you don't really want me now
w/ @Maxine Edwards
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qu'est-ce que t'arrives à voir à travers tout ce cinéma ? que vous n'êtes que des enfants, bêtes, puérils, qui s'amusent de ce qu'on leur impose de suivre comme comportement. non, âmes sauvages qui n'en ont que faire des avertissements qu'on pourrait leur lancer en pleine face. don't play with the fire. c'est répété, assimilé dans les esprits. si il y avait bien une chose à respecter c'était celle-ci, pour ne pas brûler et avoir la marque des regrets sur la pulpe des doigts. mais c'est trop tard pour ça, tu le sais, ryung t'es loin d'être idiot. elle t'a déjà embrasé tout entier, et t'en redemandes, à te jeter dans le brasier qui te fait sentir plus que vivant. aucune autre, aucune n'était parvenue à le faire comme ça. qu'est-ce qui provoque ça ? l'interdit ? le jeu ? la haine ? t'es vile, tu révèles le plus mauvais chez les autres. maxine, elle a pas eu d'autres choix que de s'élever à ton niveau pour survivre. t'espères qu'elle reprennes ses esprits, qu'elle soit la plus consciente de vous deux. rejeté en arrière, tu savais qu'elle craquerait quand la tension atteindrait son comble, t'es prêt à déjà sortir les moqueries qui sont préparées, impatientes de célébrer ton outrage. mais ça devient doux, trop doux, laisse s'éteindre la ferveur pour qu'elle meurt et soit remplacée par autre chose, de la tendresse. u g h. mots échos, répercutent entre les côtes pour atteindre le myocarde pourtant à l'abri jusque là. restes de marbre, enfin tente de le faire quand tu pourrais flancher sous l'effet qu'elle a sur toi. mais ça te fait rire, à ce point ? t'es prête à aller aussi loin max pour gagner ? à t'abaisser à ce genre de sournoiseries quand l'inverse a été prouvé des milliers de fois ? et tu crois qu'il va tomber dans le panneau comme tous les autres gars qui s'effondrent à tes pieds quand tu poses le regard sur eux ? ryung, t'es au-dessus de ça. pulpe du pouce qui vient barrer le passage à ta bouche, fais pression sur la sienne pour mettre fin à ce qui semble être le pire supplice sur terre. je sais. que tu te moques de moi. et c'est l'assurance dans la voix, à peine soufflé quand les palpitations perdurent, que le torse peine à se soulever avec plus de douceur contre la peau libérée des entraves. doigt qui glisse jusque sous le menton pour l'amener jusqu'à toi. baiser passion. baiser poison. avant la collision des corps, main qui s'en empare pour mener jusqu'à la chambre, porte qui claque derrière vous quand le jogging rejoint le sol. immense masse qui prend place comme plus tôt dans le lit, regard impertinent qui glisse le long de la silhouette. montre moi. jusqu'où t'as perdu la tête.

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w/ @Ryung Minki
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elle pourrait haïr son coeur à cet instant, celui qui s'emballe dans sa poitrine pour apporter de la véracité à ses propos. mensonges, réalité. difficile de discerner le vrai du faux, le faux du vrai. est-ce qu'elle t'aimes max ? sûrement. parfois trop. c'est ce que disent les autres quand les réactions sont disproportionnées quand ça en vient à toi. mais elle nie edwards, ni en bloc les idioties parce que t'aimer serait perdre la plus grande bataille, pas vrai ? pourtant elle frémis, les sens en émoi à chaque contact, à ressentir toujours plus fort ta présence. espère presque que ça s'éternise, que tu ne prennes pas la fuite. n'étais-ce pourtant pas le but ? lancer le pire pour te faire plier ? l'esprit confus, ne plus savoir discerner elle même ce qui était réel ou non. pourtant, c'est toujours les même jeux, pas vrai ? à un niveau sûrement plus élevé mais toujours dans le même but. je sais. ça fait mal, heurte violemment l'épiderme. et pourquoi avoir espéré autre chose ? une réciprocité qui ne serait jamais d'actualité ? le coeur qui se serre à en donner la nausée et c'est pourtant les même lèvres qui se retrouvent. l'abandon qui ne trouve pas sa place. l'esprit qui s'égare, deux âmes sûrement trop abimés pour cohabiter ensemble. le souffle court, à t'observer avec insistance, l'angoisse d'aller jusqu'au bout qui siffle dans son esprit. l'après qui terrorise. combien de temps encore la malmèneras-tu ? pince ses lèvres, les pas hésitants qui conduisent pourtant jusqu'à toi, t'enveloppe de sa présence, son corps, quand c'est toujours elle et toi. dessine le contour de tes lèvres du bout des doigts, lucidité qui ne veut pas reprendre place quand elle le devrait. dis moi que tu m'aimes ryung. frôle tes lippes doucement, dis moi que tu m'aimes que c'est pas qu'un jeu même si tout serait oublié le lendemain.

