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GRACE-ANN BECKETT ► Lucy Kate Hale

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GRACE-ANN BECKETT

date de naissance
26 février 1989 (31 ans)
lieu de naissance
ville d'Adélaïde (Australie)
nom
Beckett (celui de sa mère)
prénom(s)
Grace-Ann (donné par sa mère)
nationalité(s)
australienne et anglaise
origine(s)
anglaise, américaine et australienne (père américano-australien et mère anglaise)
orientation sexuelle
hétérosexuelle
statut amoureux
célibataire
statut social
aisé (issue d'une classe sociale modeste)
travail
journaliste média (traite à la télévision l'information et l'actualité)


Pourquoi vouloir rejoindre ce groupe ? Selon toi, pourquoi y corresponds-tu ?
Je corresponds à ce groupe, car je suis déterminée dans tout ce que j'entreprends professionnellement parlant, et cela, à commencer dès lors de mes études. J'ai rapidement su ce que je souhaitais faire comme métier plus tard et une fois décidée, je me suis promis d'y parvenir par mes propres moyens, en grimpant les échelons sans l'aide de qui que ce soit. Étant issue d'une famille modeste, je me suis juré de sortir mes proches de ce milieu afin qu'ils aient une vie meilleure et je m'évertue toujours à le faire. Les objectifs que je me fixe sont mon carburant et chaque fois que j'en réalise un, j'en trouve un nouveau. Je ne lésine pas sur mon temps de travail parce que je sais qu'il faut y mettre du sien afin d'y arriver, d'obtenir ce que l'on veut. Il a fallu que je joue des coudes pour avoir le poste que j'ai actuellement, celui de journaliste média à la télévision et jamais je ne laisserais une chance à quiconque afin que l'on prenne ma place. Si cela arrive, ce sera forcément parce que j'ai obtenu une meilleure fonction, un poste plus prestigieux.


Décris le caractère de ton personnage en minimum 10 points ou 5 lignes.
Combattante - convaincante - débrouillarde - déterminée - soucieuse - perfectionniste - silencieuse - réfléchi - travailleuse - sarcastique - excessivement intelligente - bornée - têtue - loyale - parfois manipulatrice - opportuniste - très bonne oratrice - méfiante - curieuse - colérique (s’emporte rapidement) - angoissée - nerveuse - énergique - peut sembler froide/inaccessible - téméraire (tête brûlée dans le cadre de son métier) - franche - piquante - responsable.

Cette partie est facultative. Disons que désormais, puisque l'histoire n'est plus obligatoire si tu choisis de ne pas la rédiger, il te faudra nous faire pas mal d'anecdotes sur ton personnage pour qu'on puisse le cerner. Si tu préfères rédiger l'histoire, dans ce cas, tu peux enlever cette partie et faire comme si elle n'avait jamais existé. C'est beau la vie ? Nous n'imposons pas de minimum d'anecdotes, toutefois gardez à l'esprit que celles-ci doivent remplacer une histoire. Le staff se réserve le droit de demander davantage d'anecdotes si celles proposées sont insuffisantes pour connaître le personnage !

GRACE-ANN BECKETT ► Lucy Kate Hale 5dH8OQsM_o

Née à Adélaïde, je suis la première enfant d’une fratrie qui en comptera quatre, ni plus ni moins. Toutefois, mes sœurs et moi n’aurons pas le même père, puisque je suis la seule enfant de ma mère et de son époux que je n’ai guère connu. Mon beau-père (le père de mes trois sœurs), je vais le considérer comme le mien, à proprement parler, nous formerons une jolie famille recomposée.

