(un) Barbara, son prénom de naissance rapidement rebaptisé par « barbie ». Cette poupée, cette création qui fait partie de sa famille, son héritage. (deux) Fille de Martin Rothschild et de Carla Russo-Handler, un combo explosif qui coule dans ses veines. Française par son paternel, italienne et américaine par sa mère. Elle a également des origines éloignés anglaise, irlandaise, galloise, allemande, suédoise, suisse et néerlandaise. (trois) héritière d’un empire qui pèse plus 1,96 milliards de dollars, l’entreprise Mattel ne cesse de grandir dans le monde entier. (quatre) Elle est née à Paris, mais a vécu les dix premières années de sa vie à Rome avant de quitter l’Italie pour retrouver la ville de l’amour. (cinq) barbie, c’est l’enfant du milieu, l’oubliée de la fratrie. L’enfant qu’on oublie dans ce magasin car elle longe les murs, car elle est trop silencieuse, car elle arrive à se rendre invisible. (six) véritable casse-cou depuis qu’elle sait marché, vrai garçon manqué, ses parents ont souvent eu l’impression d’avoir deux filles au lieu de trois. Barbie, elle ne faisait rien comme ses sœurs. Elle jouait aux voitures, se roulait dans la boue, prenait ses sœurs comme des mannequins pour ces prises de catch. (sept) exclue et incomprise, barbara s’est réfugié dans la nourriture, les pots de crèmes glacés et les fast food. Une obésité qui a engendré un tas de moquerie durant son adolescence. Une image crée pour qu’on lui accorde un peu d’importance. Que ces parents n’oublient pas qu’entre le grand-frère et les jumelles, Barbie existe. (huit) deux ans dans un centre, deux ans loin de sa famille pour « aller mieux » selon ses parents. Deux années pour offrir à la brune une rédemption, un changement radical. (neufs) Fuir ce passé compliqué, s’éloigner de cette vie parisienne où elle a grandie durant son adolescence. Oublier les fréquentations néfastes pour vivre le rêve américain. (dix) ce changement, ce grand bol d’air, un nouveau départ. Elle a troquée les sweats et les joggings pour des jolies robes. La chenille a grandi pour laisser place au papillon. Elle est comme un pokémon, l’italienne. En constante évolution. (onze) un trop plein d’assurance qui cache un gros manque de confiance en elle. Barbie, c’est cette nana qui est en cherche d’amour, elle a besoin de se sentir valoriser, d’être rassurer. (douze) amoureuse des animaux, elle a une tortue qu’elle a baptisé « ninja ». ouais, l’originalité c’est pas son fort. (treize) C’est une touche à tout, Barbie. Elle n’est pas très « ongle manucuré ». Elle préfère mettre ses doigts n’importe où, se salir les mains de cambouis. Qui a dit qu’une femme ne pouvait pas bricoler, réparer un moteur et être féminine ? (quatorze) Effronté, le mystère, l’audace, c’est sa manière d’emmerder le monde qui l’a cruellement punie (quinze) grosse gameuse, les jeux vidéo n’ont plus aucun secret. (seize) Elle ne peut s’empêcher de monter sur les toit et contempler les étoiles. Ça lui rappelle les nombreuses nuits blanches sur les toits parisiens.