easy like sunday morning
w/@Cléolya Roederer

tu te surprends à t'ouvrir un peu plus chaque jour. tu changes, t'évolues, tu mûris. t'apprends à aimer ta vie. à t'aimer aussi. et chaque moment passé avec des personnes comme cléo, t'aides à profiter et aimer la vie, à fond. tu te découvres aussi un peu plus joueur. un peu moins rabat joie et coincé. ça te vas plutôt bien. tu t'apprécies davantage. t'es d'humeur taquine et cléo en fait les frais. un léger coup de peinture sur sa joue et tu fais rapidement les frais de sa vengeance. aoutch. la barbe, quelle erreur. si il y a bien un truc que tu détestes qu'on fasse c'est qu'on s'attaque à ta barbe. qu'on la touche ou même qu'on l'effleure de la main, des doigts. si de base, t'aimes pas qu'on te touche, c'est pire sur cette partie là. tu pointes d'un air faussement menaçant cléo de ton pinceau, et elle en profite pour te narguer, reculant de quelques pas alors que tu t'approches lentement d'elle, petit sourire espiègle aux lèvres, haussant les sourcils. tu te questionnes encore sur le châtiment qu'elle mériterait pour avoir osé faire ce qu'elle a fait. t'avances, tandis qu'elle recule de plus en plus, venant d'heurter maintenant à un mur. oups ?  dommage pour elle t'es cernée. tu t'approches au plus près d'elle, posant une main de chaque côté de son visage contre le mur et lui dit en soupirant, regard rivé dans la sien je suis de bonne humeur, donc t'as une minute pour plaider ta cause. que tu dis en laissant pendre le pinceau que tu tiens toujours dans une de tes mains, non loin de sa joue.

easy like sunday morning
w/@Mikke Fitzgerald

On changeait, n'est-ce pas ? Je l’espérais pour du bon, une meilleure voie ou une meilleure version de nous-même, mais on changeait. Je n’étais plus cette fille enfermée en haut de sa tour d’ivoire, qui regardait d’un œil critique les autres. J’avais conscience que le monde ne ressemblait en rien à la vie que je menais, pourtant, je jouissais toujours des facilités que j’avais. Qui ne le ferait pas ? Bref, j’apprenais à me découvrir, à découvrir que ces moments de simplicité à tes côtés, m’aidaient. Psychologiquement, ça m’aidait à entrevoir quel genre de vie, j’aimerais mener une fois complètement remise. Joue peinturée par tes soins, avant de me venger sur ta barbe, je reculais amusée, observant tes mouvements, pour tenter d’éviter tes représailles. Je heurtais le mur, m’adossant à celui-ci quand j’étais prisonnière de tes bras. Je levais le regard, tentais de t’amadouer par un regard attendrissant, qui… Ne fonctionnait pas à entendre la suite de tes mots. « C’est difficile de me concentrer quand tu es si proche.. » Yeux qui déviaient rapidement vers tes lèvres, avant de venir retrouver ton regard. « Mais je suis la gentillesse incarnée ? Je t’ai embarqué dans ce super cadre ? » Papillonne du regard, sourire aux lèvres. « Je te prépare à manger aussi, ce n’est pas négligeable. D’ailleurs en parlant de ça… » M’imaginant déjà passer sous ton bras, mais j’étais absorbée par ton regard. Putain d’pouvoir que t’avais.

easy like sunday morning
w/@Cléolya Roederer

tu vis rarement ce genre de moment. pour dire, ça n'arrive pratiquement jamais parce que tu ne te laisses jamais l'occasion de le faire. mais avec elle, tu calcules rien. tu te laisses aller complet et encore plus rares ces moments soient-ils, t'es à la limite de rire. non mais, même tes amis les plus proches ne t'ont jamais vraiment entendu rire vraiment. deux gosses qui se cherchent et toi qui n'as jamais été aussi détendu. la vengeance est possiblement terrible. mademoiselle calée dos contre le mur, ton regard défiant le sien, petit sourire espiègle, puis un peu plus ferme, essayant de l'impressionner. elle doit plaider sa cause en une minute. ouais, t'es dur, mais t'aurais pu direct passer à l'action. et là, lorsqu'elle t'avoue qu'elle a du mal à se concentrer par TA faute, t'affiches une mine légèrement outrée ah ? à ce point là ? tu pensais pas lui faire autant d'effet pour le coup. sourire provocateur aux lèvres, son visage qui s'approche dangereusement du sien. tu souffles contre ses lèvres, regard braqué dans le sien mh, c'est un bon argument. le coin est sympa, la... puis ton regard dévie vers sa poitrine, recouverte d'un tee-shirt soit, mais qui la moule assez pour que tu puisses en apprécier la vue et tu remontes sourire espiègle aux lèvres ...vue est exquise. que demander de mieux ? est ce que c'est suffisant pour que tu la laisses s'en tirer comme ça ? bonne question. peut-être que si elle te parles de préparer un bon repas, tu pourrais effectivement la laisser saine et sauve. regards ancrés l'un dans l'autre, tes bras qui l'emprisonne encore et ton corps qui se rapproche un peu plus contre le sien. hausses les sourcils l'air interrogateur hm oui ? en parlant de ça ? puis une de tes mains vient quitter le mur pour venir rabattre une de ses mèches en arrière.