UN — Malheureusement ou heureusement pour eux, leurs quelques rapports ont amené mon arrivée, et même si elle n’en était pas des plus heureuses au vu de sa situation, ma mère m’a toujours affirmé qu’elle n’a jamais douté sur le fait qu’elle ne désirait pas mettre fin à sa grossesse. « Ce n’est pas que je suis enceinte de toi, que cela veut dire que tu dois t’investir ou encore que l’on doit se marier ! » Ma mère ne l’a jamais aimé. Elle n’en a jamais été amoureuse de cet homme. Il était là, elle souffrait de sa récente rupture et mon géniteur a été son « pansement » comme on le dit au jour d’aujourd’hui. « OK ! Très bien, mais viens pas me demander de l’argent, t’auras rien, ni le mioche dont je suis le père. » Ce fut leur dernière conversation selon ma mère et c’est avec rage qu’il s’en est allé.
DEUX« Je sais que je ne roule pas sur l’or, mais je vais bien m’occuper de toi. » Elle me le répétait tous les jours, dès lors qu’elle sue qu’elle était enceinte. Certes, elle n’était que serveuse dans un café/bar de la ville, mais elle avait cette envie de m’éduquer, de s’occuper de moi tout en me rendant heureuse avec le peu que nous aurions, car elle était réaliste, ma mère. « Je te promets que tu auras tout ce qu’il te faut d'essentiels, ma chérie. » Qu’elle me susurrait toujours, avec amour, un éclat dans le regard et un sourire perpétuel présent sur son visage.
TROIS« Allô ? Maman ? » J’ai six ans et je l’écoute derrière la porte, sans qu’elle ne le sache. « Je voulais te demander un service… » J’observe ma mère qui se pince les lèvres et semble mal à l’aise étant donné qu’elle se tortille sur place. « Bien… Je ne vais pas avoir les moyens pour tout, à Noël. Grace-Ann grandit et elle désire de nouvelles choses, des jouets que je ne peux pas lui offrir. Avec les courses et le reste… » Elle pousse un soupir et reprend : « J’ai besoin de ton aide. Je te promets de te rembourser. » Je ne comprends pas à cet âge, les difficultés qu’elle rencontre à cause de moi, mais je finirais par le réaliser, avec les années.
QUATRE« Maman ? Maman ? » Je traîne ma petite peluche que je tiens dans l’une de mes mains parce que j’ai fait un mauvais rêve. Le fait est que ma voix ne s’élève pas, car je suis sous le coup de la fatigue et de la peur. « Maman ? » Je prononce une dernière fois, quand en poussant la porte de sa chambre à coucher, je me rends compte qu’elle n’est pas seule dans son lit. « Maman ! » Je prononce, sous le choc, je ne comprends pas. « Ma chérie. » Elle est embarrassée, jette un regard à l’homme présent à ses côtés et enfile une robe de chambre afin de me rejoindre. Une fois dans le couloir avec moi, elle ferme la porte et me prend la main pour me ramener jusque dans la mienne. « Ma chérie, maman est… Avec un ami. » Elle hésite, balbutie, se trouve troubler, sans doute parce qu’elle ne sait pas comment m’expliquer les choses. « Maman aime bien cet homme alors… » Affichant une moue, mes grosses billes emplies de larmes, je tire sur sa manche lorsque nous sommes à hauteur de ma porte. « Mais maman, j’ai fait un cauchemar. » Des trémolos sont perceptibles dans ma voix. « Chérie, tu me raconteras ça demain. Je suis occupée ce soir. Rendors-toi. » Elle embrasse le haut de mon front, passe une main dans mes cheveux blonds et me laisse là, pour retourner au lit avec cet inconnu.
