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I LOVE HARVARD
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    (taylor) lower your voice
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    Assis à mon bureau, je regarde l’heure et soupire légèrement. Il me reste encore quelques dossiers à compléter, quelques comptes rendus à terminer avant de rentrer à la maison. Je suis fatiguée aujourd’hui mais je ne sais pas trop pourquoi. Alexa, joue ‘equals’ par Ed Sheeran. Que je souffle à la petite enceinte ronde qu’il y a non loin de moi. C’est un ajout personnel mais j’ai besoin de musique pour me sentir bien, pour pouvoir travailler de manière effective en très peu de temps. Je n’ai jamais demandé pourquoi ni comment cela se fait à mes amis neurologues mais il n’y a rien de mieux que la musique pour éviter à mes pensées de divaguer et juste me concentrer sur mon travail. Et avant de le faire, je profite de quelques minutes pour synchroniser ma montre avec mon téléphone portable. Sommeil agité, voilà pourquoi mes yeux me tiraillent déjà alors qu’il n’est que 20h15. Ma bouteille d’eau en main, je dévisse le bouchon de cette dernière et bois une gorgée d’eau lorsque je vois ma porte s’ouvrir à la volée et une jeune femme débarquer avec un ton presque menaçant. Je la regarde, baisse le son de la musique au minimum et l’écoute d’une seule oreille. Son visage me rappelle quelque chose, ce qu’elle me dit aussi mais… Impossible de tout remettre en place. Alors, une fois qu’elle a fini de me dire tout ce qu’elle avait à dire, je relève mes lunettes sur ma tête et masse l’arrête de mon nez. Si elle ne comprend pas qu’elle m’enquiquine, je ne peux trop rien pour elle, je ne vais pas mentir. Mes yeux se baladent sur mon bureau et je souffle J’ai géré une vingtaine de patients aujourd’hui, est-ce que vous pensez que je me souviens spécifiquement de votre cas ? Simple question mais absolument réelle et réaliste. Je remets mes lunettes en place et dis Est-ce que vous pouvez recommencer depuis le début avec un peu moins d’émotions ? Je laisse vaquer mes yeux entre les dossiers papiers que j’ai devant moi et finis par ouvrir le logiciel de l’hôpital sur mon ordinateur. Nom. Prénom. Les vôtres d’abord. Que je sache à qui j’ai à faire mais aussi pour avoir accès à son dossier et voir toutes les personnes qu’elle gère, ses qualifications et tout ce qui va avec.

    @Taylor V. Foster
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    Lien du postMar 2 Nov - 17:25
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    02 11 21

    @Valentin A.-Jenkins


    « Pardon ? » je prononce ne comprenant pas vraiment ce qui a pu se passer pour que le dossier de madame O’Connell ne passe pas entre mes doigts. C’est ma patiente, depuis le début de mon internat. J’ai suivi absolument tout ce qu’elle a pu endurer. J’ai toujours été à ses côtes. « Tay… » c’est un regard noir que Charlie reçoit. Parce qu’il sait pertinemment que je ne suis pas du tout d’accord avec ça. « C’est qui ce con ? » Et mon coéquipier baragouine un je ne sais quoi, sur le fait que c’est le nouveau chef des urgences ou un truc comme ça. Seulement je n’écoute déjà plus, parce que je suis dans un de ces instants, celui où ils explosent sur tous les murs du monde, mes sentiments.

    Alors la porte de son bureau, je l’ouvre sans même m’annoncer. « Comment osez-vous ?! » Je débute ma tirade, faisant presque les cent pas devant lui durant celle-là. « C’est ma patiente, et je suis habituellement appelée afin de m’en occuper, » que ce soit durant mes heures de garde ou pas. Et je le pire c’est que je continue avec véhémence, jusqu’à ce que j’en perde ma respiration. Si je m’attends à toutes les possibles réactions, je me dois d’avouer que face à la sienne, je reste con. « J’ai géré une vingtaine de patients aujourd’hui, est-ce que vous pensez que je me souviens spécifiquement de votre cas ? » Le regard planté dans le sien, je tente de lui faire silencieusement comprendre que justement, les personnes que je soigne, moi, je m’en souviens. « Est-ce que vous pouvez recommencer depuis le début avec un peu moins d’émotions ? » Derechef, j’en serre la mâchoire et mes poings. Je perds le contrôle, je le sais bien. Et face à sa nonchalance, je débloque, putain. « Nom. Prénom. Les vôtres d’abord. » J’en crache un soupir de surprise, exaspérée, et je porte ma paume à mon visage tandis que lui, c’est son écran qu’il se contente de regarder. « Excusez-moi ? » C’est une blague ? On se fiche de moi ? Parce que je ne l’avais absolument pas venir, c’est nerveux le fait que je ne peux pas retenir un petit sourire. « Foster. » que je balance avec une certaine aigreur. « Docteur Taylor Veena Foster. » et j’appuie sur tous les mots. Pour qu’il ne les oublie pas. J’ai fait mes preuves, depuis le temps, et j’estime pouvoir garder la mainmise sur mes cas.
     
