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Lien du postMar 8 Mar 2022 - 14:16
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Assise à la table du restaurant de l’hôtel, j’observe le monde, sans trop y penser. Ayant tiré de ma tignasse le crayon à papier qui retenait mes cheveux attachés. Dans mon assiette, il traîne encore quelques restes, d’un repas que je n’ai pas avalé en entier, mais il faut croire qu’aujourd’hui, le traitement refuse de passer. Même avec de la nourriture ou des litres de café. C’est comme si tout était coincé, ça fait partie de ces journées, que je n’aime pas débuter. Que je tente de chasser, pour ne pas m’apitoyer.
Le regard perdu sur l’horizon, la vue que nous offre la terrasse de l’endroit, une vie de choix, je soupire avant de m’en revenir à l’occupation de mes doigts. Sur la serviette, piètre feuille que je n’ai pas utilisée, j’ai débuté, à esquisser les traits de l’homme assis en face de moi, à une tablée près, je crois d’ailleurs, que ma présence, il ne l’a pas remarqué. Durant quelques minutes encore, en silence, je poursuis mon idée, j'esquisse son portrait, je parfais les reliefs de son visage, je m’applique, passionnée, j’appuie la marque qui pare son arcade tout en essayant d’en comprendre le secret… Et lorsque la sonnerie de mon téléphone m’indique l’heure de la sortie prévue pour aujourd’hui, je me relève, l’angélisme parant mon faciès d’enfant, commence à marcher et m’arrête à l’instant où je suis devant. Le feuillet griffonné est glissé à côté de son verre de jus de fruits, lorsqu’il relève son regard vers c’est d’une façon détendue que je lui souris. « Les âmes abimées, ce sont celles qui se dessinent le mieux. » Les cicatrices, je sais les lire, et je trouve que c’est un don merveilleux.
Le regard perdu sur l’horizon, la vue que nous offre la terrasse de l’endroit, une vie de choix, je soupire avant de m’en revenir à l’occupation de mes doigts. Sur la serviette, piètre feuille que je n’ai pas utilisée, j’ai débuté, à esquisser les traits de l’homme assis en face de moi, à une tablée près, je crois d’ailleurs, que ma présence, il ne l’a pas remarqué. Durant quelques minutes encore, en silence, je poursuis mon idée, j'esquisse son portrait, je parfais les reliefs de son visage, je m’applique, passionnée, j’appuie la marque qui pare son arcade tout en essayant d’en comprendre le secret… Et lorsque la sonnerie de mon téléphone m’indique l’heure de la sortie prévue pour aujourd’hui, je me relève, l’angélisme parant mon faciès d’enfant, commence à marcher et m’arrête à l’instant où je suis devant. Le feuillet griffonné est glissé à côté de son verre de jus de fruits, lorsqu’il relève son regard vers c’est d’une façon détendue que je lui souris. « Les âmes abimées, ce sont celles qui se dessinent le mieux. » Les cicatrices, je sais les lire, et je trouve que c’est un don merveilleux.
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Lien du postJeu 10 Mar 2022 - 14:37
Aujourd'hui, je désire plus que tout me rendre à l'extérieur de ma chambre d'hôtel. Un désir incommensurable de prendre l'air se fait entendre dans mon esprit. Mon arrivée hier à sonnée comme la plus grosse blague de l'année en découvrant que ma colocataire de Boston, l'est aussi ici. J'en ai eu assez de rester planté face à mon reflet et à mes frustrations du cœur et de la chair. De sentir et de supporter toute cette oppression dans ma poitrine. De tenir en laisse ce mal-être ardent. J'aimerais parcourir le monde comme une caresse mais je ne fais que le dévaster. Je veux plonger mes yeux dans le ciel sans nuages, puis marcher à l'aveuglette sur la plage, ne pas avoir la sensation de l'immense horizon plat, laisser filer le sable entre mes doigts. Mais avant, engloutir un petit déjeuner se fait obligatoire. Le premier arrêt est à la terrasse du restaurant de mon logement temporaire. Un brunch salé que j'accompagne d'un jus de fruits frais. Lunettes de soleil sur le nez que je décide d'abandonner pour déguster mon repas, je ne suis concentré que sur ça, mon assiette. Je ne soupçonne pas une seconde devenir une source d'inspiration à un mètre de moi. Ce n'est que quand une ombre se forme sur ma table que je relève mon visage, en quête de cette silhouette. Mais mon regard est intercepté par un papier sur lequel je distingue facilement un portrait familier, le mien. Si mon silence est ce que j'offre en premier, c'est que je suis subjugué par le talent que tu viens d'étaler. Hors de question de te laisser t'échapper, ma voix se gonfle pour te retenir « C'est toi qui a dessiné ça? » Ton oeuvre entre mes doigts, je jongle entre ta trombine et la mienne. C'est ta phrase que je ressasse « J'vais aimer être écorché grâce à toi. » Tu ne me connais pas mais c'est un merci. Peut-être que tu ne vas pas le deviner alors « T'accepterais de partager un verre pour te remercier? » Jus, café, lait, ou vodka si t'es de ceux qui veulent profiter d'un spring break carrément destroy. J'ai envie de t'exprimer que ton dessin, je lui trouverai une place de choix une fois rentré chez moi.
