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I LOVE HARVARD
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    TW • Siblings • Amelia / Joey.
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    Lien du postDim 27 Fév - 21:48
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    Siblings


    « Boston
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    Barking Crab
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    28 01 2022 »


    Il y a un tout et un n’importe quoi qui s’entrechoque dans son esprit, un truc qu’elle ne définit pas, qu’elle n’arrive pas à contrôler, elle maitrise plus le feu, devenu un brasier. Un véritable bûcher dans lequel on l’a lancé. Et puis cette voix qui lui murmure qu’elle n’était pas seule et que quelqu’un de sa famille aurait pu la sauver. Avant qu’elle ne rencontre Dutch, évidemment. Si elle l’avait su, elle n’aurait possiblement pas vue sa vie devenir de si nombreuses fois, un néant. « Je ne sais pas s’il sait que j’existe, si ça peut te rassurer. » Amélia reprend, et un soupir s’étiole d’entre les lèvres de la rousse la plus jeune, Joey elle ne croit plus que quoi que ce soit le pourrait, la rassurer. Et potentiellement, rien au sujet de son père ne pourrait le faire.

    Alors elle balaie certains détails en évoquant le repas, comme si c’était son passe-temps ce genre de choses-là. Et comme s’il avait répondu à l’appel, le serveur refait son apparition, et Joey s’en perd dans ses réflexions. « Je vais prendre une bruschetta crevettes avocats avec un œuf poché s’il vous plaît. » Elle en relève les yeux vers sa demi-sœur, en se demandant si c’est légal de mélanger autant de mets. « Je… » elle parcourt les plats, elle n’en vaut aucun malgré tous les choix, « une salade. » Verte, tout ce qu’il y a de plus simple. Même la vinaigrette, elle la foutrait bien de côté. Le monde entier.

    Et l’employé se retire, les doigts de Joey s’enroulent à nouveau sur le verre. « Tu as grandis en France du coup ? » La voilà donc à devoir parler d’elle, aussi simplement que ça. Elle a toujours du mal à se replonger dans ces années. De ressasser tout ce qu’elle a pu mal effectuer, tout ce qu’elle a gâché. Et combien elle a continué à sombrer. En un battement de cil, Joséphine déglutit. « Jusqu’à mes quatorze ans, oui. » A quelques mois près. Elle n’a plus la notion des mois, des années. On oublie, lorsqu’on le veut vraiment. Lorsque c’est douloureux, cuisant. « Après ma mère a décidé de me donner la chance de vivre chez notre papa. » Un an avant qu’il ne choisisse l’option pensionnat. « C’était trop pour lui, je crois. » De devoir s’occuper d’une aussi perdue que celle qui se trouve face à toi.