     

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    Lien du postMar 2 Nov - 18:38
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    Les journées se suivent depuis que je suis arrivé ici et si j’ai réussi à mettre mon travail en avant, je me rends doucement compte qu’il faudrait aussi que je prenne soin de moi. Rester au Sidh jusqu’à pas d’heure tous les jours ne me réussit pas et si la grande brune face à moi ne baisse pas rapidement d’un ton, je risque de la coller dans le mur. La violence n’est pas la réponse à ce genre de choses, je le sais bien, mais je n’ai aucune envie d’écouter une hystérique pendant une demi heure ni même une demi minute, pour être honnête. La fatigue me rend encore plus grognon que d’habitude et la façon dont elle débarque dans mon bureau ne me plaît pas, pour commencer - mais alors la façon dont elle s’adresse à moi, encore moins. Comment osais-je faire quoi ? Mon travail ? Elle a toujours été appelée et ? Pense-t-elle réellement que j’ai le temps de gérer des coups de téléphone quand les urgences sont prêtes à craquer et que les patients s’entassent dans le couloir ? Non. Alors, après avoir soupiré fortement par les narines, je relève le regard vers elle, mes lunettes reposés sur mon nez et je lui pose une simple question. Je ne connais pas les trois quarts de l’équipe médicale ici ni leurs manières de gérer leurs patients. Mais, pour être honnête, je n’ai absolument pas le temps pour faire dans le social. Vous avez des problèmes auditifs ? Que je demande en glissant mes yeux de l’écran de l’ordinateur à son visage. Je demande ça sérieusement. Parce que si je dois parler plus fort, la regarder dans les yeux et bien articuler, je le ferai. Mais visiblement, elle m’a bien entendu puisqu’elle me donne d’abord son nom de famille puis son patronyme complet. J’en décroche un sourire, ayant envie de lui balancer que vu la couleur de sa blouse, je sais bien qu’elle est Docteur ou Doctoresse, si elle s’attache à la féminisation des noms. Enchanté. Bon, pas vraiment. Mais elle peut être sûre qu’entre l’entrée fracassante et sa façon de s’adresser à moi, je me souviendrai d’elle. Je suis Valentin Anderson-Jenkins, le précédent médecin en chef de l’hôpital militaire Walter Reed et récent chef des urgences. Si on se la joue à se balancer nos titres à la tronche, autant le faire comme il se doit, non ? Son dossier apparaît et suite à cela, je reconnais le nom d’une femme dont je me suis occupée plus tôt. Je cherche le dossier papier sur mon bureau et me redresse. Mme O’Connell avait besoin de soins urgents. Si vous aviez été aux urgences au moment de son arrivée, vous auriez probablement eu son cas. Mais ce n’était pas le cas. C’est comme ça que vous travaillez dans cet hôpital ? Que je demande, histoire de savoir où je mets les pieds. En tout cas, l’émotionnel a l’air d’avoir une grande importance et ça, ça risque d’être difficile pour moi. Il faut choisir un service précis si vous souhaitez suivre vos patients Dr Foster. Parce que dans mes urgences, les gens sont soignés par les personnes de disponibles sur le champ. Je n’ai pas le temps de courir partout et de satisfaire les demandes, besoins et préférences de tout le monde.
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    Lien du postLun 8 Nov - 22:38
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    02 11 21

