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I LOVE HARVARD
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    ─ origins of chaos (zakhova)
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    Lien du postMer 10 Fév 2021 - 20:00
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    ★ ─ origins of chaos.
    w/ @Nova Yang


    rencontre hasardeuse ou fil rouge qui mène toujours à toi ? défilement silencieux de toutes les fois où tu es apparue, puis disparue, à l'angle d'un couloir ou derrière un groupe d'étudiants. toutes ces fois où tu m'as filé entre les doigts, étoile au regard indiscernable qui capture et qui s'en va. pas cette fois. chaque seconde conforte un peu plus la précédente, tension palpable qui plane au-dessus du comptoir. et puis, tu le fais. minuscule geste anodin. froncement de nez qui à lui seul, réussit à faire frémir la nuque. système qui se met en alerte, sans encore trop savoir pourquoi. pour toi. mimiques familières sous une carcasse inconnue. l'œil curieux se plisse, ne t'écoute déjà plus qu'à moitié quand tu reprends mes mots. petite distraction devient gentiment obsession. la voix froide propose, tes yeux brûlants trahissent, répondent avant toi. « je confirme. » amertume que tu caches si mal derrière ton regard revolver. verre que tu débarrasses, paquet que tu ramasses. rictus satisfait quand tu t'éloignes, fouine pour trouver la clé d'une demie liberté. hochement de tête amer à la collège qui juge de ses prunelles avides de savoir. ça tombe bien, moi aussi. épaules qui s'entre-choquent, traversée des âmes damnées pour rejoindre ta porte scellée. coup d'œil à droite et puis coup d'œil à gauche, doigts qui viennent actionner discrètement la poignée. m'engouffrer dans la nuit hivernale. idée qui germe et qui s'enracine. je le sens, le ressens que tu n'as jamais été là par hasard. cette fois, c'est moi qui te suis. vous poursuivre, toi et tout ce que tu ne dis pas. poupée attrape l'air qui va bientôt lui manquer. pas de loup dans ton dos, lavé de ses reflets rouges. reflexe de ma paume qui attrape le paquet au vol, retourne dormir au fond de la poche. les doigts viennent chercher la cigarette encore imbriquée sur l'oreille, la faire migrer entre mes dents. un pas de plus, un de moins que tu pourras esquiver, piégée par la fine limite du ciel et de la terre. « pourquoi tu me détestes.. » mots savamment choisis, ébranler ton putain de jeu. la main frôle tes reins pour venir s'accrocher à la rembarde quand l'autre fait danser la flamme et noircir le papier. peut-être que je ne te verrai pas plus, mais je te ressentirai mieux. inspiration bloquée d'une bouffée de poison. « ..au point de vouloir me servir un deuxième whisky imbuvable ? » recracher la fumée blanche vers les étoiles, les lippes s'étendent dans un demi sourire sournois.. oui, celui-là. les opales glissent sur toi, satisfaites de t'avoir éloignée de celles des autres qui s'attardaient un peu trop sur toi. le cône embrasé danse sous ton nez, dessine des vérités à l'encre de sa brume. « pas de regret ? » de trop vouloir jouer.

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    Lien du postMer 10 Fév 2021 - 22:11
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    ★ ─ origins of chaos.
    w/ @Zakhar Zielinski