      
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    Lien du postMar 1 Mar - 11:35
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    J’accepte l’annonce un peu mieux que je ne l’aurais pensé. Je ne sais pas pourquoi. Ou peut-être bien que si. Peut-être que ça me permet de voir que la vie a toujours des surprises pour moi, que si ma mère a fait le choix de ne rien me dire, c’est qu’il y a une raison et je compte bien découvrir cette raison. Il se pourrait que ce soit seulement le fait que notre géniteur soit un abruti fini - les différents mots de Joey à son égard ne sont pas des plus glorieux - mais je ne comprends pas trop pourquoi ma mère n’a jamais rien dit au sujet de la rousse. Savait-elle son existence longtemps avant sa maladie ? S’est-elle renseignée quand elle a décidé d’arrêter les traitements curatifs pour passer à des traitements palliatifs ? Je ne le saurais jamais mais s’il y a une chose dont je suis sûre c’est que Joey va devoir apprendre à vivre avec moi, à faire avec moi. Je ne sais pas comment tout cela va se passer, ni même si ça va bien se passer mais il faut vivre pour le voir et le savoir et je compte bien le faire. C’est aussi pour cela que je ne pars pas là, que je tente de paraître plus ouverte à tout : la discussion, les sentiments qui émanent de cette découverte. Pas facile mais j’ai le devoir d’essayer. Les commandes passées, une nouvelle gorgée de bière avalée, je cherche à apprendre à connaître la jolie Porter face à moi. Il faut bien commencer quelque part non ? Et si je ressens son malaise, j’ai envie que cette bulle se fissure pour me laisser la place d’y entrer. Je sais que ça ne sera pas facile mais je ne perds pas espoir. Jusqu’à ses quatorze ans. En pleine adolescence, déracinée. Je me demande comment j’aurais réagi si c’est ce qui m’était arrivée. Il ne sera définitivement pas élu géniteur de l’année. Que je souffle en me rendant vraiment compte que si Joséphine est ainsi, c’est de la faute de ses deux parents mais notre père n’a visiblement pas pris le temps de faire quoi que ce soit pour l’aider, pour lui donner une vie digne de ce nom. Je ne sais pas ce qu’il lui est arrivé - et j’espère que je le saurai un jour - mais il n’a pas aidé. Du coup, t’as grandi sur New York, c’est ça ? On n'était pas loin bordel. Tellement proches. Et je pense que ma mère ne devait pas savoir, elle s’en serait mêlée sinon. Je la connais trop pour savoir qu’elle n’aurait jamais laissé quelqu’un de ma famille - plus que de la sienne - galérer. L’armée a toujours été notre famille parce que nous n’en n’avions pas et ça m’a longtemps perturbé. Pourquoi est-ce que les militaires rentraient dans leurs familles et nous, nous n'avions personne ? Et à ce moment précis, elle me manque encore plus qu’hier, plus qu’il y a une semaine, un mois. Elle me manque terriblement. J’aimerais qu’on me la rende, qu’elle puisse rencontrer Joey et l’aimer comme on est censé aimer sa fille, comme elle m’a aimé. Bordel de merde. Si t’as pas envie d’en parler et de plutôt me poser vingt questions sur ma vie, vas-y. J’en souris. Le plateau familial sera plus glorieux mais le reste… Eh bien, on verra.
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    Lien du postMer 9 Mar - 18:47
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    « Boston  
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    28 01 2022 »


    Ce qui était trop, pour son père, c’était elle. Les tourments qui étreignent sans cesse son être. Ses travers. Le fait que la Joséphine, elle l’aime de trop, son propre enfer. Qu’elle n’a jamais réellement voulu être sauvée, que ce n’était pas des alertes, ses tentatives, mais une envie de flirter avec un brasier. De jouer, et de garder un contrôle, sur le bord du fil, à chercher à ce que ça dégringole. « Il ne sera définitivement pas élu géniteur de l’année. » Elle paraphe les pensées de la plus jeune des deux, et Joey en relève, instinctivement les yeux. Elle se mord la langue pour ne pas souligner le fait qu’elle n'était peut-être pas la petite fille rêvée. Après tout, elle se punit quotidiennement, déjà bien assez. « Du coup, t’as grandi sur New York, c’est ça ? » A ses questions, elle ne s’y attendait pas, sauf que c’est stupide d’avoir pensé cela. Car c’est justifié. Totalement, à dire vrai. Amelia, elle n’est pas autant chamboulée qu’elle, elle a utilisé le mot soulagée alors ça ne devrait pas surprendre Joey, qu’elle s’intéresse à son passé. « Si t’as pas envie d’en parler et de plutôt me poser vingt questions sur ma vie, vas-y. » Elle en a un rictus, incontrôlé. S’ouvrir aux autres, ce n’est que très peu qu’elle le fait. Déjà difficile en termes d’amitié, en ce qui concerne la famille, c’est encore plus délicat. Elle n’a qu’une idée qui gagne dans le tumulte de sa raison, Amelia, c’est qu’elle te décevra. Qu’il n’y a pas d’autres issue possible à ça. « Non, non, ce n’est pas je ne veux pas. » Parce qu’elle la sent de plus en plus grimper en elle, cette envie-là. Celle d’avoir une véritable conversation avec toi. « Je tente de faire du tri, tu vois ? » Dans le vacarme, le bourdonnement naturel de son esprit. « J’ai passé qu’un an à New-York, chez lui. » Ce n’était pas la meilleure période de sa vie. « Après Boston et le pensionnat. » Que supporter, elle n’a pas. « Et toi ? » Parce que ça va dans les deux sens, cet apprentissage-là.

