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I LOVE HARVARD
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    TW • Siblings • Amelia / Joey.
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    « Boston  
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    28 01 2022 »


    Alors lorsqu’elle lui confirme qu’elle n’est pas censée travailler sur le dossier des personnes qui lui sont proches, ça rassure Joey, non pas parce qu’elle a honte de ce qu’elle est, de son parcours, de ce qu’elle a fait, mais parce qu’elle n’a pas une volonté de voir sa demi-sœur trop rapidement la juger. Ne pas directement, sur elle, tirer un trait. Car clairement, c’est ce que Jo’ ferait, elle choisira sans hésiter de faire comme si Amélia n’avait jamais existé. Après tout, ce n’est pas déjà la solution pour laquelle elle a opté pour ce père qui les a toutes les deux engendrées. Seulement, lorsqu’elle précise que parfois ça arrive, elle réfute derechef la possibilité, en un mouvement de visage négatif incontrôlé. « Si un jour tu passes par les urgences, je ne travaillerai pas sur ton dossier sauf si tu me le demandes. » La rousse, de lui dire de ne jamais le regarder, elle est à deux doigts. Mais elle sait qu’elle piquerait sa curiosité si elle faisait ça. Et que la tentation est une chose trop forte, n’est-ce pas ?

    En un sens elle se réjouit de voir que la conversation sur d’autres sujets se poursuit, bien qu’elle ait toujours des difficultés à parler d’elle, lorsque cela touche à ce qu’elle éprouve pour lui, celles-ci sont moins réelles. « Wow. » Elle aime le choc de la réaction, et le fait qu’elle demande son prénom. « Il s’appelle comment ? » Etrangement, malgré la cavale et les aléas illégaux dans lesquels ils se traînent, elle ne se voit pas lui mentir, car un prénom ne génère pas un grand risque puisque des milliers peuvent être décompter dans la population. « Dutch, » soufflé en un sourire, se permettant finalement de dire, « mais je déconne, avant de me demander en mariage, je pense qu’il va surtout s’amuser à me rendre folle. » Un peu plus que ce qu’elle ne l’est déjà. Son cœur et son âme, il les tient entre ses doigts. « Moi ? Rien. » Trop facile, et Joséphine sourcille. Surprise de voir qu’elle se ferme et feint de s’intéresser à ce qu’elle a commandé. Mais elle relève le regard, tandis que la cadette, elle, n’a pas bougé. « J’étais fiancée il y a quelques années. Et il est décédé en mission. » De son silence, en voici donc la raison. Elle se permet à l’entente de ses mots, une grande inspiration. « Suite à cela, j’ai fait une fausse couche. » Elle en déglutit, songeant peut-être que sur ce point, elles se pourraient être semblables, « Et ma mère a été diagnostiquée avec un cancer dans la foulée. » même si à sa place, Joséphine ne s’en serait pas remis. Se serait mise à détester la vie. « Alors j’en sais un rayon sur aimer et se laisser aller pour finir à genoux. » Sous le regard de la barmaid, elle poursuit sa dégustation, comme s’il n’y avait rien de perturbant, de lourd, dans ses révélations. A l’image de broutilles incapables de faire perdre la raison. « A genoux… » elle répète en baissant les paupières sur son assiette qu’elle ne parvient pas à se décider à toucher, pourtant elle est désireuse de ne pas lui montrer qu’elle pêche dans l’art de s’alimenter. « Mais tu t’es relevée. » Elle articule, un tantinet, fascinée, en se demandant si elle-même l’aurait fait. Elle y songe mais n’est pas persuadée. Elle se serait noyée, dans les vices, dans les opiacés, à l’excès. « Alors maintenant c’est quoi ? » L’optique de sa vie, le but à tout ça ? Elle attrape la fourchette, effleure la salade avec les dents de celle-là. « L’idée, le projet ? » Consciente du manque d’information et de clarté dans les mots prononcés. « Tu t’accroches à ta nouvelle demi sœur ? Tu te protèges contre les relations ? Tu te noies dans le travail ? » Peut-être trop dure dans ses réflexions, elle signe les interrogations à l’aide d’un, « Je ne suis pas du genre à être désolée... » Par contre, un jour, quand elle la connaîtra mieux, l’être pour elle, elle saurait.    