CINQ« Chérie, ne fait pas cette tête. » J’ai sept ans et je suis mécontente. Il faut que l’on déménage pour vivre avec l’homme qui était il y a quelques mois dans son lit. « On va former une famille et d’ailleurs… » Elle se mord la lippe inférieure, semble tout heureuse. « J’ai une bonne nouvelle à t’annoncer. » Elle jette un regard à son nouveau conjoint et il reprend, dans un immense sourire : « Nous avons une très bonne nouvelle à t’annoncer, ma belle Ann. » C’est vrai qu’il est gentil, mais je me méfie, je ne le connais pas réellement, puis il n’est pas mon père à mes yeux. « Ta mère et moi… Comment dire. » De nouveau, ils se regardent, ne semblent plus tenir en place et finalement, elle reprend : « Voilà, la famille va s’agrandir. Je suis enceinte. Tu vas avoir un petit frère ou une petite sœur. » Jamais je n’aurais imaginé que je ne serais plus le seul centre de son attention et déjà avec cet homme, tout est différent. Alors qu’en sera-t-il lorsqu’il y aura un bébé avec nous ? Je suis perdue, j’encaisse mal la nouvelle. De ce fait, je ne réponds pas, ne réagis pas et me demande ce que tout cela signifie. Certes, je n’ai que sept ans, mais je sens que les choses vont changer, que tout va changer autour de moi, au sein de notre foyer.
SIX« Grace-Ann, ta petite sœur, pleure. » M’annonce ma mère qui se trouve épuiser, alitée. Son conjoint est au travail et elle n’a pas le courage ni la force de se lever. « Essaye de la calmer chérie. Agite une peluche devant elle, mais fais quelque chose, s’il te plaît. » Elle est au bord des larmes, son ton est plaintif et je me rends compte que c’est entre ma petite poupée chérie, ma sœur Lilly-Ann et moi. « Bébé. Petit bébé, arrête de pleurer. » Je lui tends son doudou, frôle son adorable petit nez avec ce dernier et lui chante une berceuse. Me trouvant pencher au-dessus de son berceau, je m’empare de l’une de ses petites mains et caresse l’intérieur de celle-ci, sa paume, à l’aide de mon pouce. Ma chanson achevée, Rose-Ann ne pleure plus et me fixe. « Tu vois Lilly, tout va mieux après une jolie chanson. » Lui offrant un sourire, j’embrasse son front avec délicatesse et reste tout près d’elle, à la regarder, jusqu’à ce qu’elle s’endorme.
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Les responsabilités commencent et je ne me rends pas compte que je vais crouler sous le poids de celles-ci pour le moment. Je suis simplement heureuse de l’avoir calmé, d’être un peu comme son rocher, sa bouée de sauvetage puisque, hormis Lilly-Ann plus personne ne me porte le moindre intérêt à l’appartement.
SEPT — Lilly-Ann a un an, j’en ai huit et nous nous trouvons auprès de son papa à qui je commence à accorder ma confiance. Nous nous entendons bien, il se montre gentil et patient et puis surtout, il se rend compte que j’existe pour le peu de temps où nous nous trouvons tous ensemble, étant donné qu’il travaille beaucoup. « Aller, on continue à faire le cheval, Rose. » Il sourit, est heureux, tout comme moi. « Tu veux le faire, Grace ? Je tiens ta petite sœur par la taille et tu joues de tes genoux alors qu’elle se trouve assise dessus, d’accord ? » L’idée me plaît, il me fait participer alors j’acquiesce immédiatement dans un mouvement de tête. « Super. Tu vas jouer avec ta grande sœur, Lilly. » Il annonce à sa petite fille, pour ajouter : « En douceur, comme moi, d’accord ? Elle est encore petite. » Je fais "oui" de la tête et nous commençons. Je ris, lui aussi ainsi que Rose, quand maman fait son apparition. « Chéri, Grace-Ann, Lilly-Ann, j’ai une nouvelle. » Je ne sais pas ce qu’elle a en mains et soudain, son conjoint me demande de tenir la petite dans mes bras. « Ne me dit pas que tu… » Il est sous le choc, je ne comprends toujours pas ce qu’il se trame. « Si. Je suis enceinte. » Heureuse, maman lui saute dans les bras et je réalise que nous serons à présent trois enfants au sein de la fratrie.