    @Valentin A.-Jenkins


    « Vous avez des problèmes auditifs ? » Non, mais je vais certainement avoir des problèmes avec la justice s’il continue de jouer au con. Car ce n’est plus de moi que je réponds, lorsque je sors de mes gongs. Et je déteste l’intonation qu’il ose mettre dans son ton… « Je demande ça sérieusement. » J’avais compris, merci. Mais l’inconnu ce n’est pas moi, ici. Plutôt bel et bien lui. Alors si je lui décline mon identité, j’avoue que j’espère qu’il fera de même de son côté. Opportuniste voleur de patient, ça n’a jamais été acté comme pseudonyme, il y a un début à tout, cependant. « Enchanté. » Pas la peine de faire semblant, la réciproque n’est pas vraie. Je suis beaucoup de choses sur le moment et je me dois d’avouer qu’enchantée ne venait pas se positionner en premier sur la liste que je peux me faire en pensées. « Je suis Valentin Anderson-Jenkins, le précédent médecin en chef de l’hôpital militaire Walter Reed et récent chef des urgences. » Il y a un rictus nerveux qui s’échappe de mes lèvres, à l’entente du mot militaire. Il y a moi, et sous mes pieds, l’enfer.

    Et je ne capte même pas, qu’il cherche réellement dans les dossiers de son ordinateur, l’esprit envahit peu à peu par les mots de Joshua. L’armée et le reste. Je débloque, et perds le contrôle de moi. « Mme O’Connell avait besoin de soins urgents. Si vous aviez été aux urgences au moment de son arrivée, vous auriez probablement eu son cas. » Sans rire. Le regard se braque à nouveau sur lui, abasourdie par ce qu’il me dit. C’est une blague, pas vrai ? Je me répète mais je ne vois pas ce que ça peut être sinon. « C’est comme ça que vous travaillez dans cet hôpital ? » Une seconde, je me demande ce qu’il entend en prononçant son « comme ça ». Comme ça quoi ? « Il faut choisir un service précis si vous souhaitez suivre vos patients Dr Foster. » A cette phrase, je ne préfère même pas réagir, et me contente de sortir de ma poche un petit objet. Une boîte noire que je porte toujours sur moi lorsque je me trouve entre ses murs. Et l’appareil en question, c’est sur son bureau que, du plat de la main, je vais le poser. Geste accompagné d’une véhémence mesurée. « Ceci est un bipeur. » J’explique comme s’il ne connaissait pas. Comme un enfant auquel on montre quelque chose pour la première fois. « Généralement, c’est utilisé pour contacter les docteurs. » Une révolution, non, vraiment, et je pèse mes mots. « Vous savez, le nom, qu’il y a à côté de celui du patient, dans son dossier. » Là aussi, c’est magique, pas vrai ? En clair, la prochaine fois, il n’aura pas d’autres choix. Et je précise, malgré moi. « Chirurgie générale. » Mon service, il est choisi. Bien que je sois connue pour douter de tous les choix que j’ai fait dans ma vie.
     
     

