« Je sais... Je suis pas un mec bien je te l'ai déjà dis. » Lèvres qui se retroussent dans une grimace de dégoût. L'envie, souvent, de tout foutre en l'air, de dire merde à tout et tout le monde. Mais c'est dans son sourire qu'il trouve refuge, qu'il trouve un semblant de bonheur. Sait pertinemment que sans elle, il tiendra pas une année de plus. « Je t'ai dis que j'étais désolé, pardonne moi ? »

s'était-elle trompée à ce point ? le doute qui reste en arrière plan quand elle secoue la tête vivement. ❝ dis pas n'importe quoi — sûrement parce qu'elle ne penserait jamais ça de toi. ❝ d'accord — souffle finalement, incapable de rester en colère quand bien même elle le voudrait. ❝ mais seulement si tu restes un peu — beaucoup. ne veut pas non plus abuser.

Un soupir qui franchit doucement ses lèvres. Soulagé de voir qu'elle ne se fâche plus, de constater qu'elle ne le balance pas par la fenêtre. Il hoche simplement son visage. « Oui, je reste jusqu'à ce que tu me mettes dehors. Ou que ton père me capte et appelle les flics en pensant que je suis un violeur... » Grimace un peu à cette idée, aucune envie d'appeler sa sœur, de lui expliquer pourquoi il a fini en garde à vue. « Tu as quand même passé une bonne soirée ? »

❝ ça devrait aller, j'ai des incrustes souvent ici, genre.. ozalee — préfère préciser pour éviter un nouveau conflit inutile, pousse un soupir quand elle se redresse finalement pour retourner à son tour sur son lit. ❝ mh — hausse les épaules quand c'est pas le mot qu'elle aurait attribué à la soirée. sûrement parce qu'elle avait eu mal au coeur, à plus trop savoir quoi penser de tout ça. ❝ j'aime pas quand on se dispute — marmonne doucement.

« Ozalee c'est une fille, c'est moins dangereux... » Ses yeux ne la quittent pas, l'observent s'asseoir à côté de lui. Il se mord un peu la lèvre, anxieux, se sent vraiment con. « J'aime pas ça non plus. » Se rapproche d'elle, se colle presque à son corps quand il glisse une main dans le dos de Bloom pour prendre appuie. « Et j'aime pas quand tu boudes. Surtout pas quand tu boudes par ma faute. » Il ne veut être responsable que de son bonheur.

❝ arrête.. — parce que c'est toi qu'elle aime bien, toi qu'elle a demandé en date et dans le fond, ça signifiait forcément quelque chose. et poupée a l'impression de manquer d'air quand ils sont aussi proches, à le fixer intensément sans oser bouger. ❝ me fait pas bouder alors — murmure qui s'échappe quand son esprit divague sur tout autre chose. à déglutir difficilement quand t'es si proche d'elle, à plus savoir réellement quoi faire.

Ils sont si proches que leurs souffles se croisent. Chaque respiration le pousse à toucher son bras de sa poitrine. De près, elle est encore plus belle, elle sent encore meilleure. Une vraie princesse qui est entrée dans sa vie. Sa main libre vient finalement se poser sur le cou délicat de Bloom, son pouce s'amusant à caresser sa peau si douce. « Il paraît que c'est ce que tout les couples font... Se disputer, se bouder. » Ça fait parti de leur quotidien. Il se met à murmurer aussi, à parler lentement alors qu'il est subjugué par cette fille. Il se rappelle qu'elle lui a demandé quelque chose. Un baiser.

c'est toutes les émotions qui se mélangent, à perdre totalement la tête quand t'es si proche d'elle. à plus savoir respirer correctement ni même réfléchir. les frissons qui se déclenchent presque automatiquement quand ta main se pose sur son cou, caresse l'épiderme doucement alors que tout son corps s'emballe. ❝ les.. couples — répète sans comprendre, l'esprit qui a décroché depuis trop longtemps désormais. et peut être qu'elle est nerveuse, peut être qu'elle sent ce qui va arriver. à inspirer doucement quand elle sent déjà le rouge monter à ses joues.

Pas de mouvement de recul. Ça l'encourage à aller plus loin alors quand il sent son cœur qui s'emballe dans sa poitrine. Et doucement, ses lèvres se pressent contre celles de Bloom. La douceur qui s'installe dans ce baiser qu'il lui offre, ce baiser remplit de choses que lui même n'arrive pas à décrire. Ses paupières se ferment lorsqu'il l'approfondit, l'accentue, dévore avec une tendresse infinie ce qu'il a toujours tant convoité. Ses doigts glissent sur la nuque de cette poupée délicate, s'enfonce à la base de ses cheveux sans pour autant la retenir de force si jamais elle n'apprécie pas l'échange.

l'impression que le monde s'arrête pendant un laps de temps. le reste qui se met en pause quand les lippes se touche finalement, l'appréhension d'être nulle dans l'échange. et ça semble presque trop naturel, à glisser sur l'autre doucement, valse des lèvres qui semblent ne pas vouloir s'arrêter. à sentir ton souffle contre sa peau, à vouloir que jamais ça ne s'arrête. elle l'a désiré ce moment, sûrement trop. à goûter enfin à la tendresse qui en dégage, à l'envie prenante de ne plus stopper.et elle pose sa main sur ta cuisse à défaut de savoir quoi en faire, à t'embrasser encore plus encore, les émois d'une première fois.