    l'ange déchu slalome entre les autres démons, ils dansent, ils osent, la frôlent mais ne l'atteignent pas, jamais, pas comme toi. à avoir cette putain d'aura qui attirait déjà le regard adolescent, trop innocent, putain d'inconscient, trop jeune pour comprendre où elle posait sa valise. trop naïve pour savoir ce qui l'attendait alors, à t'observer à la dérobée entre deux portes. et elle sent cette aura qui la suit, qui ne démord pas, jusqu'à ce que ce soit le froid qui morde l'épiderme, à expirer la buée blanche, mais ne pas croiser les bras. posture d'attaque, quand elle pivote et te fait face, la porte qui se referme derrière vous, et la musique qui ne devient plus qu'un bruit sourd. réflexe, le paquet de cigarette dans la paume, disparaît, la chute des reins qui s'appuie contre la rambarde, et les paumes avec. agneau acculé, le loup qui peut approcher, mais l'expression demeure impassible à chaque pas que tu fais. mouvement imperceptible des sourcils qui se relèvent. les lèvres se pincent, s'humidifient, elle penche la tête, fait mine de ne pas comprendre quand ta main la frôle, effleure les reins, s'invite trop proche de ses mains. elle inspire. écoute la fin de sa phrase. relâche la pression dans un rire las, laisser les effluves de nicotine chatouiller le visage de poupée, quand la fumée rejoint les quelques nuages. et ils pèsent, tes yeux, peut-être avec trop d'insistance, trop de curiosité, flirte avec le danger, fronce encore le nez dans un nouveau rire à ta question. ses regrets ont commencé avec toi, zakhar. « celui de ne pas avoir pris de veste ? » répartie pour slalomer entre tes mots, pour mieux s'échapper du trop, quand les phalanges se resserrent autour du métal froid. « et toi ? les regrets, tu connais ça ? » lever les opales caramel dans ta direction, plonger dans le bleu, les doigts qui serrent plus fort, à lever la tête pour se donner une ébauche d'assurance, quand tu refermes tes griffes autour d'elle. gamine encore, toujours prise au piège. « à part avoir payé un premier whisky "imbuvable", visiblement. » qu'elle ajoute, dans un souffle, plus bas, comme un secret d'elle à toi. elle glisse ses opales sur ton visage, la tête qui se penche de l'autre côté, regard qui s'évade sur la porte fermée, puis sur la ville, derrière elle, devant toi. la gestuelle qui, peu à peu, fait défaut à l'affront et au courage. « et pourquoi j'pourrais te détester, selon toi ? » pourquoi en venir à là, se peut-il que tu la confonde avec une des conquêtes que t'as probablement laissé dans des draps froids ?

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    Lien du postJeu 11 Fév 2021 - 10:03
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    ★ ─ origins of chaos.
    w/ @Nova Yang


    poupée prise en otage, écartée du bruit et des regards, plus près du vide. et te laisser croire que c'est toi qui l'a choisi. comme si on le devait à un cynique effet dominos, comme si je t'y avais pas conditionnée depuis le début. depuis mon entrée dans ce bar, depuis le premier regard que j'ai posé sur toi. te regarder prendre froid, scruter les liens de ton masque insolent s'effilocher. à l'usure. délicieux spectacle, plus captivant que les lumières de boston en contre-bas. pas foutu d'en reconnaître les rues quand ce sont tes yeux qui prennent toute la place. mélodie cristalline d'un rire qui trahit ta nervosité. lui aussi, je le connais. ça résonne au fond du crâne, ça cogne au fond du bide. les doigts broient le métal froid, frustration de savoir sans savoir quoi, de t'avoir sur le bout de la langue. hochement de tête, sourire faussement amusé. tu joues avec les mots aussi bien que tu joues avec la montre. « oui, j'en ai. » mensonge lâché entre deux ronds de fumée, aucun remord subsiste quand tout est réfléchi. calculé. décortiqué. comme là, maintenant. dans chacun de mes mots, dans chacun de mes silences qui se taisent pour mieux te scruter.  « tu sais, parfois on s'approche trop près du feu.. » les geste s'allient à la voix froide, iris d'acier descendent sur les tiennes pour ne rien manquer. dévisager le visage à l'ovale parfait. un à un, les traits captivants. « .. on croit en être capables. » le dos se courbe, les lippes soufflent sur le teint de porcelaine, caché sous une cascade de mèches d'or. artificielles. l'imaginer naturelle, la crinière brune. « on croit être plus forts qu'elles. » tu l'es pas. tu t'amuses, inconsciente. tu fais naître des images, apercevoir des envies. tu brouilles les pistes, avance et puis recule. visage qui penche sur chacune de tes épaules, balancier qui te permet de n'pas tout à fait perdre l'équilibre. irritation qui grignote les veines, gagne du terrain. t'aurais mille et une raisons de me détester et mille et une d'avoir raison. quelles cases t'as coché, vee ? au diable mon petit-déjeuner, c'est toi qui m'ouvre l'appétit. le flanc de l'index vient soulever ton menton, te forcer à faire face. plonger dans le flou des vagues noisettes, à peine aidé par la lumière d'un spot qui s'allume et puis qui s'éteint. cassé. un peu comme nous. ressentir. mentir. « parce que je t'ai trouvé ? » chair de lèvre pincée entre les incisives, relâchée pour rebondir contre la tienne. pousser le vice à son extrême. te pousser toi, dans tes derniers retranchements. frôler tes limites. jusqu'où tu iras ? avant de capituler.