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    Lien du postMer 10 Nov - 20:21
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    Assis à mon bureau, le cerveau préoccupé par cette folle journée, je ne m’attends pas à me faire déranger par l’une des docteurs de l’hôpital. Je ne sais pas comment ils gèrent leur personnel ici mais il faudra, lors de la prochaine réunion de service, que je mentionne que si ma porte est fermée, le minimum est bien de frapper avant d’entrer. Et si j’étais en train de me changer ? De quitter cette blouse blanche - que j’affectionne particulièrement même si je n’ai jamais compris pourquoi elles étaient blanches, ces blouses - pour ma tenue de civil. Et si j’étais en pleine conversation avec la femme de ma vie, il en serait advenu quoi ? Aucune envie que ma vie personnelle ne fuite dans les couloirs de cet hôpital que je m’efforce d’apprécier et auquel je tente de m’habituer. Ça finira par venir, je le sais mais quand ? C’est la question à un million. Je ne suis pas doué pour les changements et les adaptations mais venir ici, c’est la promesse que j’ai faite à ma mère alors, pour elle, je vais supporter la jeune Foster qui ne semble pas vouloir descendre d’un étage. Son bipeur posé violemment sur mon bureau, je lève les yeux sans bouger la tête. De mes yeux, - et par-dessus mes lunettes -, je la dévisage avant de me redresser. Sa nonchalance et manque cruel de respect ne me plaît pas mais alors pas du tout. Et si j’étais assez doux jusqu’ici, je me lève désormais et laisse les dossiers sur le bureau. J’attrape son bipeur et le détaille quelques secondes avant de sortir le mien de ma poche de veste. Elle m’a donné toutes les informations que je demandais et c’est pour cela que je dis C’est magique, j’en ai un aussi. Je ne lui adresse aucun sourire, aucune marque affective ou que j’accepte que l’on me parle ainsi. Par contre, on va repartir du début Docteur Taylor Veena Foster. Que je lance rapidement. Je suis votre supérieure alors si vous ne souhaitez pas vous prendre un blâme pour insubordination, je pense qu’il va vraiment falloir que vous appreniez à communiquer avec bien moins de véhémance. Je ne compte pas passer par quatre chemins et la prendre avec des pincettes. Je ne sais pas faire, de toute façon. Et là, je préfèrerais être sur ma moto en direction de mon domicile qu’à lui remettre les idées en place. Je gère ce service comme je le souhaite. La traumatologie, c’est dans la rapidité que ça se passe. Et je n’ai pas vraiment besoin de lui dire ce que je pense du fait qu’elle soit en chirurgie générale, non ? Elle a bien dû le voir dans mon regard, le dédain que j’ai éprouvé quand elle a prononcé ces mots parce que pour moi, il n’y a que les spécialités - les vraies - qui ont de l’intérêt. Touche à tout, touche à rien, voilà ce que ma mère disait souvent. Alors, on a toujours besoin de mains dans mon service. Si vous voulez pouvoir vous occuper de Mme O’Connell, vous n’avez qu’à demander à ce que vos gardes soient essentiellement aux urgences. Et là, pas de soucis. L’infirmière n’aura qu’à lever la tête pour l’interpeller et lui demander de venir s’occuper de sa patiente. Ici, on soigne tout le monde de la même manière. Et tous vos collègues sont aussi bons que vous. Si ce n’est mieux mais ça, je me garde bien de lui dire. Si vous voulez avoir un suivi total sur des patients, c’est en clinique privée qu’il faut se diriger. Et son bipeur, je lui tends pour qu’elle le récupère. C’est moi qui décide à quel moment je lui rends, je lui laisse prendre la main. Il faut qu’elle se rende compte qu’ici, entre ces murs, c’est moi qui gère et qui assigne les cas. Une réalité qui ne va pas lui plaire mais une réalité quoi qu’il en soit.
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    Lien du postLun 15 Nov - 21:20
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    02 11 21

    @Valentin A.-Jenkins


    Je me sais capable de perdre le contrôle, de débloquer. Et c’est ma hantise, de le faire pour de bon. De ne plus avoir la maitrise des situations. De devenir comme elle, en pleine perdition. Alors lorsqu’il se lève, qu’il observe mon bipeur, le tourne entre ses doigts et sors le sien. Je pense que je comprends que je suis allée trop loin. Putain. « C’est magique, j’en ai un aussi. » Ma langue tourne dans ma bouche, chose qu’elle aurait dû faire dès le départ. « Par contre, on va repartir du début Docteur Taylor Veena Foster. » Ok, je suis présentement comme une enfant, prête à me faire enguirlander.
    Dans ma tête, je n’avais pas dépassé la limite, mais je comprends bien que dans la réalité, je l’ai fait. « Je suis votre supérieur alors si vous ne souhaitez pas vous prendre un blâme pour insubordination, je pense qu’il va vraiment falloir que vous appreniez à communiquer avec bien moins de véhémence. » Soufflée. J’en prends une longue inspiration, afin de ne pas déboulonner. Et j’en serre ma mâchoire, pour ne pas me mettre à recracher toute la véhémence, justement, qu’il peut m’inspirer. C’est le mot blâme qui forcément a le don de me calmer. « Je gère ce service comme je le souhaite. La traumatologie, c’est dans la rapidité que ça se passe. » Oui, mais. Que j’ai envie de reprendre, comme une enfant trop gâtée. Chose que je n’ai jamais été. Seulement, je me dois d’avouer que faute de mon joli minois, on me mange habituellement dans les doigts.
    « Alors, on a toujours besoin de mains dans mon service. Si vous voulez pouvoir vous occuper de Mme O’Connell, vous n’avez qu’à demander à ce que vos gardes soient essentiellement aux urgences. » J’en bats des paupières, toujours silencieux face à son laïus. Leçon de morale – ou presque – gratuite. Ça faisait longtemps qu’on ne m’en avait pas fait. Je ne suis toujours pas sûre d’apprécier. « Ici, on soigne tout le monde de la même manière. Et tous vos collègues sont aussi bons que vous. » Non. Mais ça il ne peut pas encore le savoir. Alors je ne lui en tiendrais pas rigueur. Je lui prouverai de mes talents, leur teneur. « Si vous voulez avoir un suivi total sur des patients, c’est en clinique privée qu’il faut se diriger. » Et mon bipeur m’est renvoyé. Si bien que mes doigts, en un automatisme, vont s’enrouler autour.
    Comme pour retenir les mots de sortir, je vais le coller à mes lèvres, une piètre barrière. Je réflexionne sur quelque chose que je ne cautionne. « Non. » Pour la clinique privée. Je n’aime pas leur côté, on ne s’occupe que des privilégiés. « Je suis très bien où je suis. » Malgré le fait que je viens de péter une durite ici. Encore une fois, je respire longuement, je me bats contre mon instinct violent. Et je lui demande ce qu’il me semble, finalement, le plus important. « Elle va bien ? »  
     
