"Je n'ai jamais dit le contraire." dit-il simplement. Ils étaient fous tous les deux et il la soupçonnait même secrètement de l'être encore plus. Un match évident, qui expliquait facilement cette alchimie qu'ils avaient tous les deux. Peut être que dans un monde où Stan ne serait pas un vrai homme à femmes, il ne l'aurait pas trompé et ils auraient pu faire quelque chose de cool ensemble. Mais avec des si on refait un monde et la question n'était plus d'actualité aujourd'hui. Les bras de Quincy entourant la nuque de Stan, elle commence à le titiller, histoire de lui rappeler qu'elle avait elle aussi un pouvoir sur lui et pas des moindres. Elle pose ses mains exactement là où il le faut pour lui donner envie de beaucoup plus que ce qu'ils peuvent faire sur cette plage à la vue de tous. Il rit quand elle lui propose de rester exactement là où elle se trouve et ce n'est pas lui qui va l'en empêcher. "Ah tu peux rester là tant que tu veux..." lui dit-il doucement. "Et tu te rends compte de ce pouvoir que maintenant ? Mon dieu, t'as une jumelle ?" lui demande-t-il en riant. Elle lui repose la question, t'a-t-elle manqué Stan ? Qui te manque à toi ? Il n'en sait rien, un peu sûrement. "Si j'dis non tu me fais manger le sable ?" lâche-t-il en haussant les sourcils, plantant son regard dans le sien. Profitant d'un instant d'inattention, il l'attrape par les hanches et la renverse sur le dos, à côté de lui. "Peut être bien un peu, ouais." avoue-t-il, se moquant d'elle et de ses cheveux plein de sable.

@Stan Rutherford | C'est bizarre, comment je peux te connaître autant et ne pas te connaître à la fois ? Certes, tu n'as pas dit le contraire, mais parfois, tu me laisses penser le contraire. Et c'est ce qui me fait peur en fait, le Stan d'avant est encore là, okey je ne le nie pas, mais il n'est pas seul, car le Stan de maintenant, celui que j'ai découvert lors de notre rupture, me fait toujours peur. Quand je suis avec toi, je me sens à la fois apaisée, mais aussi craintive. Je ne saurais pas l'expliquer. Peut-être parce que la confiance que j'avais en toi, a été mise à rude épreuve, presque piétinée et c'est pour cela que quelque part, j'ai encore peur de toi. Il va falloir que je réapprenne à te faire confiance, mais ce n'est pas demain la veille que ça arrivera. J'imagine qu'il faut du temps pour ce genre de chose. Il faut que je chasse toutes ses pensées négatives de ma tête, et c'est ce que je fais. Puis regarde toi comment tu me balances de rester sur tes jambes avec presque le sourire de pervers la... « Sale obsédé va ! » Tu ne penses qu'à ça ou quoi ? Oké, moi, je te provoque, je te titille, mais toi, c'est limite si tu ne baisses pas ma culotte pour me donner un coup de reins et ça me fait rire, j'y peux rien. Je manque néanmoins d'avaler ma salive de travers lorsque tu fais allusion à une jumelle. « Peut-être bien que je suis la jumelle et que ça me plaît bien de jouer le rôle de Quincy, la terrible. » espiègle, je suis perdue dans cette sensation de béatitude, de peur de mal agir et c'est quand même bizarre. Je n'ai pas le temps de répondre à ta question que tu profites de cet instant d'inattention de ma part pour me prendre par les reins et me coucher sur le dos. Mes cheveux s'imbibe vite de sable et ça te fait rire, tandis que moi, ça me fait grogner. Sérieux encore un "peut-être ", c'est un oui ou c'est un non ? T'es toujours sur la retenue, comme si c'était un crime d'avouer à son ex qu'elle l'avait manqué. Je m'assoie soudainement accompagné d'une poignée de sable. « T'en as pas marre des "peut-être" ? Sois un peu plus explicite. La différence entre nous, c'est que moi, je n'ai pas peur d'assumer et de dire ouvertement que tu m'as manqué. » Sur ces mots, ma poignée s'élève au-dessus de ton visage et je laisse glisser tout doucement le sable entre tes lèvres. Comme une chute de sable qui s'abat sur ton visage. Allez, mange toi ça Stan ! Je me redresse ensuite pour prendre la fuite, courir sur la plage, rire qui s'échappe de mes poumons. Je remarque un gros boloss au loin et histoire de t'échapper, je cours vers lui, le contourne pour me cacher derrière son dos. Tu vas faire quoi maintenant Stan mh ? D'ailleurs, je penche légèrement la tête sur le côté, par-dessus l'épaule de cet inconnu et je te tire la langue, provocatrice. Que vas-tu inventer pour que monsieur boloss s'écarte de ton chemin et te laisse passer ? Mh ? Je suis curieuse de voir si t'as toujours de la suite dans les idées.

