvoir s'apaiser entre les Maisons cette année, ajouta-t-il, l'appel aux clans de l'année passée m'avait un peu embêté. Surtout qu'il y avait vu une demoiselle Dudley qui n'était pas supposée être une de ses alliés, et que ça avait probablement un peu joué sur le fait qu'il avait proposé de se la jouer discret, en plus de toutes les nouveautés que ça impliquait de s'inscrire dans une relation destinée à grandir et s'épanouir dans la durée.

    @Joyce Millett
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    Lien du postLun 16 Oct - 17:03
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    Le terrain est glissant, trop mouillé encore par des souvenirs comme des bévues dans leur relation. Fracas d’incompréhension et de tension qui avaient résulté dans ce que Jay avait vécu comme l’ultime trahison, le pêché de chair quand ils n’étaient pourtant plus vraiment ensemble, cet abandon qui les avait définitivement déchirés tandis qu’elle l’imaginait vibrer avec une autre, la fille du bal, sans se douter de la réalité de leur relation. Histoire de jalousie, de confiance brisée, e manque de communication… finalement ce n’est pas tant la mer qui aurait mouillé les bouquins, mais les larmes ; mais qui sait, peut-être que de les enfermer entre les caractères imprimés les aurait retenu de couler devant Eduardo. Destin alors modifié, avenir complètement différent… auraient-ils su se retrouver à son retour si elle n’avait pas couché avec un autre ? Joyce l’ignorait, et il était de toute manière trop tard désormais pour revenir en arrière. Condamnés à faire un peu semblant que tout n’était pas bizarre ; condamnés à tenter de trouver des sujets de discussions comme s’ils étaient amis alors qu’un passé si fort les reliait encore.
    Car comment se concentrer sur les plats et la légèreté des mots quand elle avait encore en mémoire la puissance de leurs corps réunis ? Tous les frissons, la passion physique, les soupirs qui caressaient les échines en fines dentelles. Comment ne pas songer à cette confiance aveugle qu’elle lui vouait, quand désormais tout s'était échoué à leurs pieds ? Un an auparavant, les cœurs étaient à la fête, la rencontre était bien plus légère et s’était achevée dans un soleil couchant noyant leur nudité pour la première fois. Tellement de choses s’étaient écoulées depuis, tellement de choses s’étaient surtout écroulées… D’une naïveté ingénue avait découlé des choses bien ternes et des événements qui la marquerait pour toujours ; Jay était une trace de son histoire, et elle n’était plus certaine de quelle couleur il fallait à présent lui donner.

    La conversation glisse dans un ailleurs moins dangereux ; ça patauge toujours, mais au moins les pages du livre ne se noient plus. La rentrée leur offre un sujet assez riche pour y barboter un moment, sans trop risquer de s’embourber dans les souvenirs ou les trahisons. Trouver un peu de fraîcheur contre cet sorte d’ennemi commun de tous ses étudiants qui retrouvent les bancs de l’université, mais également toutes les infrastructures l’entourant. Ils savent, pour l’avoir déjà vécu au précédent semestre que ceux ci vont revenir en grouillant sur le campus, fourmilière pourtant bien moins organisée que celle construites par les insectes. Les bousculades vont recommencer, les bagarres à la machine à café ou pour aller manger à midi. Elle ne peut s’empêcher de grimacer en songeant au breuvage horrible des machines automatiques – et si salvateur pourtant que personne vraiment ne peut se passer de sa dose de caféine. Avec ses collègues ils sont d’ailleurs à deux doigts de se cotiser pour acheter une Nespresso ce qui leur épargnerait d’une part les files interminables et d’autre part l’arrière goût ignoble – sérieusement, comment une université aussi prestigieuse que Harvard est-elle incapable d’investir dans quelque chose qui ne délivre pas du jus de chaussette au fond des petits gobelets.

    – Tu sais ce qu’il te reste à faire si tu veux éviter les files à la cantine… apprendre à cuisiner !

