@Perséphone Lenoir & @Clive Winston Bergmann
alcool maison au style victorien de Clive, Back Bay, Boston

L'idée était amusante, en soi. Une soirée à boire des bières et à manger de la pizza, bien que le but était de savoir lequel tiendrait par rapport à l'autre, niveau alcool. Le fait est que la brune refusait de prendre en considération ses propos, comme le fait qu'il soit irlandais ainsi qu'allemand d'origines. Alors, il lève les yeux au ciel dans un mince sourire tandis qu'il ferme son ordinateur portable. Bientôt, Perséphone va arriver à son domicile et il faut au moins qu'il mette son travail de côté, pour apprécier la soirée. Étant vêtu d'une chemise noire, ses manches remontées à ses coudes, deux boutons ouverts, il se rend jusqu'à sa cuisine afin de se saisir de deux chopes et de les placer dans le congélateur, pour qu'elles soient très fraîches. Les bières d'ores et déjà présentes dans son frigo, le quarantenaire se redresse lorsqu'il perçoit la sonnette de la porte d'entrée pour la rejoindre et ouvrir. — "Bonsoir." Il prononce, avant de la débarrasser des pizzas. "Fais comme chez toi." Le professeur de droit conclut, fermant la porte dans un mouvement de pied.

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alcool maison au style victorien de Clive, Back Bay, Boston

J'avais clairement besoin de me changer les idées. Samedi soir, ça n'a pas été de tout repos avec Priam. En plus de ça, il ne revient pas en arrière. Il y va avec cette fille. Qu'il s'affiche à son bras, va s'occuper d'elle. Alors qu'avec moi, il n'a jamais rien officialisé de la sorte. Je me sens pas prioritaire pour lui. Et ça me fait mal qu'il accepte pas que je refuse. Qu'il pense que je doute de ces sentiments. Ce n'est pas ça. Ce soir, je me dis que c'est une belle occasion de se changer les idées. Le défi avec Clive va être amusant et ça me donnera l'occasion de le découvrir. Je me doute qu'il est différent de John, même si je retrouve chez lui des points communs. Ils me rappellent certains moments passés ensemble à Londres. C'est étrange. Mais au fond, ça me rattache à une personne en qui je peux avoir confiance, à qui je peux me libérer. Ils se comptent sur les doigts de la main, donc bon... Quand la porte s'ouvre, je lui offre un sourire, essayant de cacher mes sombres pensées. " Bonsoiiiir ! " J'ai pris trois pizzas, histoire de bien nous caler ! Je le laisse s'en charger alors que j'entre et observe son appartement. Ce genre de moment, c'est là qu'on découvre la personne. Je dépose ma veste sur un siège et je viens m'asseoir sur le canapé. " C'est sympa chez toi. " j'ai pas osé dire qu'il avait clairement les moyens. ce serait déplacé.

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En tenue décontractée - arborant un jeans et une chemise noire - Clive ouvre à Perséphone et se charge des pizzas qu’elle a apporté. Au nombre de trois, il les dépose sur la table basse après avoir fermé la porte d’entrée dans un mouvement de pied. — « Je te remercie. » Il répond dans un sourire présent sur son visage anguleux. « Permets-moi de fermer la porte à clés. » Il prononce, car on ne sait jamais, même dans un tel quartier où l’on trouve exclusivement des maisons. « Pas trop luxueux, à ton goût ? » Il l’interroge, son regard empreint de curiosité et d’amusement, quand il note qu’il manque l’essentiel : les bières. « Excuse-moi. » Il prononce avant de se redresser et de rejoindre son réfrigérateur pour apporter deux premières bières, puis les chopes qu’il a mises au frais, dans le congélateur. « Il n’y a pas mieux pour boire une bière. » Il lui assure lesdites chopes gelées positionnées devant eux, sur la table basse de son immense salon à la structure victorienne, bien qu'elle soit - la maison - décorée avec goût, modernité et des touches de couleurs, afin d'en réchauffer l’atmosphère. L’endroit est douillet par ces quelques accessoires comme des coussins, bougies, plaids et autres objets. « J’aimerais te demander quelque chose. » Clive se fait plus sérieux, comme il sait l’être, aux moments où il le faut. « Je voudrais savoir si tu souhaiterais m’accompagner au bal de fin d’année. Me ferais-tu cet honneur ? » Ses iris couleur océan dans les siens, le professeur scrute son visage ainsi que son regard, avant d’ajouter : « En tout bien tout honneur, évidemment. » Son faciès retrouve un tendre sourire, alors qu’il se saisit de sa chope et commence les festivités en avalant une première gorgée. Le quarantenaire songe aux pizzas, à la saveur qu’elle a pu choisir, ainsi, il scrute les boites en cartons et avale une seconde gorgée.