      
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    Lien du postMer 20 Avr - 18:51
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    Si nous devons construire une relation durable, il va y avoir des règles à poser. Celle de ne pas espionner son dossier est la première que je pose. Je sais que ça fait beaucoup trop de mal quand la confiance est brisée mais aussi quand on pensait pouvoir avancer tranquillement à deux et que tout est biaisé. Je refuse d’être celle qui bafoue alors tous les secrets médicaux sont sains et saufs pour moi, pour elle, pour nous. Je saurais répondre à ses questions si elle en a mais on en restera là. De toute façon, ce n’est pas d’une nouvelle patiente dont j’ai besoin, alors comme ça… Et rapidement, nous changeons de sujets, en abordons un où nous sommes complètement différentes sur la finalité des sujets. L’amour. Elle l’a trouvé et moi, je l’ai perdu. C’est fou comme la vie essaye de nous montrer les opposés que nous sommes. Mais je ne la jalouse pas, que l’on soit claire là dessus. Je suis même presque heureuse qu’elle soit - elle-même - heureuse. Au moins, c’est ça de gagner, non ? Et il parait que lorsque le bonheur est présent, il permet de tout relativiser. C’est que c’est fait pour durer alors. Que je lance, un clin d'œil pour accompagner mes mots, le sourire franc. Et quand le sujet tourne vers moi, la discussion est bien moins douce et jolie. J’ai cette peine dans le coeur, cette boule dans le creux du ventre. Je me demande si je vais réussir à m’en sortir un jour ou l’autre, de cette tristesse dans laquelle je plonge depuis des semaines déjà. Dès que je pense pouvoir remonter la pente, le coup derrière la nuque est assassin mais la décapitation n’arrive pas, jamais. Pourtant j’en rêve, je n’attends que cela, ce moment où les pensées disparaitront, où la douleur s’éclipsera. Je n’ai pas besoin d’un compagnon de vie, surtout pas de ce type. Je veux juste vivre, retrouver ma vie mais… C’est difficile. Ouai Que je souffle en haussant les épaules. Que puis-je d’autres ? Au moins eux, ils ont lâché, ils m’ont permis de m’effondrer et de ne pas rester forte pour le peuple autour de moi. Mais ce n’est pas assez. J’ai besoin de tout vider, de tout évacuer, de me laisser aller. Dans des bras, dans des draps mais aussi de vider ce puis de colère en moi. Il est temps d’y foutre un fond et de tout laisser s’écouler. On va dire ça. Que je rajoute en souriant légèrement. Je ne dirai pas que je me suis relevée. Mais j’ai survécu, j’ai fini par remonter doucement parce que la faiblesse n’est pas quelque chose qui fait partie de mon quotidien. Face à sa question, je quitte mon assiette des yeux et pose ma fourchette à côté de mon assiette. Je ne sais pas quoi dire parce que je n’ai aucune idée de ce qui arrive maintenant. Je ne peux pas continuer comme cela, ce n’est pas moi, mais pourtant, ce serait la solution de facilité. Vous voyez, on dit souvent que l’argent ne fait pas le bonheur et la réplique basique consiste à dire que “il n’y a que les riches qui disent ça”. C’est vrai. Mais l’argent ne fait définitivement pas le bonheur. Quand l’âme est blessée, brisée, il n’y a rien à faire pour se sauver. Je ne te demande pas de l’être et la pitié… Très peu pour moi. Que je finis par dire avant de me redresser. Cette position prostrée n’est pas l’image que j’ai envie de donner, de lui donner. Pour le moment, je crois que le projet consiste à faire face à mes émotions parce qu’à force de ravaler, on dégueule salement. Et comme pour donner une idée de la manière dont je réagis, je descends le reste de ma boisson, laissant un coup d’oeil au barman pour qu’il vienne rechercher mon verre et me le remplir à nouveau. Et puis, après, on verra. Que je lance avec un léger sourire, tendant le verre vide à l'homme qui est rapidement là, à nos côtés. Mais ouai, peut-être qu’une partie de mon projet, c’est de me raccrocher à cette soeur que je viens de rencontrer. Ou pas, j’en sais trop rien. Est-ce qu’elle a envie de tout cela ? Est-ce que je ne le fais pas parce que je suis seule et que c’est la première fois depuis vraiment longtemps que ça arrive ? Pour le boulot, c’est déjà le cas. Mais c’est pas ce qui me noie, c’est ce qui me maintient en vie. Sans ça, je ne sais pas où je serais. J’aurais probablement plus aucune volonté et ça ferait peut, très peur. Tu me préférais guillerette et heureuse non ? Sauf que la vraie Amelia est un mélange de tout mais surtout un bordel de rien. Ainsi va la vie.
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    Lien du postMer 27 Avr - 22:13
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    « C’est que c’est fait pour durer alors. » Pour tout ceux qui la connaissent, réellement, la Joey, on ne peut pas dire qu’elle soit bien douée, dans tout ce qui concerne les espoirs et la vie rêvée. Non, elle, elle sait mieux s’en sortir en jouant les blasées. Seulement voilà, il y a des évènements qui font que l’on changer, parfois. Et sa rencontre avec Dutch, ce fut le cas. Alors oui, elle se retrouve dans cette situation, celle d’espérer qu’elle perdure, cette relation. Sans lui, il ne resterait que l’aliénation.