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    Lien du postJeu 11 Fév 2021 - 10:50
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    w/ @Zakhar Zielinski


    tu mens, zakhar. tu mens comme tu respires. tes mots ne sont qu'un tissu de mensonge à ses yeux, tout comme elle a peu à peu déconstruit les illusions dont tu l'as bercée quand elle était trop naïve. attachement feint. à lui donner un impression d'importance quand tu ne faisais que tirer les mécanismes de ton pantin. oui, j'en ai. et le sourire incrédule qui perce les lèvres rouges, pendant que tu gorges de brume l'espace entre vous. et elle supporte pas cette façon que t'as de la regarder. elle supporte encore moins quand tu regardes à côté. délicieux paradoxe au goût empoisonné. les iris s'évadent, s'égarent, reviennent sur toi quand tu t'approches trop, flirte avec le risque, avec les flammes qui glissent sur le bout de ta langue et de tes mots, comme une menace.  non, pas comme, c'est une menace, et c'est si triste de pouvoir lire à travers toi des années trop tard. à essayer de se bercer de vos souvenirs pour se rappeler la toile des mensonges dans laquelle tu l'as bercée. elle est plus forte, nova. plus forte que la gamine que t'as connu, plus robuste que celle qui croyait en toi. l'inconsciente, pourtant, reste toujours là. le regard se durcit, mais ne se détache pas, mâchoire contractée, les mots qui ne viennent pas quand tu bouffes la distance, jusqu'à ce que vos souffles puissent se caresser. plus proche que tu ne l'auras jamais été. elle croit. elle sait même pas. c'est le plus tragique de cette histoire. et quand ton index s'invite sous le visage de poupée de l'étoile, redresse les traits, flirte avec le vice, y a quelque chose qui casse là haut. à détailler ton visage apparaissant, puis disparaissant au gré du spot cassé. une paume qui relâche la barrière, les doigts gelés qui se referment autour de ta chemise. « non, zakhar. » approcher pour mieux reculer, les doigts qui poussent, la silhouette qui s'écarte. « le pire dans tout ça, c'est que chaque fois, c'est moi qui t'ai trouvé. » le rire est teinté d'amertume, le regard trouve le sol, à retrouver l'air après de longues secondes sans respirer. « ma pause est terminée. » tissu de mensonges pour mieux s'évader vers la porte, mais ça va, les mensonges, t'y es habitué.

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    Lien du postJeu 11 Fév 2021 - 13:24
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    ★ ─ origins of chaos.
    w/ @Nova Yang