HUIT — Nous sommes quatre filles et je m’occupe de mes sœurs, la plupart du temps. Maman et son conjoint n’ont pas les moyens d’engager une nourrice et puis je suis plus âgée qu’elles, alors je peux bien m’en occuper. Mes trois petites sœurs ont toutes un an de différence environ et sont absolument adorables. Je les dévore du regard chaque fois que je m’en occupe, elles sont mes petites poupées chéries, mais malgré tout, je travaille dur à l’école, pour mes études. « Tu es si studieuse, ma chérie. Tes petites sœurs dorment. » Ma mère se trouve dans l’encadrement de la porte de ma chambre et sourit. « Elles ne pleurent pas, c’est tant mieux. » Je réponds, pour remettre le nez dans mes devoirs quand elle me stoppe en posant une main sur la mienne. « Grace-Ann. Je suis si fière de toi et je le continuerais tant que tu seras une bonne élève. Il faut que tu saches que… » Elle s’arrête, est saisie par l’émotion et je la fixe, inquiète. « Il faut que tu aies un travail digne de ce nom. Il faut que tu aies de l’argent, Grace chérie. Je suis heureuse avec vous, mais je ne peux pas vous offrir tout ce que vous voulez. Comprends-moi, tu es assez âgée à présent. Préparer son avenir, c’est important, alors fais tout afin de réaliser tes rêves. Ce sont des journaux ? » J’acquiesce. « Tu souhaites travailler là-dedans. Être journaliste ? » J’esquisse un fin sourire, me sens gêner, car je n’en ai jamais parlé jusque-là. « Je crois oui. » Je termine de souffler quand elle s’empare délicatement de mon menton afin de planter son regard dans le mien : « Alors fais tout pour y parvenir. Deviens une journaliste de renom, gagne beaucoup d’argent. Tu pourras ainsi aider tes sœurs afin qu’elles poursuivent elles aussi de grandes études. D’accord ? » Peu de secondes s’écoulent, ma réponse fuse : « Oui maman. Je vais continuer à travailler dur et réaliser mes rêves. Mon rêve. » Je termine avant que nous partagions une étreinte.
NEUF — Nous sommes quatre et mes petites sœurs prennent beaucoup de temps à nos parents. Elles se donnent leurs microbes, virus, dormant dans la même chambre et apportent quelques soucis. De ce fait, je m’essaye à grandir dans mon coin sans leur en causer davantage, de problèmes, à nos parents. J’aide, je suis un peu dans l’ombre de ces derniers afin que tout soit parfaitement rangé, qu’ils n’aient rien à faire de plus que de s’occuper des petites puisqu’ils sont épuisés. Je me moque de me fatiguer, ne demande rien, ne réclame aucun nouveau vêtement, ni quoi que ce soit d’autres parce que je sais que nous sommes nombreux et qu'elles ont besoin de plus de choses que moi. Je m’efface en somme, sans me rendre compte que c’est mauvais pour moi, comme écouter derrière les portes pour être informé de tous les problèmes qu’ils ont au sein du foyer. À cause de tout ceci, ma tête est pleine. Je me soucie de tout, de mes petites sœurs, de leur état, j’ai toujours peur qu’elles tombent malades et j’angoisse perpétuellement, alors que je suis une jeune adolescente. Le fait est que personne ne s’en rend compte et que je m’essaye à être l’aînée parfaite, modèle, qui s’occupe de tout sans rechigner ; jamais.
DIX — Les années défilent et malgré le fait que je bous intérieurement, je suis toujours aussi bonne élève. Je passe mes classes sont le moindre souci, mes notes sont excellentes et j’intègre sans mal l’université de l’Australie du Sud afin d’étudier le journalisme. Avant même que le premier séminaire ne commence, j’entends quelques messes basses et tends l’oreille. « Il paraît que ce professeur est ultra canon. Bon, il est marié, a une alliance, mais il est charismatique, hypnotique, même. » J’en fronce les sourcils et dès lors qu’il fait son apparition, j’en suis bouche bée. Ce qui a été dit semble plus vrai que jamais maintenant que mon regard croise le sien, qu’il me jauge et lorsque je baisse le mien, il termine de se présenter. L’écoutant avec attention durant le cours, je bois ses paroles, suis captivée et je ne peux que reconnaître qu’effectivement, ce professeur possède quelque chose qui le rend hypnotique voir même unique. Il transcende toutes les étudiantes présentes, moi comprise.
