Perkins Hotel dimanche 31 octobre 2021
Sérieusement, faut pas être très lucide pour se rendre dans un endroit pareil après les évènements de l'année passée. Une invitation mystérieuse, un lieu complétement abandonné et flippant et que font bonne partie des étudiants de l'université ? Ils y vont tête baissée bien sur. Tu juges mais ça ne t'empêche pas de faire partie du lot, t'as été pour suivre ton copain mais maintenant que t'es là tu regrettes un peu. Tu prends un verre, une larme d'alcool au fond, noyée dans l'abondance de soda, t'es pas à l'aise dans la foule depuis cette fois là au bar. Hors de question de lâcher du regard une seule seconde ton verre, t'es est presque rendue malpolie lorsque tu ne regardes pas ton interlocuteur dans les yeux, t'es trop concentrée à la tache. Tu salues poliment quelques pforzheimers avec lesquels t'étais en train de discuter, et te mets à la recherche de ton mec pour lui dire que tu comptes t'en aller, t'as juste envie de rentrer. Ton costume est à première vu vraiment canon et mets en valeur la moindre de tes courbes, mais dès que tu fais un mouvement ça fait beaucoup de bruit et c'est surtout inconfortable au possible. Pour la discrétion on repassera. Tu trouves un escalier et grimpes quelques marches avant de te retrouver dans un long couloir. Y'a quelques rires, des discussions, la musique en fond, drôle de sensation qui te prend, t'es vraiment pas à l'aise ici. Tu pousses la porte d'une première pièce et y glisse un regard furtif, tu serais bien plus efficace à tenter de l'appeler. Demi tour et l'écran de ton téléphone éclaire le couloir qu'il l'est très faiblement. Du bruit derrière toi et tu sursautes en activant ton spray au poivre à l'aveugle et en criant. Tu sais même pas où tu vises, c'est instinctif. Finalement cet accessoire du déguisement ne sera peut être pas que décoratif et vraiment utile.

#rplibre

Soirée de l'horreur après l'année passée, une façon d'appréhender les choses autrement. Il y a un an, tu croyais que t'allais crever et ta vie prenait une nouvelle tournure. Aujourd'hui, c'est le chaos qui règne dans ton existence. Sapée comme la Nonne du film éponyme, tu te balades au coeur de l'hôtel, défoncée à la coke et alcoolisée. Tu sais pas trop si t'es heureuse d'être là ou angoissée plus qu'autre chose.
Tu passes dans un couloir avant de te prendre un spray au poivre dans les yeux. « Ah putain d'merde, ça brûle ton truc ! C'est quoi ton problème ? » que tu gueules à l'attention de la personne qui t'a attaquée avec son truc. Tu peux même pas la discerner à cause de ça. T'as envie de l'insulter sur trois générations d'ancêtres.

@Lana Killbane Plus de peur que de mal lorsque tu réalises que le bruit derrière toi venant bel et bien d'un être humain et pas d'un truc étrange provenant d'ici ou d'étudiants adeptes de foutre une frousse pas possible aux autres. Tu ne la reconnais pas tout de suite mais au bout d'un instant devine qu'il s'agit de la cousine d'@Ottis Heimann, pour avoir déjà vu son visage sur les réseaux sociaux ; t'avais jusqu'alors pourtant jamais eu la "chance" de la rencontrer en face. "y'a pas à arriver derrière les gens comme ça sans s'annoncer dans un endroit pareil !" tu lui cries dessus en retour. Elle a les mains devant les yeux, et merde, est-ce que ton instinct a su si bien viser que ça ? Pour le coup t'aurais clairement qu'il en soit autrement. "viens faut qu'on te trouve de trouve de l'eau pour que ça arrête de piquer…" tu t'adoucies quelque peu d'un coup.

@Katalia Borgia | Comme si le sort s'acharnait encore sur toi le 31 octobre, sans déconner. C'est moins pire que l'an dernier, mais ça aussi tu t'en serais bien passée. Ça pique les yeux, canaux lacrymaux en souffrance, tu te retiens d'insulter la meuf en face -ou presque- de toi. « J'savais même pas que quelqu'un était dans le coin, putain. » T'es de mauvais poil, ça s'entend. Froide mais pas agressive, c'est déjà ça. « Va falloir que tu me guides parce que j'vois que dalle avec ton pshit de l'enfer. » C'est officiel, l'an prochain, tu resteras derrière ton bar.

@Lana Killbane Le ton froid et agressif, c'est bien simple t'as qu'une envie c'est de tourner les talons et te barrer d'ici sans un mot, elle ne mériterait que ça. De l'abandonner à son propre sort et tant pis ce ne sera plus ton problème. Mais c'est la cousine de ton mec alors tu décides de faire un effort. Tu roules des yeux et ciel et soupires longuement alors de te pencher pour attraper son poignet et déposer sa paume sur ton avant bras. "ok suis moi." il va falloir redescendre au rez-de-chaussée, impossible de trouver de l'eau courante pas ici. Le seul moyen serait de trouver une bouteille d'eau, mais y a t-il vraiment de ça ici ? De l'eau minérale à une soirée pareille ?! T'as pas le choix, tu vas devoir trouver. "continues d'avancer, y'a aucuns obstacles devant toi." tu t'impatiences car t'es vraiment pas rassurée dans ce couloir sombre qui semble sans fin.

