à quoi bon ? la question qui tourne dans sa tête à l'infini. à chercher une solution qui ne viendrait pas quand de vous deux, t'étais sûrement celui ayant les pieds et les mains liées. alors c'était injuste, pas vrai ? de lui donner les interrogations que tu ne pourrais jamais combler. à vouloir d'elle qu'elle donne tout quand à la fin de la journée, tu ne pourrais le lui rendre. et elle soupire, bute contre les embûches soudainement posés, le soupir qui filtre de ses lippes. li.. les doigts qui viennent frôler ton bras, glisse vers toi pour capter ton attention. regarde moi s'il te plait à vouloir t'emprisonner dans son regard même si ce n'était qu'éphémère, apaiser ton esprit torturé. amenuise la distance, sa main qui se place dans ta nuque, pose son front contre le tien. on sait jamais, peut être qu'un jour il y aura une solution c'était de ça dont t'avais besoin, pas vrai ? une dose d'espoir pour ne pas te laisser happer par le mauvais. je veux que tu m'embrasses maintenant pour chasser les doutes, pour calmer les peines.

Sunhi elle croit qu'elle peut le sauver quand elle dit des choses pareilles ? Peut être. Peut être pas. Ce qu'il sait, c'est que dans son regard, il se sent un peu plus vivre qu'avant. Qu'il a espoir d'être quelqu'un de meilleur, un mec qui se prend en main. Il soupire doucement et la regarde. Et c'est le sourire qui élargit ses lèvres quand elle réclame un baiser. Il amorce un mouvement vers elle, venant lécher ses lèvres pour la faire râler. « Avant je veux que tu manges. Parce que je sais que tu manges pas assez. » Même s'il ne lui présente pas un immense repas, qu'il ne lui déroule pas le tapis rouge et le dîner aux chandelles. Il essaie de prendre soin d'elle. De rendre sa vie un peu plus facile. Se remémore le pauvre sandwich au beurre de cacahuète dont elle lui a donné la moitié. Chose qui n'avait probablement pas de goût quand c'est à elle qu'il a tout donné. Sunhi, elle mérite pas ça. Et il aime pas savoir qu'elle n'a pas tout ce qu'elle veut, tout ce qu'il lui faut. Encore plus quand elle ne peut même pas être auprès de sa grande sœur. Reste d'une famille qui semble éclatée à cause des services sociaux incompétents. D'une justice qui ne les aide pas.

et elle sait pas pourquoi elle agit comme ça avec toi. pourquoi depuis ce fameux jours, elle a ce besoin de t'appartenir un peu ; ou que tu lui appartiennes. et peut être que c'est idiot de sa part de continuer à plonger dans une situation sans sens mais qu'est-ce qu'elle y pouvait si t'étais l'aimant qui ne cessait de l'attirer ? sûrement pas grand chose. ferme les yeux avant de les réouvrir presque aussitôt, les sourcils qui se froncent, gamine qui râle quand elle n'a pas ce qu'elle demande. j'ai mangé un sandwich proteste quand c'est déjà bien plus que ce qu'elle pouvait avoir parfois. et pourtant, elle ne se fait pas prier pour attraper un paquet de chips, glisse les pétales dans sa bouche comme si c'était la meilleure chose au monde. tu vas faire quoi après le lycée toi ? presque certaine que c'était harvard dans ta ligne de mire quand elle n'allait probablement même pas prendre la peine de postuler ou que ce soit. un dossier comprenant trop d'embuches, des notes pas assez élévé, rien pour satisfaire l'irréprochabilité que demandait les grands bâtiments.

