of running back to you  ★ ─ w/ @Maxine Edwards

et c’est si dur à comprendre ? la seule chose à ne pas faire, l’unique tentation à laquelle ne pas céder, mise au clair dès la première année. à scander que tout ce qui se passait entre vous c’était personnel, que jamais personne ne pouvait le prendre en exemple et tenter de reproduire pareil. tu le tolères pas, tu l’acceptes pas, c’est inenvisageable. alors pourquoi, qu’est-ce que ça pouvait lui apporter de se comporter comme ça ? c’est incompréhensible, encore plus quand on connait à quel point il avait toujours été sur la corde raide. plus audacieux que les autres, parce qu’il avait débarqué qu’après, à se prendre pour le héros qui viendrait délivrer la pauvre maxine piégée par l’horrible pseudo meilleur ami. plus t’y penses, plus tu sais que tu peux pas passer outre, ça serait laisser la porte ouverte à d’autres affronts comme ça, t’en as conscience, il a commencé et il finira. sauf que toi aussi, à vouloir réduire l’écart, échapper à l’entrave qu’elle force avec son corps quand elle sait que t’oseras jamais rien faire contre elle. l’espace d’un instant où t’es libre, les mots qui semblent faire le même effet qu’une langue étrangère à ne pas parvenir à te concentrer dessus, c’est idiot, c’est primaire. max, s’teuplait. comme tenu en laisse, à l’image d’une bête enragée qui souhaiterait seulement s’échapper, poursuivre ce qu’elle fait de mieux. puis ils s’éloignent, plus ta la gorge qui se serre, à avoir du mal à respirer, parce que tu perds là ryung. c’est exécrable, être lucide quand il suffirait seulement d’un geste brusque, que tu la repousses avec plus de force ou que tu te débattes plus vivement. elle pourrait pas te retenir, elle ferait pas le poids. prison mentale où tu trouves, à détourner le regard, cesser l’inutilité de ton combat. c’est bon. visage qui se baisse à fixer les chaussures, les mains qui viennent doucement s’appuyer sur les épaules pour la faire reculer. c’est bon j’te dis. ton vaincu, à te dégager pour t’éloigner sur la pelouse avant de t’assoir par terre, tête dans les mains pour te convaincre de pas y retourner.

credits img/gif: chrysalis
code by lumos s.

of running back to you  ★ ─ w/ @Maxine Edwards

t’en as conscience, loin d’être bête quand il s’agit de comprendre les choses. le seul truc, c’est que dans ce genre de situation tu peux pas agir autrement. c’est immature, à te comporter comme un enfant en pleine crise d’adolescence et qui doit se confronter à l’autorité, pique de testostérone qui vient s’ajouter pour enflammer davantage les pulsions regrettables. et t’es étonné, qu’elle se soit pas défendue, que ses ongles soient pas allés lui lacérer le premier bout de peau à l’air libre. ou tout simplement un coup bien placé pour lui faire cracher sa fierté de gars blessé. ça aurait plus simple, tu serais passé après pour finir, puis tu te serais occupé d’elle comme elle tente de le faire. mais tu sais max, tu sais qu’il lui est impossible de redescendre aussi facilement ? parce que ça tourne autour du jeu, les mots qui font de la peine, les actions qui se moquent, mais quand ça vient de quelque d’autre, y a plus aucun contrôle. mais tu veux si fort faire taire les instincts destructeurs, à t’en prendre à lui et n’importe qui souhaitant bloquer ta route. à fermer les yeux, les doigts qui passent avec frénésie sur le crâne pour calmer les muscles tendus par l’adrénaline. sa voix qui revient à la charge, la nécessité de l’apaisement qui s’y oppose, continue d’ignorer les appels pour ne pas te concentrer sur autre chose que le flux de pensées toujours plus sombres. à te détourner de sa présence quand elle vient prendre place à tes côtés, souffle fort pour vider l’esprit pourtant empoisonné. la lassitude soudaine dans le corps à te laisser faire, l’accueillir au plus près de toi quand pourtant le visage se tourne ailleurs, pantin entre ses doigts quand elle se niche comme un parasite. t’es pas en sucre. marmonnes quand le simple contact de son dos contre ton torse parvient à faire ralentir les palpitations, inspirations plus régulières quand la tête tourne moins et que la gorge se dénoue. pourquoi t’as fait ça ? hein, pourquoi tu l’as empêché d’avoir des problèmes ? j’fais comment maintenant ? et c’est plaintif, à envisager les prochains jours où tu verras son visage dans tous les cours, le bal où il se pointera sûrement et le reste. t’as cru qu’il allait comprendre la leçon qu’avec ça ? parce que toi t’es pas sûr, t’avais pas pu lui faire regretter comme tu voulais ce qu’il avait osé faire.

