ne le quittant pas des yeux, il espérait une réaction, quoique ce soit? peut-être de la fierté, sûrement, il avait agi comme il se le devait ce jour-là mais lui qui s'ouvrait si peu à peu de personne s'était senti légèrement trahi dans ses retranchements, se promettant qu'on ne lui reprendrait plus de la sorte. — et qu'est-ce qu'il s'est passé cet été et cette année pour te mettre dans un tel état ? s'enquit-il même s'il avait sûrement un bout de la réponse, peut-être même l'entièreté de sa réponse parce qu'un des grands problèmes de la vie du français, c'était sûrement lui, le conway. lui avouant qu'il aimait et que c'était la seule chose dont il ne pouvait altérer la vérité, il s'attendait alors à un grand baiser en retour et un je t'aime triomphant, signe d'une victoire immédiate. mais la réalité fut tout autre. — déroutant ? il arqua un sourcil, désarçonné. il souffla quelque peu. — je.. je te demande pas de tout effacer, j'sais que c'est pas possible, que j'ai merdé, que je peux pas te promettre que je ne merderai pas d'une quelconque façon à l'avenir parce que ce serait te mentir, sûrement. il prit une longue inspiration. — mais si tu le sens pas, tu le sens pas... j'veux pas que tu te forces alors qu'à chaque fois que je m'ouvrirai à toi, tu seras surpris, chamboulé mais jamais dans la confiance.

@Archie Conway la réponse à sa question était évidente. tu savais très bien pourquoi est-ce que ton année avait été faite de haut et de bas, bien plus que les précédentes passées à boston. — t'es revenu dans ma vie, répondis-tu, pesant chaque mot qui sortait de ta bouche pour ne pas qu'il interprète différemment tes propos. — tu m'en as fais voir de toutes les couleurs, positivement comme négativement et j'imagine je n'ai pas su gérer mes émotions. à en avoir sa tête, il semblait quelque peu confus par ce que tu venais de dire. dans ce genre de situation, tu n'étais pas un pro pour exprimer pleinement ce que tu ressentais au plus profond de ton cœur. — j'le sens archie, vraiment, répliquas-tu. — l'amour que j'avais pour toi n'est jamais réellement parti. j'ai dû le bazarder lorsque l'on s'est séparer mais dès lors où l'on s'est revu, que l'on s'est mis à se refréquenter, j'ai sentis que ... j'sais pas comment l'exprimer ... que la flamme de jadis était toujours présente ? finis-tu par dire. — putain j'suis désolé, j'suis vraiment pas le meilleur pour faire de belles déclarations. tu m'intimides trop, le taquinas-tu, ton regard perdu dans le sien.

évidemment qu'il voulait que tout soit simplifié qu'il ait le beau rôle, qu'on efface l'ardoise, qu'il se passe quelque chose pour que timothée lui redonne l'entièreté de sa confiance mais était-ce possible ? pourtant, il avait préféré lui être honnête : des conneries, il en ferait d'autre, même si ce ne serait pas de l'infidélité parce qu'il n'était pas parfait, parce qu'il répondait davantage à l'image du mauvais garçon qu'autre chose. mais l'amour, c'était différent et là, il avait besoin de voir comment timothée se sentait par rapport à lui. mais quelle surprise de voir que le français n'arrivait pas spécialement à se confier. comme s'il en perdait chaque mot, à peine sortis de sa bouche, confondus dans le silence. — ok, j't'ai pas demandé de le faire maintenant. c'pas urgent. lâcha-t-il avec un signe comme quoi il fallait se calmer, se détendre. il vint caresser sa joue quelque peu. — j'vais pas te demander qu'on s'refoute en couple tout de suite, parce que je pense que tas besoin de "process". ça n'empêche pas qu'on peut se parler, passer du temps ensemble, faire ce qu'il y a de mieux pour nous. souffla-t-il d'un air confiant. — mais là, ça fait vingt-minutes qu'on est dans ce jaccuzzi et apparement, faut pas rester plus longtemps. c'est pas ce que j'avais prévu. pensant à quelque chose de plus intime. mais bon, j'pense que c'était nécéssaire.