ONZE« Mademoiselle Beckett, prenez place. » Il me désigne le fauteuil face à son bureau et je m’exécute. Je patiente, attends qu’il rejoigne le sien et une fois que nos regards se croisent, une sorte de connexion nous lie. « Beckett. » Il esquisse un sourire. « Vous connaissez, j’imagine, l’écran dramaturge et poète qui portait ce même nom de famille ? » Je ne peux m’empêcher de répondre à son sourire et réponds, mes prunelles scintillantes de mille feux. « Évidemment. J’aime tout particulièrement "En attendant Godot", avec ses personnes se nommant Vladimir et Estragon. » Le courant passe entre nous, un lien se tisse doucement, mais sûrement et alors que nous devions parler de mes résultats d’examens tous aussi excellents les uns que les autres, nous nous dévoilons à l’autre, échangeons sur ce que nous aimons. L’heure défile et lorsqu’il jette un coup d’œil à son téléphone, il semble surpris. « Je… Pardonnez-moi, j’ai un autre entretien, avec un étudiant. L’heure est passée sans que l’on ne s’en rende compte. Nous n’avons parlé de ce que nous devions. Est-ce que vous pourriez revenir demain, à la même heure ? J’aurais plus de temps à vous consacrer. » Rougissant, nouant mes mains sur mes genoux, je souffle sans oser le regarder : « Bien sûr. Avec plaisir professeur. Je vous dis à demain. » Et je me retire, le laisse, des papillons dans le ventre.
DOUZE« Mademoiselle Beckett, pouvez-vous venir me voir dans mon bureau s’il vous plaît ? » Le séminaire est achevé et je l’y rejoins. « Professeur… » Je n’ai pas le temps de souffler quoi que ce soit de plus, car dès lors que je suis à l’intérieur de ce dernier, il ferme la porte et m’embrasse. « J’en mourrais d’envie depuis des heures. » Il murmure, le souffle court après le baiser enflammé que nous avons échangé. « Moi aussi. Je n’avais qu’une envie, te rejoindre pour t’embrasser en classe. » Sur mes mots, nous scellons à nouveau nos lèvres pour échanger un baiser passionné.
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Mon professeur se trouve toujours marier, mais en instance de divorce. D’après ses dires que j’ai terminé de croire, il n’aime plus son épouse, ne souhaite que passer tout son temps libre avec moi et je le crois parce que je suis folle de lui. Follement amoureuse, je partage ses draps depuis quelque temps déjà, alors même qu’il était encore un époux, que sa femme résidait toujours avec lui, mais depuis son déménagement, je passe des week-ends dans son lit, son appartement, où nous aimons nous retrouver. Nous sommes amoureux, filons le parfait amour, et cela, perdure jusqu’à son divorce ainsi que les années qui suivent, tout au long de mes études.
TREIZE —  « Bonjour chéri. » Je souffle alors que nous nous trouvons chez lui, dans sa cuisine. Portant l’un de ses t-shirts, je dépose un baiser sur son épaule pour checker mes e-mails puisque l’un d’eux apparaît sur mon smartphone. « Qu’est-ce qu’il y a ? Bonne nouvelle ? » Il nous prépare le petit-déjeuner et je lis ce qui écrit. Je parviens avec mal à réaliser ce qui est présent sous mes yeux et je ne sais pas comment aborder le sujet. « Hm… » Je me pince les lèvres, le sujet est délicat. « Il y a une opportunité qui s’offre à moi. » À présent, je me mords ma lippe inférieure. « Laquelle ? Je savais qu’on te proposerait énormément de choses, au vu de tes notations. » Il est heureux pour moi, mais va rapidement déchanter, je le sais. « Oui, c’est juste. » Je souffle pour me racler la gorge et fixer mes mains jointes sur le plan de travail. « C’est un travail à Boston. » Lorsqu’il fait volte-face afin de me regarder, je sens sa colère qui gronde en lui, ainsi que son regard inquisiteur posté sur ma fine silhouette. « Boston ? C’est aux États-Unis, Grace-Ann ! C’est bien trop loin d’ici, de chez nous. » J’entrouvre ma bouche, mais suis immédiatement coupée. « Il est absolument hors de question que tu acceptes. La discussion est close. Efface cet e-mail. » Son comportement m’effraie, ne me plaît pas. Je déteste l’idée que l’on me commande, que l’on prenne des décisions à ma place et j’ai la sensation de me trouver à un nouveau tournant de mon existence.