@Katalia Borgia | Tu soupires pour essayer de te calmer, mais t'as clairement le seum de t'être pointée dans cette soirée. Tu sais même pas à qui t'as à faire. Et le fait d'être touchée par une inconnue, ça te crispe un peu. Mais tu laisses faire, t'as pas le choix. « J'peux te faire confiance à cent pour cent ou tu vas te venger parce que je t'ai un peu agressée verbalement et j'vais me prendre une porte ? » Tu ricanes un peu mais t'es pas sereine. T'allais lui demander son prénom quand une sensation désagréable de froideur emplit la pièce. « Quelqu'un a ouvert la fenêtre ou cet endroit c'est la merde à mort ? »

@Lana Killbane Elle s'adoucit quelque peu la blonde, elle fait des petites blagues narquoises alors que si les rôles avaient été inversés, tu l'aurais très probablement maudit dans toutes les langues "c'est bon tu ne crains rien, je n'ai pas l'habitude de m'attaquer aux plus faibles." puis te souvenant qu'elle est de ta belle famille, tu claques doucement ta langue sur le palais avant te reprendre "je veux dire, t'es déjà momentanément aveugle par ma faute, je ne veux pas non plus que tu termine bossue. allez viens on avance, c'est flippant ici." A ce moment là une brise glaciale passe sur vous et tu comprends rapidement que t'es pas la seule à le ressentir car elle fait une réflexion. "non non… pas de fenêtre à l'horizon." à vrai dire t'y vois pas grand chose, le couloir est beaucoup trop sombre. T'as une drôle de sensation qui te parcourt le corps, tu commences à flipper sérieusement et de ta main libre tu reprends pour tenir fermement dans le creux de ta paume le spray au poivre, comme si ça pouvait y changer quoi que ce soit "vite dépêche on va pas rester ici toute la nuit !" t'insistes avec un ton pas vraiment aimable, t'as tendance à perdre tes moyens lorsque tu stresses beaucoup.

@Katalia Borgia | S'en prendre aux plus faibles.. t'as envie de lui envoyer un chassé dans les jambes pour la faire tomber mais deux infirmes dans cet endroit, c'est clairement un mauvais plan alors tu te contiens. « T'as raison, on va se sortir pour arroser mes yeux et après j'me tire tout simplement d'ici. J'ai pas spécialement envie de revivre l'expérience de l'année précédente. » Parce que tu fais la guerrière mais tu la sens s'amorcer cette angoisse au fond de toi. Et c'est encore pire quand elle te dit qu'il n'y a aucune fenêtre dans les parages. Toi qui crois en toutes ces choses que le commun des mortels ne voient pas, tu comprends que vous êtes pas seules. « Oh putain le mauvais délire. » Elle est pas super agréable quand elle te dit de bouger, mais t'en tiens pas rigueur. Si tu voyais correctement, tu aurais clairement pris les devants, mais là, tu dépends d'elle. « Bah accélère et j'te suis mais préviens moi dès obstacles, l'inconnue. »

@Lana Killbane Hôtel de malheur, tu sais très bien que t'aurais jamais du venir ici. C'est grâce à Ottis ça, enfin plutôt à cause de. T'as voulu le suivre, jouer à comme si de rien n'était, que tu pourrais gérer, mais tu gères rien du tout. Surement pour ça que t'étais sur le départ pour le prévenir, juste au moment où t'es tombée sur elle. Tu sors ton téléphone de ta poche, toujours pas de réseau, vous allez devoir vous débrouiller toutes seule pour trouver un moyen de vous échapper de ce couloir. Tu gardes le téléphone en main, activant la lampe de poche même si t'as plus beaucoup de batterie, tant pis. Elle parle de l'année précédente, est-ce qu'elle était là aussi dans la maison de ce fou furieux… ? Mais c'est surement pas ni le moment ni l'endroit pour te la jouer tentative de confidences, clairement qu'elle n'a pas l'air enclin pour cela en plus. T'es lasse, blasée, plus que flippée, tu veux juste partir d'ici. Reléguée à un simple rôle de guide, tu prends le pli et attrapes son autre poignet pour la diriger correctement et pour pas qu'elle ne se prenne un mur "oui allons y barrons nous d'ici !" Escalier enfin trouvé, libération ! "vite !" tu lances encore une fois d'un ton vraiment pas aimable, mais cette sensation de fruit derrière vous, c'est carrément traumatisant. Une fois en bas t'as l'impression de pouvoir enfin respirer. "c'est bon on y est !" parmi la foule de fêtards, avec beaucoup plus de lumières, de musique, de mouvements autour de vous. Ca n'a jamais été étrangement aussi rassurant. Tu vois sur un bar une bouteille d'eau et des serviette, tu les attrapes pour les humidifier et lui tends le papier humide pour qu'elle les passe sur ses yeux. "tiens." Et t'excuser de la mésaventure sinon ? Non, pas pour toi.