      
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    Lien du postLun 14 Mar - 21:38
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    Je ne le connais pas mais les petites informations qui glissent entre les lèvres de Joséphine me font bien comprendre que notre géniteur risque de n’être que ça. Ça ne me gêne pas le moins du monde. Je n’ai pas besoin d’un père, je ne crois même pas en avoir envie, surtout avec tout le mal qu’il semble lui avoir fait. Ai-je vraiment envie de la présence d’un homme que ma mère a préféré garder loin de nous ? Je crois que cela montre déjà bien des choses que je ne vais clairement pas ignorer maintenant. Ma mère a toujours été mon modèle, mon pilier et elle a toujours su faire les meilleurs choix du monde. Alors, si la jolie rousse fasse à moi va dans le même sens que ma défunte mère, je ne perdrais pas mon temps. Ce dernier, je préfère le passer à apprendre à la connaître. Adjugé vendu, le vieux reste à New York et puis c’est tout. C’est sur elle que je me concentre et vu le côté peu bavard de la douce, je préfère lui dire qu’en cas de souci, d’absence d’envie de discuter, je comprendrai. Mes yeux sur elle, j’écoute ses mots et souris légèrement. Je comprends, ça fait beaucoup pour un seul et unique soir. Mais je n’ai pas envie de la brusquer et qu’elle se braque. Je ne la connais pas après tout et elle a tout de la jeune femme qui peut vite se renfermer. C’est sa manière de se tenir et son langage corporel qui me donnent cette impression. J’espère que la barrière va pouvoir être traversé et que nous allons réussir à apprendre à nous connaître. Mes yeux sur elle, j’écoute. Paris. New York pour un an et Boston. Quand j’entends cela, j’ai une certaine tristesse qui s’installe. On était dans la même ville depuis si longtemps… Quand la question m’est retournée, je me racle la gorge et me redresse quelque peu. Je la regarde et souffle Je suis venue au monde ici, j’ai grandi ici, j’ai jamais bougé d’ici… La fatalité de la chose est carrément audible dans ma voix. J’étais là, elle était là. On aurait pu se rencontrer avant si quelqu’un avait dit quoi que ce soit mais le mutisme et l’égoïsme de notre entourage - enfin surtout le mien - a fait qu’on n’a jamais pu apprendre à se connaître avant ce jour de novembre où j’ai tout simplement débarqué dans sa vie. Qu’est-ce qui t’a donné envie de rester ici ? Que je demande rapidement. Ce n’est pas que je veux qu’elle déguerpisse mais il y a bien mieux que Boston pour faire sa vie, surtout lorsque l’on a aucune attache. Harvard ? Est-ce qu’elle y a étudié, est-ce qu’elle a un diplôme ? J’aimerais tellement ne pas passer pour l’inspectrice mais si je n’ai pas le choix, je le ferai.
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    Lien du postMar 15 Mar - 11:09
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    TW : Pensées suicidaires.


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    « Boston  
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    28 01 2022 »


    Le fait est simple, dans le fond, c’est qu’elle est à des années lumières de la femme qu’elle est en règle générale. Tout ce qu’elle a tenté de construire, balayé comme un coup de vent sur un château de carte. En un résultat imprimé sur du papier, elle est redevenue la petite fille paumée qu’elle a si souvent été. « Je comprends, ça fait beaucoup pour un seul et unique soir. » Pour une seule et unique vie. Mais au moins, elle esquisse un sourire engendré par les mots de sa grande sœur. Ou tout du moins, sœur à demi. Alors toujours accompagnée de ce piètre sourire qu’elle tente de lui offrir, Joséphine opine, et l’écoute lorsqu’elle commence à lui raconter. Un résumé totalement condensé. « Je suis venue au monde ici, j’ai grandi ici, j’ai jamais bougé d’ici… » Au moins, ce n’est pas très compliqué. Son parcours paraissait tout tracé, sans embuche, Boston depuis toujours, rien de difficile, pas d’enfant balloté entre deux parents incapables d’assumer.

