outfit » nouvelle attraction gratuite, visite guidée quoique approximative de l’aquarium, banale vous direz, mais pas quand on est sur le dos du plus grand mammifère de l’aquarium. parce que tu les vois les autres jaloux, du bas de leur mètre moins quatre-vingt, ils sont tous soufflés de la vue que doit avoir la minji perchée comme ça. mieux que la tour eiffel, les escaliers en moins à se taper pour apprécier le panoramique. ça pourrait être de l’argent facile, proposer quinze minutes d’une chevauchée sur un kwang pure race contre quelques dollars. sérieux, t’as un business à portée de main et ça pourrait arrondir les fins de mois pour payer un nouveau robinet fonctionnel. esprit simple à se concentrer pour observer le poisson derrière le doigt, les sourcils qui se froncent quand c’est le néant que tu vois, enfin pas plus de poissons que de licornes dans ce bassin là. where ? there’s only my reflec— oh et ça se connecte, les petites cellules grises du cerveau qui viennent se tenir la main pour faire passer le message et comprendre le sous-entendu. oh oh, right, really pretty in fact. encore la petite vieille qui nourrit les pigeons en bas de l’immeuble qui te l’avait dit quand t’étais parti en mode coureur de fond. mais ça sonne différemment quand ça vient de minji, étrange ouais, t’es quand même plus branchée centenaire avec le dentier qui se décolle à chaque phrase, tu t’en contenteras pour aujourd’hui. thank you. frisson dans le cou quand elle y approche plus son visage, d’habitude c’est la zone hors d’atteinte, tu te sentirais presque tout vulnérable là avec la gorge à l’air maintenant que tu sais qu’une souris ça a les dents aiguisées. do you wanna see your family ? bouche qui se tortille pour garder l’impassibilité que tu maîtrises si bien à chaque coup foireux. et  tu sécurises ta prise avec les bras qui se resserrent, manquerait plus que de la faire tomber à l’eau, et t’as oublié ton maillot de bain pour aller la sauver. so where are the shark-ji ? à guetter les panneaux où s’affichent les silhouettes des animaux. ah, second floor ! hold on tight. parce que là ça va être sportif, on parle de monter deux étages entiers avec quarante-cinq kilos sur le dos, un exploit.

outfit » c'est une manière comme une autre de glisser un compliment, quand bien même lui a-t-elle déjà dit à plusieurs reprises qu'elle le trouve beau - il faudrait être aveugle pour ne pas s'en rendre compte - la plupart du temps c'est calé sur un ton humoristique, entre deux blagues, une énième ânerie sur laquelle elle rebondit ou sur laquelle il rebondira. et elle ne peut pas s'empêcher de rire, minji, lorsque de prime abord il ne comprend pas, rire qui l'aiguille probablement dans la bonne direction, tandis qu'elle noue un peu mieux ses bras autour de son cou. i mean it. et bizarrement, là, la minnie elle ne se tortille pas pour chercher un quelconque contact visuel, assez consciente que ses joues ne doivent pas être bien pâles à l'instant. et y a quelque chose de rassurant et d'apaisant dans la façon dont elle se serre contre son dos, c'est différent de l'étreinte cherchée dans les jardins du bmac, plus complice, tout en gardant une certaine douceur dans la façon qu'elle a de nicher son visage contre sa nuque. my family ? what do you mean ? enfant en déroute, ne comprend pas sur le moment, le rire qui remonte dans la gorge quand il la hisse mieux sur son dos, les mains qui s'accrochent aux jambes (( et le frisson qui ne manque pas d'escalader l'échine trop régulièrement )). les requins, évidemment. elle secoue la tête, suit les affiches de ses iris, guette l'annonce des fameux prédateurs marins, qu'il repère avant minji. wait wait wait i can go down ! les jambes s'agitent mais demeurent maintenues, quand les escaliers s'approchent à grand pas - littéralement, vous avez vu la taille de ses jambes ? - abandon de la gamine qui se hisse de nouveau et verrouille sa prise autour du torse masculin. don't let me down, don't let me down, don't let me down litanie répétée quand il atteint les premières marches.

