of running back to you  ★ ─ w/ @Maxine Edwards

ça se veut malencontreusement maladroit, les mots qui sortent autrement que ce que t'avais imaginé. déclaration foirée à la hauteur de vous, totalement fucked up. d'où il venait ce besoin d'avoir ce qu'elle avait ? de fréquenter les mêmes personnes pour parvenir à te les approprier ? créer une dépendance, toile d'araignée qui ne menait qu'à toi et sur laquelle elle n'avait de cesse de tomber sans parvenir à se relever. c'est pas entièrement de ta faute, en grande partie faut le reconnaitre, mais t'étais pas celui qui avait choisi d'être l'idole du foyer. unique fils pour deux familles, à exceller partout, aussi bien à l'école, que dans les activités et la vie intime. et à la fin de la journée c'est ça qui compte, qui portera avec fierté le nom de sa famille et le transmettra aux futures générations. c'est ça ton unique tort max, c'est c'est maxine et pas maxime dans le fond. ça et aussi le caractère de merde qui va avec. nan j'sais pas ce que ça fait, désolé ? t'aimerais savoir, t'as une petite idée malgré tout. à avoir été ériger au statut d'icône, te donner le bon dieu sans confession ainsi que les présents qui vont avec. mais t'avais fait la part des choses, à parfois la laisser sous la lumière avec toi, ou en prendre soin par derrière. l'agacement visible sur ton visage. c'est pas ce que je voulais dire. incapable de le vocaliser clairement, lui faire part de la tempête sous le torse qui fait rage quand tu la vois, à animer le myocarde comme s'il s'agissait d'un cataclysme qui ravage tout sur son passage. la seule à parvenir à t'apaiser, trouver la justesse pour t'adoucir et calmer les pulsions. tu baisses les bras, laisses le passage de libre, main qui claque la portière quand tu te retournes brusquement. ouais c'est ça ! à court de répartie. seulement les semelles qui piétinent le sol, à amorcer un mouvement vers la place conducteur, te raviser, revenir en arrière, jeter un regard sur la silhouette qui s'éloigne. ça marche pas tes caprices avec moi max, t'as compris ? hausses le ton au fur et à mesure qu'elle creuse l'écart entre vous. gamine. à peine articuler pour toi-même, pulpe qui dégage les yeux quand les cheveux viennent s'en mêler. et c'est pas la peine de venir pleurer ce soir quand t'auras la crève pour que j'vienne, j'viendrais pas max ! t'entends ? j'viendrais pas ! les mains en porte voix quand la pluie semble redoubler comme une provocation, les secondes qui passent, minutes ? t'en sais rien, juste à rester planter là, tee-shirt qui colle au derme avant que tu te décides à rentrer à l'abri. essuis-glaces en marche, prêt à amorcer la marche arrière. le moteur qui vrombit avant le départ glissant, les mains crispés sur le volant. pourtant tu prends l'autre sens, à réduire l'allure pour scruter les passants et t'arrêter finalement en plein milieu de la route, vitre que tu baisses. montes et j'tamène acheter ce que tu veux à la pâtisserie. tu fixes droit devant toi, sécurité désactivée en ignorant les klaxons derière.

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of running back to you  ★ ─ w/ @Maxine Edwards

t'as toutes tes raisons du monde d'enrager, parce qu'elle refuse de t'écouter en continuant à fuir comme ça. t'es coincé, tu peux pas abandonner ta voiture et encore moins t'aventurer à la suivre avec si elle continue à en faire qu'à sa tête. en plus, elle en tire quoi à marcher seule, complètement trempée, quand toi t'es loin d'elle ? non, tu saisis pas sa nécessité à s'obstiner, elle le reconnait elle-même. elle reviendra. ce que toi tu veux, c'est qu'elle le fasse maintenant, quand tu lui tends une nouvelle fois la main pour effacer les emportements qui t'ont submergé. elle le sait tout aussi bien que toi, que t'ouvres trop grand ta gueule pour sortir des horreurs cinglantes, celles dont on a du mal à se défaire. mais t'es aussi, par de rares occasions, capable de lui démontrer ta dévotion. autrement t'aurais pas été défigurer adrian, renvoyer alex chez lui ou même te détacher de beverly. non y a les plus belles déclarations d'amour qui tirent des larmes, ni même celles qui font que le coeur loupe un battement. mais y a des actes, parfois douteux, pas toujours réfléchis, mais tu fais preuve d'un désir d'aller de l'avant, avec elle. mais tu vois le bout du tunnel, quand elle finit par s'arrêter, t'es prêt à même rien dire sur le fait qu'elle ruine l'intérieur en cuir. sauf que non. le mobile qui tombe sur le siège tandis que les gouttes tombent en trombe à l'intérieur, les ongles qui se plantent dans le volant avant que t'assènes un coup dedans, klaxon qui retenti en écho aux autres des impatientes derrière. j'men bat les couilles, fais ta vie. et là t'en peux plus, les rejets à répétition, c'est juste pas fait pour toi. les roues qui crissent sur la route inondée maintenant. tu t'en voudras, mais tu l'assumeras pas, tu lui diras même pas en réalité. vérité que tu nieras même si elle finira par revenir, elle le fera, elles le font toutes. pourtant t'as le regard rivé dans le rétroviseur intérieur jusqu'à ce qu'elle ne soit plus visible. de l'histoire des perdants, t'es le plus grand ryung.

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