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I LOVE HARVARD
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    ─ origins of chaos (zakhova)
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    Lien du postVen 12 Fév - 23:57
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    ★ ─ origins of chaos.
    w/ @Nova Yang


    creuser l'entaille. tailler la plaie. enfoncer à chaque fois un plus loin, la lame rouillée. jouer avec les mots, jouer avec tes nerfs. resasser tes failles. les effleurer. nourrir tes regrets. démon réveillé par le chant de la sirène. s'y être trop frottée pour n'pas risquer de s'y piquer. tension qui pèse un peu trop lourd sur les épaules, elles roulent pour se dénouer quand tes lèvres se font trop insolentes. mélodie de ton rire sinistre, celui-là est inédit. grognement rauque qu'on retient au fond d'la gorge, phalanges qui serrent un peu plus fort. poupée a appris à répliquer, à viser dans la cible. « déjà ? t'as peur de me voir gagner deux fois ? »  mais moi, j'ai toujours tiré dans le mile. c'est toi qui a jeté tes putains de dés. j'ai rien demandé cette fois. tout mettre en œuvre pour que je te vois et te faire oubliée quand enfin, mes yeux se posent sur toi. « t'es de celles qui jouent que quand c'est facile nova. » parce que t'es pas de taille. t'as beau être perchée sur tes escarpins, reine du comptoir, tu n'agis que dans le noir. disparaît derrière le rideau dès que la lumière s'allume, dès qu'on te fait face. trop délicate. tu pestes, craches dans la soupe qui vous a nourri, toi et ta mère. « j'ai pas le souvenir que tu t'en plaignais. quelqu'un t'a forcé à signer ? » la vérité on la connaît, t'en as rêvé de cette foutue couronne yang. elle planait au-dessus de tes rêves d'adolescente encore émerveillée. doigts tendus pour la toucher, regard suppliant pour que je t'ouvre les portes de la jeunesse dorée. souvenir ravivée sur mes lippes venimeuses. le dernier. la goutte qui a fait débordé un vase déjà fêlé. rire amer quand tu m'laisses entrevoir tes regrets. le contexte est pas bon nova, t'as pas une once de crédibilité. « mes excuses. c'est tellement plus propre de se dandiner derrière un comptoir. » le masque impassible reprend sa place, les traits se durcissent quand les doigts lâchent leur prise. presque libre, si t'étais pas encore captive. tu pourrais bien passer cette foutue porte et rentrer te cacher sous ta couette que tu serais encore ma prisonnière. pour l'éternité. ignorer tes poignets endoloris et tes phalanges qui les rassurent. le poids d'une carcasse vide qui vient s'abattre sur le métal froid de la porte. bras croisés devant tes prunelles qui cherchent encore, veulent me faire chanceler, me prouver que j'ai plus le pouvoir de te raconter n'importe quoi. tu crois ? t'es pas la seule à avoir grandi et à avoir édifié ta forteresse. tu recules, te laisse mordre par le froid. ouvrir les bras et m'offrir ton cinéma. sifflement entre les dents serrées quand tu le mentionnes, iseul. « lui aussi t'as été le chercher dans le noir ? » ta mère serait fière de découvrir tes nouveaux passe-temps. impatience qui fait gonfler les veines, battre le sang, remuer le chaos. la plante du pied s'écrase sur le métal, bruit sourd du mot de trop. « t'es mignonne quand t'es jalouse. » le rictus te ment, tu le sais déjà parce qu'en dessous, les traits sont durs. la voix est froide. l'œil est noir. un pas en avant, les mains qui plongent dans les poches du cuir. « t'as peur de plus être ma préférée ? » foutue poupée vaudou.