outfit » scène récurrente depuis le soir où elle t’avait retourner à quatre-vingt degrés, agir sans se soucier de si c’est trop tôt ou non dans votre relation. c’est la première règle du kwang club, que clairement, y’en a aucune. à décréter que dès maintenant la visite se ferait depuis son poste de contrôle pendant que t’en profites pour travailler la rééducation de ton bras. il avait dit d’y aller doucement le docteur, mais il avait pas précisé les petites clauses écrites en bas de la recommandation. si on suit la logique, minji elle est loin d’être douce, c’est même une terreur de maladresse qui a du briser la confiance de plus d’un gars. mais effet inverse avec toi, on est parti sur un régime à plus de cent pour cent à passer tout ton temps avec elle et décupler les efforts. don’t wiggle like that, you’re the princess of the day. et toi le simple destrier, enfin on part davantage sur un âne têtu comme t’es à pas vouloir la laisser descendre. ça peut pas être pire que de te taper les vingt kilos de pommes de terre à monter seul à l’appartement avec une main valide, obligé de faire des pauses toutes les minutes pour pas perdre l’usage de l’autre bas. la prise qui augmente en pression contre ton torse, à croire que tu lui proposes de grimer l’himalaya en tandem. course effrénée qui s’arrête et le visage qui se penche légèrement vers elle, pas facile quand elle semble vouloir se cacher dans le col de ta chemise, mais tu fais avec. hey minnie, i won’t ever let you down, trust me. petite promesse qu’on glisse là l’air de rien, avec le sourire qu’elle verra pas mais qui pourtant expire la sincérité la plus réelle. t’en profiterais bien pour travailler les squats là avec un poids, mais pas certain que l’étrange ouistiti accrochée à toi comme à sa vie accepte. alors tu montes les marches une par une, prenant le soin de pas trop secouer le cocotier et éviter le mal des transports. regards amusés qui vous croisent à contre-sens et surtout plein de tendresse quand papy et mamie sont justement là à faire une pause sur l’un des bancs à l’étage. oh no, they’re here again minji, we’ll have to kiss. murmure avec la bouche pincée pour éviter qu’ils lisent sur les lèvres, comme si leurs lunettes à doubles-foyers leur permettaient ça..

outfit » la prise s'impose, retient les jambes de façon catégorique. et tel gandalf, le grand kwang le gris retient sa minji : vous ne descendrez pas, la gamine qui abandonne, resserre sa prise, le postérieur à moitié glissé en arrière à force de gigoter, ses bras accrochés maladroitement aux épaules qu'elle revient nouer autour de son cou. i feel more like a failed amazon trying to hold onto her horse, right now. de la guerrière minji des tatamis, ne reste qu'une gamine accrochée à son copain comme si en dépendait sa survie. elle entend des rires d'enfants derrière elle - ou devant ? elle sait pas, elle voit plus, le nez enfoncé dans sa chemise - à supplier qu'il ne la lâche surtout pas une fois dans les escaliers qui le mèneront à l'étage. et il est bien là, le palpitant, à coller contre sa cage thoracique lorsqu'il assure de ne jamais la lâcher, quand elle se contente de dissimuler un peu plus son visage dodelinant d'approbation de haut en bas. bizarrement, elle a confiance en toi, tu vois. et ce sont les rires qui font écho quand il monte les marches tout en la maintenant sur son dos, entrecoupés par les bonds qu'il fait sur chacune des marches. are you done ? are we done ? le plat retrouvé, la petite tête se redresse, repasse par dessus l'épaule pour observer les alentours jusqu'à ce qu'il remarque avant elle le couple de retraités croisé précédemment. oh. les paroles de mamie reviennent à l'esprit, au moment où elle voit cette dernière sourire dans leur direction. then maybe we should do it c'est murmuré, presque chuchoté au creux de son oreille. à se redresser un peu mieux, presque passer par-dessus l'épaule, on part sur de l'acrosport (ou une accro-minji, les deux passent, en l’occurrence), demande, les mèches brunes qui retombent devant son visage (on frôle la chute, en appui comme ça sur ses mains pour basculer devant la grande masse) : look at me et elle attend, minji, jusqu'à ce qu'elle tombe dans les grands yeux chocolat, tende une main jusqu'au menton pour approcher un peu son visage de celui qui lui fait face. can i...? et si elle s'invente un semblant de confiance en elle, minnie, elle a le coeur sur le point de s'évader de sa poitrine.