    De fait, elle approuve, en un hochement, encore une fois. Et balance en une interrogation non-maitrisée, « Sédentaire ? » de ces personnes chauvines qui ne bougent pas. Qui sont satisfaites d’une vie simple et rangée. Un contraire, oui, mais pas tout à fait car Joey a subi le fait d’être bloquée. « Qu’est-ce qui t’a donné envie de rester ici ? » Les lèvres soudainement pincées en cherchant le comment, quand son esprit se bloque sur l’évidence du manque d’argent. « Harvard ? » Et directement, elle balaie la possibilité de ses doigts, « Mhm, non, non. » Harvard ça aurait été trop pour son esprit aliéné. La pression incontrôlable, Joey n’aurait pas supporter. C’est sa tête qu’elle aurait fini par faire sauter. « Pas que je n’avais pas les capacités, » quoi qu’on puisse en penser, Jo’ est loin de la stupidité, « mais les études ça n’a jamais été réellement pour moi. » Et railleuse elle ose poursuivre, « Y a qu’une médecin dans la famille, désolée papa. » Accompagnée d’un petit rire, et parce que sa langue semble s’être déliée, autant continuer, « J’ai… enchaîné les boulots avant de devenir serveuse. » Ca semble pathétique pour elle qui était à l’origine si rêveuse. « Mais j’aime ce que je fais. » Flirter avec la nuit, avec les âmes écorchées. « Ca me plaît. » Plus que de raison, amourachée, de ce monde qui s’amalgame à la criminalité.  

      
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    Lien du postLun 28 Mar - 0:07
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    Un surplus d’émotions. Voilà ce qu’il se passe dans mon esprit à ce moment même. Mon corps ne sait pas trop comment réagir et si toutes les pensées négatives de ces derniers jours semblent disparaître, je n’ai aucun doute sur le fait qu’elles reviendront au galop dès que l’euphorie du moment sera passée. Assise face à elle, la discussion débute non sans difficulté. Je pourrais presque la comparer à cette vieille bagnole sur laquelle j’ai appris à conduire. Une Peugeot 205 blanche qui avait un démarreur lorsqu’il faisait trop froid. Et si je le repoussais trop vite, la voiture s’arrêtait. J’ai mis du temps à la dompter alors je ne doute pas que toutes les deux, on finira par avoir une discussion beaucoup plus fluide et un peu moins sous forme d’interrogations interposées. Pas d’intérêt à bouger. J’avais tout ici. La famille, les amis, le travail. Et je n’en ai jamais ressenti le besoin. Je n’ai, pour tout dire, même pas ressenti le besoin de trouver un travail différent de celui de ma mère. On bossait ensemble, on mangeait ensemble, on vivait ensemble pendant très longtemps. J’avais tout ici. Futur mari, mère, collègues merveilleux et puis, j’ai tout perdu à quelques années d’intervalles. Involontairement pour beaucoup. Mais volontairement pour mes collègues. Et alors que je pourrais juste foutre le camp, elle est entrée dans ma vie. Comme quoi, je suis destinée à rester ici mais… Ça me convient. Vraiment. Et je finis par lui demander ce qui la pousse à rester ici. Sa mère est-elle dans le coin ? Je n’en sais trop rien. L’évidence serait de dire Harvard mais j’apprends rapidement que ce n’est pas le cas. Mon rire se mêle au sien et j’acquiesce. Ce n’est pas plus mal, qu’il n’y ait qu’un docteur dans la famille. Pas que je serais jalouse d’elle ou je ne sais quoi mais juste parce que ce serait presque ennuyeux. Nous sommes deux âmes bien différentes, très différentes mais je l’espère, pas trop différentes non plus. Attentive, je souris. Indépendante donc. Que je dis en buvant une nouvelle gorgée de ma boisson. si t’aimes ce que tu fais, c’est l’essentiel. Sans ça, c’est un peu comme aller continuellement au bagne. Et je ne crois pas que ce soit une chose que quiconque devrait faire ou rencontrer. Moi, de mon côté, j’aime aussi ce que je fais mais j’ai eu le temps de m’en rendre compte avec ces années d’études, ces années à me balader dans les couloirs de l’hôpital militaire de la ville. La médecine a toujours été la seule option envisageable pour moi. Je n’en ai pas honte, loin de là même. Une chose est sûre, je ne suis pas la soeur cool. Et j’en glousse, sentant chacun de mes muscles se détendre. Uniques. Inconnues. Mais complémentaires. T'es au Sidh depuis longtemps ? J'en ai vu passer des choses dans ce club et je ne sais pas trop quoi en penser mais c'est sa vie et si je compte m'y intégrer, je ne cherche pas à m'immiscer ni à la changer.
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    Lien du postVen 1 Avr - 12:58
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    TW : Pensées suicidaires.
    Trouble du comportement alimentaire.
    Relation toxique.