    atmosphère se tend et s'électrise, à deux doigts de savoir. à deux doigts de pouvoir. casse-tête grandeur nature que tu fais danser sous les prunelles joueuses du roi des énigmes. des mensonges. des faux-semblants qui sonnent trop vrais, des jeux aux règles troubles, paire d'as toujours planquée dans le revers de la manche. tu t'enfonces vee, quand tu voudrais mener la danse. habile de tes cils, maladroite de ce corps qui te trahit. transpire la rancune et tes caprices de revanches. prise au piège quand tu pensais avoir une longueur d'avance. te débattre en silence contre ta rembarde, reculer quand j'arrive à ta hauteur. craquements des vieilles articulations brisées. chacun des mots te force un peu plus à te replier, regretter amèrement le jeu que tu as lancé. coup irréfléchi, aveuglée par ton pouvoir fragile. parce qu'il n'est pas à toi vee, tu me l'as volé. les corps se rapprochent, les souffles se mélangent. parfum addictif du vice. subterfuge, encore un, pour t'obliger à assister à ta propre défaite. te forcer à admettre que c'est pas n'importe quoi, que t'es pas n'importe qui. tes ongles harponnent le tissu, la respiration se coupe. fais-le. les lippes ne bougent pas, patientes de voir les tiennes admettre ta triste vérité. loup ne bronche pas, sait bien que la brebis finira par supplier de n'pas se faire bouffer. parce que tu sais déjà. tes lèvres repoussent, la paume m'éloigne. p r é v i s i b l e. rictus moqueur de celui qui a déjà gagné. non, zakhar. encore, zakhar. supplications familières qui brûlent le myocarde. profiter de la garde que tu baisses pour y déceler tes derniers secrets. m'arrêter sur tes yeux de biche, en oublier les cils allongés par un tube de mascara, ôter le trait d'eye-liner, oublier l'éclat du fard. déglutition douloureuse. laisser descendre les prunelles sur la pulpe des lippes, en effacer mentalement la crème écarlate. poupée s'échappe, me laisse une vision d'ensemble d'un tout nouveau tableau. tailler en silence tes courbes envoûtantes. détailler la posture impeccable de l'échine, tes paupières qui par réflexe, s'abaissent encore. tu confirmes de ton venin. langue qui claque avoue ses pêchés. tu me suivais. tout s'éclaircit, à moins que tout ne s'assombrisse. palpitant rate son foutu battement. la mâchoire se serre, les molaires s'écorchent. veine qui vient faire gonfler la tempe quand les doigts lâchent le métal. mégot qui vole vers les étoiles. « ta mère doit se retourner dans sa tombe. » elle est forcément morte et enterrée pour te laisser te dandiner derrière un comptoir. et c'est moi, moi qui me retourne avant que tes phalanges puissent te libérer. « c'est quand même triste, nova.. » prénom poussiéreux, banni des lippes depuis huit ans. résurrection. « ..de voir que tu me pistais, tapie dans l'ombre et que moi.. en pleine lumière j'ai pas été foutu d'te reconnaître. » les pas reviennent, retracent le chemin en sens inverse, mais cette fois, ils savent. je sais. la paume s'abat sur le métal de la porte, grincement qui condamne ta fuite. « qu'est-ce que ça te fait, d'être encore payée pour me servir ? »

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    Lien du postJeu 11 Fév 2021 - 14:08
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    w/ @Zakhar Zielinski


    huit années n'auront finalement pas suffit à la libérer de toi. quand le souffle frôle, que le myocarde s'emballe, qu'elle se croyait capable de jouer avec le diable, l'enfant fait surface, oiseau blessé, pousse, rejette, écarte, l'amertume dans la phrase qui trahit et fissure le masque. elle le sait, nova. elle sait que ses mots sèment les doutes, mais elle garde cette impression que tu ne te souviens pas. qu'elle n'était qu'un petit pion dans ta grande partie d'échecs, dont t'as disposé sans un regard - et mat. les talons écorchent les chevilles qui n'ont pas eu le temps de trouver repos, traverse la terrasse, en direction des néons. et la phrase assassine, celle qui lève le rideau sur la dernière scène du premier acte de cette tragi-comédie.  « je lui passerai ton bonjour. » mensonge venin qui s'échappe de la bouche, à ralentir le pas quand son prénom roule sur ta langue ; (( n o v a )) et le coeur qui se compresse, la ramène à l'adolescente qui a sincèrement voulu se croire spéciale. bullshit. regarde par dessus son épaule, les dorures qui dansent dans son dos ; « est-ce que c'est étonnant, au fond ? » de vous deux, qui observait le mieux l'autre. « c'est parce qu'au fond t'as jamais su regarder autre chose que toi-même, zakhar. » les mots sont acerbes, la rose épineuse veut quitter le jardin, presse la poignée froide, à tirer le métal quand tu le referme dans un claquement sonore, du plat de ta main. les mots qui claquent, qui font mal, la mâchoire se contracte, quand elle pivote jusqu'à te faire face. « c'est à gerber. t'es à gerber. » à pousser de ses deux poings contre toi, se libérer de ton empreinte. marquée à vif. « mais c'est bien, au moins t'auras dit une vérité, ce soir. » un véritable exploit, quand l'indécente te défie du regard : « t'es pire. »