Il éclate de rire quand elle le traite d'obsédé. C'était une semi vérité à vrai dire. Oui on ne connaissait pas Stan pour être réservé sur le sujet, il aimait le sexe et ne s'en était jamais, ô grand jamais caché, avec personne et encore moins avec Quincy. Et puis d'ailleurs, si c'était quelque chose qui la dérangeait, elle n'aurait jamais accepté d'entretenir ce genre de relation avec lui actuellement. Cela avait été inattendu et quand bien même il avait confiance en lui et son pouvoir de séduction, il n'aurait jamais pensé qu'elle oublie le passé au point de revenir à cette alchimie qu'ils avaient ensemble. Il pensait même que c'était bénéfique ou du moins que leur relation d'aujourd'hui était bien meilleure qu'il y a des années. Sûrement parce que cette fois, il n'était pas question de couple entre eux et qu'il n'existait aucune forme ou responsabilité d'exclusivité. C'était fort possible. "Dans ce cas la jumelle est pas mal aussi." répondit-il bêtement. Il la renverse dans un moment d'inattention pour qu'elle se retrouve imbibée de sable et il n'en suffit pas de plus pour le satisfaire. Si ça pouvait un peu la faire taire et qu'elle arrête de lui réclamer qu'il lui avoue qu'elle lui avait manqué, ça l'arrangerait. Il était pas vraiment à l'aise avec l'idée de lui dire ça et même si une part de lui était vraiment content qu'elle arrête de lui faire la gueule, il préférait ne pas lui en dire trop. Sait-on jamais, qu'elle s'y habitue. "Non j'en ai pas marre. Et je t'ai couru après quand t'as quitté ce magasin, j'pense que c'est suffisant non ?" S'il se fichait royalement qu'elle lui reparle ou non, il l'aurait laissé filé sans s'en soucier. Il n'a pas le temps de renchérir qu'elle lui déverse une pluie de sable sur la tronche, laissant des grains pénétrer dans sa bouche. La garce. Elle s'enfuit directement, le laissant prendre dix secondes le temps de réaliser. Secouant sa tête pour faire partir le sable de ses cheveux, il se relève à son tour, apercevant Quincy se cacher derrière une pauvre mec qui n'avait sûrement rien demandé. Quelle gamine cette fille. Le gars le regarde de haut en bas. "Bon mec, j'sais qu'elle est jolie et tout... T'as tout intérêt de la garder vers toi mais... entre nous..." lui dit-il, un sourire en coin, s'approchant doucement du mec. "...au lit c'est pas ouf." lâche-t-il, haussant les épaules. Si ça n'aurait sûrement aucun impact sur le mec qui ne semblait pas comprendre dans quoi il s'était retrouvé, Stan était persuadé que cette pique allait faire sortie Quincy de ses gongs. Et c'était bien ce qu'il cherchait là.