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    « Boston  
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    28 01 2022 »


    Dans le fond, elle se surprend elle-même à la questionner, à chercher à la connaître, à se trouver des similarités. Bien que pour le moment, mis a part dans leurs traits, elle ne voit pas grand-chose qui saurait les lier. « Pas d’intérêt à bouger. J’avais tout ici. La famille, les amis, le travail. » Un schéma parfait. Un tableau qui n’a pas besoin d’être gâché par une Joey détraquée. Une qui approuve ses dires, de toutes les façons, la reine des glaces ne saurait pas les contrer.

    Et c’est à son tour de se raconter, tout du moins d’essayer, un récit qu’Amélia se permet de parapher. « Indépendante donc. » Plus encore que ça. Elle s’est faite seule bien qu’elle ait craqué plus d’une fois. Qu’elle est ce paradoxe qui a voulu en finir, arrêter ses combats. « si t’aimes ce que tu fais, c’est l’essentiel. Sans ça, c’est un peu comme aller continuellement au bagne. » Elle est plutôt d’accord à ce sujet, Joséphine, elle se délecte de ces soirées qu’elle passe dans ce club, de la débauche qui en découle. De celui qui l’a menée la-bas aussi, c’est vrai. « La médecine a toujours été la seule option envisageable pour moi. » Ca fait partie de ces métiers un peu trop beaux pour être vrais. Vivifiants, sur papier. Mais si la danse a failli la tuer, elle n’ose pas penser à ce que la médecine lui aurait fait. « Une chose est sûre, je ne suis pas la soeur cool. » Le truc, c’est que ça lui va bien. Elle n’a pas de mal à l’imaginer dominer un bon nombre de larbins. Et sauver les êtres humains. Il y a un soupir, qui s’extirpe du rouge de ses lèvres, quand elle murmure « C'est drôle, je déteste les médecins. » Parce qu’elle en a croisé, durant ces années, et elle n’a jamais cru qu’ils ne lui voulaient que du bien. Juger pour sa conduite, pour les maux infligés, pour ses vices. « Mais je peux envisager une exception. » Le bénéfice du doute avant d’accord l’absolution. La main sur son poignet, qui cache les cicatrices, les malheurs infligés. La douceur d’un sourire éreinté sur ses traits.

    Quand sa sœur vient lui demander, « T'es au Sidh depuis longtemps ? » elle fait le calcul rapide, mentalement, et c’est simple de le faire, car elle n’a qu’à songer à celui qui a pesé dans la balance, venu en novembre deux-mille vingt, la débaucher. « Un an et demi. » elle souffle, et cette fois, c’est de plus en plus sincèrement qu’elle sourit, « J’étais dans un autre club avant ça, » et elle n’est pas certaine que plus que le Sidh il lui plaira, « de striptease, » on est si loin du monde de la médecine, « mais j’ai rencontré quelqu’un. » que jusqu’au bout du monde, elle aurait suivi. Même si à l’époque, elle ne tenait pas ce discours, à présent, le prénom de Dutch rime avec toujours. « Y a des trucs qu’on ne contrôle pas. » La haine tout comme l’amour.    