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Si on m’a contacté à Boston, c’est par mes résultats dont ils ont eu vent étant donné que j’avais eu l’idée de postuler à l’université de Harvard. J’avais tout afin d’y entrer, mon dossier était complet, mais les miens avaient besoin de moi et j’avais dû revenir sur ma décision de quitter l’Australie pour étudier dans cette prestigieuse université de renom.
QUATORZE« On doit parler. » Je prononce dans un souffle, une main postée sur mon bas-ventre. « Que se passe-t-il ? » Il délaisse son journal et me fixe, attendant que je prenne la parole. « Je… Je… J’ai du retard et j’ai fait un test de… Je crois que je suis enceinte. » Je termine dans un souffle, tête baissée. Je ne sais pas comment prendre la nouvelle, je suis perdue. Suis-je heureuse ? Je ne sais pas. Je me sens prise au piège puisque je dois terminer mon année, accepter l’un des emplois que l’on m’a offert, mais comment le ferais-je en étant enceinte ? Ma carrière est-elle déjà achevée sans même avoir commencé ? « C’est merveilleux chérie ! » Il s’exclame, pour se redresser et me faire tournoyer dans ses bras. « Mon amour, je suis si heureux. » Pour ma part, je ne souffle le moindre mot et le laisse faire tandis que des larmes roulent sur mes joues. Il pense qu’il s’agit de celles qui coulent lorsque l’on est heureux, mais ce n’est pas le cas.
GRACE-ANN BECKETT ► Lucy Kate Hale 5dH8OQsM_o
Les semaines défilent et il se montre possessif, insistant, m’ordonne de prendre des vitamines et compléments alimentaires afin que bébé grandisse bien. Je ne suis plus qu’une femme portant son enfant, ni plus ni moins. Avec cela, la peine qui me submerge par sa façon d’agir, d’être avec moi, s’ajoute les derniers examens et je suis au bord de la rupture : de la crise de nerfs. Je n’en peux plus, mais il ne se rend compte de rien. Je souffre en silence jusqu’au soir où je m’écroule dans l’appartement.
QUINZE — Lorsque je me réveille, je me retrouve dans un lit d’hôpital. Je peine à rassembler mes esprits, à me rappeler ce qui a pu se passer quand un médecin fait irruption dans la pièce. « Mademoiselle Beckett. » Mon amant est présent, se tient au fond de la pièce. Il se trouve soucieux, inquiet, mais il y a autre chose dans son regard, quelque chose que je ne comprends pas, que je ne parviens pas à déchiffrer. « Je suis désolé de vous l’apprendre, mais vous avez perdu votre bébé. Vous avez également perdu énormément de sang et nous avons dû nous occuper de vous en salle d’opération. Une autre mauvaise nouvelle s’ajoute, mademoiselle à tout ceci. » L’homme âgé, aux cheveux plus que grisonnant semble véritablement triste pour moi et soudain, un vide immense m’envahit. « Jamais plus vous ne pourrez avoir d’enfants. » Sur ses mots, je reste sans réagir. Mon regard est toujours ancré dans le sien quand il devient trouble et que je ne perçois plus rien. Je suis en larmes, je hurle, mais je ne m’en rends pas compte. Je craque, m’effondre et réalise que jamais plus je ne serais heureuse un jour.
SEIZE — Malgré l’épreuve difficile que je vis, je me jette à corps perdu dans mes examens afin de tout occulter. Je me renferme, me contente de réviser encore et encore, avec acharnement pour ne me reposer que lorsque je tombe de fatigue et je prends les médicaments que l’on m’a prescrits. Je me trouve sous antidépresseurs, régulateurs d’humeur ainsi qu’anti-stress. Je réside de nouveau parmi les miens, reste cloîtré dans ma chambre à coucher, à bûcher, en arguant toujours que je dois obtenir mon diplôme et c’est ainsi que la « pilule » passe auprès de ma fratrie. Mon conjoint, partenaire, je l’évite, ignore ses coups de fil. Notre relation reste secrète alors il ne peut venir frapper à la fenêtre de mon domicile ou même à ma porte. Il ne comprend pas que je ne peux pas vivre ainsi avec lui, que cela est trop difficile pour moi, que je ne pourrais jamais me remettre de ce que j’ai vécu à ses côtés, jusqu’au jour ou appels et messages textes cessent. Tout est fini entre nous, et même si cela me déchire le cœur, c’est absolument nécessaire pour moi.