     

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    Lien du postLun 22 Nov - 11:28
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    tw : mention cancer.
    Mon caractère n’est pas facile, n’est pas doux. Et mon côté bourru a déjà fait dresser les poils du département des ressources humaines. Seulement voilà, ils voulaient quelqu’un qui pouvait remanier le département, y remettre un peu d’ordre mais surtout se faire respecter. Les copinages, c’est bien, mais si ça touche aux soins, ce n’est pas la peine. Et moi, ces copinages, je suis complètement contre. C’est bien pour cela que je ne fais pas vraiment attention à ce que me dire la grande brune devant moi. Elle avait l’habitude de. C’est bien. La tête du service a changé et les passe droits et facilités qu’elle avait, elle peut les oublier. Peut-être qu’elle les gagnera à nouveau mais je ne vais pas priver l’un de nos patient qui a besoin d’elle pour la faire venir sur un cas qui n’a pas besoin d’elle. Gâcher mes ressources ? Très peu pour moi. Et pourtant, je viens du privé, je viens de l’armée où on ne me refusait jamais rien. Mais ici, c’est différent. C’est le public et c’est premier arrivé premier servi. C’est le pairing entre celui qui arrive et celui qui est libre à ce moment là. Ça va leur faire bizarre, à tous, et j’ai hâte de la première réunion qui ne saurait tarder. Mais pour le moment, je ne dois pas penser au grand nombre mais bien à la petite teigne dans mon bureau. Elle a un air hautain, comme si elle voulait m’apprendre la vie mais ça ne marche pas avec moi. On a pas dix ans d’écart mais je suis son supérieur et le respect, elle me le doit. Autant que je lui dois, bien entendu. Égalité mais pas trop non plus. Parce que c’est à moi qu’elles répondent, ses actions. Et s’il y a une couille à un moment ou à un autre, c’est à moi qu’on viendra aussi demander des comptes. Nous sommes ici dans un hôpital universitaire et ils sont donc là pour apprendre, pour se former, pour être prêt à aider quiconque passe les portes de l’hôpital. Pas de choix, pas de favoritisme, rien. Et bien, si vous êtes bien où vous êtes, respectez donc en les règles. Nous sommes tous là pour apprendre. Enfin, vous. Je ne vais pas dire que je n’ai rien à apprendre mais sur le plan médical ça va, je n’ai pas à me plaindre. Sur le plan social, c’est une autre histoire. L’adaptation ne sera que plus glorieuse si vous êtes prête pour le changement. Que je lance rapidement en haussant les épaules, replaçant mon biper dans ma poche bien qu’il pourrait rester ici pour ne pas me déranger à la maison. Même quand il ne sonne pas, je l’entends. Même lorsque je suis entrain de dormir et pas de garde, je l’entends. Mais c’est quelque chose de réconfortant alors, il rentrera à la maison avec moi. Très bien. Doutez-vous de vos pairs et de ma supervision ? Que je finis par demander en tournant le visage vers la jeune femme. Je veux savoir si elle va tout remettre en questions ou si elle va juste comprendre qu’elle ne peut pas faire ce genre de choses - pas avec moi du moins. Elle a fait une chute en voulant retirer ses décorations d’Halloween. Une chute de tension, sur un marche pied, ce n’est jamais bon. Que je dis rapidement. Et cette dame m’a rappelé ma mère. Elle voulait toujours tout faire elle même malgré la maladie. Je ne m’épanche pas sur le sujet et ajoute juste Elle s’est déboitée l’épaule dans sa chute mais rien d’autre. Elle devrait sortir dès demain. On la garde en observation par précaution. Si c’était un autre patient, je ne l’aurais pas fait, je dois bien l’avouer. Mais ça, je ne compte pas l’avouer.
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    Lien du postJeu 25 Nov - 10:14
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    02 11 21