outfit » sans le vouloir c’est devenu une sortie familiale, manquerait plus que le gamin qui hurle à plein poumons et vous seriez tous réunis. tu ferais mieux de pas y penser trop vite, parce que autant tu les aimes bien les petits humains, mais pas quand les décibels frôlent celles d’une sirène de pompier. c’est pas non plus le moment le plus romantique à arriver au milieu du tunnel à requins qui rôdent au dessus, ni quand les anciens vous fixent avec le même sourire. franchement, de ceux dans l’eau et ceux sur le banc, qui te fait le plus peur ? c’est qu’elle a ce pouvoir dans son expression mémé, un mélange subtil de tendresse avec cette pointe de persuasion qui pourrait faire que tu pourras jamais lui dire non si elle te parlait. ouais, flippant d’être comme ça. le plus surprenant c’est qu’elle semble aussi parvenir à faire céder minji. when you, you were trying since day one. t’acceptes ta défaite, t’aurais du trouver une mamie gâteau le soir de ton agression pour lui voler ce premier baiser. what ? et tu peux même pas trouver une parade à ça, parce que t’as minji qui se croit carrément comme jack sparrow sur la grande voile du black pearl, à se tortiller dans tous les sens pendant que tu tentes de faire contre-poids pour vous éviter le naufrage. tu t’attends à voir son clin d’oeil, ou alors qu’elle murmure un sos quand tu tournes le dos aux entremetteurs, mais non que dalle, c’est ton visage qu’elle attrape pour le maintenir en face d’elle. t’es sur le cul, debout, mais sur le cul. à un point que quand elle s’approche c’est le néant dans ton cerveau, faudrait penser à contacter une ambulance car là on a une mort cérébrale, plus rien qui tourne. à tel point que les bras relâchent la pression à manquer de la laisser tomber quand deux minutes avant tu lui as assuré l’inverse. oh. my. god. i’m so sorry minji ! tu te confonds en excuse à essayer de la faire remonter sur ton dos comme avant, mouvement un peu brusque comme dans un rodéo, mais t’y arrives à peu près. please, stay with me a bit longer. tu la supplies avec cette petite voix plaintive d’enfant prit la main dans le sac de bonbons. mais tu la vois votre échappatoire, à foncer comme une fusée pour semer vos observateurs. traverser le couloir entier avant de rentrer dans une autre salle plus sombre et vide, les bras qui lâchent pour faire glisser la mini-loutre avant de lui attraper la main et de l’emmener sous la bulle de verre donnant une vision intérieure d’un des bains. c’est un peu étroit, tu dois te faire tout petit à rentrer presque les épaules et la tête aussi pour loger à deux. so, what you were saying ? oh l’innocence qui revient quand t’es à dix centimètres de son visage dans un espace presque clos avec des centaines de poissons autour.

outfit » est-ce qu'elle aura le courage d'aller jusqu'au bout sans se casser la binette au passage ou faire une crise de panique ? bon, déjà, pour commencer, être dans une posture plus confortable aurait sans aucun doute été plus judicieux, parce que là, on est en passe de la figure acrobatique olympique, mais également le crash magistral quand elle sent la prise autour de ses cuisses se relâcher. et... le corps qui chute en arrière. w-- kwang ? houston, on a un problème, elle va s'écraser en arrière, finir rétamée sous les yeux de papy et mamie, et elle pourra officiellement quitter ce pays, se noyer dans sa honte, s'imprégner de cette humiliation et.. et oh, une minji qui vole, dans l'autre sens quand il la rattrape in extremis, les yeux qui s'agrandissent, presque jusqu'à quitter leurs orbites. you.. you can let me go it's okay i-- laisse la mourir de honte après une énième tentative échouée de s'affirmer auprès de toi. mais il ne l'entend pas de cette oreille, monture qui s'improvise dans une chevauchée du désert (ou plutôt des tunnels de requins), fuite sous les rires de nos retraités préférés jusqu'à ce que la course s'arrête et qu'elle s'autorise à rouvrir les yeux quand elle sent son corps retomber sur le sol. et c'est limite si y a pas tout son système nerveux qui s'est mis en pause, à minji, l'électricité qui revient (court circuit ou alimentation, ça on ne sait pas) quand les doigts de kwang viennent chercher les siens, traînent la petite silhouette sous un dôme aquatique. et y a pas un mot, pas une réaction, elle est juste là, le dos qui tombe contre une des parois arrondie de la bulle, quand kwang se contorsionne pour entrer à son tour jusqu'à lui faire face. i.. et c'est reparti, à bafouiller comme un bébé parce qu'elle dessine le moindre de ses traits dans sa tête. too close. elle bat des cils, la langue qui glisse entre les lèvres asséchées. i was..saying.. allez, un petit effort, tu peux le faire minnie. nothing. inspire, expire. not close enough. i don't wanna talk, actually. et c'est reparti pour du pilote automatique, les doigts qui se tendent pour venir encadrer le visage, approcher son visage du sien. et puis merde. et c'est maladroit, même si on est loin du coup de boule, sa bouche qui vient frôler la sienne. elle veut pas parler. pas là.