À l’obtention de mon dernier, ultime diplôme, nous sommes comme des étrangers lui et moi. Je termine de rejoindre ma famille présente, qui ne sait rien de ce que j’ai vécu et après cela, une fête est organisée à l’appartement en mon honneur. Ce que mes proches ne savent pas, c’est que je me suis décidée à quitter le pays, l’Australie, afin de rejoindre Boston. J’ai accepté le poste qu’on m’a proposé là-bas pour tourner définitivement la page. Mes proches l’apprendront dans une lettre manuscrite où je leur explique que je ne pouvais pas leur dire au revoir, que cela m’aurait fait trop de mal et qu’il fallait qu’enfin, je prenne ma vie en mains et mes propres décisions. À l’aéroport d’Adélaïde, je le vois. Je ne sais pas s’il m’a suivi où s’il se trouve ici par hasard, mais nos regards se croisent et je file à l’embarquement avant qu’il ne me retienne afin de discuter ou que sais-je encore.
DIX-SEPT — Une fois sur Boston, je m’essaye de me reconstruire, de débuter une nouvelle vie. Bien sûr, j’ai changé. Je suis bien différente sur de nombreux points comme le fait que je sois distante, que je parais glacial de prime abord. Toujours aussi nerveuse ainsi que soucieuse, je vois un nouveau psychiatre, suis une thérapie et assure dans mon métier, notamment devant la caméra. Alors que l’on me dit charismatique et excellente oratrice, je ne vis que lorsque je suis en direct à la télévision. Je ne suis qu’heureuse lorsque je fais part des informations, des médias et dès lors que je sors du cadre de la caméra, je m’éteins.
DIX-HUIT« Maman ? » Je prononce au téléphone, alors que je suis sur le plateau de tournage. « Je t’appelle pour te dire que je ne pourrais pas venir, finalement. » Me pinçant les lèvres, je baisse le regard à son soupir qui en dit long. Nous savons toutes deux que je ne remettrais jamais les pieds en Australie, du moins je crois. J’ai peur d’y retourner, de retrouver celui que j’ai aimé et que j’aime encore. J’ai également peur de ressentir à nouveau toute la douleur qui m’assaillait lorsque j’y résidais, alors, je trouve toujours des prétextes idiots, des excuses de dernières minutes. « Grace-Ann… » Elle commence et je la coupe, sachant pertinemment ce qu’elle va dire. « Maman, j’ai un travail prenant, important. Je passe à la télévision, je ne peux pas choisir quand partir, on a besoin de moi, ici. » C’est toujours la même rengaine et ses mots, les prochains qu’elle va prononcer, je les connais déjà. « Nous aussi, nous avons besoin de toi. » Ils me touchent toujours en plein cœur et après une minute de silence au téléphone, nous terminons de raccrocher, après nous être dit que nous nous aimons.
DIX-NEUF« Bonjour mes amours. » Je prononce, un large sourire présent sur mon visage. « Je suis heureuse de vous voir. » J’en embrasse certains, ceux dont j’en ai le droit et m’installe auprès des enfants présents dans la pièce pour partager plusieurs activités avec eux. « J’ai quelques petites choses pour vous. » J’annonce, alors que je me trouve à l’hôpital, au service pédiatrique. Étant donné que je ne peux plus avoir d’enfants, je compense en venant donner mon amour à ceux qui se trouvent malades, qui souffrent. « On fait quoi aujourd’hui ? » Je demande, heureuse de partager des heures de mes week-ends à leur côté, mais aussi les fêtes de fin d’année, étant donné que je n’ai aucune famille sur Boston.