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    Lien du postJeu 11 Fév 2021 - 23:26
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    w/ @Nova Yang


    passe lui le bonjour et mes amitiés. elle serait ravie, ta tyrannique de mère de nous voir là ce soir, après tous ses efforts pour t'éloigner de moi. elle a tenu parole. huit dans le brouillard à enfouir les premiers souvenirs qui amorçaient déjà le pire. c'était toi. pourtant, t'es toujours la même gosse qui se planquait dans l'entrouverture d'une porte, prunelles curieuses qui observent et qui s'échappent. pathétique schéma que t'as répété jusque dans nos soirées étudiantes. gosse qui voulait tout savoir, tout voir, tout avoir. et maintenant ? pauvre petite nova qui n'assume plus d'avoir réclamé. vaine tentative de vouloir t'échapper de l'endroit où tu m'as guidé. oui. non. peut-être. finalement, c'est pas ce que je voulais. insupportable. délectable. « on a au moins un point commun, toi non plus t'as jamais été foutue de regarder autre chose que moi. » langue cruelle qui vient humidifier les plaies. paume qui te bloque, que tu suffoques quand tu assistes au désastre. place de choix, première rangée. c'était bien celle-là que tu voulais ? les prunelles chutent dans les tiennes pour s'y planter plus durement. comme si la surface était trop écaillée, métamorphosée, chercher au fond des limbes caramels, les miettes des souvenirs oubliés. me promener sur le phénix sur lequel il reste encore des cendres. petite brune candide convertie en blonde féline. contraste un peu trop saisissant. t'as plus rien de la petite fille muette qui courbait le dos et tendait les doigts pour s'les faire frapper. c'est toi qui cogne, ce soir, minuscules poings qui s'égratignent sur une poitrine vide. jusqu'à ce que mes doigts arrêtent les poignets, bloquent tes caprices d'enfant pas assez gâtée, t'emprisonne contre mes paumes. « t'étais moins hargneuse quand tu créchais au grenier, cendrillon. » respiration plus lourde d'une bête éveillée. quand les opales ne te quittent pas, les phalanges te serrent un peu plus fort. et toi, toi tu me défies encore. l'insolence qui flambe au fond des yeux. remake d'un mauvais film. te regarder t'enliser dans tes propres désirs, noirs et t'écouter m'accuser quand tu t'y retrouves coincée. « mais tout ça tu le savais déjà, non ? t'as visiblement rien oublié. alors qu'est-ce que t'es venu chercher si c'est pas le pire que tu voulais ? »
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    Lien du postVen 12 Fév 2021 - 0:07
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    ★ ─ origins of chaos.
    w/ @Zakhar Zielinski