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    Lien du postSam 13 Fév - 0:33
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    ★ ─ origins of chaos.
    w/ @Zakhar Zielinski


    c'est à celui qui fera le plus mal, escrime des paroles acerbes, acides, huit années de silence qui claquent soudainement dans les airs. tu t'amuses de la situation, te délectes du jeu, quand de la partie, elle n'en tire que de nouvelles désillusions. te laisse piétiner les espoirs de l'adolescente qui tentent encore de s'accrocher, vainement, enterrés sous la rancœur et la colère. elle est en colère, nova. et tu ne fais que jeter de l'huile sur les flammes. « parce que toi non, à manipuler une gamine aveuglée par ses sentiments ? » les mots sont crachés, le dernier jeté au visage avec amertume, rictus dégoûté, et encore, toujours, le cœur de l'adolescente qui souffre. « va pas me dire que c'était un challenge, toi-même t'y croiras pas si t'es malin. » et tu l'es, malin. sournois. à jouer avec les mots, la plume aiguisée sur le tranchant de tes mots. tu le sais bien, qu'elle s'est précipité seule là dedans. à naviguer dans la demeure pour en apprivoiser les murs nouveaux, gamine habituée à changer de "maison" quand elle n'en était, finalement que l'animal de compagnie. une décoration ornant les murs, habituée à s'effacer, à courber l'échine, à répondre aux patrons poliment. mais toi t'avais été la différence chez les zielinski. t'as fait voir à nova qu'y avait pas qu'une seule étoile pour briller la nuit. « j'suis la seule à blâmer, je le sais. j'aurais mieux fait de rester dans ce putain de grenier à prendre la poussière. » au lieu de te suivre, de te protéger, de s'attacher à tes vices, tes démons, et ta fausse gentillesse envers elle. c'était pas la couronne, qu'elle convoitait, c'était de la chaleur humaine. paradoxe quand finalement, t'auras juste gelé une enfant au milieu d'une forteresse de remords. elle hausse un sourcil à tes mots, regarde le bar, les corps qui s'y enlacent probablement, par dessus ton épaule maintenant que tu lui bloques la voie. et le sourire qui revient, poupée songeuse, semblant étudier sincèrement la question. « curieusement ? j'ai le sentiment que ça l'est. » derrière ce bar, elle maintient le contrôle, elle est sobre, les hommes ne peuvent plus l'abuser. nova, elle s'assure de tenir les rennes, d'être la reine de son propre enfer. et à la mention de l'autre petit prince, celui qui frôlait les mêmes murs et tissait les mêmes mensonges, tu siffles, tu questionnes, et elle te toise en silence. « peut-être, peut-être pas ? » t'aimes pas qu'on joue avec tes nerfs, hein, zakhar ? qu'on te réponde sans te répondre, qu'on te laisse justement où tu t'obstines à rester : dans le noir. ton pied qui cogne contre la porte, et ton allusion qui pique, à vif. jalouse. les traits qui se ferment, esquisse une moue. « repars avec tes histoires de jalousie, t'existes plus pour moi. » pourquoi t'es là ? pourquoi t'es à harvard ? pourquoi il a fallu qu'elle te croise, qu'elle te reconnaisse, quand toi t'as même pas été foutu de la voir ? un pas en avant, et la silhouette qui demeure de pierre, à relever le menton, fière. « peur de ne plus être ton jouet préféré ? non.. ça non. j'ai laissé mes illusions dans ta chambre en partant. » c'est tout ce qu'elle a laissé, d'elle. un vague parfum fleuri, un vieux pull lessivé, et ses rêves. « tu vois la différence entre nos jeux elle est là, zakhar. t'es de ceux qui jouent pour faire mal aux autres, quand moi je joue pour moi, personne d'autre que moi. » qu'importe si elle blesse, si elle fait du bien. douce égoïste empoisonnée, a toujours besoin de guérir son coeur blessé. nova, et son éternel besoin de briller. « alors ouais. je refuse de te laisser gagner deux fois. » parce qu'elle sait pas ce qu'il lui reste que tu pourras casser cette fois.