GRACE-ANN BECKETT ► Lucy Kate Hale 5dH8OQsM_o

C'est ainsi que je vis aujourd'hui, que je m'essaye de me reconstruire avec lenteur dans cette ville. Je souffre toujours de crises d'angoisse, j'en fais de nerf hors tournage, mais sur plateau, peux sembler parfois exécrable, froide, mais je m'essaye toujours à me faire pardonner lorsque j'agis ainsi. Heureusement pour moi, je suis une excellente journaliste, je suis indispensable et mon métier m'aide à garder la tête hors de l'eau, à rester à la surface. Vais-je me remettre ? Je n'en ai absolument aucune idée : qui vivra verra.


pseudo BROWN-EYED ANGEL
âge 29 ans, 30 en juin prochain
nationalité française
forum connu par... mon frère
ILH, j'en pense quoi ?  :heaart:  :heaart:  :heaart:  :heaart:
autres comptes ? @Gresham O. Ewart @Gabriella B. Mitchell @G. Emerson York
avatar utilisé Lucy Kate Hale
crédits images twivanilla sur tumgir.com (icons) - schizophrenic (avatar)
nombre de mots par rp 500 plus ou moins
type personnage inventé

code métier
autres + journaliste média :  explicatif pour remplir correctement dans ce sujet
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@"Grace-Ann Beckett" » <i>(journaliste média)</i>
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» <span class="pris">LUCY KATE HALE</span> » @"Grace-Ann Beckett"
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Pouvez-vous changer Clark par Beckett s'il vous plaît ? GRACE-ANN BECKETT ► Lucy Kate Hale 3087562708
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Rebienvenue à la maison ! Tu rajoutes un "G" à ta collection :P GRACE-ANN BECKETT ► Lucy Kate Hale 3850463188 Elle est toute mimi ta petite blondinette GRACE-ANN BECKETT ► Lucy Kate Hale 1629110976 Hâte de la connaître :heaart:
Bonne chance pour ta fiche, la rédaction, tout ça, tout ça GRACE-ANN BECKETT ► Lucy Kate Hale 1365124802 GRACE-ANN BECKETT ► Lucy Kate Hale 208576344

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Oh Teresaaaa si bon choix !
Rebienvenue avec ta nana GRACE-ANN BECKETT ► Lucy Kate Hale 3997999705
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@Joséphine Porter - merci ma chouchoute chérie. GRACE-ANN BECKETT ► Lucy Kate Hale 2659158125 Exact, je me suis rajoutée une "G", c'est ma signature personnelle. :P Ravie que t'aimes ma blondine d'amour. Vic
LOVE YOU. GRACE-ANN BECKETT ► Lucy Kate Hale 659925797

@Kael Bradford - merci. GRACE-ANN BECKETT ► Lucy Kate Hale 2b50 Je suis contente qu'elle plaise tant ma Teresa. :bummy:
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Ce choix d'avatar GRACE-ANN BECKETT ► Lucy Kate Hale 4205929361
Re-Bienvenue et bon courage pour ta fiche GRACE-ANN BECKETT ► Lucy Kate Hale 1365124802
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rebienvenue jolie blonde :luv2:
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@Caelum Moon - merci bien. GRACE-ANN BECKETT ► Lucy Kate Hale 3338944726 *essuie la bave* GRACE-ANN BECKETT ► Lucy Kate Hale 3997999705

@Mackenzie Gardner - thanks la belle. :heaart:
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amuse toi avec ton nouveau bb. GRACE-ANN BECKETT ► Lucy Kate Hale 2109348208
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