    t'es détestable délectable là, zakhar, à t'amuser de la situation comme un enfant à qui on aurait tendu un jouet nouveau, à coincer ta proie contre la porte en métal trop froid, comme sa peau. tu voulais savoir si elle avait des regrets ? putain, ce qu'elle regrette cette époque passée à te regarder; à espérer ton attention, tes mots, à se croire capable d'apaiser tes maux quand tout ce que tu sais faire, c'est en créer davantage. gamine aux syllabes acerbes, au regard aiguisé comme une lame à travers les cils trop maquillés, loin de l'adolescente fragile qu'elle était à cette époque là. lointaine. et pourtant, elle se souvient trop bien. « toi ? non, tu veux dire l'illusion que t'as vendu à une gamine trop naïve. » tissu de mensonges, est-ce qu'au cours de ces deux années, elle a appris une once de vérité te concernant ? qui voulait-elle rendre heureux au fond, zakhar, ou le personnage que tu avais créé pour la faire tomber plus bas ? et tu l'observes avec plus de dureté, plus d'insistance, comme si tu cherchais quelque chose sur son visage, peut-être l'ébauche fragile de celle qu'elle était fut un temps. est-ce que tu t'en souviens ? sous les longueurs dorées et tout ce maquillage, est-ce que tu te rappelles de l'âme que t'as meurtrie au moins ? elle cogne, elle grogne, la lionne, et toi tu l'arrêtes d'un geste, les poignets meurtris par ta chair, le iris furibonds qui dévisagent, les mains qui tirent, et toi qui serre, plus fort. à lui rappeler d'où elle vient (( du fond des escaliers, des pièces étroites à peine dépoussiérées )) ça te plaît, hein, de te placer en prince, tandis qu'elle finit rangée au fond d'un placard. cendrillon, elle finit trop bien pour que tu puisses la comparer à nova. le rictus est mauvais, mais les iris dansent sur ton visage trop près. « dire que j'ai failli me tromper de conte de fées et embrasser le crapaud. » elle a bien compris que dans cette histoire, y a ni prince ni princesse, t'es le roi des diables, et elle, probablement une damnée au tourment éternel. les poignets sont rougis sous ta prise, les lèvres se serrent à l'en meurtrir. t'es là à te complaire dans ton enfer, et à ta question, elle se résigne. l'abandon dans la force des bras, lueur d'une enfant désabusée qui passe dans le regard, comme une étoile filante. « rien. je suis rien venue chercher, parce qu'y a rien à attendre de toi. » elle l'a compris à la longue, ça. dommage qu'elle ne l'ai pas saisi à s'escrimer contre un bloc de glace sous ton toit. « c'est à moi-même que j'avais des choses à prouver. » besoin de se prouver qu'elle n'était plus cette fille là. celle que tu pouvais faire tomber d'un sourire calculé, d'un regard en coin. nouvelle pression sur ses poignets, n'a pour seul effet que d'approcher vos silhouettes, quand les opales caramel sondent les abîmes des tiennes. « lâche-moi, c'est bon, le jeu est terminé. » retourne t'occuper avec une de ces brunes minaudant comme elle a pu le faire, inconsciente de leur rôle de brebis égarées, quand toi t'es là, comme un loup, à rôder. et le regard se perd, une seconde, rire amer qui glisse sur les lèvres rouges : « j'reste étonnée, quand même. t'as su retrouver mon prénom. » peut-être que tu l'as regardée au moins un peu, au fond.

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    Lien du postVen 12 Fév 2021 - 17:49
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    w/ @Nova Yang


    hypocrisie planquée sous tes cils recourbés. t'as plus quinze ans, il serait peut-être temps que tu saches ce que t'es capable d'assumer. jouer ou battre en retraite. mais toi, toi t'as toujours été coincée entre deux eaux, buvant la tasse entre deux tempêtes. tendre la main pour qu'on te repêche, supplier des yeux pour que j'te coule. et tu recommences. m'accuser de tous les mots, de tous tes maux, comme s'ils étaient pas déjà là pour que tu t'obstines à t'approcher si près de moi. la nuque se cabre, les yeux roulent vers le ciel. épuisante de contradictions. l'ombre d'un rire s'échappe de ma gorge irritée, irritable. moue factice vient se broder sur les lippes. tu sais, celle que t'avais quand t'allais te faire gronder. « c'était quand même mieux quand tu l'ouvrais juste pour t'excuser. » pardon.. mr. zielinski, je me suis perdue dans les couloirs. je t'en prie zakhar, n'en parle pas à ma mère. conneries. et maintenant ? maintenant tu serpentes autour du brasier et tu oses encore frémir quand ses étincelles viennent piquer ta chair. pas si tendre. pas si pure. combat de regards qui se connaissaient par cœur, devenus étrangers, remuent les plaies des reliques du passé. retenir ta folie quand tu crèves d'envie de me défier. poignets frêles se retrouvent emprisonnés. peut-être que ça aurait suffi à l'époque, pas aujourd'hui. consolidée par les années qui sont passées, l'eau qui a coulé sous le pont, barrage que tu as construis du sel des larmes séchées sur ton oreiller d'adolescente chagrinée. tu l'entends, nova ? céder sous mon poids ? « t'aurais peut-être dû, c'était ta seule chance de devenir une princesse. » condamnée à errer dans l'ombre des autres. sourcil se hausse quand sous mes doigts, tes poignets se font plus las. se reposent ou se résignent, capitulent sous nos témoins d'étoiles. timbre qui se fragilise, fêlure sur tes lippes réchauffées par la douleur. rien à attendre de moi. salive ravalée comme pour mieux digérer. « comme d'habitude. » la langue balaie les commissures des lèvres, presque déçu de voir que rien a changé. « nova yang s'est encore mise dans d'beaux draps.. à défaut de plus traîner à l'aube dans les miens. » attisant la fureur de ta dévouée petite maman. mais cette fois, elle est pas là pour te prendre par la main et t'emmener plus loin. le lieutenant n'est plus là pour marquer mes côtes des tâches bleutées des ecchymoses. alors, on fait quoi ? on supporte nova. on subit et on assume le cataclysme que tu as volontairement déclenché. l'emprise se desserre, obtempère, parce que tu le demandes à moins que ça n'soit parce que ce serait trop risqué. et puis le dos qui vient se reposer contre la porte, bras croisés se resserrent dans la veste dont tu manques, te bloque l'accès à ton appel d'air. étonnée ou flattée que j'le retienne, ton foutu prénom ? iris qui se baissent, retrouvent à nouveau les tiennes. les blessent dans les méandres de mes mensonges, aux quelques vagues de vérités. « tu crois que t'es la seule à avoir continué d'y penser ? » la seule a avoir le monopole des souvenirs.. qui brûlent.
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    Lien du postVen 12 Fév 2021 - 18:48
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    ★ ─ origins of chaos.
    w/ @Zakhar Zielinski