    Un élan de malice se glisse presque dans ses mots. Elle connaît l’aversion du doctorant pour tout ce qui touche au sujet, sait qu’il se contente généralement de réchauffer des nouilles et préfère de loin commander à manger. Un budget non négligeable de sa paie doit d’ailleurs passer dans les restaurants et la nourriture à l’emporter. Chacun ses priorités après tout, tant qu’il avait les moyens, alors autant en profiter. Ça lui faisait sûrement gagner pas mal de temps, tandis que Joyce passait une bonne partie e ses dimanches à préparer ses tupperware pour le reste de la semaine. Entre ça, le doctorat, l’aquarium et ses activités de bénévoles, elle secoue la tête avec l’énergie lorsqu’il l’interroge sur une potentielle présidence.

    – Ouhla, aucune chance ! Je n’ai pas le temps. Et puis je trouve que ça convient mieux à un étudiant… être doctorant nous donne un statut un peu bizarre, j’aurais peur de pas avoir les bonnes priorités pour porter ce rôle là.

    Surtout que prendre la présidence n’avait jamais fait partie de ses souhaits. Elle donnait volontiers un coup de main quand il le fallait, mais préférais rester figure de l’ombre.

    – Pas toi du coup ? lui demande-t-elle lorsqu’il s’interroge sur les candidatures de la Pfo.

    Nul doute que les gens voteraient pour lui les yeux fermés ; avec le prix obtenu au bal, il avait montré son sérieux et son ambitions, les valeurs même de la maison dorée. Et oui il n’aurait certainement pas attisé plus que cela les différends avec la Dudley, cherchant même probablement à calmer les choses.

    – J’espère aussi… C’était devenu vraiment lourd. Espérons que les prochaines présidences ne cherchent pas à envenimer les choses.

    Même s’il était bien sûr délicat de gérer ça, tant le conflit était désormais presque ancré dans l’histoire de Harvard.
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    Lien du postSam 21 Oct - 14:16
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    Un pas en avant vers la rentrée et tous ces étudiants qui allaient envahir les endroits de la célèbre université et des commerces alentours qui étaient installés. Rien qui ne donnait vraiment envie au doctorant, mais il ne pourra faire autrement : le quotidien allait redevenir un peu plus stressant. En les fixant, il suppliera à nouveau aux aiguilles de sa montre de ralentir un instant, histoire qu'il puisse au moins prendre le temps de déjeuner, ou de commander un café pour gagner de cette énergie tant puisée, mais celles-ci ne pourront faire grand-chose face aux files d'attente qui n'en finiront jamais. Il loupera un repas, parfois peut-être même les trois. Il se contentera d'un en-cas en plein milieu de la nuit, de quelques tasses qu'il se sera faites lui, et ça lui suffira pour cette fois. Heureusement l'espièglerie de Joyce raviva le sourire du brun, et il attrapa la perche tendue de sa main. C'est vrai, et je connais une bonne cuisinière qui pourrait m'apprendre à faire quelques plats simples et rapides pour m'éviter ça, répondit-il en fixant de ses yeux bridés le visage qui était à sa portée. Elle n'était peut-être pas la meilleure, mais lorsqu'elle s'y mettait, elle le faisait avec son cœur. C'était elle qui lui avait appris à faire de bons œufs brouillés, et ses soupes réchauffaient le moral lorsque son nez coulait. Nul doute qu'elle était la candidate parfaite pour le motiver. Ça n'empêche que ça permet de faire une vraie coupure, reprit-il, ça me plairait qu'on se retrouve dans un restau' de temps en temps. Elle était lancée, l'envie de la retrouver.