@Stan Rutherford | Putain, il n'y que toi pour me faire jalouser d'une jumelle qui n'existe même pas. Je fronce les sourcils, retrousse le nez. Faussement déçue. « Il n'y qu'une seule et unique Quincy. Deux, ce serait la cata. » Parce que je sais bien que je suis une calamité. Qu'une fille comme moi, il n'en n'existe pas encore sur cette terre. Peut-être dans une autre dimension, qui sait ? Tu rappliques aussitôt sur une réflexion qui laisse à désirer. Si je ne te connaissais pas, je croirais que tu m'as couru après parce que je te manquais. Je secoue la tête et je t'arrête tout de suite. « Arrête, on sait très bien que ce n'est pas pour ça que tu m'as couru après. C'est juste parce que tu n'aimes pas qu'on t'ignore. C'est juste ton égo qui t'a poussé à me courir après histoire de découvrir pourquoi je t'évitais. » Je ne suis plus dupe Stan. Je ne suis plus la même que tu as dupé il y a longtemps. Certes, je t'ai cédé à nouveau mon corps, mais ça ne veut pas dire que je vais boire tout ce que tu me racontes. La confiance, elle n'est plus tellement d'actualité. J'avale tout ce que tu me dis, mais ne pense surtout pas que j'y crois aveuglément. Alors ouai, tant que tu ne seras pas plus explicite, tant que je ne verrais pas de la sincérité dans tes mots, dans ton regard, je ne croirais que dalle. Voilà la nouvelle Quincy que tu as créée. Après donc ma petite farce, je me suis élancée pour échapper à ta petite vengeance, me cachant derrière un géant, tel une gamine qui s'assume. Par contre toi, oh mon dieu, tu viens t'approcher du gars pour lancer une très fausse rumeur à mon sujet. Blasphème ! Tu n'as pas osé faire ça ? Putain, tu sais comment me faire sortir les griffes ce n'est pas possible... Je suis sur le point de sortir de ma cachette, lorsque je m'arrête soudainement. Ton sourire, ton regard, je les connais. Tu me lances ton venin juste pour que ça m'énerve et que je vienne à toi toute seule. Sacré Stan, t'as failli m'avoir. Je recule et reprends ma place initiale. « Il ne raconte que de la merde. Comment peut-il savoir ça alors que je n'ai jamais couché avec lui ? Je ne le connais même pas. Depuis t'aleurs il n'arrête pas de me suivre pour que je lui donne mon numéro ! C'est un obsédé, je vous jure... » Qui va-t-il croire ? Toi qui me cours après ou moi qui cherche à t'échapper ? Évidemment, c'est moi. Puisque l'inconnu t'attrape carrément par le col de ton chemisier prêt à t'en coller une. Oula... Ô, combien c'était drôle de voir tes jambes décoller du sable, mais ce n'était point où je voulais en arriver. Alors rapidement, je sors de ma cachette, posant mes mains sur le bras de l'inconnu. « C'est bon arrêtez ! C'était une blague ! On se connaît, je voulais juste le taquiner. Pas besoin d'en arriver à la violence. » L'inconnu te libère de son emprise non sans me lancer un regard qui me glace sur-le-champ. Pouaaa, je ne suis pas tombée sur un plaisantin. J'ose quand même lui envoyer un signe de main et un sourire pour le remercier de ces quelques minutes assez drôles quand même, même s'il n'avait pas l'air de vouloir plaisanter lui.

