une journée qui s'annonçait incroyable, un beau temps, un concert, jusqu'au drame. un gros boum, puis tout s'enchaine. tu arrives à peine à entendre des hurlements, tes oreilles bourdonnent, ta tête te fait mal. plongée dans le noir, tu fais ton possible pour te sortir de là et rejoindre l'entrée, courant à l'aveugle. mais les bruits s'intensifient, ton cœur bat si vite, ton souffle se fait court... et tu paniques. si proche du but, pas loin de l'entrée, tu te recroquevilles dans un coin. impossible pour toi de bouger, tu es tétanisée. tu fermes les yeux, essaie de reprendre tes esprits, en vain.

Arlo aimait sortir, il aimait aussi beaucoup la musique alors personne ne pouvait se retrouver surpris de son apparition. Cependant sa mine n'était pas aussi radieuse que d'habitude ; une vague de confusion venait brouiller sa relation. Le genre de chose qui l'agace, qui le fait marmonner toute la nuit de folles théories sans pour autant rien avouer sur ses ressentiments. Sortir lui faisait du bien, mais dans ses événements ses vieux démons lui rampent sur les épaules d'un poids démesuré le tentent à prendre un verre, puis deux avant de rejoindre la fosse.

Il danse, chante, hurle avec foule, pas perturbé quand les cris changent, quand le son grésille. La foule s'agite et le bouscule, il ferme les yeux et ignore les premiers signes. Jusqu'aux premiers hurlement perçant. Il était tellement dans sa tête que seul l'image de la poussière qui envahit la fosse après la chute d'une partie béton lui fait comprendre qu'il devait partir au plus vite. Mais rien à  faire, son corps reste paralysé alors que tout autour de lui devient un cauchemar. Des coups d'épaules, des bousculades de personnes qui cherchent à dégager le font tomber. Au sol, près des débris, la tête dans la poussière il sent chaque pieds qui passent sur son corps. Il crache, tousse, essaie de se regrouper, force sur ses bras pour ne pas abandonner ici.

blessure:

❊ moth drawn
to a flame

Got a feeling that I'm going under, but I know that I'll make it out alive.

Blessure de Neal:

Spoiler:

J'ai absolument rien compris à ce qui se passé jusqu'à maintenant que je reprends conscience. Le tremblement, les bruits et les décombres autour de moi ne font que confirmer ce que je craignais mais, reste à savoir si c'est un simple accident technique ou si c'est plus grave du genre attentat. J'entends la voix de @Selena Suarez mais, aussi de @Giuletta Vargas totalement paniquées quant à moi, il m'est impossible de bouger, un débris m'est tomber sur le bras au niveau de l'épaule ce qui m'empêche de bouger. Les filles ? Est-ce que vous pouvez bouger ? Ne cessez pas d'parler et si vous êtes allongées évitez de vous relever tant que je n'vous ai pas examiner. Vaut mieux préserver au maximum leur colonne vertébrale on n'est jamais trop prudent. J'essaie de pousser le débris pour dégager mon bras qui m'fait atrocement souffrir mais, impossible seul.

...

Tu restes plusieurs sans rien voir. Finalement, des flashs blancs finissent par troubler ta vision mais, même avec ton mal de crâne, tu te sens obligée d'avancer. Tu dates le sol, les bras en avant pour ne pas te taper quelque chose. Tu entends crier de tous les côtés et ton coeur s'emballe. Tu ne peux pas t'empêcher de te faire du soucis pour @Jael Boehringer que tu as perdu de vue. Tu aperçois certaines traces rouge et des pleurs percent tes tympans. Tu as un haut le coeur en imaginant que ton frère pourrait également se trouver parmi tous ces gens. Après plusieurs minutes, t'arrives à retrouver le jeune homme. Tu te laisses tomber à ses côtés, passant ta main sur son visage en espérant un signe de sa part. Ta vision est troublée par des flashs plus ou moins importants si bien que tu n'arrives pas à faire un état des lieux actuels. Jael... Hey... Réveilles-toi s'il te plait... Tes yeux te piquent davantage et tu laisses les larmes ruisseler le long de ton visage, dépassée par la situation. Tu déglutis alors que le jeune homme d'à côté (@Han Sol Maeng) finit également par pâmer. Hé, non non ! Faut pas que tu dormes, tu dois m'aider à le sortir de là... Tu passes ta main sur ton visage, renifles avant de presser sa blessure. J'ai besoin d'aide !! Tu cries... ou peut-être pas. T'as plus vraiment le contrôle de quoique ce soit.