    Les nouvelles Présidences apportées sur un plateau, entre temps les diverses coupoles de légumes cuisinés furent apportés, de quoi colorer la table sur laquelle ils avaient été placés. Un seul était composé de viande finement découpée, il se hâta de l'écarter pour ne pas qu'elle vienne par mégarde à y goûter. Il plaça celui-ci de son côté et montra l'exemple en prenant une feuille de salade maniable, légèrement recourbée, dans laquelle il posa un peu de ci, un peu de ça. Il la referma sur elle-même avant de n'en faire qu'une seule bouchée dans laquelle les goûts finirent par se marier. Non plus, finit-il par avouer après avoir mâché, je ne saurais pas où poser du temps pour une nouvelle responsabilité. Il avait tellement de choses à gérer que sa tête pourrait finir par exploser s'il se rajoutait une autre tâche à effectuer. Il désirait se concentrer sur ce qui lui importait : son projet, sa famille, son pays, sa liberté – et à ça s'ajoutera bientôt sa santé, mais à ce stade, il n'était pas au courant de ce que les examens allaient révéler. Je pense qu'ils ont compris que ce n'était pas ainsi qu'on avait envie de vivre nos années, les nombreux épisodes auxquels on a tous été confrontés ont prouvé qu'il était plus important d'être soudés, articula-t-il avant de se préparer un nouveau pochon coréen aux saveurs délicieusement parfumées.

    Dans les épreuves, il était important de garder en tête qu'on avait besoin d'un allié pour ne pas sombrer. Ji-hun était bien placé pour en parler car, sans ses piliers, jamais il ne se serait senti capable d'affronter toutes les difficultés qui s'étaient dressées, et qui n'en finiraient pas de se pointer. Pour cette raison il avait réussi à faire abstraction de ce qui avait bien pu se passer entre l'homme de la méditerranée et son ex bien-aimée. L'amitié de Joyce valait mieux que rien, c'était ce que se disait le brun. Sinon, tu sais déjà ce que tu vas me montrer à l'aquarium, demanda-t-il alors qu'il l'aidait de ses baguettes à remplir une feuille verte. Peut-être y avait-il d'autres animaux pour qui elle s'était prise d'affection ? Depuis la mort de Loki, il y avait eu des petites tortues qui avaient capté son attention, au point qu'elle avait pris des photos pour les lui envoyer, complètement gaga de ces bébés, mais après ? De nouvelles têtes, peut-être, supposa-t-il que le personnel devait être renouvelé, entre les étudiants qui partaient et ceux qui arrivaient, j'espère que tu ne leur en fais pas trop baver. C'était étrange, il ne savait pas deviner quel genre de collègue elle était, parce que, même s'il lui avait proposé de l'aider, ça ne s'était jamais fait. En même temps, d'amis ils étaient devenus d'excellents amants – ils étaient gagnants.

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    Lien du postMer 8 Nov - 8:45
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    Il aurait été mensonger d'aller jusqu'à dire que Joyce excellait en cuisine ; elle se débrouillait cependant, assez bien pour que le quotidien ne paraisse pas trop fade à coup de plats sans goûts. Jay avait d'ailleurs régulièrement pu être le goûteur de ses plats, que ce soit pendant les quelques jours partagés sur l'eau ou à la montagne, ou les nombreuses fois où il était venu dormir à la Dudley. Contrairement à lui, il était rare qu'elle soit du genre à commander ; chaque économie qu'elle pouvait faire sur son salaire de doctorante ou de l'aquarium était mise de côté avec la perspective d'un jour pouvoir acheter son propre bateau. De ce fait, elle avait rapidement dû s'organiser pour gérer ses repas ; et puis son père lui avait toujours appris à cuisiner sur le bateau, partageant avec elle ces moments à deux dans la petite cuisine dans laquelle elle avait passé une bonne partie de son enfance. Même si elle devait reconnaître qu'il était bien plus pratique de faire des choses dans la grande pièce consacrée de la Maison des roses, dans laquelle elle avait le choix des ustensiles.
    Lorsqu'elle lui avait appris à brouiller des oeufs, cependant, ça avait été sur les vagues, se contentant de ce qu'ils avaient sous la main. Un moment durant lequel il avait d'ailleurs profité pour lui arracher un gage - complètement volé puisqu'il savait très bien briser une coquille - qui les avait fait dormir ensemble une nuit de plus. Une autre époque ; désormais elle n'est pas sûre qu'elle accepterait l'idée, le risque de replonger dans des sentiments encore trop présents et trop blessants bien trop grand. Mieux valait se contenter d'être sages et se contenter de choses plus légères. Aller boire un café de temps en temps, quelques messages pour partager les galères de doctorants, manger ensemble au restaurant... il faut croire que c'était devenu simplement ça leur relation, bien loin de l'intimité qu'ils avaient connue.

