slytherin

01. encre de corée, douceur véritable. aux premiers pleurs, l’inconnu qui adopte. l’amour comme étreinte, douce, la tendresse presque idyllique. aux sourires de l’enfant, dans le nouveau s’y plonge. véritable beauté sous les rayons solaires étrangers. il ne connaît pas, sa véritable histoire. lui, il conte la vie qu’on lui offre, depuis qu’il a quitté (peut-être) la corée du sud pour les états-unis. origines qu’il n’arrive à chérir, simple reflet qu’il observe dans le miroir, à parfois oser se questionner sur qui lui a offert la chance d’être ici, aujourd’hui. aux sourires sur les lippes, à étreindre la jolie vie, à n’en avoir aucun remord. chance qu’il considère comme miracle, quand parfois, il voudrait comme alma, savoir qui lui a offert cette malice dans les prunelles 02. et si c’est l’idylle à laquelle on aimerait croire, si c’est le bout de paradis sur lequel nous voudrions nous prélasser, à observer l’éclat de joie au coin des lippes, il n’a pas réussi, lui, à s’y tenir. tenter des démons, tenter des parts d’ombre. simon, môme des enfers. môme capricieux, cadet à vouloir être le centre intérêt de tous. papa, maman, summer, alma, ne regardez que moi. il sait, parfois, contrôler les salines et les élans de crises pour savoir attirer l’attention. gamin dans la constate recherche d’attention. à creuser (volontairement) les sillons dans la peau, à se blesser pour savoir attirer les regards. beauté abîmée, gosse écorché, désire n’être que le fruit d’amour et d’admiration 03. et on pense, à l’adolescence, que le garçon sait maîtriser la colère, la possession des regards. il est beau, simon sous ses airs d’arrogance et de grand charmeur. on l’applaudit, petit prodige scientifique, adorateur des arts (quel beau paradoxe). il manie bien, les termes scientifiques, l’analyse des autres, quand à table, il endort sous la poussière des rêves. et il est beau, sous le trait fin de son crayon. véritable artiste. véritable petit génie. et on pense, que l’âge de douceur, l’a enfin étreint, qu’enfin, l’enfant perturbateur s’assagit. douce illusion, il berce, le môme, il sait accroître les belles promesses. oui, papa, maman, je serais sage 04. belle idylle, c’est le lycée qui le dévie de nouveau, dans ses ombres, dans la mauvaise partie de lui-même. colère qu’il ne maîtrise pas, pluie de coups qui s’abat sur ses amis, sur les autres, sur l’environnement qui étouffe. brutal - brutaux. c’est là, que son instinct s’éveille, à protéger son aînée, à oser défendre face aux moqueries, à oser s’imposer pour elle. il est grand, déjà, il est imposant, visage d’arrogance, prunelles sombres. analyse les autres, mais ne guérit rien par les mots. les maux sont bien présents, prennent une trop grande place. et simon, il se perd, dans les élans de violence. phalanges abîmées, ecchymoses qui tachent l’épiderme 05. on l’oblige presque, à devenir sage môme perturbateur, à l’arrogance peinte sur les lèvres. jamais capable de tenir tête aux parents, mais toujours aux autres. aux aînées qu’il adore, mais qui n’arrivent pas à le mettre sur le droit chemin. gosse problématique admiré, adoré, et parfois tabassé. à se défendre, toujours un peu trop, toujours excessif. il nage, plonge dans les abîmes de l’eau, à calmer les ardeurs quand la pesanteur enfonce son corps dans les tréfonds d’un autre univers. à s’oublier là où les parents le mènent, à espérer que l’enfant soit sage. doué d’un crayon, joli maître des termes scientifiques, et être aquatique, simon, ange que les parents admirent, quand lui n’est que l’ombre de leurs envies.

s o w h a t

à cacher parfois, les émotions. vives, quand c’est la première aînée qui tombe malade. quand il n’ose pas réellement, se confronter à la réalité. gosse trop malheureux, de savoir qu’il pourrait perdre un jour l’aînée qui apaise. et la langue des siennes qu’il apprend pour l’aînée numéro deux, à protéger celle-ci des moqueries, des bavardages incessants. brutalité trop impliquée, exposée aux yeux de ceux qui osent. les coups qui retombent - c’est redondant, c’est lassant, presque. et lorsqu’il ose, être la rivière calme, le torrent renaît, volcan sans cesse en éruption. ouragan d’émotions qu’il n’arrive pas réellement à gérer. il se complaît dans ses jeux vidéos, à se cramer la rétine jusqu’aux insomnies, jusqu’aux monstres qu’il (com)bat. simon, irritable sans le jus d’orange du matin, et de la tartine mordue dans les incisives quand il est trop en retard. véritable étudiant qui se réveille des fêtes encore trop vives dans sa mémoire, du nectar amer, des autres supercheries qu’il affronte, qu’il amuse la galerie, tant bien faire. simon, enfant tumultueux, à l’angoisse éternelle de perdre ce qui lui est cher, à vivre comme-si demain était apocalypse et géhenne.