un —  le choix de sa double nationalité est une décision porteuse de bien nombre d'anecdotes sur lesquels le brun ne s'attarde plus depuis longtemps. Pourtant, elle est le reflet de l'histoire de la rencontre de ses parents mais aussi de leur union. Étrange consonance mais réalité d'une vérité unique qu'il porte avec lui. Un paternel américain, une mère australienne, une combinaison qui prend forme sous les traits d'un nourrisson. deux — certains assurent que l'existence est pour eux un chemin précurseur, déjà inspiré d'un sentier tout tracé, d'autres au contraire songent à la vie comme une esquisse qui se dessine à un rythme donné. Un décalcomanie qui s'efface avec le temps à contrario des souvenirs d'autrefois qui demeurent à l'esprit, une manière détourné de ne pas oublier. Les vestiges antérieurs demeurent à son esprit avec une précision détaillée et finesse. Une finesse pour ne pas occulter le sourire tendre et protecteur de celle qui lui donné la vie avant de ne le quitter trop tôt. Sa figure maternelle, une grande artiste de talent pour qui la peinture et la sculpture n'a jamais eu le moindre secret. Une renommée en pleine ascension, un rôle de maman qui lui tendait les bras mais dont la flamme de vie a été éteinte un brin trop vite. À peine quatre années, c'est dans les bras de son père que l'image de sa mère disparaît sous l’entaille de bien des mètres de terre. Une vision qui nourrit nombre de ses lignes, de ses créations encore aujourd'hui. trois — de son véritable nom de baptême eugene, on en retiendra que le simple surnom de « gene ». un diminutif fort courant pour ses proches qui ont conscience qu'il déteste qu'on le surnomme par son appellation dans son intégralité quatre — de sa figure maternelle, le gamin hérite non seulement d'une tignasse dont les boucles sauvages sont indomptable mais surtout un talent inné pour l'art. Une carte décline sous la palme de la sculpture et de la peinture. Deux discipline qu'il œuvre de ses mains pour une réalité au résultat tant cruel que saisissant.  Facette d'une passion qu'il passe sous le mystère réservé d'un secret à raison de silence mais de faits relatif à son passif. Il éclos le fleur de ses émotions pour ne pas que ces dernières fanes car elles reflètent un réel tangible qu'il ne faut pas occulter. Ainsi, si l'art fait de lui un prodige de ses mains usées, de ses doigts rugueux, c'est un fait qu'il conserve pour lui et qu'il donne accès à très peu de gens. cinq — année 2001. une année charnière dans son existence. Elle est à la fois celle qui lui enlève tout, celle qui lui offre une chance de rebondir à la fois. Le onze septembre de cette année, son père perd la vie dans les attentats. Ancien militaire de carrière, sa reconversion de pompier est une lumière a jamais été éteinte. Orphelin de père moins d'un après le décès de sa mère, gene est confié aux bons soins de son parrain, louis deauclaire – le meilleur ami de son défunt père. Promesse à honorer au nom de ce dernier, le patriarche deauclaire adopte son filleul en qualité de fils désormais. Un statut qui ne fait qu'accentué la complicité entre le parrain d'hier devenu figure parentale aujourd'hui. six — courant décembre 2001, l'adoption est officialisée au même titre du changement de patronyme du gamin. Ce dernier vient agrandit les rangs d'une fratrie de deux garçons aînés. Discret et observateur, il est dépeint comme un môme silencieux et lisse de toutes expressions mais qui n'entrave aucunement le processus de sociabilisation à l'étonnement du regard tant adultes, qu'enfants. Aux yeux de ses parents adoptifs, il est ce gamin particulier aux aptitudes artistiques, littéraires à n'en point douter. Un enfant à qui on a tout arracher à l'aube de son enfance mais qui apprend bien vite la maturité des affres de la vie. sept — peu matérialiste de nature, il n'en demeure pas moins qu'il y a quelques objets auxquels il tient. Le premier d'entre eux est accroché autour de son cou qui retient les plaques de matricule militaire de son père biologique. Une chaîne en métal, deux plaques qui témoigne d'un passif d'un autre temps lui semble-t-il. Bientôt vingt ans que ce vestige orne son cou qui peut peser lourd certains jours et plus léger d'autres jours. Le second sera sans doute le tatouage d'inscription graver à l'encre de chine sur son biceps gauche. ars longa, vita brevis, un proverbe latin que répéter autrefois sa génitrice. huit — adepte des grandes lectures et des anciens manuscrit, gene ne tarde aucunement à noter de l’intérêt pour l'écriture. Une écriture qui de sa plume engendre des mots d'une douceur bohème et lyrique. Sa mère adoptive l'encourage sur cette fois et c'est dans la heure perdue solitaire de son adolescence, aux creux des lignes de Lord Byron, des philosophe de la Grèce Antique … qu'il se perd pour voguer vers rives qui lui ressemblent intérieurement. Doté d'un esprit critique pertinent et emplit d'une certaine perspicacité réelle, la répartie est un atout qui révèle son talent d'excellent orateur. Bien qu'il préfère dialoguer pour un intérêt défini, car oui il n'aime pas parler pour ne rien dire. Son intérêt pour la lecture et l'écriture fond poids sur le choix de carrière qu'il désire emprunter et il se donne les moyens de le tenter. Autant dire que lorsqu'il lit un bouquin, l’ignorance est maître mot intégrer de son vocabulaire mutique. neuf — l'aspiration aux voyages, le brun l'a saisit à la moindre occasion que cela soit lors de voyages scolaires – péri scolaire – ou encore durant les vacances familiales. Son talent en sculpture lui a permis de saisir de nombreuses opportunités comme des stages en Europe notamment à Paris et en Italie. Des villes propices à l'inspiration tant de l'écriture que de l'art en lui-même. dix l'odeur de la nicotine n'a jamais été très attrayante à ses iris particulièrement sombres. Pour autant, la cigarette se manifeste telle une vielle habitude ayant la vie dure lorsque l'âme est propice à réveiller la mémoire enfouie. Cela ne lui arrive pas souvent, mais cela arrive malgré tout, ce qui n'est pour plaire à sa mère qui redoute se comportement. En effet, sa mère biologique est décédée des suites d'une longue maladie dont l'asthme n'est qu'un prémisse. Bien qu'il soit porteur d'un asthme aigu, gene prend l'existence comme elle se doit d'être – c'est à dire au jour le jour – sans omettre les responsabilités et la prudence qui sont les siennes. onze — le décès de son frère aîné a laisser des traces chez les deauclaire, il ne déroge aucunement à la règle quand bien même il intériorise ses émotions de l'intérieur. douze — il est le fier propriétaire d'un golden retriever depuis quelques mois, autant dire que la boule de poils à croquer est un véritable filou de première mais surtout un flemmard quand il n'est pas futé de bêtises. Il se prénomme Roscoe.  treize — en janvier dernier du tant la tempête, il a été victime d'un accident de voiture qui a laissé une bien jolie cicatrice au niveau des poumons puis que celui de gauche à quelque peu touché.