L'étudiant, dont la main glisse la peluche discrètement dans son sac, ralentit le pas dès lors qu'il s'est suffisamment rapproché d'elle. " Tu me dois encore quelque chose, alors, on va éviter. " Mais les dettes sont quelque chose qu'il ne peut se permettre, son portefeuille répondant toujours présent pour les effacer, trouvant toujours rapidement un terrain d'entente avec ses créanciers. Alors à l'idée de ce mot dont le sens lui échappe, il réagit avec surprise et étonnement, en rit presque nerveusement parce qu'il ne se souvient pas de lui être encore redevable de quoique ce soit. " Ah oui, et quoi? "

Mais Romi est d'humeur a être bougon, alors moi, je continue à jouer les plus fines, plutôt que les plus cons. Je sais qu'il va finir par craquer, parce qu'on ne se dispute jamais bien longtemps. Et on est loin d'un conflit, ici et maintenant. Alors mes prunelles s'arrêtent sur un petit coffre que je vais ouvrir, rapidement, récupère un trophée, et reviens à côté continuer à marcher. " Tu m'as cherché. " Et tu sais combien j'aime gagner.

@Roman H.-Abbott

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et voilà quand c'est pas les paillettes c'est la peinture. un savant mélange qui bousille une fois de plus son visage. il aurait préféré de la boue, au moins ça c'est bon pour la peau contrairement à ce truc toxique. autant dire que suki va vraiment se demander ce qu'il a fait aujourd'hui. ce n'était pourtant pas une session de body painting. le t-shirt qui sert une nouvelle fois de torchon, risque sans doute de finir à la poubelle après cet après-midi riche en couleurs. heureusement que monsieur gagne quelques bouteilles de tequila en compensation. d'ailleurs ce serait bien qu'il remette à nouveau la main sur l'une d'elle.

Encore un étudiant désœuvré qui vient de pénétrer à l'intérieur et son regard qui s'éternise sur les étalages, à la recherche des biens qui leur étaient - il y a encore peu - presque réservés, suscitent maintenant son intérêt. Il leur faut réagir et les attraper en premier, faire comme l'amérindienne l'avait suggéré et se reconcentrer sur la compétition pour laquelle ils se sont tous deux engagés. " On en parlera peut-être plus tard ", mettre cartes sur table une bonne fois pour toute pour repartir du bon pied.

L’objet dans mon sac, je continue mon avancée qui me donne une bonne excuse pour poser les yeux partout sauf sur elle. Et son “ Jaloux? “ il me décroche un rire amer. Pris pour un con plus que jaloux, sans aucun doute. Je déteste cette manie qu’elle a de manipuler la vérité plutôt que de m'avouer les choses telles quelles. « Non, c’est pas mon style. Je te le laisse. » Une réponse à côté de la plaque, maigre tentative d’humour, bien trop tranchante pour en être réellement. « Si tu le dis. » Les excuses sont faites pour s’en servir. Le problème, c’est que je ne sais pas - ou plus - avec lequel de nous deux elle joue.