easy like sunday morning
w/@Mikke Fitzgerald

Je n'avais pas conscience du bien que je pouvais t'apporter d'une certaine façon, mais égoïstement, je réclamais toujours de ton temps, appréciant chaque seconde de ses derniers à tes côtés. Je te savais suffisamment honnête pour ne pas te forcer, ce qui me rassurait davantage quant au tournant qu'avait pris notre amitié. On était plus présent, plus proche aussi et la complicité montait tout aussi crescendo, que ce qu'on vivait là. Alors j'avais ce grand sourire scotché à mes lèvres, cette envie de te taquiner et de jouer, comme on pouvait le faire sur le moment, comme si nous étions réellement hors du temps. — Carrément, à n'en plus douter. Ce n'était pas qu'un attrait physique qui me faisait cet effet, c'était toi, tout entier, avec ta personnalité. Et je résistais, tant bien que mal à ta provocation, plaidant ma cause, avec les seuls arguments que j'avais en ma possession. Mon regard suivait le tien dans son chemin, m'amusant de la situation, souriant avec malice à tes mots, ravie de me savoir à ton goût. — Elle est à portée de main, cette vue. Je venais jouer des mots, absorbés par ton aura et la tension autour de nous. J'enroulais mes bras autour de ton cou, chuchotant à mon tour contre tes lèvres une fois que tu avais replacé l'une de mes mèches. — Je sais plus... Comment on en était arrivé là. Les prunelles qui s'ancraient dans les tiennes, et je susurrais doucement — Si je dois lutter contre mon envie de toi, pour prendre soin de toi. Fin d'une certaine manière, j'avais que des bonnes intentions à ton égard. — Allez oust. Pressant doucement mon corps contre le tien, passant la paume de mon pouce contre ta lèvre. — T'es trop dangereux. Et je tentais de m'extirper, pour échapper et au coup de pinceau, et à toi.

easy like sunday morning
w/@Cléolya Roederer

au delà d'être une amie très proche, cléo c'est aussi une femme vraiment magnifique, qui t'attires énormément. ça ne date pas d'hier. c'est juste qu'avec certaines personnes, t'as tendance à privilégier l'amitié que le sexe. t'as changé sur ça. avant, tu t'en foutais de coucher avec tes amies les plus proches. maintenant, après avoir pris du recul, t'as envie d'être un peu plus sérieux de ce côté là. t'as assez donné dans le rôle du mec qui s'en branle de tout, qui baise ses amies comme ci c'était de vulgaires plans culs. et c'était vrai. maintenant, tu respectes un peu plus tes amitiés. pourtant, il t'arrive parfois de passer outre et de te laisser aller parce que malgré la maturité que tu as acquise ces dernières années, tu restes toi avant tout. et effectivement, quand t'es avec une meuf comme cléo qui décide de se laisser enfin aller, c'est compliqué de se retenir. ton regard qui dévie totalement, plongeant dans son décolleté, sans retenue. la tentation est trop forte. et cléo, vraiment, elle t'aidait pas du tout. sourire en coin, t'hausses les sourcils à porter de mains, vraiment ? elle vient entourer son cou de son bras, souffle contre tes lèvres une petite remarque qui ne manque pas de te questionner. plisses le regard sans lâcher le sien. elle tente de se sortir de là, mais tu colles un peu plus ton bassin contre le sien histoire de la recoller contre le mur. non, elle s'échappera pas comme ça trop dangereux ? et t'essayes de faire de l'humour en regardant ton pinceau, puis elle, l'air espiègle c'est qu'un pinceau... décolles ta main, toujours le pinceau dans celle ci puis viens passer le bout sur sa joue, délicatement, descends le long du creux de son cou, puis viens caresser le haut de sa poitrine. tu stoppes, la regarde puis poses le pinceau. presses encore un peu plus ton bassin contre le sien, main qui vient s'emparer de sa hanche, remonte le long de sa taille puis passes finalement dans son dos, que tu viens caresser du bout des doigts j'opte finalement pour un peu de torture. hausses les épaules, prenant un air désolé.

easy like sunday morning
w/@Mikke Fitzgerald

Je n’avais pas de crainte, pas de peur, parce que j’avais confiance en nous. C’était assez solide pour ne pas laisser la distance nous éloigner, pas plus que le sexe s’interposer. Parfois, ça dérapait, c’était un fait, mais ce n'était pas juste ça, c’était du plus, mais pas une raison. Ce n'était pas pour ça que je te réclamais, ni pour ça que je t’invitais. Je n'étais pas différente des autres, si ce n’est que j’attendais probablement rien derrière chacune de mes demandes sauf passer du temps avec toi, profitant des moments, quel qu’ils soient, du plus platonique au plus passionné. Je ne jouais plus, consciente du mal que j’avais laissé derrière mon passage, alors je limitais les dégâts. J’essayais de résister, comme je tentais de le faire avec toi maintenant. Je hochais la tête de manière positive pour appuyer mes propos, amusée de l’aisance avec laquelle ton regard lubrique glissait le long de ma silhouette. Je cherchais à m’échapper, sentant ton bassin faire pression, me bloquant contre le mur. Je mordais l’intérieur de ma joue, pas vraiment mécontente d’être prise au piège. — Qu’un pinceau… Dans tes mains. Mais tu me captivais, ton souffle, tes mots, tes gestes, que le pinceau n’était qu’une extension de toi, au point d’être d’accord d’être ta toile si tu le voulais, trop accaparer par la douceur de tes gestes. Ma main qui vient glisser à son tour de ton dos, pour glisser lentement le long de ta colonne, venir subtilement déposer mes lèvres sur ta clavicule, puis remonter dans ton cou, tout en pressant mon corps contre le tien. J’arrêtais mes lèvres tout près de ton oreille pour finalement chuchoter contre cette dernière. — Ce n'était pourtant pas dans le programme que tu m’as énuméré tout à l’heure. Je reculais doucement pour te regarder, retenant ma respiration. — C’est pas de la torture, c’est de la tentation. Et t’avais pas le droit de me faire ça, de me dévier du droit chemin. — Alors si tu ne veux pas qui j’y cède, cesse. Resserrant doucement l’emprise de ma main désormais contre ta nuque, pour appuyer mes propos.