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Lien du postSam 12 Mar 2022 - 13:50
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J’aime bien l’observer, la surprise qui se glisse sur ton faciès lorsque tu constates que se sont tes traits qui parent, qui grisent, à présent la blancheur de la serviette. Je ne saurais pas dire pourquoi mais ça me rend, légère, fluette. Quand vers mon regard, tu la relèves, ta tête. J’en pince mes lèvres, je ne cache pas mon amusement, ça fait partie des réactions que je préfère, que j’espère, que j’attends. « C'est toi qui a dessiné ça? » Toute seule, comme une grande, je te le jure, à la force de mes petits doigts. De ceux qui me lâchent, parfois. « J'vais aimer être écorché grâce à toi. » Je le garde pour moi, le fait que j’estime qu’il le devrait déjà. C’est beau, ce qu’il y a en toi. Ces lignes qui abiment son visage, invisible à l’œil nu, celles que je sais entrevoir, ça fait la beauté des histoires. C’est parce qu’on ne s’aperçoit pas des miennes, qu’ils en deviennent que plus beaux, mes dessins. Je m’abreuve du genre humain. Je me cache derrière mon air mutin. Dans le frêle de mon corps que j’apprivoise au quotidien. « T'accepterais de partager un verre pour te remercier ? » Et je la jauge l’invitation, je glisse le scepticisme sur mon expression, sur les lanières du sac à dos qui se trouve sur mon dos, j’effectue une pression. Ma langue sur mes lèvres, j’humidifie, je fais durer le suspense, je suis experte pour jouer avec lui. Le suspense. L’attente. La bombe que je suis. « Contre-offre. » Faussement experte en négociations. J’amorce, je m’amuse, j’accuse la légèreté que le Spring break peut nous inspirer. « On oublie le verre. » Parce que dans mon être pas plus haut qu’un mètre cinquante-cinq, il n’y a plus rien qui veut passer. Trop de médocs ont brûlé le conduit de ma trachée. Mais promis, je ne vais pas tomber, pas durant cette journée, je suis parée. « Tu m’accompagnes en expédition. » Boire un verre, c’est trop facile, c’est trop normal. Ca ne convient pas aux gens intéressants, à ceux qui comme nous, sont bancals.
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Lien du postMer 16 Mar 2022 - 5:59
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Lien du postMer 16 Mar 2022 - 6:48
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Je le trouve d’autant plus expressif, ton visage, à présent que je suis à proximité. Et je vois combien il réfléchit à mes idées. Chaque fois que j’ouvre la bouche, que je parviens à le perturber. J’aime cet impact, ce goût de première fois. C’est une saveur qui ne se remplace pas. Rien ne peut l’égaler, je pourrais le jurer.
