outfit » t’espères juste que tout le monde a conscience que tu l’as amené ici avec son consentement, un taux élevé de surprise certes, mais elle était d’accord pour l’avalanche de baisers qui avait déferlé. du moins le premier, les autres ils étaient un peu tomber comme des cheveux sur la soupe, du genre à rester coincer dans la bouche sans qu’on parvienne à s’en débarrasser. du grand kwang tout craché, à ne plus savoir quand s’arrêter parce que tout semble être si naturel. si on oublie la teinte pantone 179c sur le visage de minji. t’as pas été éduqué comme ça, à sauter sur les filles au détour du tunnel à requins et encore moins à lui ruiner son son rouge à lèvre, ou baume, franchement tu sais plus maintenant vu comme tu l’as annihilé. good boy qui tend la patte pour se faire pardonner, ça t’étonnerait même pas qu’elle cavale à travers tout l’aquarium en hurlant à la folie et qu’après ça tu te retrouves bloqué sur tous les réseaux, paraît que ça arrive de plus en plus ça. la tête qui acquiesce prêt à rebrousser le chemin pour retourner dans le monde réel, celui où y a encore les petits vieux au regard trop insistant, bientôt ils demanderont à être invités au mariage. mais elle s’en va pas la minnie, du moins pas dans le bon sens. faudrait juste qu’elle se penche pour ramper à moitié et sortir du votre bunker, mais que dalle. cap droit sur l’île jue sur laquelle elle vient encore échouer ses lèvres. réprimes fortement le sourire qui veut naître sur le visage, tu vois qu’elle est tout aussi dingue que toi. tu t’emballes moins, effusion plus discrète à seulement saisir ses mains pour lier les doigts ensemble, faudrait pas finir par lui faire des bleus sur les joues. c’est ça dont tu rêvais, folie réciproque à être tomber pour l’autre, on est au niveau d’alice dans le terrier du lapin là, tête la première dans le pays des merveilles. i’m not so much into the fish anymo— phrase coupée quand des phalanges se cognent contre la vitre, parents impatients avec leurs enfants qui attendent la place. yeah, let’s go see the sharks now. tu te racles la gorge, tips qui repassent brièvement dans la chevelure pour te redonner un air moins débraillé, ça va t’as juste taper un sprint pour venir ici, rien d’autre. acrobatie et contorsion ultime pour en ressortir en sifflotant innocemment sans croiser les yeux accusateurs. i hope they’re not your students. murmurés dans l’oreille quand tu ne lâches plus la main pour retourner au tunnel bleuté. 

outfit » elle se sent comme ces adolescentes amourachées qui se cachent dans les angles des couloirs pour voler des baisers à leurs premiers copains. bon, si on omet qu'ils sont dans une bulle et qu'y a pas d'angles, de ce fait, on est pas trop loin de cette réalité là. à sentir le sang qui monte dans les joues, chaleur diffuse quand elle revient s'inviter contre sa bouche timidement, avide d'un contact imaginé trop longtemps. oui, deux semaines, c'est longtemps, d'accord. sauf qu'arrive un moment où il faut redevenir une adulte responsable, quitter la petite bulle, quitter sa bouche, aussi. mais les doigts qui viennent se serrer autour des siens ont la fâcheuse tendance à lui donner envie de prolonger son séjour dans cette bulle cinq étoiles, spacieuse - pas du tout. et quand l'air se retrouve, que son front épouse le sien, et que ses lèvres s'étirent dans un sourire mi-timide, mi-"tropmordue2toi", l'extérieur intervient, rompt la magie, moue déçue de la brune qui pourrait presque fusiller du regard les coupables si elle n'avait pas conscience du lieu qu'ils monopolisent. oops. l'impression d'être une délinquante, quand sans relâcher la pression de ses doigts elle suit le grand brun à l'extérieur, sous les regards médusés des parents et de leurs marmots. i have no idea, let's walk away, fast, and never find out... rire enfantin de la poupée qui se dirige tranquillement vers le tunnel où les prédateurs ont été, plus tôt, royalement ignorés. c'est pas que depuis le début, elle n'a pratiquement regardé aucun poisson, trop absorbée par une autre vue, mais... si.