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A mon habitude, j'arrive à cacher quand ça ne va pas. Parce que je déteste parler de moi. Je préfère garder mon jardin secret ... "secret". Mais depuis ma rencontre avec Clive, je ressens comme la même proximité que j'avais eu avec John. Celui qui m'a soutenu quand je me sentais pas bien. Alors c'est tout naturellement que je passe la soirée avec lui. ça me fait du bien de savoir que je le vois. d'avoir un échappatoire. il fallait que j'apprenne à me canaliser. Chez lui, je suis observatrice mais il me perce à jour. C'est bien plus riche que dans mes habitudes. J'ai dormi dans la rue alors même si mon ex m'a fait connaitre le luxe, je ne me suis toujours pas habituée. " Disons que je n'ai pas l'habitude. Je ne juge pas ! " j'use un ton léger avant de le rejoindre dans la cuisine. Je le remercie d'un geste de la tête quand il me tends la bière. J'en savoure quelques gorgées rafraichissantes quand il vient à attirer mon attention. " Hm ? " mon regard se concentre sur lui, surprise qu'il veuille me demander quelque chose. j'allais pour boire une gorgée pendant que je l'écoutais mais son invitation me surprend et je manque de m'étouffer. " T'es sérieux ? " Je ne m'y attendais pas. Il a sûrement mieux dans son entourage qu'une pauvre fille comme moi. Je souris quand il ajoute la précision. " J'avais compris, t'en fais pas ! " Je me doute bien qu'il ne me voit pas autrement. En temps normal, j'aurais refusé par égard pour Priam. Mais vu la situation, je n'ai plus vraiment de scrupule. " D'accord, je viendrais avec toi. Mais tu sais... il y aura Priam, j'espère que ça ne te causera pas de soucis. " parce que je sais qu'il sera jaloux. enfin, l'inverse me perturberait ... beaucoup. Je bois encore un peu de bière. " L'année dernière, ça a été un peu chaotique pour moi ce bal. et j'ai l'impression que cette année aussi... Je vais essayer de ne pas tout gâcher. " j'ai encore des frissons rien que d'y penser. Je repense à Priam et je plonge dans la bière pour essayer de ne pas penser à tout ça. mais quand je fixe le liquide doré, je viens à me demander si Priam va pas me larguer à cause de cette jalousie incontrôlée. cette blessure que j'espère pouvoir refermer.

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alcool Back Bay, maison de Clivee