J’ai débuté un compte à rebours, tu sais, pour te donner le temps nécessaire à la réflexion, une fois les grains tous retombés dans le sablier, je te poserais une autre question. Pour te pousser à l’acceptation. J’ai un véritable pouvoir de persuasion. Peut-être que ça vient de mon père, de son éducation. Puis il arrête la courbe temporelle, amorçant le fait que l’on va se faire la belle. « Heuu oué. Oué j'veux bien mais.... » Je n’aime pas les mais, ils ont le don de rendre tout un peu trop compliqué. Quand on dit mais, c’est qu’à vivre, on n’est pas prêt. Et mon existence, elle est bien assez contrôlée. « Il ne faut pas un paquetage spécial ? » Si ce n’est que ça, j’ai quasiment envie de lui dire que Cancun n’attend plus que nous, dans ce cas. « C'est une expédition en accès libre ou avec inscription ? » Entre ses lèvres, il y en a en grand nombre des questions. Et au travers des miennes s’échappe une réflexion. « Tu réfléchis trop. » Une pensée échappée, qui n’aurait pas dû être prononcée mais qui traduit malgré tout, pour le coup, une indéniable vérité. « Et si… » J’amorce en faisant mine de feindre la réflexion, une fois encore un suspense donné comme comique de répétition. « Je te dis que tu n’as pas à t’en faire pour ça ? » Que j’ai pris le contrôle à l’instant même où j’ai fait ce portrait de toi. Au moins un peu en tous les cas. « Aie confiance en moi ? » Aussi simple que ça. Parce que pour ma part, j’ai fait le choix de croire en toi.
Un sourire flanqué sur mes lèvres, j’attends patiemment, jusqu’à ce que j’entende derrière moi, « Mademoiselle Whitaker, le chauffeur est là. » Privilège de petite fille bien née, et même celui d’avoir n’importe qui pour invité. Même si je reste persuadée que n’importe qui, il ne l’est. « J’n’ai pas le permis. » Je m’explique en haussant les épaules, plutôt que de lui confier l’explication de mon identité. « Alors, tu te laisses tenter ? » Comme j’aime le dire, c’est maintenant ou jamais.
J’ai débuté un compte à rebours, tu sais, pour te donner le temps nécessaire à la réflexion, une fois les grains tous retombés dans le sablier, je te poserais une autre question. Pour te pousser à l’acceptation. J’ai un véritable pouvoir de persuasion. Peut-être que ça vient de mon père, de son éducation. Puis il arrête la courbe temporelle, amorçant le fait que l’on va se faire la belle. « Heuu oué. Oué j'veux bien mais.... » Je n’aime pas les mais, ils ont le don de rendre tout un peu trop compliqué. Quand on dit mais, c’est qu’à vivre, on n’est pas prêt. Et mon existence, elle est bien assez contrôlée. « Il ne faut pas un paquetage spécial ? » Si ce n’est que ça, j’ai quasiment envie de lui dire que Cancun n’attend plus que nous, dans ce cas. « C'est une expédition en accès libre ou avec inscription ? » Entre ses lèvres, il y en a en grand nombre des questions. Et au travers des miennes s’échappe une réflexion. « Tu réfléchis trop. » Une pensée échappée, qui n’aurait pas dû être prononcée mais qui traduit malgré tout, pour le coup, une indéniable vérité. « Et si… » J’amorce en faisant mine de feindre la réflexion, une fois encore un suspense donné comme comique de répétition. « Je te dis que tu n’as pas à t’en faire pour ça ? » Que j’ai pris le contrôle à l’instant même où j’ai fait ce portrait de toi. Au moins un peu en tous les cas. « Aie confiance en moi ? » Aussi simple que ça. Parce que pour ma part, j’ai fait le choix de croire en toi.
Un sourire flanqué sur mes lèvres, j’attends patiemment, jusqu’à ce que j’entende derrière moi, « Mademoiselle Whitaker, le chauffeur est là. » Privilège de petite fille bien née, et même celui d’avoir n’importe qui pour invité. Même si je reste persuadée que n’importe qui, il ne l’est. « J’n’ai pas le permis. » Je m’explique en haussant les épaules, plutôt que de lui confier l’explication de mon identité. « Alors, tu te laisses tenter ? » Comme j’aime le dire, c’est maintenant ou jamais.
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Lien du postSam 19 Mar 2022 - 16:40
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Lien du postLun 21 Mar 2022 - 5:48
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Mais tu vois, même si tu fais mine d’hésiter, je le vois sur ton sourire que tu es déjà décidé. Seulement, de ces secondes de torture factice je fais mine de me dépiter, de laisser mon expression se décomposer, alors que dans le fond, je ne peux que m’en délecter. Il va venir avec moi, parce qu’on me le donnerait volontiers, ce bon dieu sans confession, faute de la bataille qui se joue au cœur même de ma raison. « Je dois donc te croire, simplement, comme ça? » J’hausse les épaules, la mine rieuse et l’air de dire qu’après tout, il n’a pas d’autre choix.