    Puis réaliser que malgré les parcours de vie différents, elles ont toutes deux connus et affrontés des étapes délicates, compliquées. Des choses qui se disent à mi-mots et qui manquent ici et maintenant de détails, mais cela ne peut différer, lorsqu’on commence tout juste à s’apprivoiser. Des nouvelles sœurs qui doivent apprendre à se deviner. Jusqu’à ce que Joséphine mette les pieds dans le plat, trop directe, n’est-ce pas ? « Je ne te demande pas de l’être et la pitié… Très peu pour moi. » Elle articule après avoir posé sa fourchette, et Joey en incline la tête. Au moins, elles sont semblables, sur ce point, et intérieurement, elle avoue que ça lui fait du bien. « Pour le moment, je crois que le projet consiste à faire face à mes émotions parce qu’à force de ravaler, on dégueule salement. » Elle ne parvient pas à retenir un rire, même si ce n’est pas une réaction propice sur l’instant. Dégueuler, ça Joey, elle connaît. Elle en termine sa boisson alcoolisée, arrive même à surprendre sa cadette, c’est vrai. « Et puis, après, on verra. » Ne rien prévoir, c’est une idée qui lui plaît, ça.

    Le serveur récupérant le verre évidé, sous le sourire de l’ainée, et l’expression de la plus jeune assez amusée. « Mais ouai, peut-être qu’une partie de mon projet, c’est de me raccrocher à cette soeur que je viens de rencontrer. » Ca la surprend, elle ne saurait même pas dire comment elle le prend, justement. Mais elle inspire, longuement. « Pour le boulot, c’est déjà le cas. Mais c’est pas ce qui me noie, c’est ce qui me maintient en vie. » Elle ne peut nier que c’est joliment dit. « Tu me préférais guillerette et heureuse non ? » Elle hoche le visage, comme si elle était en train de jauger toutes les possibilités, et une fois encore, elle se permet de respirer avec profondeur. « Je n’ai rien à préférer. » Elle finit par trancher, après quelques secondes écoulées. « Tu es comme tu es. » Elle sera indéniablement la dernière à juger. Puis elle n’est pas du genre à vouloir faire changer les gens, même si elle ne peut matcher avec tous, évidemment.