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w/ @Maxine Edwards
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tu pourrais en perdre patience, saisir sa tête entre tes mains et la secouer, lui hurler dessus pour savoir ce qui ne va pas chez elle. arrêtes ça maintenant et contentes toi de perdre comme tu sais si bien le faire. c'est à toi de lever le drapeau blanc max, pas d'enlever successivement ce qui séparait encore les corps fiévreux. retrouves ta fierté, t'abaisses pas à lui, tu mérites mieux. and you both know that. c'est pas toi ryung qui est au dessus d'elle, t'en as que l'apparence, quand elle elle vit, elle ressent, elle est vraie. toi, une pile montée de toutes pièces de fierté mal placée à vomir qu'on continue de vénérer car t'es trop étincelant, mais tu brilles plus si on tourne le dos. et elle fait l'inverse, elle t'accorde tout le fuel dont t'as besoin pour continuer à lui faire du mal, elle s'expose trop à l'horreur que tu peux lui faire. chaque fois, chaque fois  tu t'attends à ce qu'elle tombe, qu'elle sanglote ses regrets de ne pas tenir plus longtemps. récupérer tes affaires et t'en aller avec la tête haute. c'est seulement ça le but, faire chavirer l'autre jusqu'au point de non retour. alors perds pied maxine, noies toi dans la noirceur de ses yeux et laisses toi couler au fond de l'océan, il s'en ira après ça, sans t'avoir porté d'aide. sens à vif, dans l'attente d'y retourner, braver le piège qu'elle avait voulu tendre. sauf que tu te figes, les mots (maux) qu'elle réitère, comme si la première salve avait loupé leur cible. tu l'enlaces, aussi fort que tu le peux, à presque t'en couper le souffle quand tu l'accueilles sur toi, dessins hasardeux sur le dos découvert, tu pourrais sentir les frissons qui s'en emparent. non max. lippes qui embrassent le doigt qui attise, maintient la passion éveillée. je ne t'aime pas maxine. et qu'elle regarde au fond de tes yeux, qu'elle y lise la sincérité que tu lui offres sur un plateau quand les caresses descendent le long des cuisses, visage suffisant qui hoche légèrement dans l'oreiller pour venir à proximité des pulpeuses. ni maintenant, ni demain, ni jamais. alors cessez de vous déchirer, de croire que ce jeu sera le dernier, qu'il s'achèvera quand tes paroles serviront d'ultime poignard pour atteindre le palpitant qui cogne à travers la lingerie.