Aouch, elle vise juste la Quincy. Elle avait terriblement raison. Plus qu'une histoire de qui à manquer à qui, s'il avait fallu qu'il la rattrape en sortant du magasin pour lui parler, c'était bien une question d'égo. Parce que Stan, il a un égo énorme, tellement gros qu'il saute aux yeux de n'importe qui. Sa prétention et son arrogance le trahisse à coup sûr avec tout le temps et Quincy connaissait ce côté de sa personnalité probablement presque mieux que personne. C'est d'ailleurs ce même égo qui l'avait poussé à accepter son attirance pour la meilleure amie de la brune à l'époque. C'était triste mais réussir à avoir deux meilleures amies en même temps, au même niveau, cela avait été un excellent moyen pour lui de booster son égo et sa confiance... au détriment de la leur, probablement. Il hausse les épaules, s'avouant vaincu par l'analyse perspicace de la jeune femme. Mais de toute façon il n'a pas le temps de répliquer plus que ça qu'elle lui envoie une fournée de sable dans la figure avant d'aller se réfugier derrière un mec qui se pavanait tranquillement sur la plage. Préférant la piquer elle plutôt que de se justifier, il se prend finalement une sale remarque de Quincy en pleine tronche, qui n'a pour unique résultat de chauffer le gars derrière lequel elle s'était cachée. Stan comprend directement que c'est le genre de phrase qui va le faire sortir de ses gongs et ça ne manque pas, il lui saute directement à la gorge, l'attrapant par le t-shirt, prêt à lui en décoller une quand finalement Quincy intervient. Il veut quoi lui, c'est quoi son problème ? On attaque pas les gens comme ça. Faut se tenir, bordel. Relâché de l'emprise du gars, il s'écarte dans un mouvement brusque, remettant en place son t-shirt. Non il n'allait pas en faire toute une histoire, ce mec n'avait rien à avoir là dedans et honnêtement, il n'avait pas envie de partir en baston en plein milieu d'une plage pour les conneries de Quincy."Je me demande comment tes conneries ne t'ont pas fait de retrouver dans des histoires vraiment glauques sérieux." il soupire, jetant un regard assassin à la brune. Voyant que le gars à côté avait du mal à décrocher et les regardait de travers, il prit un malin plaisir à remettre Quincy dans la sauce. "Bon allez tu t'excuses auprès de monsieur pour l'avoir dérangé et on s'en va." il savait que c'était bien plus humiliant pour elle d'en arriver là, elle qui pensait juste faire une petite blague qui au final aurait pu mal tourné.

@Stan Rutherford | Je me le demande aussi Stan, je me demande comment mes conneries de ne m'ont pas trempée dans des histoires vraiment louches. Je me demande encore plus, comment mon père ne m'a pas encore rapatrié à Londres. Peut-être bien que ça l'arrange de me garder ici ? « C'est vachement bizarre que mon père ne m'ait pas rapatrié à Londres. » Pouce et index caressant mon menton, je fais mine de réfléchir. Et puis j'explose de rire lorsque tu me demandes de m'excuser auprès de l'inconnu que j'ai pris un malin plaisir à berner. T'es vraiment sérieux là ? J'alterne mon regard entre toi et le mec en question. « Arrête, il va finir par croire que je suis tombée in love de lui. » Je secoue la tête et je soupire. Okey, tu l'auras voulu Stan. Je m'approche de l'inconnu allongé sur son transat et je me penche carrément, mains qui viennent appuyer mes genoux, regard qui fixe le sable et cheveux qui tombent en cascade sur mon visage. « Je vous prie de bien vouloir excuser ce faux pas qui ne me ressemble pas. Parfois, l’émotion nous mène sur un chemin dangereux qui rend irrespectueux. Mille pardons et toutes mes excuses sincère cher monsieur ! » Après des mots enjoués bien-sure, parce que ça me ressemble tout à fait de faire ce genre de conneries, mais chut, je redresse ma tête et offre un regard brillant à l'inconnu. Devant une mine si sincère, il craque, il me sourit. Par contre, je ne m'attendais pas à ce qu'il pose une main sur le haut de mon crâne pour me caresser la tête comme on le ferait à un gosse. Okey. J'ai envie de disparaître là. Parce que c'est honteux et quelqu'un derrière moi doit être pété de rire. Je ne te regarde même pas en fait, je sais que tu es mort de rire, moi, je reprends la marche sur la plage, je prends la fuite, je presse le pas, les joues complètement rouges.