« C'est pas assez un sandwich. Puis c'était deux pauvre tranche de pain avec à peine de beurre de cacahuète. Ne me fais pas croire que tu manges à ta faim. » Il faut qu'elle arrête de lui mentir de cette manière. Qu'elle arrête de croire que ce qu'elle fait est bien. Il soupire doucement et prend de quoi donner à manger à Sunhi. « Si tu veux, je vais t'en faire un vrai de sandwich moi, tu vas voir. » Ce sera autre chose que ces merdes qu'elle ramène à chaque fois. Il relève le nez vers elle, pinçant les lèvres dans une moue songeuse. N'importe qui sait où il est destiné à aller. « Harvard probablement. » Puis fouille les paquets sur son lit. « Ou Oxford, mon père n'est pas encore bien décidé. Il fera un dossier pour les deux. Mais quoi qu'il arrive, je ferais commerce et management. » Parce que c'est pas lui qui décide de ça, parce que c'est son père qui fait à sa place. Et si ses notes ne sont pas impeccables, Li sait parfaitement qu'il va entendre parler du pays. « Et toi ? Tu aimerais faire quoi ? » À se demander s'ils continueront de se voir, de se parler. Si elle trouvera un garçon mieux que lui, qui lui offrira le bonheur parfait qu'elle mérite.

je.. ouvre la bouche, préfère la combler avec des chips supplémentaire plutôt qu'argumenter sur le sujet. et à quoi ça servirait après tout ? t'as pas besoin de prendre soin de moi tu sais ? mais j'aime bien les petites attention de ce genre. à se souvenir du nombre incalculable de fois où t'avais glissé des gâteaux dans son sac en pensant qu'elle ne te voyait pas faire. de tout ce que tu faisais sans jamais rien demandé en retour en réalité. et toi, qu'est-ce que tu voudrais faire ? à tourner la question autrement quand t'avais sûrement des rêves enfouis pour combler les désirs des autres. à vouloir savoir si t'avais le choix vers quoi tu t'orienterais. mh, mannequin je crois ? elle avait la taille pour sûr, manquait à savoir si elle pourrait réellement réussir quoi que ce soit dans ce domaine impitoyable. pour envoyer mes autographes à ling plus tard pouffe de rire quand elle arbore juste derrière un sourire innocent, t'empêche de t'agacer des piques jetés. j'suis sûre que je porterais parfaitement bien le chanel princesse reine des défilés.

Il en a pas besoin mais il aime ça. Parce qu'il aime la voir être bien, manger à sa faim. Et déguster quelque chose qui peut paraître insignifiant aux yeux des autres. Quand pour elle ça semble avoir son importance. Il ne peut pas s'en empêcher, de prendre soin d'elle. « Pas de ma faute si j'aime ça ok ? » Il hausse les épaules, soupire légèrement et ferme un court instant les yeux. « Si j'avais le choix hein ? Je serais peut être idol. J'adore la danse et la chanson. Puis, j'adore ce qu'ils font. Sinon, pianiste... Même si mon père m'a forcé, j'aime bien ça. » Il adore ça, à composer parfois quand il en a le temps. À ne le dire à personne, jamais. Il regarde Sunhi, sourire en coin qui apparaît. « Ça t'ira super bien ça ! » Avant de rire, hochant son visage. « Ah je suis certain qu'elle va adorer !! » Imagine déjà Ling hurler sa rage en voyant Sunhi briller plus qu'elle. Chose qu'elle aurait bien cherché cette peste de princesse de la cour de récré. Il dégage les cheveux de la brune, admire son visage poupon qu'il aime tant regarder. « Oui. Tu porterais tout à merveille. Tu enflammerais les podiums et tous les couturiers s'arracheront ton portrait. À réclamer que tu sois leur muse. Tu serais la plus belle des mannequins. » La plus convoitée. Mais tellement pas à lui.

à imaginer ce qui n'était probablement qu'un rêve, une utopie. consciente qu'il fallait des contacts pour percer dans ce genre de milieu quand elle n'en avait pour ainsi dire, aucun. tu m'as jamais joué du piano plisse les yeux presque mécontente. tu vois, on a un point commun la musique en tout cas. et elle souffle, la tête qui se secoue légèrement. j'écris des chansons des fois mais.. elles sont pas vraiment incroyables et puis yiren était tombée dessus, à lui dire que c'était triste, beaucoup trop. et peut être que ça ne reflétait que trop bien ce qu'elle pouvait ressentir. toutes les semaines j'en enverrais, pour être sûre qu'elle se souvienne de moi sourire de triomphe qui s'affiche sur les lippes, gamine ravie à l'idée de pouvoir torturer ainsi son ennemie jurée en lui exposant encore et toujours un succès grandiose. si seulement. et tu serais mon plus grand fan. et tous les soirs, quand je rentrerais, tu seras là pour me dire que t'es jaloux, que trop de gens me regarde et je te rassurerais en te disant que tu devrais pas t'en soucier puisque c'est avec toi que je suis et c'était ça les rêves, pas vrai ? idéaliser les choses, imaginer le meilleur des scénarios.