credits img/gif: chrysalis
code by lumos s.

of running back to you  ★ ─ w/ @Maxine Edwards

la dualité qui t'anime perpétuellement, le seul à posséder le droit de lui nuire, lui faire subir les pires affronts quand ça pouvait t'arracher un léger rire. mais rendre ça possible aux autres, ça n'avait jamais fait parti du contrat. ils l'avaient su, se rapprocher de toi ça signifiait le faire d'elle aussi, l'inverse tout aussi véridique. à la fois différents et si complémentaires, parvenir à vous apaiser dans les pires instants, mais aussi à éveiller les sentiments enfouis. l'étrange mécanique de votre relation dont ils ne comprenaient rien, à l'exception qu'il ne fallait justement rien y comprendre. j'me serais arrêté quand il aurait arrêté. ou plutôt quand tu aurais été épuisé, que les muscles n'auraient plus répondu à la soif de vengeance, ou que la rage ne t'aurait pu aveuglé. mais ça aurait pas été trop loin, ça va jamais loin. puis là, il a déjà de quoi se cacher le visage quelques jours, apposer de la glace sur les marques bleutées pour éviter que ça gonfle. mais demain il sera pas là, parce que tu te retiendras pas. t'as fini de trouver des excuses ? c'est marmonné en mordant l'intérieur de la joue, même quand tu sais qu'elle a raison, parce que ça serait dommage de ruiner ta vie pour un manque qui ne vivra qu'une triste existence sans que personne ne le regarde. c'est pour ça qu'il avait déraillé, à croire l'espace d'un instant qu'une fille comme elle pouvait s'intéresser à un gars comme lui. pitoyable. vraiment, avoir l'illusion qu'elle était atteignable. la fraîcheur sur la peau quand la pluie commence à s'imposer sur le terrain, fuite commune des quelque cheerleaders encore en place et des curieux qui s'étaient aussi posés dans les gradins. c'est rien en comparaison de la tiédeur qui vient s'écraser sur ta gorge, à en faire oublier les poings rougis par les coups. à t'abandonner une seule seconde, les yeux qui se ferment plus paisiblement à sentir le souffle contre le derme. m'appelles pas comme ça. à le réduire à cet état où c'est le palpitant qui contrôle, suavité brusque dans les doigts qui viennent saisir le menton. stupide. dans un murmure à peine audible quand tu te perds dans ses grands yeux, les larmes salées portées disparues. les paumes qui viennent s'essuyer sur le jean quand tu te relèves, chasser les brins d'herbes venus s'y coller. t'attends quoi ? à commencer à avancer, mains dans les poches pour aller récupérer tes affaires.

credits img/gif: chrysalis
code by lumos s.

of running back to you  ★ ─ w/ @Maxine Edwards

car c'était plus simple d'agir de cette façon que de montrer au monde entier que t'étais capable d'être comme les autres, ryung trop bien pour s'abaisser à la faiblesse des sentiments. pourtant tu venais d'en faire une belle démonstration, passionnelle, sanguine, qui prend aux tripes quand on touche à l'être aimé. because you love her. et même si ça avait été avoué, à elle du moins, t'avais encore du mal à ce que ça en devienne une habitude. naturel qui revient vite à la charge, feinter l'indifférence quand tu prends ton sac, incapable de reprendre une conversation normale jusqu'à la voiture. ne pas accorder un regard quand tu te concentres faussement sur ce qui se passe devant toi, à poser négligemment la tête contre la vitre au feu rouge interminable, attention attirée par le téléphone qui vient troubler le silence. et tu devines, tu sais, que c'est l'un des parents. possiblement les tiens, préférablement les siens. faux sourire qui se plaque sur tes lèvres quand t'entend la voix qui résonne dans l'habitacle. madame edwards, la plus belle femme au monde ! comment vous allez ? depuis le plus jeune âge à les avoir charmer par ta malice, enfant rieur et farceur qui attirait toujours les regards sur lui, encore plus de leur côté, pauvre couple qui n'avait hérité que d'une maxine. cinéma quand pourtant t'es sincère, à les aimer presque autant que ta propre famille, comme s'il n'y avait aucune distinction. humeur quelque peu relevée, à écouter le sourire en coin les compliments, résultats sur le dernier match de lacross ou encore la photo envoyée à ta soeur pour montrer à quel point t'étais juste beau. pourtant tu redeviens silencieux sur le sujet épineux des vacances, les dents qui viennent se planter dans la lèvre inférieure pour t'empêcher d'arracher le téléphone et prendre la suite, max clairement désireuse de t'enfoncer. madame edwards, hey ramènes le portable par-là-- à te pencher plus que de raison pour pouvoir capter son attention, la main qui lâche le pommeau pour venir se poser sur sa cuisse. j'voulais des vacances un peu plus intime pour notre premier voyage ensemble, mais j'peux pas bouder maxi-chou parce qu'elle veut rester avec vous, j'comprends. les doigts qui glissent mécaniquement sur le genoux avant de te redresser. mais j'reviendrais quand même avant la rentrée au manoir pour voir tout le monde. et aussi prendre ta petite dose de hype avant de reprendre les cours.