Et bien dis donc, un truc auquel Stan ne s'attendait pas c'est qu'elle s'exécute si facilement. Présenter ses excuses à ce mec était complètement humiliant étant donné qu'il ne s'agissait de rien de grave non plus, elle n'avait pas tué sa mère. Mais Stan ça le faisait vraiment marrer de voir ça. Et il ne s'attendait pas en rire autant, surtout quand il voit la main du mec en question tapoter la tête de Quincy après ses excuses. Ah ça non, il ne l'avait pas vu venir et il ne pu vraiment pas s'empêcher d'exploser de rire. Il aurait du filmer ça, mon dieu il espère ne jamais ô grand jamais oublier cette scène si comique. N'assumant absolument la honte monumentale qu'elle venait de se taper, le brune prit ses jambes à son cou et prit la fuite, loin d'avoir le courage d'assumer devant lui ce qui venait de se passer. Continuant de se tordre de rire, Stan reprit finalement ses esprits pour aller retrouver Quincy. Arrivant à sa hauteur le long de l'eau, il l'attrape par le cou, passant son bras au dessus de ses épaules, sans pour autant s'arrêter de rire. "Oh bordel c'était in-croy-able !" s'exclame-t-il un grand sourire scotché sur le visage. "Vraiment merci pour ce grand moment de divertissement Quincy, j'oublierai jamais ça !" continue-t-il, posant sa main sur son ventre pour se forcer à arrêter de rire autant. Il allait avoir du mal à s'en remettre.

@Stan Rutherford | Pourquoi il n'arrive que des merdes à moi ? Pourquoi je suis autant malchanceuse et pratiquement poisseuse ? Si je pouvais, je prendrais une pierre et je la balancerais dans le ciel, à celui qui prend plaisir à se jouer ainsi de moi et de ma vie. Je marche ultra rapidement, et je n'ose pas tourner la tête pour voir où t'es, parce que ça m'arrangerait bien que tu sois partie, mais non, fallait que tu profites de cet instant si humiliant pour te foutre de ma gueule. Actuellement, je suis aussi rouge qu'une tomate et c'est la première fois que je rougis, même mes oreilles le sont OMG. J'ai tellement envie de me faire si petite, mais je ne peux pas. Surtout quand tu me rattrapes et passes ton bras autour de mon cou pour me coller à toi. Je tourne la tête, prunelles qui capturent les tiennes. « Ce n'est pas drôle, arrête, j'ai envie de disparaître... » Ma voix est plutôt calme, parce que cet imbécile d'inconnu m'a mis six pieds sous terre et que toi, t'en profites. « J'aurais dû vous laissez vous en coller une chacun, j'aurais pu moi aussi m'éclater à me foutre de vos gueules. » Eh, Stan ? Tu n'as pas l'impression de prendre un peu trop tes aises-là ? Je fixe finalement le ciel tout en marchant, étirant mes bras, je prends petit élan en te donnant un coup de boule sur ta hanche, histoire que tu t'éloignes de moi. « Tu prends un peu trop tes aises Rutherford ! » T'es plus mon mec, t'invite pas comme ça en me rappelant ce que nous étions. Je forme une boule de sable mélangé à l'eau, ça par contre ça fait ultra mal. Et je la lance sur toi. « Si tu savais comme je te DÉTESTE ! » Ouah ça se voit tellement Quincy. Tu le détestes tellement, que t'aimes bien fourrer ta langue dans sa bouche. Anyway, sourire revanchard, je re forme tout suite une deuxième boule. Tu vas me le payer spece d'avorton ! Rira bien qui rira le dernier.

