#rplibre
c'était son dernier soir à twiggy, à sourire à la capitale; à baragouiner des mots dans sa barbe, accent douteux qui la rendait difficile à comprendre. et cela faisait encore plus rire la douce ingénue d'être incomprise. ça résumait bien sa vie, ça résumait bien ses problèmes. elle savait même pas pourquoi elle était venue jusqu'ici. à se dire que c'était pour les paysages; pour oublier; pour s'évader. et au final tout ce qu'elle avait eu c'était un coeur brisé. même les rayons du soleil n'avaient pu réchauffer le centre de son palpitant. de cet air meurtri qui ne quittait plus son visage. alors la jeune jenson était sortie dans les rues. à marcher là où ses pieds l'emmenaient, à danser sur les pavés des rues telle une enfant. à tournoyer sur elle même une glace à la main. et même aussi bruyante et animée à chantonner des airs de musique qu'elle entendait mais qu'elle ne connaissait pas. personne ne semblait la calculer. fantôme qui errait dans la foule; un autre visage parmi tant d'autre. c'était mieux ainsi , se réfugier dans inexistence car vivre était parfois trop difficile. à l'image de la glace qui fondait entre ses doigts. soupire qui s'échappait de ses lippes alors que ses opales s'attardaient sur la lune. décidant de s'arrêter sur le bord d'une fontaine. et bien qu'elle n'avait pas forcément le droit, twiggy foutait ses deux pieds dans l'eau tiede. pour se rafraichir, parce qu'elle s'en foutait de tout.
(Twiggy Jenson)
tout se termine ( t o u j o u r s ) en tragédie. pas de fin, que des gens tristes parce que c'est ça l'putain d'amour. c'est trop s'aimer au point de s'perdre. c'est pleurer au point s'retrouver. pas de ils vécurent heureux