    @Valentin A.-Jenkins


    Outrepasser les règles, franchir les limites, et ne plus parvenir à contrôler les pensées qui s’entrechoquent, beaucoup trop vite. Je soupire longuement, comme si ça pouvait faire revenir à leurs rythmes normaux, les battements de mon palpitant. « Et bien, si vous êtes bien où vous êtes, respectez donc en les règles. Nous sommes tous là pour apprendre. Enfin, vous. » J’en affiche une expression presque outrée, pour la piqûre de rappel sur mon statut d’interne pas encore chirurgienne confirmée. J’en ai presque du mal à avaler si bien que je me tais. « L’adaptation ne sera que plus glorieuse si vous êtes prête pour le changement. » Les poings, dans mes poches, je les referme fermement, jusqu’à enfoncer mes ongles dans mes paumes, je tente de pallier ses airs suffisants. De ne pas être à nouveau une bombe à retardement. Ne pas dégoupiller. Ne pas recommencer. Ne pas lui donner de quoi me rabaisser. Mais ne pas pouvoir m’empêcher de demander si elle va bien. Si elle connaîtra d’autres demains. « Très bien. Doutez-vous de vos pairs et de ma supervision ? » Mords-toi la langue Taylor plutôt que de lui cracher au visage. Ca empêchera le naufrage. Puis au moins, je me rassure en me disant qu’il a commencé sa phrase par « très bien » et très bien, c’est parfait. Je ne peux pas cacher le fait que je suis soulagée. « Elle a fait une chute en voulant retirer ses décorations d’Halloween. Une chute de tension, sur un marche pied, ce n’est jamais bon. » J’approuve en un hochement de tête. « Elle s’est déboitée l’épaule dans sa chute mais rien d’autre. Elle devrait sortir dès demain. On la garde en observation par précaution. » Et je hoche une fois encore. Ne pouvant pas garder entre mes lèvres le « Merci. » que je me permets de souffler. J’ignore même le pourquoi je le dis, je le fais. C’est ma première tumeur, mon premier miracle, je sais bien que ce n’est pas déontologique de réagir comme ça. Sauf que c’est plus fort que moi. Ma langue sur ma bouche, j’humidifie en me donnant une seconde de répit. Je me dois d’avoue que pour le coup, je réfléchis. « J’ai… » bon dieu, faites qu’on ne me renvoie pas chez le psy. Je jure que les crises d’angoisse n’ont pas repris. « fini. » mon spectacle, mon craquage, et d’ailleurs même ma journée. « Sinon euh… Bienvenue ici. » Non, je ne cherche pas à l’amadouer, promis. Montrer que je ne suis pas qu’une furie.
     
     