S'arrêtant quelques secondes de rire pour aller retrouver Quincy qui s'était enfuie, il l'attrapa en posant son bras sur ses épaules, la collant à lui. Elle était mignonne, toute gênée de ce qui venait de lui arriver. Il était bien rare de la voir ainsi, quoi qu'il se doutait bien que ce genre de mésaventure avait du lui arriver bien plus d'une fois dans sa vie. Même un aveugle saurait le voir chez elle. "Oh soit pas vexée... C'était mignon de te voir te faire tapoter dessus comme ça comme une gamine qui a vraiment été vilaine..." dit-il, contenant fortement son rire. Mais il pouffe quand même parce qu'il se trouve super drôle, et ouais. Il fronce les sourcils quand elle lui envoie un coup de hanche pour se défaire de lui, s'écartant presque d'un mètre. "Je les ai déjà prise mes aises !" lâche-t-il, une moue vexé sur le visage. C'était un signe d'affection mais visiblement, madame Stoker préférait la guerre parce qu'elle lui hurle qu'elle le déteste et lui envoie une boule de sable dessus, manquant presque de toucher un point très sensible. "Fais gaffe à ce que tu fais !" la prévient-il mais il la voit déjà s'atteler à former une seconde boule. Et lorsqu'elle s'apprête à la lancer, il se rue sur elle, l'attrapant par les hanches pour la porter tel un magnifique sac à patate. "Ah ouais ? Tu me détestes ?" lui demande-t-il, marchant jusqu'à l'eau. "Quincy Stoker, vous avez été un très vilaine fille et vous méritez une sacré punition..."  s'exclame-t-il, marchant dans l'eau pour s'approcher d'un fond plus profond. "Un dernier mot ?" demande-t-il sadiquement, un sourire en coin, avant de la lâcher d'une façon monumentale dans l'eau.

@Stan Rutherford | Autant, j'aurais été toute seule, autant, j'aurais été moins gênée, mais t'es là et ça change carrément la donne. Parce que je te connais et je sais que tu ne vas pas pouvoir t'empêcher de te moquer. Je grogne, je retrousse une nouvelle fois le nez et je pose mes paumes sur mes yeux. « Ce n'est pas mignon, c'est humiliant. Surtout. Surtout face à toi. »  J'écarte quelques doigts et quand je te vois rire encore, je soupire à haute voix te donnant une petite tape sur l'épaule. « Rho ça va t'arrêtes de rire maintenant, t'as jamais vu ce genre de scène ou quoi ? » Pour la peine, je t'envoie un coup de boule et m'écarte de ton emprise. T'as l'air vexée en plus. Sérieux ? Ce serait presque plaisant dit donc. « Shsssst ! Cause à ma main, tu veux ! » Je te tends une paume pour te narguer. bitch please. Histoire de bien me venger, je débute une bataille de boule de sable, sauf qu'à la deuxième boule, je te vois foncer vers moi. Lâchant immédiatement le sable, je m'apprête à fuir lorsque tu me rattrapes. Rire qui éclate entre mes charnues, j'essaie tant bien que mal de me libérer, mais en vain. Pourquoi t'as un corps si bien bâti ? Et ces muscles, sérieux ! Je te déteste tellement Stan. Je te donne même des coups dans le dos, mais tu ne sentiras rien, je parie, parce que je cogne comme une femme tout simplement. « Non, non et non, pose moi, je te dis andouille ! » Sacré petit connard, je vous jure. Je n'ai même pas le temps de dire un dernier mot, qu'il me jette à l'eau. Mais vous savez quoi ? Tu n'as pas en face de toi quelqu'un qui se laisse faire parce que j'ai pris soin d'agripper ton col avant la chute et ainsi, t'attirer avec moi sous l'eau. J'ouvre les yeux et je me rends compte que t'es juste en face de mon visage, mains encore posées sur ton col, je t'attire soudainement à mes lèvres. Je ferme les yeux et je tente de respirer à l'aide de tes charnues. J'ai toujours voulu savoir si c'était vrai qu'on pouvait respirer ainsi sous l'eau et sa marche. Ouai, carrément.