@Madison Vance | MERCREDI 05 MAI | Difficile de comprendre ce qui se passait vraiment. Une invitation à te recoucher, mais tu la refusais, me disant de moi, me rendormir. Ouais, clairement j’allais le faire. J’avais même pas vu l’heure mais il faisait encore nuit donc c’était pas mon heure. Café qui coule, odeur qui me faisait du bien, avant d’être de nouveau sollicité par ta personne. « Ouais ouais, fouille dans la chambre » Putain j’avais mal au crâne en fait, c’était ça cette barre qui me fracassait la tête. Bras qui se fout sur les yeux, cette envie de dormir malgré la tête qui tourne un peu, ou alors cette envie de vomir. Elle est loin, mais elle menace de se pointer à tout moment. Ouais non, fallait juste que j’me rendorme. Mais difficile pendant que t’étais encore là. Alors j’prenais mon mal en patience. Sans bouger le bras, sans te regarder, j’te savais dans la cuisine, ton souffle sur le café n’était pas discret. « T’as trouvé un fut à ta taille ? » Main libre qui se faufile sous le plaid, sous le boxer, pour titiller le service trois pièces.

madison hoche la tête avant de se rendre compte que son geste est stupide.
oui. qu'il prononce rapidement en se délectant du jus noir qu'il n'a pas voulu sucré.
sa migraine est en train d'lui faire réellement mal mais peut-être que le café l'aiderait à surmonter.

il se dirige avec la tasse dans la chambre pour enfiler le pantalon trouvé,
son tee-shirt, sur le dos, il se brosserait les dents directement sur le campus,
il achèterait le matériel pour.

retour dans l'salon, la pièce est très vintage.
il a du goût, c'garçon.
c'est fou.

puis c'est fou à quel point d'le voir râleur, ça lui donne envie d's'approcher davantage.

madison finit sa tasse qu'il pose dans l'évier.
il s'approche alors du canapé et s'accroupit face à holden.

oublie pas de penser à moi quand tu te branleras à ton troisième réveil.
il sourit, et embrasse sa joue puisqu'il n'arrive pas à atteindre sa bouche.

merci pour l'pantalon et... l'reste.
et il se redresse afin d'partir.

@Madison Vance | MERCREDI 05 MAI | Le vrai réveil allait être compliqué, je le sais. Alors je profitais encore un peu du temps que j’avais pour dormir. Enfin, j’reprendrai vraiment quand je serai seul et possiblement que j’aurais migré de nouveau dans mon lit. Là, je tentais tant bien que mal de te tenir compagnie, aussi mauvaise soit-elle. Je sais pas trop ce que tu faisais, les yeux toujours masqués par mon bras. Puis j’te sentais tout proche. Pulsion dans le bas ventre qui se réveille, sûrement le souvenir d’hier soir. Un sourire qui s’esquisse au moment où tes lèvres atteignaient ma joue. « Avec plaisir » Pour l’pantalon. Et l’reste. Comme tu dis. Bras qui se soulève, abdos en action pour me redresser légèrement afin de te voir partir. « T’as un beau p’tit cul pour un mec pas gay » que j’finis par dire en rigolant avant de me redresser totalement pour filer dans ma chambre prêt à m’rendormir immédiatement, te laissant fermer derrière toi.