Alors on vient me sonner, alors, tu viens ? Il y a la vie qui nous attend, et elle nous espère maintenant, pas demain. « J'peux pas résister. » Si on se recroise un jour, je te dirais, que personne n’y arrive, si bien que je ne peux pas te blâmer. Au contraire, je m’en réjouis, c’est vrai. J'adore que tu ne le fasses pas. « Tu m'intrigues autant que tu m'ébloui, j'veux voir la suite. » Eblouir. Il est assez magique, ce mot, je suis certaine qu’il n’y a jamais pensé, à son côté mystique. Et pourtant, l’idée de le faire, ça me plaît assez. J’ébloui, comme une supernova, juste avant l’explosion, n’est-ce pas ?
Et le voilà qui récupère ses affaires, bien décidé à m’accompagner, et sur mes yeux, je vais glisser une paire de solaire. « T'es qui au juste? Une princesse? Une fille de célébrité?... » Ce serait drôle, c’est vrai. Mais je m’associe seulement au principe de fille de PDG. D’un groupe qui a su s’imposer au monde entier. Même si je pense que des lettres de Noblesse teintent avec parcimonie ma lignée. « Parce que je prenais le bus quand je n'avais pas le permis. » Ca m’échappe presque instinctivement de rire gaiement. J’en hoche le visage, afin de l’approuver, d’ailleurs, mes mots, le geste, viennent l’accompagner, « Oh je le prends aussi, parfois. » parce que mes privilèges je les aime et les déteste à la fois. « Le bus, c’est vivant. » Beaucoup plus qu’une voiture aux vitres teintées, dans lesquelles les grands apprécient se cacher.
Nous voilà à l’extérieur, et pour répondre à son interrogation, au moins à moitié, « On m’appelle Tee. » et je désigne l’automobile de mes doigts, pour lui signifier celle qui s’additionne avec moi. « Et toi ? » L’homme derrière le volant s’extirpe dans le but de m’ouvrir la portière arrière, et j’en claque ma langue sur mon palais, car je déteste cette sensation que les riches se doivent d’être assistés. « Je te dis où on va… » Je me glisse à l’intérieur, et passe ma tête pour souffler, amusée, la suite, « ou je te garde la surprise ? » Personnellement, les énigmes, je les aime de façon maladive.
Alors on vient me sonner, alors, tu viens ? Il y a la vie qui nous attend, et elle nous espère maintenant, pas demain. « J'peux pas résister. » Si on se recroise un jour, je te dirais, que personne n’y arrive, si bien que je ne peux pas te blâmer. Au contraire, je m’en réjouis, c’est vrai. J'adore que tu ne le fasses pas. « Tu m'intrigues autant que tu m'ébloui, j'veux voir la suite. » Eblouir. Il est assez magique, ce mot, je suis certaine qu’il n’y a jamais pensé, à son côté mystique. Et pourtant, l’idée de le faire, ça me plaît assez. J’ébloui, comme une supernova, juste avant l’explosion, n’est-ce pas ?
Et le voilà qui récupère ses affaires, bien décidé à m’accompagner, et sur mes yeux, je vais glisser une paire de solaire. « T'es qui au juste? Une princesse? Une fille de célébrité?... » Ce serait drôle, c’est vrai. Mais je m’associe seulement au principe de fille de PDG. D’un groupe qui a su s’imposer au monde entier. Même si je pense que des lettres de Noblesse teintent avec parcimonie ma lignée. « Parce que je prenais le bus quand je n'avais pas le permis. » Ca m’échappe presque instinctivement de rire gaiement. J’en hoche le visage, afin de l’approuver, d’ailleurs, mes mots, le geste, viennent l’accompagner, « Oh je le prends aussi, parfois. » parce que mes privilèges je les aime et les déteste à la fois. « Le bus, c’est vivant. » Beaucoup plus qu’une voiture aux vitres teintées, dans lesquelles les grands apprécient se cacher.