credits img/gif: chrysalis
code by lumos s.

of running back to you  ★ ─ w/ @Maxine Edwards

classique tentative de te rapprocher d'elle mais tu te heurtes à la froideur glacial de la contrée maxine, impitoyable en tout temps. main renvoyée comme si t'avais la peste, pourtant t'es sûrement porteur d'une chose bien pire. arrogance, perfidie, un beau florilège de tous les maux du monde dans un si grand corps, ça loge. coup bien placé en plein dans l'égo, à lever les yeux au ciel quand elle remet sur le tapis le mensonge de la dernière fois. t'es prêt à riposter, dire que le nombre de fois où vous plaisanter ensemble ça peut prêter à confusion, mais surtout que tu tolères pas les conneries comme ça. sauf qu'elle t'en bouche un coin, elle dément pas la mère edwards. mais la suite va vous choquer aussi. même pas besoin de blanchiment de dents pour avoir l'émail aussi blanc que le tien, suffit juste de passer son temps à sourire comme un idiot à chaque fois que le clan te donne raison. et là tu sais que c'est reparti pour un tour, même pas besoin d'en rajouter une couche quand ça part d'elles-même à se chamailler pour une phrase de trop. maman edwards, on doit vous laisser on arrive bientôt, mais on se voit le week-end prochain ? je viendrais du vendredi au dimanche, on prévoit un barbecue ? ouais ? allez, bisous ! monopolises la parole avant de tendre la main pour appuyer sur l'écran pour raccrocher. voiture qui pile au même instant quand tu la gares dans une rue adjacente à la principale, le moteur que tu coupes avant de te tourner vers elle sans laisser le temps de protester. descends. manque de réaction à ta demande quand tu te penches pour actionner la poignée de l'intérieur. descends j'te dis ! t'aimes pas te répéter et ça s'entend, l'impatience qui s'empare de toi à aller même jusqu'à détacher sa ceinture avant d'en faire de même, le corps qui se glisse en dehors du véhicule avant de le contourner, max le poids mort qui semble ne pas entendre tes instructions. t'es obligée d'ouvrir la portière pour l'en extirper, les deux mains qui se plaquent de chaque côté pour forcer le contact visuel, visage qui se penche vers elle. t'es genre la meuf la plus casse-couille de l'univers, y'a pas pire que toi. c'est vrai, même beverly elle est pas aussi reloue, parce que quand tu lui disais de fermer sa bouche botoxée, bah elle le faisait tout simplement. arrêter de m'emmerder max, de faire ta gamine avec tes parents pour que ça me retombe dessus. parce que premièrement, c'est pas possible, et deuxièmement, c'est pas cool. t'en oublies même la pluie qui s'est accentuée depuis votre départ, les mèches humides qui collent au front. j'le montre mal, j'fais mal aussi, parce que ... parce que c'est comme ça. jamais été le plus fort pour les explications, c'est pour ça que tu préfères les laboratoires aux grands oratoires. mais j'taime max, alors me fais plus chier comme ça. j'essaye, ok ? de faire des efforts, de mieux te comporter, enfin parfois, et même de tenter de régler les choses autrement.

credits img/gif: chrysalis
code by lumos s.