outfit » c’est plutôt sympa dans le coin, une sorte de vingt mille lieues sous les mers, le kraken en moins et minji à la place du capitaine nemo. tu pourrais compter un par un les coraux autour de vous, chercher à leur donner des noms drôles en fonction des formes qu’ils prennent, ou remarquer que vous avez fait fuir un instant les habitants de l’aquarium avant qu’ils ne s’habituent à votre présence. ah aussi, voir que l’une des ampoules au-dessus est grillée, mais que la machine à faire des bulles fonctionne bien dans le coin à droite. t’aurais des centaines de choses à constater si t’y prêtais vraiment attention. mais une baleine bleue pourrait tout d’un coup vous tomber sur la tête que tu bougerais pas. t’en oublies même de cligner des yeux des fois, à seulement la fixer comme si c’était le soleil, à force ça pique. yeah. à chaque phrase le sourire qui descend un peu plus, et voilà, bravo kwang. ah. t’as tout gâché, fallait te lancer quand elle était prête, maintenant ça va être reparti pour deux semaines de préparation mentale pour qu’elle accepte juste d’embrasser ta joue. mais tu pouvais pas prévoir, t’as voulu bien faire en plus, à ne pas lui imposer les regards extérieurs qu’elle semble constamment éviter. t’as loupé le coche, mais dans le fond c’est pas si grave, y’en aura d’autres des opportunités, t’es plus si pressé que ça. until she’s back at it again. petit instant de latence, repenses à ce qu’elle vient de dire, remets le puzzle dans le bon ordre en activant le traducteur spécial byeon, et là t’as l’ampoule qui clignote dans ta tête. c’était sans compter ses doigts qui maintiennent ton visage quand le sien s’approche, nan nan, vraiment elle te file aucun indice sur la suite. et encore moins que c’est les lèvres qui commencent à s’effleurer, y’aurait pas moyen d’avoir un message plus clair et limpide que l’eau autour de vous ? en réalité y a surtout l’urgence que tu réagisses au lieu de faire l’imbécile. paumes qui prennent appui sur ses genoux pour t’aider à t’avancer dans l’équivalent d’un placard à chaussures, la belle vue en plus. elle est là te récompense, en plus de tous les moments passés ensemble, pouvoir rayer de ta liste la prédiction de la première rencontre. tu peux pas être sur un nuage, mais au fond de l’océan oui, à profiter pour la première fois des lippes de minji la sirène. les mains qui glissent à leur tour pour venir soutenir le visage et y aller plus passionnément, smack qui éclate à la fin quand tu recules ta face. raspberry ? question murmurée quand t’as sûrement le transfert de la couleur qui orne ta bouche maintenant.

outfit » i don't wanna talk. l'affirmation pourrait presque sonner le glas d'une fin, annoncer qu'il a loupé le coche, qu'il a poussé la carte de la taquinerie jusque l'ultime level, game over, try again. mais c'est pas vraiment le déroulement des choses à l'intérieur de la petite boite crânienne, ça va plutôt en sens inverse, l'impression d'être en plein rallye dans un virage serré, si elle manœuvre pas comme il faut, elle va finir dans le décor, minnie, et là, actuellement, c'est trop étroit pour qu'elle puisse aller où que ce soit. alors autant filer droit. les doigts qui encadrent le visage, et heureusement qu'il est plié, le kwang, sinon sa bouche elle l'atteindrait pas, et elle sent presque plus son coeur qui tape dans sa poitrine affolée, que la bouche du brun contre la sienne, peut-être parce qu'elle la frôle à peine, peut-être parce qu'elle est tétanisée contre sa vitre, l'impression d'avoir fait 90% du chemin, parce que les 10 derniers veulent pas venir. alors c'est lui qui vient. et dès qu'elle sent la pulpe des doigts de kwang autour de sa bouille, pression des lèvres en retour, y a tous les muscles qui se détendent, elle pourrait presque se liquéfier sur place et venir rejoindre les poissons dans son dos. l'apnée se relâche uniquement lorsqu'il entreprend de reculer, la question qui vient voler un rire cristallin à la poupée. elle pince les lèvres, probablement que ses joues ont pris le relai de la teinte framboise qu'il reconnaît contre sa propre bouche, le pouce qui se risque à venir en balayer la couleur avec délicatesse tandis qu'elle hoche la tête. raspberry. qu'elle confirme, inspire, expire, la course des mains qui s'achève finalement sur les épaules du brun. sorry elle sait pas trop de quoi elle s'excuse, du rouge à lèvres partagé ou du baiser volé, quoique ça n'a pas eu l'air de le déranger. they don't give any notice on how to kiss. et malgré elle, elle se met à rire, minji, à se moquer de son ignorance, de sa pudeur, quand pourtant elle est là, à le dévorer des yeux et lui sourire.