    c'était mieux quand tu l'ouvrais juste pour t'excuser. à chaque phrase ce sont les mots qui frappent, qui cognent, qui rappellent à un passé lointain. à s'excuser, à lui sourire, à baisser les yeux, courber l'échine, l'échine qui frissonne quand tu tendais les doigts vers elle. rien à voir avec vos contacts aujourd'hui, charnels, mortels. « un jeu n'a plus d'attrait, s'il ne va pas se compliquer, non ? » c'est pour ça que t'as poussé les choses si loin ? pour repousser les limites jusque l'issue finale ; game over, et aujourd'hui on prend les mêmes et on recommence. « ah non, c'est vrai, la partie est terminée. » qu'elle expire dans un nouveau rire empreint d'une profonde lassitude. t'as fini par gagner contre la gamine innocente, et le pire c'est qu'elle perd encore aujourd'hui. peut-être qu'elle n'est pas encore assez perfide. enseigne-lui, zakhar, comment tu faisais pour te rapprocher d'elle quand c'était pour mieux rire d'elle une fois venu le soir, comment t'as fait pour lui donner l'illusion d'un quelconque intérêt, quand tout ce qu'elle était, c'était justement ; quelconque. une cendrillon, comme tu le dis si bien, là, ce soir, ses poignets serrés entre tes paumes froides. pourtant ça brûle, ça mord la peau, tu mords avec tes mots. « je laisse volontiers la couronne à une autre, j'ai suffisamment signé de pactes avec le diable. » les paupières tremblent, mais elle refuse de baisser les yeux face à toi, comme d'habitude, comme si c'était ton quotidien qu'on attende rien, quand elle espérait tout, et surtout n'importe quoi. et le coeur fait des bonds, se retourne puis se compresse, quand t'as l'audace d'inviter cette nuit là sur tes lèvres. « maintenant je fais attention avec qui je bois.mes matins sont moins sales, comme ça. » elle se souvient encore, la brûlure du regard de la mère, les questions, l'inquiétude, la gêne, à se sentir étourdie, vide, le coeur crevé par ton regard fier, tandis qu'elle l'entraînait loin de ton palais. la prise relâche, desserre les poignets meurtris, à les frotter entre ses doigts quand tu viens bloquer la sortie. petite silhouette qui tangue, qui vient tendre les doigts vers la poignée, tenter - vainement - de t'écarter. puis lever les yeux vers toi, vers tes mots, tes mensonges encore, à refuser de se laisser abuser encore. « c'est précisément ce que je crois. » non, à vraie dire, elle en est même convaincue. elle se résigne, recule, creuse la distance et le froid. ouvre les bras avec un sourire narquois. « allez, on va dire que je te donne... une ? deux semaines pour y repenser. histoire de rire un coup, de t'amuser avec ton acolyte préféré. » un autre menteur. tous des acteurs. « j'espère que la suivante n'était pas mère. » même si ça t'aurait jamais empêché d'aller chercher une autre proie, une oasis d'innocence à laquelle t'abreuver en plein désert.

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