      
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    Lien du postMar 5 Avr - 18:14
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    Je ne suis pas là pour la juger, pour lui donner mon avis sur la manière dont elle vit ou devrait vivre sa vie. Ça n’a jamais été quelque chose que j’affectionnais, d’agir ainsi, alors je me refuse à le faire ici. De toute façon, qu’aurais-je à dire ? “Tu peux faire mieux que ça” ? Ma mère m’a toujours appris qu’il n’y avait pas de sot métier et qu’il vaut mieux faire un travail qu’on aime qu’un travail qui paye ou est considéré acceptable par la société. J’ai la chance d’avoir tous ces critères qui se rassemblent mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Pas celui de la rousse en face de moi. Barmaid. Aucun doute que des tas de personnes trouvent cela trop peu, pas assez. Mais sa réalité n’est pas la leur alors, qui en a quelque chose à foutre de leur avis ? L’esprit libre, c’est le plus important. À ses mots, je grimace doucement. Si elle déteste les médecins, nous voilà bien. Est-ce que c’est ma profession plus que mon lien ADN avec elle qui va nous séparer, nous diviser, la faire fuir et ne plus jamais se retourner ? Bon, si tu es prête à faire une exception. Que je souris doucement. Je sais qu’il n’y a pas que des médecins bienveillants, certains se pensent supérieurs et bien plus importants et intéressants qu’ils ne le sont réellement mais nous ne sommes pas tous pareil, pour commencer, et certains d’entre nous aiment réellement ce qu’ils font. Moi, je suis là pour soigner, pour sauver, pour accompagner. Je n’ai plus grand nombre de patients mais lorsque j’en ai, ce sont mes mots d’or. De toute façon, je ne suis pas là en temps que tel. Aucun le dire clairement et purement, je ne suis pas là pour être son médecin, pour lui écrire des ordonnances à tout va ou lui dicter sa vie, juger ses comportements. Une fois encore, on en revient à ça, mais la chose est simple : tant qu’elle ne met personne en danger, si c’est avec lui qu’elle a envie de flirter, c’est sa décision. J’apprends seulement à la connaître, bien loin de me douter que son dossier hospitalier pourrait faire peur à beaucoup de monde, et je ne la vois pas avec les yeux avec lesquels elle a toujours été scrutée, observée, détaillée. Ce n’est pas une bête de foire et sûrement pas la mienne. Une oreille attentive sur les informations qu’elle me donne - au compte goutte - je souris et dis Ah l’amour. Ça a sa force… De persuasion, de pensée, de vie, de tout. Je n’ai pas souvent été amoureuse, c’est vrai. Mais j’ai toujours apprécié ses moments avec mon ex fiancé. Cet homme qui m’a appris tellement de choses sur la vie, sur l’être humain, sur mes sentiments et émotions. Toutes ces choses que je remballe autant que possible depuis son décès. C’est un peu comme si, avec lui, il avait embarqué cette facette de ma personnalité et que l’ancienne Amelia avait refait surface. Mais ses faiblesses aussi. Parce que l’un ne va pas sans l’autre et je ne souhaite pas l’oublier. Je suis loin d’être utopique, de croire à l’amour qui dure toujours - surtout depuis que l’on m’a arraché fiancé, enfant et mère en l’espace d’un an - et suis d’avis de toujours tout temporiser. Au moins, on évite les dégâts irrémédiables. Et ça se passe bien avec lui ? Que je demande rapidement avant de me raviser - ou rattraper - Ou elle. Parce que l’un comme l’autre, ça a la même pour moi. Le bonheur. Voilà l’important. Mais le vrai bonheur, pas celui qu’on se cherche entre deux descentes aux Enfers. Et c’est un peu ce qui a l’air de se passer là, je crois. Je ne sais pas. Et espère en apprendre plus au fur et à mesure de nos discussions, de nos rencontres, de nos moments.
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    « Boston  
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    28 01 2022 »


    C’est limpide, pour elle, le fait qu’elle ne supporte pas les médecins, car ils ont passé toute sa vie à lui rabâcher que ce qu’elle se fait, ce n’est pas bien. Alors que Jo’, elle considère, qu’elle prend simplement le contrôle de son destin. Mais malgré ses réticences, malgré leurs évidentes différences, elle est la seule famille qui tend à lui rester. Et faire pour elle une dérogation semble aussi pertinent qu’avisé. « Bon, si tu es prête à faire une exception. » Elle hoche le visage, approuve cette énonciation. Parce qu’en la faisant, elle lui montre, qu’elle n’est pas fermée à ce qu’elle fasse partie de sa vie. Qu’elle est prête à négocier, à se dire que sa famille n’est peut-être pas totalement merdique à souhait. « De toute façon, je ne suis pas là en tant que tel. » Nouveau hochement de tête, et forcément, c’est un peu plus que la rousse se détend. Elle relâche même son poignet, elle oublie de cacher les cicatrices à l’instant de lui souffler. « De toute façon, il y a une règle avec les dossiers médicaux de la famille, non ? » Autrement dit, de la soigner, elle n’aura pas le droit, et du jugement qui va avec non plus, n’est-ce pas ?

