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Home is where the heart isFor home is where the heart is
And my heart is anywhere you are
Mardi, 3 novembre 2020Son insulte, dite avec amusement ne me fait pas le moindre mal, puisque c'est exactement le genre de réaction que je recherchais, agrandissant même mon sourire. L'attirant à moi, j'écoute ses mots qui me réchauffe tout comme ils me font comprendre qu'elle s'inquiète probablement de la situation. Peut-être un peu trop pour mon côté, par contre.
- Mieux que génial, soufflais-je avant de déposer sur sa tête.
C'est que de la franchise. Détester est un terme à l'extrème inverse de ce que j'ai ressenti. Le plaisir était bien présent, sans la moindre once de doute, sans la moindre barrière. J'avais franchement, sincèrement, envie d'elle, je la désirais de tous les fragments de mon être.
- Tu es loin de m'écoeurer, assurais-je encore pour la réconforter si elle en doute véritablement. Depuis qu'on se connait, j'apprécie ton contact, je ronronne sous caresses et c'est clair que tu sais bien embrasser. Aujourd'hui, c,était… wow? Questionnais-je avant de rire légèrement. Désolé, j'ai pas trop les mots, m'excusais-je conscient d'avoir l'air puéril dans ma description. Ça a jamais été comme ça avec une fille ...déjà que c'est rare avec un mec, constatais-je à voix haute, la deuxième partie plus pour moi-même que pour elle, avait de fixer à nouveau mon attention sur elle : Je t'ai déjà dit que t'étais spéciale, non? Demandais-je, amusé.
Répondant à son baiser avec plaisir, mes mains glissent à nouveau sur sa peau, par un réflexe qui n'est pas si habituel avec elle, puisque moins sage que normalement. Inconsciemment, je trouve le chemin de ses courbes, que j'apprécie tout de même. Une peau de soie, des lèvres de velours, un coeur qui bat en commun avec le mien… assez pour être heureux, assez pour guérir et me relever. Assez pour forger une vie? On s'est promis de ne pas être seuls, je l'aime, sans l'ombre d'un doute, à notre façon, selon notre particularité, mais après aujourd'hui, est-ce qu'on pourra recommencer? Est-ce que je pourrais sérieusement lui fournir tout ce qu'elle a besoin?
- Clairement, ça me ferait pas de mal, admis-je lorsqu'elle mentionne qu'on aurait besoin d'une douche.
Un mois à me laver à demi-habillé dans les mêmes vêtements parce que j'avais pas confiance que notre geôlier apparaisse pas à tout moment pour une nouvelle prestation ou demande de son cru. Je n'aurais pas eu de difficulté à l'affronter. Je veux dire, mentalement, j'étais préparé. Je voulais, en un certain sens, qu'il offre foutre un pied dans ma cellule et je souhaitais lui faire voir les principes de bases d'une respiration impossible. J'aurais eu de la difficulté, je le sais, je suis pas aveugle au point de pas avoir remarquer sa carrure, mais dans la situation où j'étais, est-ce que j'avais tant à perdre? Pas tellement. Et me prendre quelques coups, ça m'a jamais vraiment arrêté alors bon… Mais c'est fini tout ça. C'est derrière. Je suis dehors et je respire l'air libre. Ou dans le moment présent, l'odeur d'Elia. Mais c'est vrai que c'est pas les accommodements de l'hôpital qui auront tout chasser le séjour, je l'admets.
- Dis… t'es encore douée pour les massages? Questionnais-je Elia en remontant le bout de mes doigts sur sa colonne vertébrale, pensif. T'étais prête à me rejoindre sous la douche tantôt, tu m'y accompagne encore? Proposais-je, n'ayant, au final, aucune envie de me séparer d'elle.________________________
mots : 550 • nightgaunt(Invité)