outfit » oubliez la fête nationale, ou même le nouvel an. c’est rien niveau feux d’artifices comparé à ce qui se passe actuellement sous le torse. on part sur un bouquet final en boucle, on a dépensé sans compter pour y mettre le paquet et c’est pas certain que ça cesse un jour. tu dois prendre en compte qu’elle était pas rassurée depuis le début de se jeter dans la gueule du loup, minji et son courage de nuggets qu’elle vient de prendre en main avec ton aide. t’es partagé entre la fierté un peu trop paternel, elle grandit si vite, c’est fou. puis aussi la folie qu’elle a provoqué dans une tête déjà trop agitée. sourire étiré quand t’as visé juste, tu sais maintenant que c’est sa marque de fabrique, la minnie’s touch avec supplément partage pour quiconque parvient à être méritant d’un léger peck sur les lèvres. tu peux deviner l’arôme sucré qui persiste à la commissure, goût de reviens-y si on veut ton avis. t’was cute, just like you. par pour rien que tu t’entêtes à crier cutie-ji à tue-tête, parce c’est bien ce qu’elle provoque chez toi, une vague déferlante de mignonnerie à en être gaga et même un peu baveux sur les bords. sentiment d’être deux gamins qui se sont cachés pour partager leurs premiers émois, les parents en moins à semer pour avoir la tranquillité. regards qui se soutiennent plus que de raison dans votre bulle protectrice, les pas lointains qui ne te feront détacher tes yeux de son visage poupin pour rien au monde. et les paumes qui saisissent les joues pour appuyer dessus, minji le poisson avec la bouche en cul de poule. il n’aura fallu que d’une fois pour te rendre totalement dépendant de la douceur des lippes, à y revenir sans réfléchir plus. c’est fou la décharge qui déferle dans le corps chaque fois, à croire que c’est aussi the first one. grand gamin qui s’amuse à rompre le contact pour mieux y retourner, échanges brefs qui claquent avant d’ouvrir les yeux, gros plan sur elle. oh. sorry minji. relâches tout pour retourner te terre dans ton mètre carré, même si les jambes s’entremêlent presque. i should have asked before. qui a dit qu’elle acceptait de tes effusions à l’infini après ça ?  

outfit » elle l'aurait bien voulu, ce mode d'emploi, quand même. on vous apprend à enfiler un préservatif sur une banane à treize ans, mais et les baisers, hein ? pourquoi on explique pas comment réussir un premier rendez-vous ? ou le second ? et tous les suivants ? elle marche en roue libre, minji, et c'est probablement pour ça qu'elle fait les deux tiers des choses de travers. le bras tordu, le coup de tête, lui tomber dessus, aussi, c'était pas mal, elle avait peut-être bu mais elle s'en rappelle. bon, cette fois, elle s'en sort visiblement pas trop mal, puisque monsieur affirme que c'était mignon. bon, elle fera avec. elle fera avec, et sans aussi. sans air, en l'occurence, puisque ses joues se retrouvent comprimées entre les grandes paluches du kwang sauvage qui nous fait un plongeon presque artistique. bon, peut-être qu'il aime bien la framboise, ça doit être ça, oui, absolument. et elle, c'est lui. surprise, elle garde les yeux grand ouverts avant que les iris chocolat ne disparaissent derrière les paupières, une main timide qui s'agrippe timidement au flanc, par-delà la chemise. et il est beau, baigné par les reflets du bassin qui les entoure, kwang. goût de trop peu chaque fois qu'il recule, de trop plein chaque fois qu'il revient. le coeur qui fait les montagnes russes. et quand il s'écarte, elle est presque pantelante, la môme, les lèvres qui se pincent pour former une ligne fine, et l'impression d'y sentir encore la caresse de ses lippes. it's... okay. i didn't ask as well. elle expire, relève les yeux vers les siens, les doigts qui se tendent pour venir chercher une de ses mains. and it's a.. very, very good surprise. les yeux restent baissés sur la paume qu'elle tient, à presque en dessiner les lignes. shall we.. continue this visit ? sortir de leur bulle, quand bien même pourrait-elle rester suspendue à lui ici comme un ouistiti ? et puis au cas ou, histoire de faire le plein de provisions, voyez-vous, ou au cas où elle oublierait quel effet ça fait, elle refait un pas dans sa direction, revient chercher sa dose de kwang. addict sans centre de désintox, à la bouche qui se fait toujours pudique, mais moins hésitante.