Nous voilà à l’extérieur, et pour répondre à son interrogation, au moins à moitié, « On m’appelle Tee. » et je désigne l’automobile de mes doigts, pour lui signifier celle qui s’additionne avec moi. « Et toi ? » L’homme derrière le volant s’extirpe dans le but de m’ouvrir la portière arrière, et j’en claque ma langue sur mon palais, car je déteste cette sensation que les riches se doivent d’être assistés. « Je te dis où on va… » Je me glisse à l’intérieur, et passe ma tête pour souffler, amusée, la suite, « ou je te garde la surprise ? » Personnellement, les énigmes, je les aime de façon maladive.
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Lien du postMer 30 Mar 2022 - 13:30
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Lien du postVen 1 Avr 2022 - 3:46
Meet me halfway
Je suis encore en train de penser au bus, je me devrais peut-être de te le préciser. Je songe au mot que j’ai utilisé. « Vivant » et je le sais bien que toi, tu ne comprends. Mais c’est mon péché mignon, d’observer les visages, de me dire que la vie n’est pas qu’un mirage. J’ai cette sensation que plus je grappille des bouts de leurs univers, ça le rend moins définitif mon prochain naufrage. « On échange quand tu veux. » Il faut faire attention à ce que tu souhaites, ça pourrait se révéler être dangereux. Et malgré les pensées qui m’assaillent, je t’offre un sourire malicieux. « J'préfère marcher. La musique dans les oreilles, tu te fais un clip en observant le monde autour... » L’arc de mes lèvres ne s’en devient que plus grand. Tu vois, je le savais que tu méritais que je vienne vers toi. « Et tu danses quand tu fais ça ? » Parce qu’il me plairait encore plus si c’était le cas.
Et quand j’en viens à lui souffler comment j’aime me prénommer, j’accueille le sérieux de son patronyme avec un hochement de tête, « Charles. » articulant, derechef, « C’est très solennel. » qu’on se le dise, je laisse très souvent s’échapper les phrases de ma tête. « Mais ça te va bien. » Comme si j'avais un réel mot à dire, comme s'il avait pu réellement choisir.
Une fois à l’intérieur, je m’amuse de mon secret factice, adorant lorsqu’il rétorque de son ; « Mhmm... Juste un indice ? » avant de venir s’assoir à côté de moi, et que je balance au chauffeur un simple « On y va. » et qu’il enclenche le moteur à la suite de ça. Avant de retourner mon facies vers lui, et de mimer le fait que je réfléchis. Les doigts tapotant mon menton, ponctuant l’acte d’un mot dont j’étire longuement le son, « Aloooooooors, » je le cherche vraiment l’indice, je veux prendre en compte ton avis, ton choix, et tous ceux qui me côtoient, savent à quel point jouer, j’aime ça, « je vais te dire « civilisation », je trouve que c’est bien comme indice. » C’est même trop simple, si on s’est intéressé à ce qui se trouve dans la région. Dans mon ventre, il y a des dizaines de papillons dû à l'excitation, à l'envie qu'on soit déjà arrivés à destination.
Et quand j’en viens à lui souffler comment j’aime me prénommer, j’accueille le sérieux de son patronyme avec un hochement de tête, « Charles. » articulant, derechef, « C’est très solennel. » qu’on se le dise, je laisse très souvent s’échapper les phrases de ma tête. « Mais ça te va bien. » Comme si j'avais un réel mot à dire, comme s'il avait pu réellement choisir.
Une fois à l’intérieur, je m’amuse de mon secret factice, adorant lorsqu’il rétorque de son ; « Mhmm... Juste un indice ? » avant de venir s’assoir à côté de moi, et que je balance au chauffeur un simple « On y va. » et qu’il enclenche le moteur à la suite de ça. Avant de retourner mon facies vers lui, et de mimer le fait que je réfléchis. Les doigts tapotant mon menton, ponctuant l’acte d’un mot dont j’étire longuement le son, « Aloooooooors, » je le cherche vraiment l’indice, je veux prendre en compte ton avis, ton choix, et tous ceux qui me côtoient, savent à quel point jouer, j’aime ça, « je vais te dire « civilisation », je trouve que c’est bien comme indice. » C’est même trop simple, si on s’est intéressé à ce qui se trouve dans la région. Dans mon ventre, il y a des dizaines de papillons dû à l'excitation, à l'envie qu'on soit déjà arrivés à destination.
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Lien du postJeu 7 Avr 2022 - 14:57
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