Observateur né. C’est ce qu’a toujours été Clive. Jauger autrui, savoir s’il ment ou non, cela lui a longtemps été utile dans son précédent travail, seulement, aujourd’hui, il se contente d’agir ainsi avec les personnes qui l’entourent et auxquelles il tient. Par conséquent - même s’il se trouve d’humeur morose - le professeur de droit va sonder le regard de son amie et l’aider au mieux ou du moins, comme il peut. D’ailleurs, il est bien connu que l’alcool délie les langues et comme ils comptent boire des bières jusqu’à tard dans la soirée, ils partageront, sans le moindre mal, quelques secrets. Une fois sa porte d’entrée ouverte puis refermer à l’aide de son pied, le quarantenaire note sa manière de découvrir son salon sur lequel donne sa cuisine ouverte. Et aux mots de la jeune femme, il ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire. — « Avoir été juge à la cour suprême à aider. » Il en plaisante, mais en garde en réel goût amer, au vu de ce qu’il a par la suite vécu. Toutefois, ce n’est pas de cela dont il désire parler, puisqu’il a réfléchi et tandis qu’il lui offre une première bière, il lui propose d’être sa cavalière au bal de fin d’année d’Harvard. Sa réaction ne se fait point attendre comme elle manque de s’étouffer et ses lèvres ne forment d’un trait par son étrange réaction. Est-il stupide ? Cela semble être le cas et tandis qu’il l’interroge afin de savoir s’il est sérieux, il ne sait que répondre. Se contentant de hocher positivement son visage, il avale une gorgée de la sienne, usant de son flegme britannique dans le but de ne point laisser percevoir son désappointement. Puis, il précise qu’il l’invite en toute amitié, puisqu’à l’évidence, l’idée lui paraît assez étrange au demeurant, sans compter sur ce détail qui a grande importance : elle se trouve avoir un petit ami. « Parfait. » Le quarantenaire se contente de répondre après qu’elle est prononcé un « d’accord », quand elle ajoute que son dit petit ami sera présent et que tout ce qu’elle espère est que cela ne posera aucun souci. « C’est-à-dire ? » Il l’interroge, fronçant des sourcils. « Pourquoi est-ce qu’il y en aurait ? » Cherchant une raison pour laquelle ce serait le cas, il lui indique les cartons contenant les pizzas et s’en saisit d’un premier, pour finalement demander : « Penses-tu que je puisse craindre ton Jules ? » Il en serait surprise. « Ou plutôt, que je devrais le craindre ? » Son regard océan trouve le sien. « J’ai vécu des situations plus chaotiques dans mon existence qu’un bal auquel je convie une femme qui a un conjoint, ne t’en fais pas. » Sur ses mots, il reprend, au sujet de leur repas : « À quoi les as-tu choisi ? » Il meurt de faim ou plutôt, l’odeur en émanant lui a ouvert l’appétit. « Étais-tu l’étudiante l’année passée ou est-ce ton petit ami qui y étudie toujours ? » Le fait que son précédent bal ait été gâché l’ennuie, mais il ne peut revenir dessus et il y compte bien, qu’elle s’amuse et profite cette année.

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alcool Back Bay, maison de Clivee

J'en oublie que Clive a été un homme de loi. et très haut placé. Pour moi, c'est le frère de John. Mon nouvel ami. Et l'écart de richesse est flagrante avec un style raffiné que je reconnais bien. Tout comme j'ai le chic d'aller au bal avec un anglais. Parce que la proposition de Clive, je l'accepte. Même si je sais que ça peut ne pas plaire à Priam. Je rendais le coup. Même si de mon côté, Clive n'est pas amoureux de moi. Me voilà tenter de faire croire l'inverse mais je me retiens. Je ne veux pas perdre mon amitié avec l'anglais pour des bêtises qui ne dureront pas. Cependant, je m'assure que ça lui convienne. Ce qui le surprends. " Disons que la situation est tendue avec lui. Et je ne sais pas vraiment comment il va réagir. Quand je vois que je voudrais étriper cette fille de me manquer de respect, je me dis qu'il va sûrement pas aimer non plus que j'y aille avec un homme. Enfin.. ." je l'espère. Je ris nerveusement quand il tente de me rassurer. - qui a un conjoint -, je réalisais pas vraiment l'impact de ma relation avec Priam. ça me fait bizarre. il y a quelques temps, je n'aurais pas imaginé cela. Il porte le sujet sur les pizzas et j'ouvre les boites une à une sur la table. " J'ai pris ... une aux légumes, une autre à la viande et fromage, et aussi 4 fromages ! Elles sont déjà prédécoupées, allons-y ! " Je prends une part et en mords pour une bouchée quand Clive me pose la question. Comment j'y étais la dernière fois ? Mon coeur se serre en repensant à lui. à S. Notre relation était si chaotique. " L'homme que j'aimais m'a invité pour que je découvre le bal d'Harvard. Et... quelques temps avant, on s'était embrouillé donc, malgré ça, je suis quand même venue. ça a mis une mauvaise ambiance à la table mais je m'en fichais. Au final... on s'est réconcilié juste après le bal. " et une part de moi a peur que Priam s’enivre et fasse la même avec cette fille. Qu'il puisse me tromper avec elle. Surtout avec nos embrouilles. Ou bien qu'elle se permette des choses dans l'effervescence de la soirée. Je repose ma part de pizza et bois de longues gorgées de bière jusqu'à vider la canette sans me rendre compte. Les idées sombres m'ont envahies et c'est difficile de les surmonter. J'ai envie d'exploser mais je me retiens. Je pose ma main devant mes lèvres pour dissimuler le gaz qui remonte un peu. J'expire lourdement. " C'était quelques temps après la mort de John. Peut-être 1 mois, presque 2... " Je pose le coude sur la table, plaquant ma joue contre la canette vide. pensive.