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    Lien du postSam 13 Fév - 1:25
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    ★ ─ origins of chaos.
    w/ @Nova Yang


    combler le vide par les mots, l'absence par les flèches. armer son arc et tirer un peu trop juste, parce qu'on se souvient un peu trop bien. huit années, c'est pas encore assez pour altérer les souvenirs. brouillard qui s'éclaircit à chaque fois que je croise tes prunelles noisettes. la faute à la fuite de ta génitrice, trop vite, trop vive. l'absence de mots pour se dire au revoir, cartes balancées d'un revers de main avant qu'on puisse terminer la partie. et quand les iris glissent sur les lippes rouges, elles le voient chez toi aussi. le goût d'inachevé.  « c'est pas les sentiments que t'aveuglaient. » vérité que tu refuses encore de t'avouer, limpide évidence. « c'était l'attrait de ce que t'avais pas le droit de toucher. » moi. fils du patron, prince du palais maudit. lueur au bout du couloir quand tu n'avais le droit qu'à l'obscurité, ta porte ouverte sur un monde que t'avais pas le droit de connaître, le goût du privilège et ton besoin de t'affranchir. c'est ça, qui t'as buté nova. pas moi. non, de challenge il y en avait pas. parce que j'ai su entendre tes silences, tes jolis yeux qui me suppliaient, tes rondes autour des flammes.  « c'était un service rendu. » les mots se détachent, les syllabes s'articulent. histoire de bien te le faire rentrer dans le crâne. victime de tes propres vices, fermant les paupières sur les vertus. balle qu'on se renvoi jusqu'à ce que tu la gardes ton camps, avoue ta faute, confesse ta terrible erreur. les traits acquiescent. « t'aurais mieux fait. » d'y rester, dans ton placard. mais c'est pas ce que t'as fait, c'est pas ce que tu voulais. toi, tu voulais l'intérêt sans les dommages. coupable d'être mal tombée. et moi, qui me suis délecté de ta chute. te regardant de haut tomber dans ta lente agonie. c'était presque beau. c'était presque bon. goût irremplaçable, irremplacé de la première fois. patience qui s'effrite quand les flashs s'immiscent un peu trop fort dans les recoins d'un crâne qui voudrait tout ensevelir. tout bien fermé dans des boîtes cadenassées et ne plus jamais rien en sortir. mais, il a fallut que tu te pointes. tout faire ressurgir. me faire rugir. souvenirs de cette putain de baraque, des névroses de maman, de la force de papa. si tu savais nova, t'es pas la seule qu'il a détruite, le palais des zielinski. et tu balances iseul sur le tapis, pour appuyer un peu plus sur les démons d'un gosse qui n'a pas tout à fait grandi. les nerfs qui s'agitent quand tu joues avec, les enfers qui s'rapprochent. je suis sûr que t'as presque plus froid. « j'existe assez pour que tu sois allée chercher cette clé  » et me guider dans ton exil. me faire partager ton ciel privatisé. un pas de plus, attiré par le brasier. « j'existe un peu trop, là, maintenant. » quand je me rapproche encore, quand tu t'éloignes, reviens, repars. éternel recommencement. mots qui fusent et qui s'usent. « je suis sûr que t'as attendu ce moment très longtemps, à répéter ton discours devant ton miroir. » les pas qui bouffent la distance, les yeux qui viennent mordre les tiens. sans regret. avec rancune. « j'ai pas joué nova. je t'ai montré ce que tu cherchais en fouinant dans les couloirs. je t'ai apporté l'attention que personne voulait te donner. » vérité amère claque sur la langue quand je rôde autour de toi. m'arrête dans ton dos, sourire en coin effleure ta joue rosie par le froid : « la verité c'est que ça t'as fait un peu de bien.. quand je t'ai fait du mal. »
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    Lien du postSam 13 Fév - 11:48
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    ★ ─ origins of chaos.
    w/ @Zakhar Zielinski