    - Moi aussi, et c'était dit avec sincérité, probablement bien plus que dans les conversations qui avaient précédé.

    Puisqu'il fallait se contenter de peu, de cette amitié un peu alambiquée, alors autant s'y habituer. L'histoire entre les deux scientifiques étaient terminée ; elle n'exigeait pour autant pas qu'ils se détestent. Bien sûr, c'était actuellement plus délicat car tout lui rappelait le passé. Les soupirs qui échappaient parfois au biochimiste et qui faisaient échos à ceux égarés entre les draps, les mains qui se frôlaient sans plus se saisir, les lèvres qui souriaient et qu'elle n'embrasserait plus... des murmures d'une relation passée.

    La rentrée apporte dans son sillage la question des nouvelles présidences, et avec elle l'arrivée des plats. Imitant Jay, elle choisit quelques aliments qu'elle dresse dans une feuille de salade avant de la replier et de la glisser dans sa bouche, son ventre lâchant un grognement de satisfaction ; elle avait faim. Il faut dire que ce matin elle a dû se dépêcher, préparer les affaires pour la journée, se plonger dans divers articles, aligner quelques mots supplémentaires pour sa thèse, commencer à se préparer pour une présentation... pas vraiment le temps de s'attarder à dévorer un petit déjeuner, tout juste un fruit et de trop nombreux cafés. Alors la présidence ? Elle n'en avait clairement pas le temps, et n'était visiblement pas la seule dans cette position. Jay et Joyce ne seraient pas les nouveaux présidents de la Pfo et de la Dudley. Dans une autre vie, peut-être l'auraient-ils été, encore en couple à se partager le "pouvoir" et à mettre de côté les différends qui avaient pu marquer l'histoire de leur Maison. Mais il n'y avait plus de couple et il n'y aurait pas de présidence ; restait à espérer qu'une certaine paix, elle, soit conservée.

    - Avec des nouvelles présidences... il faut s'attendre à tout. L'avenir nous le dira.

    Il ne servait à rien d'être pessimiste. De toute manière, Joyce était bien décidée à avoir une année studieuse - ça laissait moins le temps à la nostalgie ou à la tristesse. Le temps des fêtes était passé, de même que celui des amours. Désormais il fallait se contenter de ce but qui l'animait depuis l'enfance. Celui de partir à son tour vivre sur l'eau, long voyage solitaire pour celle qui ne dépendait désormais de plus aucun port. Tant pis, les créatures marines et les embruns étaient son refuge.
    Elle croit d'ailleurs d'abord que c'est eux qu'il évoque quand il parle de nouvelles têtes. Des nouveaux animaux qui ont pu débarquer à l'aquarium. Aussi la suite la surprend-t-elle un peu ; elle ne les ferait jamais baver, elle est bien trop passionnée pour cela - et puis comment diable faire baver une raie ou un hippocampe ? Il lui faut quelques instants pour saisir qu'il veut parler de potentiels nouveaux collègues.

    - On a toujours beaucoup d'étudiants pendant l'été. Quelques uns vont rester en diminuant leur pourcentage, mais la plupart arrête pour se consacrer à leurs études alors on aura sûrement d'autres collègues... il y a pas mal de tournus en vérité.

    Autant elle connaissait tous les animaux par coeur, autant il lui était plus difficile d'en dire de même de ses collègues. Bien sûr, il y en avait certains avec qui elle avait plus d'affinités, allant manger un bout avec après le boulot ou boire quelques verres, mais pour la plupart elle se contentait de les croiser entre les vitres translucides de l'aquarium.

    - J'ai pas tellement réfléchi à ce qu'on va faire, mais on sera pendant l'heure du repas de pingouins donc on pourra aller voir ça et ensuite... on improvisera !

    Il y avait toujours des milliers de choses à voir là-bas. Ils passeraient d'ailleurs sûrement devant les poissons colorés que Jay adorait tant, même si ça serait avec un pincement au cœur. Car dans le reflet de leurs écailles se cachait encore le souvenir de ce pique-nique d'anniversaire qu'elle lui avait organisé, encore un moment qui appartenait au passé...
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