@Archie Conway archie avait toujours été un mauvais garçon, un troublemakers qui n'inspirait guère confiance. c'était le cas lorsque vous étiez ensembles la première fois, et tu avais dû en payer les pots cassés. mais désormais, le temps avait passé et tu avais davantage la sensation qu'il était sincère à ton égard, qu'il éprouvait réellement de l'amour à ton égard. archie semblait être sûr de lui, en adéquation avec ce qu'une relation sérieuse apportait. soit de l'engagement, de la fidélité et des attentions particulières. il était prêt, mais l'étais-tu ? jamais tu ne souhaitais revivre l'enfer que tu avais vécu après votre séparation. un cœur brisé était la pire sensation, un sentiment néfaste qui avait négativement eu un impact sur ta vie en générale. — merci archie, merci de me laisser du temps, soufflas-tu, lovant ta joue contre la douceur de sa paume. il ne te mettait pas la pression et il se montrerait patient. voilà une véritable preuve qui te touchait particulièrement. — avec les examens qui arrivent il faut que je sois focus à cent pour cent, et toi aussi d'ailleurs. on verra tout ça une fois les vacances arrivées, souris-tu. — quoi ? tu veux déjà qu'on parte ? t'étonnas-tu. — encore un petit peu s'il te plaît, j'ai pas eu assez le temps de profiter de la chaleur du bassin ... et de la tienne, murmuras-tu avec malice, te penchant vers lui pour déposer tendrement tes lèvres contre les siennes.

il haussa la tête en guise d'acquiescement. il prenait sur lui mais il savait que c'était la meilleure décision à prendre. du temps, de l'espace. la seule chose nécéssaire était de prendre son mal en patience. il aimait les montagnes russes dans sa vie mais il savait que tout le monde considérait cela comme une pente trop dangereuse. préférant écourter leur entrevue, il fut surpris que le français ne soit pas en accord pour une fois avec lui. il soupira, cédant avec un petit sourire pour se coller contre lui. — voilà, tu vois, tu l'as, ma chaleur. alors qu'il déposa à nouveau ses lèvres contre le siennes. tandis qu'il l'enlaça dans ses bras. — profite parce que je sens que tu vas pas les voir avant un moment. lâcha-t-il avec un petit rire. — rien de personnel mais mes profs m'ont averti qu'il fallait que je me ressaisisse donc si tu de demandes ce que je fais un soir, c'est que je suis probablement en train de bosser.

@Archie Conway se laisser du temps et de l'espace. c'était la solution idéale. avec les examens qui arrivaient à grands pas, tu n'avais guère le temps ni même la motivation à te torturer l'esprit à propos de ce que tu devais faire avec archie. tu esquissas une légère grimace. — dis pas ça, ça va m'rendre triste, grommelas-tu, le serrant davantage contre toi. vous alliez en effet être occupés chacun de votre côté et t'imaginer ne pas le voir aussi souvent que tu le désirais n'était pas agréable. — j'veux que tu réussisses tes examens, et haut la main. si pour cela tu te gratter du papier matin, midi et soir sans avoir de vie sociale, ainsi soit-il. mais ne m'oublie pas pour autant, souris-tu, sachant pertinemment qu'il était bien incapable de te sortir de la tête. tu déposas affectueusement tes lèvres contre les siennes, humant son délicieux parfum qui t'entourait.

face à lui, les yeux ne quittant pas son doux visage, il le contemplait. de ses yeux, jusqu'à son front, en descendant jusqu'à sa mâchoire carrée, faisant une boucle cyclique, pris dans cet émoi. avec ce regard toujours aussi focalisé sur quelque chose : timothée. — cette fois, j'te tromperai avec mes bouquins. lâcha-t-il d'un ton amusé, bien qu'il se fit la réflexion dans sa tête que c'était peut-être trop tôt à faire. blague de mauvais goût. il fut amusé par la remarque de son compère sur son état, vu d'en bas. — je le sens bien, oui. dit-il d'un carnassier alors qu'il se mit à le plaquer contre la paroi, le bloquant avec cette dernière et son propre corps.

@Archie Conway

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