    L’employé réapparait, armé de son nouveau verre et d’un pour Joey, même si elle n’a pas terminé, elle accepte l’alcool, puisqu’elle a pour lui, un amour fol. Et quand il ne reste plus que son ombre sur la table, elle reprend, d’une logique imparable. « Et si elle te déçoit ? » Elle attrape le verre à moitié plein, pour elle aussi, à son tour, l’achever. Se trouver de la contenance pour amorcer le fait qu’elle est trouble son existence. « Ladite sœur, si elle te déçoit ? » Tu feras quoi, à partir de ce moment-là ? Comme le reste de sa famille, tu la rayeras.    

      
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    Lien du postMer 4 Mai - 23:23
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    tw : décès, deuil, fausse couche.

    Les mots ne sont pas soufflés mais bien prononcés. Cela ne sert à rien de tourner autour du pot et je refuse de jouer à celle qui a eu une vie plutôt simple et banale quand j’ai l’impression que le ciel se déchaîne sur moi depuis des mois, pour ne pas dire des années. Je ne sais même plus comment réagir face à ces retournements de situations incessants. Il n’y a pas un jour où je ne me demande pas ce que j’ai fait pour mériter ça. Perdre mon fiancé en mission a été difficile, douloureux et j’ai mis quelque temps à l’accepter. Je crois d’ailleurs que c’est ma fausse couche qui m’a permis d’avancer. Je ne pouvais plus pleurer mon défunt fiancé alors que la dernière chose qui me liait à lui venait de partir pour aller le retrouver. Il parait que je suis par-ange, un truc comme ça. C’est un concept sympathique pour ceux qui en ont besoin mais dont je me serais bien passé. Et comme un signe venu d’en haut, à peine ai-je eu à affronter ce nouveau deuil que l’on m’annonçait la pire des nouvelles. Un cancer, celui de ma mère. J’en ai des frissons dans le dos rien que d’y penser. Jamais deux sans trois. J’en riais, entre deux crises de larmes, dans les bras de la femme qui m’a élevé. Mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit elle qui confirme cet adage que j’aurais voulu erroné. C’est difficile de se relever mais la pitié, je n’en veux pas. Comme le soutien de personnes que je ne connais pas. Les groupes de paroles, très peu pour moi, bien que c’est ce qui est conseillé aux personnes qui traversent la même chose que moi. Nous ne sommes pas seuls - merci Sherlock, comme si nous avions un doute là-dessus - mais parler ne fait pas du bien à tout le monde. Je me contente de ma psychologue, la seule à avoir une vision réelle de mon état actuel, et c’est très bien comme cela. Je sais que discuter de mon expérience reviendrait à la comparer à celle d’inconnu et je suis fatiguée d’avance de recevoir ces regards tristes, ces mines déconfites et tout ce qui va avec. Non, fuir tout cela revient aussi à me protéger et c’est ce dont j’ai besoin aujourd’hui. Me protéger. Plutôt paradoxal quand on voit l’entrain et l’engouement avec lequel j’accueille Joséphine et lui ouvre aussi bien ma vie que mon esprit. Je ne veux pas partir sur des bases sablonneuses et lui laisser le temps de choisir ce qu’elle veut réellement. J’ai le droit à un re-do et je compte bien le faire comme il se doit. Sans compter qu’aujourd’hui et pour un petit moment, Joséphine est ma sœur mais notre relation évoluera à sa façon. Je souris à ses mots et dis Bien. Parce que je suis une très mauvaise comédienne. Il n’y a rien d’autre à dire, ce sera catastrophique quoi que j’essaye de faire. Le jeu, les rôles, ce n’est pas quelque chose avec lequel je suis à l’aise. Les verres de retour à table, je reprends la dégustation de mon plat, mon estomac se dénouant petit à petit et je l’écoute, fronçant les sourcils à sa première question. Ma serviette tamponne mes lèvres et je bois une gorgée de ma bière pour faire passer la salade avec plus de facilité. Qui a dit qu’elle me décevrait ? Que je lance rapidement, ne comprenant pas trop où elle veut en venir. Tant que tu ne tues pas d’innocents, ça devrait le faire. L’esprit étriqué, je l’ai, mais je sais aussi qu’avoir des attentes trop hautes ne sert strictement à rien. Et moi, tout ce que je souhaite, c’est apprendre à la connaître, avec ses qualités et ses défauts. La déception est un sentiment bien particulier à chaque être humain et comme tu pourras le voir, je ne suis pas la plus douée pour gérer mes émotions et sentiments. Je ne suis pas tout ou rien, je suis plutôt rien, rien, absolument rien jusqu’à ce que la fin soit proche, comme avec cette patiente. Ma mère m’a toujours appris à accepter autrui comme il est. Alors bien sur que je vais le faire avec toi Joey. J’espère qu’elle a vu que, pour une fois, je ne l’ai pas appelé par son prénom complet.
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    Lien du postDim 15 Mai - 18:25
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    Elle n’est pas certaine de ce qui est en train de se mettre en place entre elle. Mais à dire vrai, Joséphine, ne peut pas nier que ça lui plaît. Dans les profondeurs de son être, la rousse sait qu’elle a toujours désirée être acceptée, telle qu’elle est. Parfaite, à sa manière, malgré ses vices et ses enfers. Et c’est de cette façon qu’elle prête à accepter cette sœur, bien qu’habitée d’une certaine appréhension. Faute de son esprit qui tend à l’aliénation. « Bien. Parce que je suis une très mauvaise comédienne. » Elle prononce d’une voix un peu plus dure que les précédentes fois. Ca la fait sourire, la Joey, de constater le caractère dont est dotée son aînée. Alors elle opine à l’aide de son visage de poupée. Des comédiennes, dans sa vie, elle en compte bien assez.