BEER NIGHT.

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TW : alcool - deuil - fusillade évoquée
Back Bay, maison de Clive
S’il y a bien quelque chose qui - sommairement - l’éreinte, c’est bien les histoires d’amour. Son propre mariage a très largement pris l’eau, même s’il porte toujours l’anneau à son annuaire de la main gauche. Mais malgré tout, Clive souhaite redonner le sourire à Perséphone et il lui propose donc de l’accompagner au bal de fin d’année d’Harvard, puisqu’il devra y « chaperonner » les étudiants, qui ont passé l’âge de l’être. Le fait est que cela donnera à la brune l’occasion de se draper d’une superbe robe qui lui ira - sans le moindre doute - à ravir et s’il peut la rendre ainsi heureuse, cela lui fait le plus grand plaisir. Nonobstant, il y a cette ombre au tableau, celui dont elle s’est éprise - bien qu’il ne saisisse pas réellement la raison, du peu qu’il connaisse de leur relation. Alors, le quarantenaire interroge la jolie brune qui s’empresse de lui répondre et il se contente d’acquiescer en silence, jusqu’à ce qu’elle achève sa phrase. « Du peu que je sache, ce sont eux deux qui sont en tort et non toi et moi. » L’idée qu’un jeunot veuille lui refaire le portrait ne lui provoque pas la moindre émotion, ni même une once de frayeur, puisqu’il a déjà vécu bien pire. « Enfin, quoi ? » Il reprend sa phrase en suspend, se demandant ce qu’elle souhaite ajouter, bien qu’il se doute qu’elle adorerait qu’il soit jaloux. Pourrait-il l’être encore de nos jours, le professeur ? Il ne pense pas que cela soit possible, étant donné qu’il n’a aucune légitimité auprès d’une quelconque femme, hormis la sienne, et il se moque éperdument de ce qu’elle peut faire ou non, à l’heure actuelle. « Hm… » Passe la barrière de ses lèvres, signe de la satisfaction qu’il éprouve lorsqu’elle mentionne ses choix de pizzas et tandis qu’elle se saisit d’une part, l’irlandais en fait de même, pour en apprécier dès la première bouchée les saveurs. « Elle est excellente. » C’est un fait indéniable, jamais, il n’aurait songé à en commander une aux légumes. Puis, alors qu’ils continuent de boire ainsi que de déguster leurs pizzas, Clive l’interroge sur le bal de l’année passé et il ne pipe le moindre mot. Que dire, après tout ? Perséphone semble avoir le chic pour s’amouracher de jeunes hommes qui ne semblent la méritée. « Je vois. » Il se contente par conséquent de prononcer, sans ajouter quoi que ce soit tandis qu’il se remémore ses propres bals. Il était toujours accompagné de celle dont il était persuadé qu’elle serait la femme de sa vie et aujourd’hui, la retrouver des années après leur rupture semble tout bonnement irréel. Seulement, il retrouve le fil de leur conversation lorsqu’elle mentionne Johnny et inéluctablement, son regard océan s’emplit de larmes. Sans reprendre la parole, Clive dépose sa bière sur la table basse et s’approche de Perséphone afin de l’étreindre tendrement contre lui, déposant un baiser au sommet de son crâne. C’est John qui les a faits se rencontrer ainsi que se rapprocher et c’est uni, les cœurs esseulés, qu’ils restent ainsi, en silence, à se soutenir mutuellement.