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    Lien du postMer 1 Déc - 9:48
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    Les vérités sont rapidement énoncées. Je veux bien accepter des centaines de choses mais il y en a d’autres… Nous n’avons définitivement pas élevés les cochons ensemble et je refuse de me prendre une morale folle de la part de cette jeune femme. Elle est pleine de bonnes intentions, je le vois bien mais je ne peux pas me laisser marcher dessus et la laisser me manquer de respect de la sorte. Quand un supérieur à tort, je n’ai rien contre les discussions, contre la rébellion mais là, il n’y avait vraiment pas besoin de la déranger et elle était demandée ailleurs alors… Je crois qu’il va falloir que je me renseigne un peu plus - et un peu mieux - sur toutes ces habitudes qu’ils ont pour voir où je peux mettre de l’eau dans mon vin et où je ne fléchirai pas le moins du monde. Je refuse de le faire si ce n’est pas pour le bien du patient. Là, c’est une histoire d’égo et je ne changerai pas ma façon de faire et de lui exposer les choses. Elle doit faire confiance à ses pairs et avancer au rythme des divers cas qui la suivent. Il y a de l’émotionnel là dedans et ça, ça finit toujours mal. Quand on s’attache, c’est que l’on mélange et les réflexes sont moins bons quand c’est le cas. Pourquoi ? Parce qu’on réfléchit avec son coeur plutôt qu’en réponse aux faits purs et simples. Pas comme des robots mais avec le même traitement factuel. En tout cas, Mme O’Connell va bien et elle pourra même aller la voir en quittant mon bureau. Je n’ai pas laissé glisser l’information, je lui ai volontairement donné parce que ce qu’elle fait de son temps libre, je n’en ai rien à faire. En tout cas, elle est bien moins bavarde maintenant. Mes yeux sur elle, quand elle me dit qu’elle a fini, je lui offre un signe de tête et repasse de l’autre côté de mon bureau. Si elle a fini, tant mieux, parce que j’ai des tonnes de dossiers à remplir et je sens que je vais passer plusieurs heures ici. Ça ne vient pas vraiment du coeur, je me trompe ? Que je demande, un léger regard dans sa direction alors que je retire ma blonde blanche et l’accroche sur mon porte-manteau à la droite de mon bureau. Et quand mon corps ne fait plus dos au sien, je dis Merci quand même. Je m’assois dans mon siège, retrouvant mon ordinateur et mes dossiers. Mais je ne la quitte pas des yeux pour autant. Vous êtes bientôt assignée aux urgences ? Parce que je pense que ça va être très intéressant. Et mon intérêt, elle l’a piqué.
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    Lien du postLun 6 Déc - 15:27
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    02 11 21

    @Valentin A.-Jenkins


    Je ne sais plus ce que je fais, je n’ai plus le contrôle, j’ai du mal à fonctionner. Et un rien peut me faire déboulonner. J’ai peut-être trop de pression, je ne sais pas. J’ai envie de dire que j’ai besoin de vacances mais les choses ne marchent pas comme ça. Parce que je reviens d’un été paradisiaque. Parce que je n’ai tout simplement pas le choix. Mais j’ai conscience que je dois me calmer, car je ne suis plus une première année. Car les émotions, on se doit d’apprendre à les maitriser. Que cela m’a déjà coûté de me retrouver à parler avec un docteur désigné pour m’écouter. Et me donner le droit de reprendre mon activité. Je ne suis pas folle. Je ne suis pas dérangée. Je ne suis pas elle. « Ça ne vient pas vraiment du coeur, je me trompe ? » Le bienvenue ? Si un peu. Mais s’il ne m’avait pas parlé comme à une enfant, j’aurais pu faire mieux. « Merci quand même. » J’en lève les yeux au ciel, et abdique en hochant le visage par la positive. Toujours pas réceptive.

    Et je l’observe à la finalité, retirer sa blouse, s’asseoir à nouveau derrière son bureau. Le côté petit chef, je me dois d’avouer que ça risque de me taper sur le système nerveux. Je n’aime pas beaucoup devoir répondre aux ordres d’un homme présomptueux. « Vous êtes bientôt assignée aux urgences ? » La question, elle laisse glisser sur mon visage un voile d’incompréhension. Avant de faire la liaison. Assignée aux urgences afin de bosser à ses côtés. Que ce soit lui qui doive me guider. Il me semble évident que là, tout de suite, le schéma me déplaît. Alors je déglutis, je recherche l’information dans mon esprit. Et par esprit de rébellion, justement, je ne peux pas me retenir de lui souligner que ; « C’est vous qui êtes devant l’écran. » Autrement dit il est plus proche de poser les yeux sur le planning. « Mais si ça vous importe, » je vais prendre un avertissement à poursuivre sur cette lancée, « je peux vous tenir au courant. » Insubordination ça fonctionne comment ? « Sur votre bipeur. » Je le jure j'apprendrais le numéro par coeur. Et se retenir de craquer un sourire moqueur. L’air rieur.
     
     

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