« Je ne joue pour personne... » Sauf pour les invités, pour les impressionner. Parce que ça fait plaisir à ses parents. Que les compliments qui le concernent sont lancés à ses parents et non à lui. « Un jour peut être que je jouerai pour toi... » Il la regarde. Il a envie de lire ses chansons, de l'entendre chanter. Mais il ne demande rien Li parce que Sunhi lui est trop précieuse. Et il a envie qu'elle le partage d'elle même. Il rit doucement et finit par la renverser sur le lit, s'installe sur elle et l'embrasse tendrement. Ses doigts qui viennent se mêler à ses longs cheveux bruns. À l'aimer avec trop de passion. « C'est un bel avenir que tu nous promets là. Tu lui enverras aussi des photos de notre mariage et de nos enfants ? » Et ça l'amuse de savoir qu'elle peut imaginer ça. Parce que lui ça lui plaît. De s'imaginer qu'il puisse choisir. La choisir, elle. Et à nouveau, il vient dévorer ses lèvres avec amour, tendresse. C'est elle, sa perfection, celle qui sait toucher son cœur et l'envoyer au pays de la liberté. Au diable les autres, les mensonges, les faussaires et les devoirs. Il n'y a que Sunhi et Li. Que Li et Sunhi. À s'aimer dans le plus grand secret. « Je t'aime Sunhi. » L'envie de lui dire cinquante fois, cent fois, mille fois par jour.

j'aimerais beaucoup le sourire doux qu'elle offre quand les moments de calme vous rendent toujours plus beau. à être en harmonie, sérénité qui se dégage, les plans sur la comète pour rendre le quotidien plus agréable. poupée enroule ses jambes autour de toi, à savourer le goût de tes lèvres, les doigts qui caressent doucement ta joue quand son rire résonne. pire, j'lui aurais envoyé un carton d'invitation un joli faire part parfumé pour taper un peu plus fort, lui prouver qu'elle avait tout perdu. et elle s'accroche à toi, à aimer trop fort les échanges que vous pouviez avoir, parfois souhaiter de rester là pour l'éternité, à prétendre que le monde ne pourrait plus jamais vous atteindre. sourit contre tes lèvres, la main qui glisse dans ta nuque, fait appuie pour récupérer tes lippes avec envie. à s'enfermer dans un monde imaginaire avec toi quand le monde était bien plus terrible.

Sunhi. À vouloir se venger du monde entier. Prépare des plans machiavéliques qui n'existeront jamais ailleurs que dans sa tête quand elle clame haut et fort qu'ils seront mariés. Li entre dans son jeu, parce que ça l'amuse. Adoucit son quotidien quand ce sont ses lèvres qu'il vint embrasser et pas celles d'une autre. Que Sunhi est la seule à faire vibrer son cœur comme elle le fait. Par ses mots, ses gestes. La douceur dont elle fait preuve avec lui quand elle n'a toujours été que froide et violente envers lui. Il attrape ses joues d'une main et joue avec, fronçant faussement les sourcils. « Que vous êtes vilaine Mademoiselle Han !! » Même si le gosse ne dirait rien. À la laisser agir à sa guise. Parce que c'est ainsi que ça fonctionne pour lui même s'il est complètement enfermé dans une situation dont il n'arrivera jamais à se défaire. Et son mot d'amour qui reste silencieux. Encore une fois. Et il ne dit rien, se contente de partager un moment de tendresse, silencieux, dévorant les lèvres de la jolie demoiselle. À oublier qu'il va avoir moult problèmes quand il retombera sur terre. Sunhi, la jolie Sunhi. C'est des le début qu'il aurait du l'aimer cette fille.