    et c'est à se demander si elle n'était pas la seule à se bercer de douces illusions, quand ta réponse remplit le vide, claque dans le vent ; arrache un rire déchirant à la blonde, de ceux qui sonnent les plus creux, plaie lacérée dans laquelle il retourne la lame, encore, et encore. elle est là, nova, gamine au milieu de la terrasse, les bras croisés autour de sa poitrine, à chasser d'un revers de la main une mèche poussée par le vent devant son visage poupin. ton résigné quand enfin, elle te répond : « t'as raison. j'étais une matérialiste et une croqueuse de diamants, et tout ce qui m'intéressait c'était d'avoir le fils du patron. » est-ce que tu le sens, le faux dans ses mots, ou même là tu te caches derrières tes mensonges ? oui, elle avait besoin de liberté, terriblement, et tu lui a apportée. tu l'as forgée pour qu'elle puisse s'émanciper. mais c'était pas ce qu'elle était venue chercher. et quand elle, elle se voyait guérir ton âme d'adolescent écorché, elle est là la vérité qui fait mal : un service rendu, elle se résume en trois mots, nova pour toi. encaisse le coup, crochet du droit dans les illusions, le souffle qui se coupe, mais le visage qui ne bouge pas. elle aurait mieux fait de rester à sa place : dans le noir. peut-être qu'au final, elle aurait moins souffert à n'endurer que son emprise à elle. « trop tard, on peut pas revenir en arrière. » elle pourra pas te gommer de sa tête; t'as déjà laissé ton empreinte, zakhar, au fer rouge, et elle a beau s'arracher la peau, s'écorcher à vif, tu pars pas. et tu le sais, tu t'en glorifie, approche tel un loup de la brebis cachée sous une peau de lionne, les ongles qui s'enfoncent dans ses paumes jusqu'à lui écorcher l'épiderme, gamine écorchée à vif. la mâchoire si serrée que ses muscles sont engourdis, voix blanche qui répond, pendant que les opales noisette te fixent : « c'était un service rendu. » cette clé, cette terrasse, elle et toi, est-ce qu'elle voulait de tout ça ? parce que oui, t'existes trop pour elle maintenant, et plus t'approches, plus les braises montent. le discours acide, t'as pas changé, zakhar, tu sais toujours appuyer là où ça fait le plus mal, sauf que vos parents sont plus là pour vous écarter l'un de l'autre, cette fois. et quand la distance est réduite jusqu'à te rendre à bout de ses bras, que les bras se serrent plus fort autour d'elle, comme un besoin de forger une nouvelle carapace, les iris la laissent apparaître ; cette fragilité que t'as rongée autrefois, et quand elle pensait que t'avais rien laissé... t'arrives à la remonter à la surface. et tu le devine probablement aux silences par lesquels elle te répond. alors tu frappes, plus fort. proie cernée, à tourner autour d'elle comme un loup. à lui rappeler ce qu'elle voulait ; qu'on la regarde, qu'on lui donne l'attention que personne voulait lui donner. comme quoi tu te mens, zakhar. tu sais que c'est pas l'inaccessible qu'elle est venue chercher avec toi. et dans la toute fin, quand t'assènes le coup de grâce, que tes doigts viennent frôler son visage de marbre, froid, les opales se voilent. la gorge est nouée, quand elle répond, enfin : « non. ce qui fait le plus mal... c'est que tu me faisais du bien, quand tu voulais juste dans la finalité me faire mal. » le visage se dégage. et l'instinct parle. ou plutôt, ne dit rien. à faire ce qu'elle s'était interdit, réduire la distance entre elle et la porte, profiter de ta présence dans son dos pour ouvrir la porte à la volée, retrouver la chaleur des néons rouges et des corps endiablés. passer devant le bar, y jeter la clé, et fuir. elle prétextera s'être sentie mal. quoique, est-ce que ça serait réellement mentir ?



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