    Mais chemin se faisant sur le fil de cette discussion bancale, elle en vient à lui souffler que de toutes choses, la déception ne lui serait pas égale. « Qui a dit qu’elle me décevrait ? » Le monde, la vie, tout ce qui fait qu’elle continue à respirer. Même le pourquoi elle se trouve face à toi. Joséphine, c’est indéniablement qu’elle déçoit. « Tant que tu ne tues pas d’innocents, ça devrait le faire. » Non, ce n’est pas au monde qu’elle inflige des maux, elle se contente d’abîmer sa propre carcasse, de bafouer ses personnels idéaux. « La déception est un sentiment bien particulier à chaque être humain et comme tu pourras le voir, je ne suis pas la plus douée pour gérer mes émotions et sentiments. » Elevées séparées mais de plus en plus semblables, il semblerait. Les points communs s’amoncèlent et ça galvanise un peu Joey. Parce qu’elle non plus n’est pas la plus douée en termes de sentiments. Si elle osait être niaise, elle dirait d’ailleurs qu’elle apprend. « Ma mère m’a toujours appris à accepter autrui comme il est. Alors bien sur que je vais le faire avec toi Joey. » Elle ne peut retenir une émotion qui se rapproche du soulagement. Elle en hoche son visage de poupée, enfin d’approuver mais aussi de lui montrer qu’elle a entendu ce qu’elle lui a dit, et qu’en un sens, elle la remercie. Il n’y aura pas de rejet de la fille Porter cette fois, c’est peut-être faute des restes de son enfance bancale, mais elle y croit. « Alors on peut se détendre, maintenant. » Poursuivre ce diner, vous lier, et donner à Joey l’opportunité d’avoir une famille. Une vraie.


    FIN DU RP  :heaart:  :heaart:
       

      
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