    Puis le rapide récit de son parcours professionnel, et parler de celui avec lequel elle partage sa vie. « Ah l’amour. Ça a sa force… » Elle ne peut le nier, ne prendra même pas la peine de le faire. Elle qui n’y croyait plus, n’y croyait pas. Dont le chemin paraissait tout tracé, à continuer à se détruire pour mieux exister. Seulement elle a croisé le sien, et voilà, les affres du destin. « Mais ses faiblesses aussi. » Du bleu de ses yeux elle observe la couleur des siens, elle cherche à comprendre s’il y a un sens caché, une vérité qui s’accouplerait à son passé. « Et ça se passe bien avec lui ? Ou elle. » Un rictus amusé pare les traits de Joséphine, « Avec lui. » elle paraphe directement, et poursuit naturellement. « Etonnement oui. » Et cligne fortement de ses paupières lorsqu’elle se reprend. « Ce que je veux dire c’est que je n’étais pas dans l’idée de me poser. » Mais c’est bien connu que l’amour tombe lorsqu’on s’y attend le moins. « Mais ça fonctionne. » très bien, même. Et ça fonctionnera encore, elle en est intimement persuadée même si l’on pourrait l’accuser de crédulité. « J’attends la demande en mariage. » Risible lorsqu’on connaît Dutch, et c’est d’ailleurs pour ça qu’elle rigole en prononçant ça. Lui renvoyant la question avec ces mots-là. « Et toi ? » Suspicieuse, juste ce que de droit. « Tu as dit faiblesses. »    

      
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    Lien du postSam 9 Avr - 16:29
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    Le test est positif et c’est une nouvelle vie qui s’ouvre à moi, celle qui fait que je ne suis plus seule, que j’ai une petite demi-soeur qui pourrait faire de ma vie un enfer ou un bonheur. Mais c’est le lot des familles, des relations fraternelles et nous avons tout à construire de la nôtre. À sa remarque, je souris. Effectivement, nous ne sommes pas censés travailler sur des dossiers qui concernent les membres de notre famille. Parce qu’on perd ce côté rationnel lorsque le sentimental est présent. Les décisions que j’aurais pris si je m’étais occupée du dossier de ma mère auraient été bien différentes de celles qui ont été prises par les médecins en charge de son dossier. Cela ne veut pas dire que je suis une mauvaise doctoresse. C’est juste qu’une fois que le cœur est en jeu, que les sentiments sont présents, tout est différent, tout est brouillé. On a envie de s’acharner pour sauver la personne que l’on aime, même lorsque l’on sait que c’est voué à l’échec. Mais ça arrive. Surtout lorsque l’on est le meilleur dans ce domaine. Je suis plus que bonne dans le mien mais j’ai mis de côté les consultations à la pelle, les suivis des patients pour me concentrer sur la gestion du service des urgences. Si un jour tu passes par les urgences, je ne travaillerai pas sur ton dossier sauf si tu me le demandes. Que je souffle avec un sourire sur le visage avant de diriger la conversation un peu plus vers elle, vers l’amour et tout ce que cela provoque sur l’être humain. Des âmes en peine j’en ai vu - et je le vis à l’heure actuelle - mais il y a aussi de beaux moments et j’espère que c’est ce qu’elle vit avec sa moitié. Curiosité - mais pas mal placée, je l’espère - je pose quelques questions à la rousse. Un signe de tête comme pour me faire imprimer l’information, je l’écoute me conter le récit de son histoire, un sourire qui s’élargit sur le visage. Elle n’est pas seule. C’est tout ce qui m’importe. Wow. Que je lance, stupéfaite de savoir que tout est aussi avancé. Qu’elle est passée d’électrons à libres à prête à se marier. Il s’appelle comment ? Que je demande rapidement, réellement intéressée par l’information. Je ne vais pas aller le chercher sur les réseaux sociaux mais si un jour, on me le présente dans une situation ou une autre, je saurais qui il est. Lui aussi ira sur ma liste des personnes dont je ne dois pas m’occuper s’il passe la porte des urgences. Moi ? Rien. Que je lance en haussant les épaules, commençant à déguster mon plat comme pour laisser un blanc malaisant s’installer et que le suejt de la conversation soit changé. Seulement, ça ne se passe pas comme ça. Aucun mot n’est prononcé alors je me lance. J’étais fiancée il y a quelques années. Et il est décédé en mission. C’est la vie, n’est-ce pas ? Suite à cela, j’ai fait une fausse couche. Que je dis rapidement. Et ma mère a été diagnostiquée avec un cancer dans la foulée. La malédiction qui s’est abattue sur moi a peut-être enfin fini de me faire vivre cet enfer ? Je ne crois pas. Alors j’en sais un rayon sur aimer et se laisser aller pour finir à genoux. J’hausse les épaules de manière nonchalante, ce sourire en coin sur mon visage alors que je continue de déguster mon plat.
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