Roxanna se levait soudainement de notre table mais je n'en fus pas étonné. Je la regardais partir mais très vite, je me devais de réagir : elle était ma cavalière alors je la suivais, me levant précipitamment et m'écriant déjà dans le bruit Attends Rox ... Je tentais de la suivre mais j'avais l'impression que je l'avais perdu. Je piétinais quelque peu pour atteigne le centre de la piste mais j'en profitais pour regarder mieux justement et la trouver. La musique résonnait, les gens dansaient. et virevoltaient pour certains. Je grimaçais d'ailleurs en regardant quelques couples étranges. J'avançais, poussant certains boulets, je sais c'est pas bien ! Je la voyais au loin alors je marchais plus vite me faisant une place, souriant à certains jolies gazelles sans soucis puis enfin à sa hauteur, juste derrière elle, je prenais sa taille, posant ma tete dans son cou près de son oreille ; Cavalière, je vous invite à danser ? Et je riais doucement. Je me contentais ensuite de glisser une main vers son bras pour tirer doucement et la tourner face à moi en un pas de danse qui se fit forcément maladroit car elle se voyait surprise.

Une voix de crooner, une voix assez douce pour une mélodie tout aussi simple et lente, qui demandait de savoir faire de romantique slow. Une musique typique de notre période d'action en cette soirée, elle avait virevolté, me faisant enfin face, et je la regardais, souriant sans chercher à faire mon fier comme habituellement ou à cacher ma joie ou quoique ce soit. Ses bras passaient alors dans mon cou tandis que je posais mes mains sur hanches et qu'elle me répondait positivement à ma demande. Je savais que je devais guider mais ici, rien de compliqué et je me savais bon danseur, mauvais pour consoler les gens mais bien doué pour danser, oui ça n'a rien à voir mais ça montre le contraste. Je commençais à suivre doucement la musique, laissant parfois ma main glisser vers son dos tendrement. On sentait que cette main n'était, aussi étonnamment que cela puisse paraitre, pas du tout "perverse", que c'était vraiment pour la mettre à l'aise avec moi et de la tendresse vraiment amicale. Elle le savait tout comme je le savais et nos regards le disaient parce que nous étions surtout bienveillant l'un envers l'autre. D'ailleurs, elle s'approcha de mon oreille pour me demander si je survivais à l'ambiance parfois glaciale de la table, je riais doucement continuant de bouger en répondant ; Oh il m'en faut plus pour ne pas survivre ... Franchement, si ils ont des différents, ils auraient pu les régler ailleurs, mais à la limite, je m'en fou quand meme ... Et puis l'important c'est que j'ai une cavalière très à mon aise ! Dis-je charmeur toujours en riant.