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w/ @Ryung Minki
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peut-être qu'elle désespère de l'entendre. qu'elle rêve que les mots glissent de tes pulpeuses et viennent la réconforter. comme une promesse silencieuse qu'elle n'endurait pas tout ça pour rien. stupidité ultime quand elle avait toujours été plus faible que toi sur le sujet, à montrer les failles et les blessures plutôt qu'agir comme l'être humain dénué de sentiment que tu pouvais être. non max. premier coup de poignard. lame invisible qui s'enfonce dans la chair, douleur bien réelle quant à elle. je ne t'aime pas maxine. réitère, enfonce la deuxième dague quand c'est les prunelles qui vacillent. oh t'es doué ryung, devenu maître dans l'art de la blesser. ni maintenant, ni demain, ni jamais. et ça te suffit jamais, pas vrai ? le besoin de toujours aller plus loin, à croire qu'elle serait imperméable, qu'elle pourrait sans cesse se relever de toutes les blessures que tu lui infliges. c'est le corps qui se fige, les mains qui la touchent qui brûlent soudainement. t'es un poison, le pire. l'ivresse qui disparait pour le dégoût, la peine intense, peu importait les mots qui y serait apposés. et c'est ton corps qu'elle quitte, remercie la pénombre de lui laisser un peu de dignité, larmes passagères qu'elle s'empresse d'effacer. t'es le roi sans conteste ryung, elle est pas de taille à lutter contre ça. fixe le mur, l'esprit embrumé. c'est sauvage, trop puissant, à couper la respiration avec trop d'intensité. et elle souffle, les doigts qui viennent maladroitement détacher le bracelet d'argent. énième cadeau de ta part à éternellement penser que le matériel suffirait à effacer les déboires. c'est faux, elle ne veut plus. ne peut plus. peu importe. et elle le laisse glisser sur ton torse, se lève finalement. la colère aux abonnés absent quand elle quitte la pièce sans un mot. tu détruis ryung, c'est tout ce que tu fais.

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w/ @Maxine Edwards
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elle le sait, elle est la première à avoir assister à ton règne de tyran, celui qui amadoue pour mieux détruire, qui tient entre ses doigts les ficelles pour mieux s'amuser des esprits faibles. t'as toujours été là dans son ombre maxine, à l'observer faire quand pourtant ça ne t'épargnait pas. parce qu'il reproduit la même chose avec tout le monde. seuls les minwards sont saufs, mais toi, qu'est-ce que tu représentes vraiment à ses yeux ? il suffirait d'y abaisser les remparts pour parvenir à y lire correctement, te plonger dans l'océan tumultueux qui t'offre, celui où tu bois un peu plus la tasse à chaque fois, te pencher au dessus du poison qui heurte la chair. tu resserres l'étau autour d'elle, à pousser pour atteindre l'instant où elle n'y tiendra plus, elle vaudra fuir et t'auras gagner. gagner le droit d'être seul, de perdre la chaleur réconfortante sur toi, écho aux soirées alcoolisées où parfois vous finissiez ici même à dormir avant qu'une dispute n'éclate le lendemain quand elle apprenait que quelques heures avant tu empoisonnais une énième de ses copines. but that what he does, causes pain. et t'allais reprendre comme si de rien n'était, les lèvres dans le vide quand elle annihile le contact, laisse le torse qui se soulève se rafraichir, peau marbré par l'avidité des gestes. puis le métal froid qui tombe sur l'emplacement du coeur, comme s'il y était attiré. t'attends pas plus longtemps, esprit qui reprend déjà le dessus sur le corps, à t'emparer de ton jogging pour l'enfiler sans la regarder. bijou que tu laisses tomber à travers les draps alors que la paume vient frotter pour le visage pour te sortir de la torpeur embrasée. c'est bien ce que je pensais. brise le silence sans la moindre once d'émotion, juste la voix plate qui s'écrase sur les sentiments pour lesquels tu es aveugle. poings dans les poches pour récupérer ton teeshirt sur le canapé, fouille le fond du bas pour en ressortir ton paquet. et comme dernière marque de ta victoire, la cigarette que t'allumes quelques secondes avant de te décider à te rhabiller totalement avant de prendre la sortie, et par la grande porte s'il vous plait, comme le grand chef que tu peux être quand il s'agit de votre relation. bois qui claque derrière l'allure détachée. mais pourtant elle le verra maxine, mais instinctivement tu portes tes doigts là où ses lèvres t'avaient provoqué des brûlures indélébiles.

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